AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Henri Fluchère (Traducteur)
EAN : 9782020234160
186 pages
Seuil (01/01/1998)
3.75/5   26 notes
Résumé :
Ce meurtre est celui de Thomas Becket, l'archevêque de Cantorbéry, que le roi Henri II Plantagenêt fit assassiner dans sa cathédrale le 29 décembre 1170.
Prié, en 1935, par les dirigeants du Festival de Cantorbéry, de créer un drame religieux, Eliot choisit cette page d'histoire pour décrire le conflit entre le temporel et le spirituel entre la tentation et la sainteté. Sous une forme insolite, Eliot porte ici à son plus haut degré d'intensité lyrique le mys... >Voir plus
Que lire après Meurtre dans la cathédraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
"A rain of blood has blinded my eyes.
Where is England ? Where is Kent ? Where is Canterbury ?"

Une fois de plus, j'ai été charmée par l'oeuvre de T.S. Eliot ; cette fois sous forme d'une pièce dramatique.
Ce ne fut pas tant par son contenu, que l'auteur a résumé lui-même (avec une manifeste autodérision) par les mots "un homme rentre chez lui en pressentant qu'il sera tué, et il est tué". Rideau. - Il s'agit plutôt de cette combinaison de langage singulier et expérimental avec la thématique religieuse et le saint Thomas Becket dans le rôle principal.
La pièce a été écrite pour inaugurer le festival de Canterbury en juin 1935. Elle raconte les conséquences de la querelle entre l'archevêque qui défend les intérêts de l'église contre le pouvoir royal d'Henri II, et sa tragique apothéose : l'assassinat de Becket dans la cathédrale le 29 décembre 1170.

A son retour de France, où il se réfugie après avoir refusé les compromis du roi, Becket sait qu'il se jette dans la gueule du loup. Quatre tentateurs qui interviennent au début de la pièce font tout pour le détourner de son chemin de martyr... en vain. Les dialogues sont régulièrement ponctués par les entrées du choeur antique des femmes de Canterbury, malheureuses en l'absence de leur évêque, mais d'autant plus désespérées à l'idée de sa mort.

L'arrangement de la pièce est fascinant : on pense aux archaïques tragédies grecques, à la vieille poésie anglo-saxonne, aux disputes médiévales, à la prosodie de la Renaissance... et pourtant, elle reste suprêmement "moderne". La chorale des femmes visionnaires, les prêtres et les tentateurs s'ajustent dans l'interlude au sermon de Thomas (largement inspiré par le sermon authentique de Noël 1170), puis, comme un déroutant coup de vent qui nous ramène brusquement à l'époque actuelle, tombe le long discours froidement pragmatique des assassins qui justifient leur acte.
Rien que les vers sont surprenants : dans le texte principalement en vers libre les rimes apparaissent régulièrement, parfois même des rimes absolues ("in France/in France"). Toute la pièce qui prend les allures d'un poème scénique est fatalement répétitive ("Evil the wind, and bitter the sea, and grey the sky, grey grey grey/O Thomas, return, Archbishop; return, return to France !"), ce qui augmente encore davantage l'effet dramatique.
A côté de cela, Eliot travaille magistralement avec le prosimètre : la prose pure apparaît deux fois dans la pièce, et c'est toujours une sorte de choc ; notamment dans l'auto-défense des quatre chevaliers meurtriers à la fin. le choc supplémentaire vient par l'effet moderne d'aliénation (les chevaliers du 12ème siècle s'adressent au spectateur du 20ème) et par la justesse de l'approche de l'auteur vers le matériel historique.

"Where is Becket the Cheapside brat ?
Where is Becket the faithless priest ?
Come down Daniel to the lions' den,
Come down Daniel and join in the feast."

Le choeur est un chapitre en soi. Ses répliques regorgent d'étranges images poétiques sophistiquées, qui semblent venir tout droit de quelque conscience collective irrationnelle. Les personnages et les événements sont aussi liés à la nature, qui reflète les émotions humaines (après l'assassinat de Thomas les pierres saignent, il faut laver le vent, etc.)
L'histoire se passe en décembre, et l'atmosphère même de la pièce est grise, pétrie de froid, et douloureusement rigide dans l'attente de la mort.

"Since golden October declined into sombre November
And the apples were gathered and stored, and the land became
brown sharp points of death in a waste of water and mud,
The New Year waits, breathes, waits, whispers in darkness."

