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EAN : 9791032927427
288 pages
L'Observatoire (11/10/2023)
3.65/5   34 notes
Résumé :
« Tu es sûre que tu vas bien ? Tu as l'air fatigué en ce moment. Et puis tu oublies beaucoup de choses... » Gaslight, film fondateur réalisé par George Cukor en 1944, raconte le calvaire de Paula. Son mari la persuade qu'elle est folle en baissant progressivement la lumière des lampes à gaz pour installer l'obscurité dans la maison et les esprits... Le gaslighting désigne originellement une relation conjugale reposant sur la manipulation d'une femme par son époux. I... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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[Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024]

« le gaslighting désigne originellement une relation conjugale reposant sur la manipulation d'une femme par son époux. Il est devenu un mot-clé de la psychologie américaine, puis un outil critique du féminisme, avant récemment de définir un type de langage politique mensonger et la violence qui en découle » peut-on lire en quatrième de couverture. Hélène Frappat commence son essai sur le sujet par une longue introduction intitulée « La femme évaporée » (on appréciera le double sens de l'adjectif) qui présente l'origine du mot et de la notion de « gaslighting » popularisée par le film « Gaslight » (1944) de George Cukor, avec Ingrid Bergman et Charles Boyer, film lui-même inspiré d'une pièce de théâtre éponyme. C'est sans doute pour cette raison que la philosophe divise son essai à la première personne en quatre actes dans lesquels, en plus du personnage de Paula, malheureuse héroïne du film, on rencontrera successivement Alice, Hélène, Cassandre et Antigone. En fait, ce n'est pas si clair que le laisse penser la table des matières : les personnages se mêlent dans les différentes parties, voire se contredisent. Celle qui ne nous quittera pas, c'est Paula, cette pauvre jeune femme que son mari tente de rendre folle ! L'autrice nous refait le film dialogue par dialogue, presque image par image, et c'est long. Enfin, moi, j'ai trouvé ça long. Cela dit, je me suis parfois bien amusée. J'ai découvert, entre autres, que Aristote « postul[ait] la supériorité des sons graves et des voix basses sur les voix aiguës », ce qui n'est pas vraiment une surprise, mais qu'il justifiait les voix aiguës chez les hommes de bien curieuse manière. Chez les impuissants et les castrats, dit-il, « les testicules sont naturellement suspendus aux canaux spermatiques, et […] ces derniers sont suspendus à la veine qui part du coeur vers les cordes vocales. » J'avoue avoir eu une grande difficulté à me défaire de l'image qui a surgi dans ma tête en lisant cette explication… 😏 Passionnantes aussi et particulièrement révoltantes les explications sur la théorie sur les deux bouches de la femme (p. 107 et sq.), développée et expliquée par Ann Carson, très abondamment citée, comme beaucoup d'autres auteurs et autrices d'ailleurs, citations interminables parfois, quelques-unes reprises mot à mot pour en assurer l'explication dans des pages ou la quantité de guillemets finit par gêner la lecture. le chapitre qui m'a le plus intéressée est intitulé « Un art oratoire ». Il s'y trouve une note de plus d'une page sur le « en même temps » et la savoureuse explication d'un lapsus de l'actuelle présidente de l'Assemblée (p. 162-163). J'ai particulièrement apprécié aussi l'idée d'une ironie salvatrice employée comme une arme, mais là encore, la quantité de citations et les explications qui tournent en rond m'ont éloignée du sujet. Si j'osais, je dirais un livre qui fait « pschitt », malgré la qualité des références…
***
En cherchant des renseignements sur Charles Boyer dont le visage apparaît sur la couverture de le Gaslighting ou l'art de faire taire les femmes, j'ai lu que son accent français avait probablement servi d'inspiration à Chuck Jones pour créer Pepe le Pew… qui n'est pas un putois, mais une moufette (ou un sconse). Ce personnage de dessin animé a disparu des écrans en 2021 à cause de sa lubricité et parce qu'il conforte la culture du viol.
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Le point de départ d'Hélène Frappat est un film de George Cukor de 1944, "Gaslight" ("Hantise" en VF), où l'on voit la pauvre Ingrid Bergman se faire manipuler par son mari sadique, Charles Boyer. Afin de la faire douter de sa santé mentale et de grignoter progressivement son équilibre intérieur, il baisse progressivement la lumière au gaz de leur maison tout en niant le faire, ou bien il lui offre un bijou qu'il cache ensuite. le mot "gaslighting" est entré dans la langue anglaise à la suite de ce film. Il est actuellement à la mode, devenant même "mot de l'année" en 2022 pour le dictionnaire américain en ligne Merriam Webster.

