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EAN : 9791038801585
100 pages
Ex Aequo (15/06/2021)
4.81/5   13 notes
Résumé :
La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l’horreur que l’on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d’un soir, car son écho résonne encore sur les années.
Se profile un autre souvenir, celui d’une aquarelle…
Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l’être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres.
Si le f... >Voir plus
Que lire après Accordements : Une valse à trois tempsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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"Il y a parfois des rencontres qui peuvent tout changer. Partir, marcher et passer la frontière pour rencontrer l'autre, échanger passionnément avec quelqu'un de très différent ou qui nous ressemble, tisser le fil de la mémoire pour mieux comprendre, pour transmettre à notre tour ou pour juste vivre l'instant. Se lever à quatre heures du matin pour écrire parce que c'est une passion, un besoin, parce qu'il faut le faire juste avant que tout le monde se lève, parce que c'est beau le matin, cet instant quand tout dort encore. Après, ce n'est plus pareil...c'est toute une vie l'écriture comme par exemple envoyer un sms à un ami très cher...écrire à la maison ou en voyage, marcher, écrire, toujours écrire, quand il faut écrire, il faut..."

J'ai rencontré Élisabeth sur le site d'une amie, son univers m'a complètement happé...J'avais vu un booktrailer sur la maison d'édition Ex Aequo, c'est à la mode ce genre de présentation. C'est un film très court qui présente le livre. J'aime le cinéma, les beaux films mais là juste une voix parlait sur ce petit instant cinématographique, c'est cette voix tantôt cristalline, tantôt interrogative, tantôt grave, et dire tant de chose en si peu de temps...Et puis ces mots ne sont pas sortis de ma tête. Je me suis demandée qui était cette voix, une voix portant d'autres, bien au-delà...

"L'image de cette femme qui marche de dos.... Danser sur le front, deux hommes que j'ai chéris, Zabé ma grand-mère, un détail, mais qui jouait sur l'instrument ? Une vie entière....Il nous manque le côté allemand alors sac au dos nous sommes partis...et le son de cet accordéon. J'ai écouté en boucle plusieurs fois, je me suis allongée sur mon lit, les mains repliées sur ma nuque et je suis partie assez loin dans mes rêves...Oh là là, l'accordéon...

Je me disais, est-ce que j'ai envie d'aller plus loin, d'en découvrir plus. Parfois, je suis un peu méfiante avec les livres, je tourne autour ou bien d'autres fois j'ai des gros coups de coeur, souvent je ne me trompe pas. Pour celui-ci, j'hésitais, juste la voix. le temps a passé, je n'ai pas oublié mais j'avais tant de choses à faire comme essayer ma robe de mariée, aider mes soeurs à trouver celles de mes demoiselles d'honneur, notre voyage en Sardaigne, mille petites choses de grand bonheur et puis un jour j'ai reçu un sms dans Messenger, c'était l'auteure d'Accordements qui échangeait avec moi..., comme si finalement les choses étaient évidentes, comme si, il fallait que je me glisse entre les pages de cette valse à trois temps. Parfois on dit qu'il n'y a pas de hasard...Alors, je me suis glissée entre les mots...entre les notes de papier et de musique.

Pendant le confinement, Clara s'enferme dans la maison de sa grand-mère pour trier des papiers, elle découvre et redécouvre les carnets de Zabé, Isabelle, qui écrivait ses secrets, entre autre l'histoire de deux hommes qu'elle avait chéris à des moments de sa vie. Clara décide alors de faire revivre ces carnets si précieux et de nous les livrer au grand jour...

Tandis que Zabé petite-fille d'Antoine ( soldat français) part en Angleterre en 1955, parfaire son anglais sur plusieurs étés, elle se lie d'amitié alors qu'elle est une toute jeune fille avec Cécil le grand-père de la famille anglaise. Il lui raconte ses batailles alors qu'il est soldat sur les front français de la Marne puis dans la Somme pendant la Grande guerre...Zabé prend des notes pour en parler également à son grand-père...L'homme raconte ses souffrances, ses peurs, ses pleurs, le pourquoi de son engagement, tout ce qu'il a vécu, qui il est, peu à peu un lien très fort se créé entre Cécile et Zabé à travers ses deux personnages, l'histoire de la grande guerre se déroule devant nous avec ses attitudes sinueuses, ses faux-semblants ou trahisons.