Le centre de gravité de la pièce se situe sans doute dans son message religieux, adressé aux pèlerins à Canterbury. le quatrième tentateur veut rendre Becket fier de son martyre. Becket lui répond dans le beau sermon de Noël (et ensuite confirme ses dires par sa mort) : les martyrs ne se font pas seuls, c'est Dieu qui les fait. L'idée du martyre comme d'une sorte de suicide vient ensuite dans l'apologie de ses assassins... intéressante matière à réflexion. (Cela me rappelle la cathédrale pragoise de Saint-Guy, et la théorie sur la mort volontaire du saint, brisé par la perte de sa famille et par l'échec de sa mission.)
A la fin, Eliot revient à l'idée centrale du sermon : la mort d'un saint apporte aux chrétiens autant de chagrin que de joie... mais je n'ai ressenti que l'immense tristesse au sacrifice de Becket. le pauvre archevêque exprime en plus sa fidélité au monarque qui a causé sa mort. Son cri "Henry, my King !" m'a traversée de façon très vive.
Bien sûr, on peut lire aussi la pièce sur le plan purement séculier : événement historique, mystère d'un meurtre, sacrifice au nom des valeurs qui représentent un obstacle au pouvoir... le monde n'a jamais manqué de martyrs. de ce point de vue, le sacrifice de Becket est justifiable... ou toujours pas ?
Donc, pour répondre à la question la plus importante - Qui a vraiment tué Thomas Becket ? - chacun doit s'interroger lui-même.
C'étaient les hommes, c'était Dieu... ou les deux ?

Je comprends que la pièce ne va pas convaincre tout le monde. L'action y est pratiquement inexistante, et les caractères manquent de plasticité. Les vers semblent parfois venir d'un... autre monde (un écho de "La Terre Vaine" ?). Mais j'y ai trouvé quelque chose dont je ne savais même pas que j'étais en train de chercher. Donc, une fois de plus, une expérience forte et formatrice, et beaucoup de plaisir à lire un texte de T.S. Eliot.
5/5. "Blessed Thomas, pray for us."
Commenter  J’apprécie          7218
"Meurtre dans la cathédrale", ça sonne bien polar, non ? Ça pourrait être un petit Agatha Christie méconnu, un P.D. James qui se déroulerait au sein de l'épiscopat britannique…
C'est presque ça.
Sauf qu'on sait d'emblée qui est la victime, on sait qui a commandité l'assassinat, on connaît même les noms des meurtriers (et une partie est racontée par eux-mêmes).
Y a plus d'intrigue alors, me direz-vous.
Euh… disons que l'intrigue n'est pas le propos de Thomas Stearns Eliot.
Ce qui l'intéresse, c'est la personnalité de la victime et le cadre historique.
Ah oui, parce que j'ai oublié de le préciser : le meurtre a eu lieu en 1170, dans la cathédrale de Cantorbéry, et la victime est l'archevêque Thomas Becket.
Fâché avec le roi Henri II, il s'est exilé en France pendant des années, et la pièce (oui, c'est du théâtre) raconte son retour en Angleterre : il sait qu'il se condamne ainsi à la mort, il affronte des tentateurs qui lui font miroiter d'autres issues plus gaies, n'empêche qu'il y va.
Si vous vous intéressez à l'Histoire de l'Angleterre (ou si vous avez lu "Les piliers de la Terre" de Ken Follett) vous connaissez déjà l'histoire : l'affrontement entre le pouvoir royal et celui de l'Église.
Si la question du sacrifice et de la rédemption vous passionne, si vous voulez savoir comment on fabrique un saint, cette pièce répondra à vos attentes.
Sinon, vous risquez comme moi de vous ennuyer un brin à la lecture, heureusement entrecoupée par les interventions poétiques et bucoliques d'un choeur à l'antique – qui ont été à mes yeux les passages les plus beaux.
Traduction de Henri Fluchère.

Challenge Nobel
Commenter  J’apprécie          168
Né aux USA en 1888, fils d'un riche homme d'affaires et d'une enseignante et poétesse, il a les moyens de voyager, et de poursuivre de longues études dans diverses universités des USA et d'Europe. Il se fait naturaliser britannique en 1927 et se convertit à la religion anglicane, après une tentation du catholicisme. Surtout connu en tant que poète, il attire l'attention du jury du Nobel, qui lui décerne son prix en 1948.

Meurtre dans la cathédrale met en scène un épisode extrêmement connu de l'histoire de l'Angleterre, celui de la mort du l'archevêque de Canterbury, Thomas Becket, assassiné en 1170 devant l'autel, alors qu'il était depuis plusieurs années en conflit avec le roi Henri II, au sujet des prérogatives de l'Église, et qu'il venait de rentrer d'un exil de plusieurs années, suite à un semblant d'accord avec le roi. Il sera considéré comme martyre par l'Église et canonisé par le pape en 1173, sa tombe deviendra un haut lieu de pèlerinages. En prenant cette mort comme thème de sa pièce, à la demande de l'évêque de Chichester, Eliot s'attaque à un sujet universellement connu par le public anglophone.