Quand l'autrice, philosophe et cinéphile, Hélène Frappat s'en empare, elle définit ainsi le concept du "gaslighting": "manipulation psychologique d'une personne, généralement pendant une longue période, qui pousse la victime à remettre en cause la validité de ses propres pensées, de sa perception de la réalité, de ses souvenirs, et conduit généralement à un état de confusion, de perte de confiance et d'estime de soi, de doute de sa propre stabilité émotionnelle ou mentale, et à une dépendance envers son bourreau".

Puis elle étire le concept en se lançant dans ce qu'elle appelle une "enquête généalogique sur une structure sociale". le gaslighting s'appliquera donc à la ménagère étasunienne des années 50-60, aux femmes hystériques, dont Cassandre est la figure originelle, mais aussi à Donald Trump, grand gaslighter devant l'éternel, à la Shoah, aux totalitarismes... Elle distingue même un nouveau genre, les "gaslight movies", sortes de mises en scène du doute, dont Alfred Hitchcock est un excellent représentant.

Si la réflexion déclenchée par ce livre est intéressante, si le sujet de l'identité féminine confisquée ne l'est pas moins, la méthode employée m'a déplu. J'ai trouvé le style empâté par des procédés qui le freinent et l'alourdissent (incises, slashes et italiques trop nombreux, découpage en chapitres inutilement compliqué). de plus, les références et citations sont tellement nombreuses qu'elles rendent la lecture oppressante. Toute cette machinerie complexe ne dessert pourtant qu'une seule idée à laquelle on revient de manière obstinée alors qu'on l'a bien saisie, idée qui sert de couteau suisse pour comprendre l'ensemble des problèmes dont souffre la femme en particulier, et l'humanité en général : le gaslighting.
Une usine à gaz ?
On a l'impression que l'autrice s'éblouit elle-même dans le feu d'artifice d'intelligence qu'elle crée, ravie, en oubliant le lecteur. Un exemple : tout au long de son essai, elle va raconter avec délice le film de Cukor, séquence par séquence. Or, mettre des images en mots, ça ne marche pas, sauf peut-être pour celui qui raconte...
Cette lecture m'a donné l'impression d'avoir tourné en rond alors que j'aurais souhaité prendre de la hauteur. Un texte qui dénonce l'asservissement devrait rendre libre, non oppresser.

Alors pour celles et ceux qui s'intéressent à ce sujet passionnant, je préfère recommander de se dégager de la parole envahissante d'Hélène Frappat et de se plonger dans les oeuvres dont elle parle, soit :
- le film de Georges Cukor, "Gaslight"
- "Le Papier peint jaune" de Charlotte Perkins Gilman
- le fabuleux podcast sur l'hystérie ("Les Fantômes de l'hystérie. Histoire d'une parole confisquée" de Pauline Chanu, France Culture, LSD/La série documentaire).
Mieux vaut parfois laisser le sens cheminer sans forcer, en laissant agir l'éblouissement esthétique ou la puissance des témoignages...

Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices Elle 2024

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Pschitt !

Au travers de l'analyse du film Gaslight, Hélène Frappat défini le terme de gaslighting.