Cécil confie des lettres, des carnets, des cartes et puis Zabé découvrira d'autres secrets du front comme cette incroyable danse dont on parle à demi-mot, sur un air de polka ou de valse jouée au piano par un allemand, égayant les hommes meurtris sur leur lieu de combat. Elle apprendra à connaitre encore mieux son grand-père à elle, sa guerre à lui, les secrets de famille et les non-dits. Et puis il faut retrouver le piano, ce piano mécanique de Brégy et Tillius l'allemand...une longue quête de plusieurs années. Ce piano m'a interpellé, j'ai appris que la musique pouvait réconforter les soldats pendant la guerre. Autour de cet instrument les hommes fracassés vivent d'intenses moments de partage. Plus tard en 1942, je pense à ces pianos robustes Victory envoyés au-dessus des camps alliés pour distraire les troupes, 3000 pianos parachutés pour remonter le moral et encourager grâce à la musique. Les hommes au milieu des combats chantent et fredonnent les airs appris. C'est si triste la guerre. C'est si cruel !

Il faut aussi se souvenir des choses douces lorsque la souffrance est trop grande.
L'été, il y a les sentiments, les premières découvertes d'amours avec Terence, le petit-fils.
Un jour Zabé a 20 ans, Cécil en a 63, la polka, la valse, Cécil, sait-il encore les danser ? Zabé et Cécil seront emportés dans cette danse incroyable pendant trois années d'intense bonheur d'amour. Pour Zabé par la suite, Cecil ne vieillira pas et restera à jamais gravé dans son coeur, son âme et son corps.

J'ai été un moment envoutée par ce récit bouleversant, par tous les personnages qui semblent si sincères chacun devant les fait accomplis, la guerre malgré eux. J'ai aimé ce texte du début jusqu'à la fin, raconté avec pudeur, sincérité, mon coeur s'est serré plusieurs fois faisant écho à certaines histoires de ma famille.

Je ne peux que vous conseiller ce très beau roman, j'ai beaucoup aimé cet accordement entre accordéon, piano, secrets, histoire, imagination ou réalité, souvenir de famille, Zabé et Cécil resteront longtemps en moi. Elisabeth Groely en plus de ses qualité d'historienne, de conteuse, son amour pour l'Italie, son goût pour les langues, le chant a beaucoup de choses à dire.

Peut-on connaître à travers un récit celui ou celle qui l'a écrit et porté ? Parfois en lisant j'ai ressenti divers sentiments, la colère, l'indignation, la tristesse, la compassion, l'amour. J'ai entendu des chants, des mélodies, la mémoire des hommes et des femmes. Tous ces gens disparus mais qui vivent encore à travers nous, ceux que nous avons laissé en chemin. Ma grand-mère me parle de ciel en me disant qu'on les retrouvera un jour...qui sait si c'est possible ? Peut-être...Il faut pourtant continuer à vivre malgré tout, même cabossé, même quand l'arbre est ployé de chagrin, même quand l'actualité est mauvaise, la force véritable n'est-elle pas de l'affronter, un parcours qu'il faut toujours dépasser, c'est ce que je retiens de ce beau roman.

"Vivre c'est peut-être faire face"... Zabé son chemin sans Cécil mais sans pourtant l'oublier, marqué à jamais. du côté de l'Allemagne, il a fallu aussi réapprendre à reconstruire, fuir peut-être ailleurs comme le soldat Tillius, personnage que j'ai bien aimé et qui représente aussi toute une indignation de son époque...

Elisabeth Fabre Groelly dans ses livres parle de nous, de vous, d'elle aussi. Je la vois marcher sac au dos sur le chemin et puis elle s'arrête, observe l'horizon et dis : tu veux que je te raconte une histoire ? Sans aucun doute, j'irai explorer ses autres nombreux romans sans aucun doute, j'aime ses mots.