La pièce se compose de deux parties parallèles séparées par un court Interlude. Au début de la première partie, un choeur de femmes de Cantorbéry et des prêtres attendent le retour annoncé de l'Archevêque en exprimant des inquiétudes. Paraît Thomas et explique avoir échappé à ses ennemis pour venir jusque là. Paraissent successivement quatre tentateurs qui essaient de le détourner de son martyr à venir. En ayant triomphé, Thomas prononce dans l'Interlude le sermon du matin de Noël dans lequel il s'adresse aux fidèles-spectateurs. La deuxième partie voit l'arrivée de quatre chevaliers qui exigent la venue de Thomas, annonçant sa présenter sur l'ordre du roi. Ils accusent Thomas d'avoir trahi le souverain. Pendant leur courte absence, les prêtres et le choeur demandent à Thomas de fuir, et aussi de fermer la porte de la cathédrale pour prévenir le retour des chevaliers. Ce dernier refuse, et il va leur faire face ; ils vont l'assassiner. Chacun d'entre eux va ensuite justifier cet acte, en utilisant à chaque fois un argument différent. Les prêtres et le choeur sont entre déploration et la célébration du martyr.

La pièce reprend un récit que tout le monde connaît, et dès le départ Thomas annonce ce qui va lui arriver, il s'agit de dérouler des événements attendus, d'une façon hiératique, c'est plus les commentaires et les réactions des différents protagonistes qui sont essentiels, le côté symbolique et métaphorique sont au premier plan. Eliot semble avoir eu de nombreuse sources d'inspirations pour sa pièce : le théâtre antique, les pièces du moyen-âge, le théâtre élisabéthain...La pièce dans le parallélisme des deux parties, la répétitivité a un aspect liturgique.

En toute honnêteté je trouve que tous ces éléments ne fusionnent pas vraiment, dans le style et l'écriture tout particulièrement, l'ensemble a un côté fabriqué et artificiel à mon sens. Très vite on comprend ce qui est un jeu, et l'écriture n'a pas emporté mon adhésion, peut-être du fait de la traduction, mais quand même, aussi à cause d'un caractère disparate et un peu convenu, comme à la manière de. J'avoue avoir trouvé un côté daté à l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          171
"Meurtre dans la cathédral" est une pièce dramatique écrite par TS Eliot, prix Nobel de littérature 1948.

La pièce raconte l'assassinat, en 1170, de l'archevêque de Cantorbéry,Thomas Becket, par des soldats fidèles au roi Henri II Plantagenêt, qui reprochait à Becket de vouloir soustraire l'Eglise au pouvoir royal.

Le crescendo dramatique de la pièce est très bien construit. Elle est divisée en deux grandes parties, séparées par un "interlude", une homélie de l'archevêque sur le sens du martyr chrétien, tout à la fois désolation et réjouissance.

La pièce montre Thomas Becket confronté à 4 tentateurs différents, les trois premiers essaient de le convaincre de sauver sa peau et le tente par le pouvoir temporel, mais le quatrième, plus insolite, lui fait voir la tentation d'orgueil qu'il peut y avoir dans le martyr.

Le crescendo dramatique, porté par des choeurs de récitants, culmine au moment fatidique du meurtre de Thomas Becket dans la Cathédrale. Mais de suite après, la tension créée retombe subitement, avec les chevaliers assassins s'adressant directement au public pour justifier leur geste.

Le livre bénéficie d'une très bonne préface (présentation) par Henri Fluchère, présentant l'auteur et le sens de l'oeuvre.

Je recommande cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          30
Pièce de théâtre en vers, Meurtre dans la cathédrale se divise en deux parties séparées par un interlude qui est en fait le prêche de Noël de l'archevêque de Canterbury, Thomas Beckett. La pièce fut créée en 1945. Elle s'appuie sur le meurtre de Thomas Beckett, en décembre 1170, sur ordre du roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt.
Dans la pièce, l'archevêque sait qu'il va au devant de la mort et ne cède pas face aux tentateurs qui veulent le dissuader de revenir. Dans l'interlude, il semble préparer ses fidèles au funeste destin qui s'annonce. La deuxième partie voit le drame éclater : refusant de se soumettre au roi, Beckett est tué. Après le meurtre, le ton de la pièce devient moderne : les chevaliers responsables de la mort tentent de se justifier.
La pièce interroge naturellement les rapports entre les pouvoirs spirituel et temporel.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Et je crois bien qu'on arrachera la queue de son cheval
Dont chaque crin deviendra précieuse relique.
Commenter  J’apprécie          92
Every sorrow had a kind of end:
In life there is not time to grieve long.
But this, this is out of life, this is out of time,
An instant eternity of evil and wrong.
We are soiled by a filth that we cannot clean,
united to supernatural vermin,
It is not we alone, it is not the house, it is not the
city that is defiled,
But the world that is wholly foul.
Clear the air! Clean the sky! Wash the wind! Take
the stone from the stone,
take the skin from the arm, take the muscle from
the bone, and wash them.
Wash the stone, wash the bone, wash the brain,
wash the soul, wash them wash them!
___________________________________________________________________________