Cet essai aurait pu être passionnant. Hélène Frappat souhaite montrer comment la voix des femmes est minimisée voire ignorée dans les arts, plus précisément le cinéma. Son analyse se concentre sur le film Gaslight (connu chez nous sous le titre de Hantise) réalisé par George Cukor en 1944. Si les notions qu'aborde Hélène Frappat sont prenantes, le raisonnement souffre de plusieurs failles.

Le terme de gaslighting, servant initialement à nommer une emprise conjugale, est utilisé pour désigner divers phénomènes de manipulation. le négationnisme, les fake news, le populisme et la post-vérité découleraient du gaslighting. Ce terme se transforme en notion fourre-tout et ne veut plus rien dire au final.

De même, l'autrice tourne en rond dans son raisonnement. Elle décrit de nombreux passages du film et les met en lien avec diverses références. Outre la très désagréable sensation de répétition, certains liens semblent sortis de nulle part. Cela contribue à lasser le lecteur.

Enfin, la mise en forme laisse également à désirer. Les chapitres ne sont pas clairs et ne permettent pas au lecteur de se situer dans le livre. de plus, l'usage d'italiques toutes les deux phrases donne l'impression, à minima, que l'autrice se regarde écrire, ou au pire, que le lecteur est pris pour un idiot.

Bref, une matière excellente plombée par un mauvais raisonnement.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE 2024.
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Comme de nombreux concepts, en particulier féministes, celui de « Gaslighting » nous vient directement des États-Unis où il est utilisé depuis de nombreuses années. Il n'est apparu que plus récemment en France et n'est donc pas encore bien connu.
Dans cet essai philosophique, féministe et politique, Hélène Frappat s'attache à montrer ce que signifie Gaslight en remontant aux origines et comment le concept a évolué au fil du temps.
Celui-ci, tel que nous le connaissons aujourd'hui, vient du célèbre film de George Cukor en 1944, « Gaslight », titre traduit en français par « Hantise », qui s'est lui-même inspiré d'une pièce de théâtre de 1938 « Gas Light ». Dans le film, le mari fait croire à sa femme, dont il convoite la fortune, entre autres, qu'il fait clair dans la maison alors qu'il manipule les becs de gaz (gas light) pour baisser la lumière à volonté. En 2022, le célèbre dictionnaire Merriam Webster, l'a élu mot de l'année avec la définition suivante « acte ou pratique consistant à induire quelqu'un totalement en erreur, surtout à des fins personnelles ». Mais le concept était déjà courant à ce moment-là.
Il est passé du cinéma, à la sphère conjugale (manipulation de l'épouse par un homme pervers pour la tenir à sa merci), à la sphère psychiatrique où le concept est catégorisé et défini dans les années 50 comme "la manipulation de quelqu'un pour le conduire à douter de ses perceptions, de ses expériences ou de la compréhension des évènements" pour atteindre la sphère politique, avec l'exemple de Trump ou Poutine qui s'affirment comme les seules sources d'information « vraie », leurs opposants étant tous des menteurs.
L'auteure se sert de l'analyse du film de Cukor comme fil rouge de son essai car toutes les caractéristiques et les conséquences du Gaslighting y sont présentes. J'avais vu le film à l'adolescence et j'avais été impressionnée, comme avec la plupart des films d'Hitchcock également, par l'atmosphère de danger, d'angoisse qui en émane. C'est très intéressant pour moi, de nombreuses années plus tard, d'en lire une analyse philosophique et féministe.
J'ai, en outre, appris beaucoup de choses, comme, entre autres, le Gaslighting qu'a subie Martha Mitchell, l'épouse du ministre de la Justice de Nixon, qui a dévoilé le scandale du Watergate et qu'on a essayé de faire taire en la faisant passer pour folle, en lui déniant toute prise de parole et en détruisant sa crédibilité. Cet essai est passionnant par son analyse, par les thèses développées mais le texte est inutilement écrasé, alourdi par de trop nombreuses et trop longues citations et références qui, pour moi, n'apportent pas de plus-value et rendent, par moment, le texte indigeste ; j'ai parfois perdu le fil du raisonnement.
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Philosophe de formation, Hélène Frappat propose un essai féministe qui traite sous un angle original l'un des outils de domination du patriarcat : la décrédibilisation de la parole des femmes.