Lien : https://chatvire.blogspot.com/
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J'ai beaucoup apprécié la lecture de votre ouvrage, pour deux raisons liées à mon vécu et à mes centres d'intérêt. La première a trait à l'époque dans laquelle il s'inscrit, qui marque le passage de la fin d'un monde vers un autre, expression qui a été souvent utilisée par les historiens (et que les médias ont abondamment employée ces derniers mois, en rapport avec la pandémie). La seconde tient à l'intérêt que je porte à l'histoire du XXème siècle et aux deux conflits qui l'ont alimentée. Cela fait que, dès les premières pages, j'ai trouvé intéressante l'articulation que vous opérez entre Histoire et histoire pour structurer l'ensemble de votre récit. En effet, la première - celle qui est apprise à l'école au travers des grands événements – et qui sert forcément de toile de fond, se limite sans trop s'attarder à quelques rappels de faits et dates, sans omettre pour autant un épisode trop souvent oublié, comme celui du 15ème corps du midi. La seconde, quant à elle, directement en lien avec les histoires de vie, est de loin la plus intéressante puisqu'elle s'écarte de la version historique officielle pour s'intéresser à la façon dont les "gens ordinaires" ont vécu les épreuves traversées et les moments de joie, au travers d'une mémoire individuelle ou collective: était-ce une polka ou bien une valse exécutée au piano par un soldat allemand qui avait fait danser entre eux des poilus une nuit de septembre 1914, non loin des dépouilles de leurs camarades ? Est-ce ce point de vue divergent sur la musique jouée qui est important ou bien le caractère exceptionnel de l'événement, et de ce dont il témoigne ?
Je choisirai ce dernier, puisqu'il est le fil constructeur de l'ensemble du texte. Concernant celui-ci, le plaisir que l'on prend à le lire évacue vite toute question quant à sa caractérisation "livret souvenir" ou "fiction qui choisit L Histoire comme toile de fond", de même que la nature fictive ou réelle des personnages, dans la mesure où les méthodes dont vous rendez compte pour mener à bien votre tâche d'écrivaine s'apparentent à celles des historiens: recherche ou découverte fortuite de documents, contacts avec de potentiels survivants, établissement de généalogies, découverte de secrets (comme en ce qui concerne Tillius et la famillle Kummelein)…
J'ai enfin beaucoup aimé la structuration du texte sur la base du chiffre 3: une valse à trois temps, trois soldats, et un accordement imaginaire et final, par l'intermédiaire de trois instruments le piano de Tillius, l'accordéon de Clara et le violon de Twiggy.
Bref, un texte qu'il convient de lire !

Alain GIACOMI, Professeur de Linguistique honoraire des Universités (Aix-Marseille)
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A propos de Accordements Une valse en trois temps de Elisabeth Fabre Groelly
Aux éditions EX AEQUO


Un « Récit historique ». Une traversée, une remontée du temps qui fait un bien fou aux lecteurs de ce début de XXIème siècle.

Isabelle, Zabé, Isobel Eyriès, personnage central, née en 1940 et morte en 1977, se trouve à la charnière entre jadis et aujourd'hui, c'est par elle que « les livres de comptes » deviennent livres de contes, qu'une histoire peut s'écrire au-dessus des chiffres. 1914-1918, quatre millions de morts… Et toutes ces dates de naissance et de décès sur les stèles des monuments aux morts. Grâce à elle, les nombres deviennent chair, tout s'incarne et elle ne parle pas seulement de son grand-père, de l'ami de son grand-père, elle devient l'amante de l'un de ceux qui ont souffert avant elle, elle rachète en quelque sorte ce manque à vivre de tous ces Poilus en offrant sa jeunesse à l'un d'eux, ce Cecil Chapman qu'elle chérit, dès ses vingt ans, malgré la différence d'âge « Cet homme (…) avait une douceur qu'aucun garçon de mon âge, ni même plus vieux, j'insiste, n'avait (…) ».

Isabelle en particulier, et les femmes en général, dans ce roman, c'est le cas de Marga, de Clara, ressuscitent les morts, redonnent la vitalité à ceux qui l'ont perdue dans la guerre, remontent le passé, tentent de le comprendre. Ce texte fait d'elles les voyageuses du temps ; elles savent, un peu comme des anti-Parques, renouer les fils et comprendre les existences de ceux qui sont morts sans avoir laissé de traces, comme l'énigmatique et attachant Tillius.

C'est tout un panorama de ce pitoyable XXème siècle que nous permet ce roman-récit, d'abord, cette plongée vers l'Enfer de 14-18, et vers ce moment exceptionnel, en tout début de guerre, où, autour d'un piano mécanique, un pianola (un peu comme dans La Règle du jeu de Renoir), dansent des hommes. Mais ce n'est pas une danse macabre, malgré les circonstances terribles, c'est celle de la vie. Des valses, des polkas. Et voici que se retrouvent, autour de cet instrument magique, mythique, « L'Effronté de la Marne », l'Anglais, le Français, qui resteront amis, mais aussi Tillius, la toute jeune recrue allemande, faite prisonnière, homosexuelle et certainement pacifiste. C'est lui qui fait fonctionner l'instrument : « le garçon allemand, si petit, jouait sa musique ». Mais Zabé nous parle aussi de cette Angleterre restée victorienne, de cette France aux relents de vichysme, de la fin des années 50 et du début des années 60, hypocrites et coincées avant le grand mouvement de libération de 68.