Tout chagrin connaissait une quelconque fin :
Dans la vie, pas de temps à consacrer aux longs chagrins.
Mais ceci, c'est hors de la vie, hors du temps,
C'est une perdurable éternité de mal et d'injustice.
Nous sommes souillées par une ordure que nous ne pouvons laver,
Unie à la vermine surnaturelle,
Ce n'est pas nous seules, ce n'est pas la maison, ce n'est pas
La Cité qui ont reçu la souillure,
C'est le monde tout entier qui est souillé.
Purifiez l'air ! Nettoyez le ciel ! Lavez le vent ! Ôtez la pierre de la pierre, dépouillez le bras de sa peau, arrachez le muscle à l'os, et lavez-les ! Lavez la pierre, lavez l'os, lavez la cervelle, lavez l'âme ! Lavez-les ! Lavez-les !
Commenter  J’apprécie          324
J'ai dit à mon âme, sois tranquille et attends sans espoir car l'espoir serait l'espoir de la mauvaise chose; attends sans amour, car l'amour serait l'amour de la mauvaise chose; il y a certes la foi, mais la foi et l'amour sont entièrement dans l'attente. Attends sans pensées, car tu n'es pas prêt à penser. Ainsi l'obscurité sera la lumière et l'immobilité la danse.
Commenter  J’apprécie          162
LE CHOEUR

L'oiseau chante-t-il dans le Sud ?
Seule crie la mouette, chassée vers le continent par la tempête.
Quel indice avons-nous du printemps de l'année ?
Seulement la mort des vieillards ; pas un mouvement, pas un bourgeon, pas un souffle.
Les jours commencent-ils à grandir ?
Plus long et plus sombre le jour, plus courte et plus froide la nuit.
L'air immobile est étouffant : les vents sont tapis au levant,
La corneille affamée, attentive, attend dans les champs ;
Dans le bois le hibou s'exerce au cri sourd de la mort.
Quels indices avons-nous de l'amer printemps ?
Les vents tapis au fond de l'orient.
Commenter  J’apprécie          60
Thomas

Le mieux est l'ennemi du bien, fantaisie de printemps,
Une pensée s'en va, emportée par le vent...
L'impossible est toujours tentation,
L'impossible, l'indésirable,
Voix tapies dans le sommeil, réveillant un monde mort
Afin que l'âme ne soit pas tout entière au présent...
(P. 83)
Commenter  J’apprécie          60

Videos de T.S. Eliot (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de T.S. Eliot
Le miracle est arrivé ! Il se nomme Mirèio, le poème que Frédéric Mistral, le fondateur du Félibrige, publie en 1859, au mitan du siècle des nationalités. À partir de là, et jusqu'à aujourd'hui, va fleurir, au Sud, une immense renaissance des langues et des littératures. En Provence, mais aussi dans le Languedoc, la Gascogne, le Limousin et l'Auvergne. C'est cette saga culturelle du Midi que raconte ici, avec science et style, Stéphane Giocanti.
Qui sont ces rebelles en butte au jacobinisme et à la stigmatisation des « patois » ? Quelle a été leur fabuleuse aventure héroïque et collective ? Quel rôle l'occitanisme a-t-il joué au sein de ce réveil ? Comment ce renouveau a-t-il influencé Alphonse Daudet, Jean Giono ou Marcel Pagnol ? Que reste-t-il de ce rêve à l'heure où les locuteurs naturels connaissent un crépuscule ? Et que nous dit cette résistance alors que la France s'interroge sur son avenir ?
Avec ce panorama inégalé, complet et clair, alerte et accessible, Stéphane Giocanti nous initie comme jamais au Sud, à sa terre et à son ciel, à ses peuples et à ses parlers. Une célébration lumineuse.
Essayiste et romancier, Stéphane Giocanti est, entre autres, l'auteur de T. S. Eliot ou le monde en poussières, C'était les Daudet, Une histoire politique de la littérature ainsi que de Kamikaze d'été.
+ Lire la suite
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature anglaise et anglo-saxonne>Littérature anglaise : textes divers (270)
autres livres classés : théâtreVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (86) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1295 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}