Nous avons besoin, aujourd'hui, de replonger dans ce chaudron terrible où l'Europe était à feu et à sang, tandis que les jeunes Français, Anglais, Allemands, n'aspiraient qu'à vivre et à aimer. Merci, Elisabeth Groelly, de nous permettre de mettre des visages, d'entendre les histoires de ceux qui furent fauchés en pleine jeunesse. « J'ai joué pour la troupe une nuit de septembre 1914, au début de la guerre des hommes » voilà ce qu'un officier allemand, pendant la deuxième guerre mondiale, avait fait graver sur une pierre blanche, non loin du piano, cet « effronté de la Marne » dont il avait fait réparer la mécanique en Allemagne avant de le rapatrier en France. La musique réunissait ceux que les nationalismes avaient divisé. Quelle leçon pour aujourd'hui encore !

Alain Nouvel
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J'ai lu Accordements
Une valse en trois temps .
de Élisabeth Fabre Groelly

Éditions Ex Æquo Collection Hors Temps / ExÆquo

Au début du roman, il y a écrit :

La génération qui a subi se tait.
La seconde supporte ce silence.
C'est la troisième qui retrouve une parole.
Stéphane Audoin-Rouzeau, historien

Clara, 27 ans, enseigne le hautbois au conservatoire et donne des cours d'accordéon...En 2020, l'impitoyable pandémie frappe à nos portes ! Clara s'enferme dans la grande maison de famille et cet enfermement lui sauve la vie quand elle retrouve, avec émotion, les souvenirs, cahiers, lettres et carnets raturés de sa grand-mère Zabé qu'elle chérissait tant...
L'un d'eux s'appelle "Accordements"... Clara s'y plonge et nous livre ces quelques pages intenses.
Zabé raconte sa rencontre exceptionnelle lors de ses séjours linguistiques en Angleterre, en 1955, avec Cecil Chapman, 60 ans, grand-père de la famille anglaise qui l'accueille...Cecil se confie à la jeune fille de 18 ans et lui raconte son histoire de la Grande Guerre mais pas que...
Engagé à 17 ans, Cecil Chapman, citoyen britannique, envoyé en France en 1915 sur le front du Nord, blessé...de documents en lettres, Zabé remonte le fil à travers les confidences. Les soldats, la guerre, les amis du front, leurs sentiments de l'époque et états d'esprit, les frayeurs, l'horreur et puis ceux qu'on voudrait revoir et même du côté allemand, ce mystérieux Tillius...
Sans oublier, la tendresse, l'amour et ses frissons sur une valse incroyable, réconfortante dont on se souvient. L'histoire de trois familles comme des poupées russes qu'on ouvre doucement, l'une après l'autre, nous révélant une part de leurs secrets...
Sans tout dévoiler, j'ai été très émue par ce superbe roman à la jolie écriture entière, quête, témoignage, une centaine de pages intenses où l'on ne peut oublier la silhouette du soldat Chapman, à ses côtés Zabé, tous deux marchant sur les chemins creux...
"When i get older, losing my hair, many years from now, will you still be sending me a valentine"...The Beatles, 1967.

C'est la rentrée littéraire, il paraît... Voici le premier roman de ma liste de rentrée, magnifique témoignage, roman profondément humain qu'il faut avoir dans sa bibliothèque... Un sursaut de vie ! Elisabeth Fabre Groelly a écrit de nombreux autres romans que je ne tarderai pas à très vite découvrir.

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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Elisabeth Groelly pour l'envoi en service presse de son livre : « Accordements : Une valse en trois temps » format pdf protégé.
J'ai beaucoup aimé cette novella , ce témoignage court et émouvant qui nous conte souffrance et horreur pendant la guerre, amour et amitié. Un bel hommage à nos Poilus et une ode à la fraternité.
Les personnages sont très attachants et fort bien dépeints par la plume enthousiaste de l'auteure. Une écriture toute en douceur et délicatesse et pleine de pudeur.
Une belle découverte !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cet homme, qui n’était pas mon grand-père, mais qui lui ressemblait dans sa manière de revivre le passé en y incluant toujours les autres, d’abord les autres, pour leur redonner une vie, avait dû être courageux, peut-être exemplaire ; avait-il failli une seule fois, par la peur, le retrait, l’esquive ? Avait-il tué de sang-froid ?
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"Sur ce point, il faut dire que chaque fois qu’Antoine écrivait une lettre, il la recopiait vite, entre deux assauts, pour lui-même. Manie ou instinct de survie ? Ces courtes missives (je répète son mot à lui, missive, un mot qu’aujourd’hui on ne dit plus beaucoup), il les avait conservées plus tard, roulées serrées, dans des boîtes en fer-blanc de Blédine, bleue et beige, que j’ai gardées."
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