Elle examine un concept, qu'elle appelle le gaslighting, une technique de manipulation qui consiste à persuader une personne qu'elle perd la raison en lui répétant que toutes ses perceptions sont fausses. Les Québecois utilisent les termes «décervelage» ou «abus cognitif».
Ce terme a pour origine une pièce de théâtre adaptée en film en 1944, Gaslight (Hantise, dans la version française), dans lequel un mari essaie de faire perdre la raison à sa femme pour s‘emparer de son héritage.

L'auteure constate que dès l'antiquité grecque, le discours des femmes est méprisé. Aristote considère la femme comme déficiente par rapport à l'homme et n'a de cesse de chercher à établir biologiquement l'infériorité de la femme : elle est du côté du mauvais, de l'imparfait, de l'humide, sa voix aiguë «prouve» son infériorité et son impuissance, etc. C'est une des raisons affichées, dès cette époque, de la domination et de l'emprise des hommes sur les femmes.
Elle met en évidence le gaslighting à l'oeuvre dans une quantité de livres et de films, des mythes grecs à Alice au Pays des merveilles.
«La parole vraie de Cassandre, qui suscite l'incrédulité, est inefficace. Elle est la première d'une longue lignée de femmes non crédibles. le mythe de Cassandre raconte la voix impuissante, le langage évaporé, la vérité privée de crédibilité, donc de réalité, de la femme gaslightée».
Devenu au XXème siècle un outil de la psychologie aux Etats-Unis, il s'échappe ensuite de la sphère privée ou médicale pour s'étendre à la société patriarcale tout entière, lors du mandat de Donald Trump. Qu'on le nomme ainsi ou «fake news» ou encore négationnisme, il s'agit toujours de brouiller les frontières entre le vrai et le faux et cet usage en politique révèle une crise des démocraties contemporaines.

L'outil préconisé par l'auteure est la mise à distance des paroles du gaslighter et leur retournement par l'ironie. Mais nous avons certes besoin de grands changements systémiques et de repenser les rapports hommes-femmes en public et dans l'intimité.
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critiques presse (3)
Bibliobs
27 novembre 2023
De la mythologie grecque à la psychanalyse en passant par les scandales politiques de notre siècle et la mise sous tutelle de Britney Spears, l’autrice analyse cette méthode de manipulation qui relève du crime parfait, puisque la vraie victime se dissout en elle-même.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Bibliobs
23 novembre 2023
Dans son brillant essai « le Gaslighting ou l’art de faire taire les femmes », la romancière et philosophe Hélène Frappat se prête à une rigoureuse et inédite généalogie de cette méthode de manipulation dont nous sommes, probablement, tous victimes.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
11 octobre 2023
Concept en vogue, le “gaslighting”, consistant à faire taire les victimes, surgit de loin dans l’histoire, analyse Hélène Frappat dans une réflexion énergique sur les représentations des femmes dans la littérature et le cinéma.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Pschitt !
Voilà le bruit excessivement léger que font les femmes en s'évaporant. Presque un silence.
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Le manque de crédibilité ancestral des femmes a dévalorisé globalement leur compétence, y compris lorsqu'il s'agit de juger de leur propre survie. Il existe une continuité entre l'absence de crédibilité de la femme, dont l'autorité est disqualifiée par l'ordre patriarcal, et le manque de foi accordée à sa parole, dès lors qu'elle dénonce les agressions dont elle a été victime.
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On l'a vu durant la grave crise politique occasionnée par la réforme des retraites en 2023. Alors que la bienveillance est au cœur du programme d'Emmanuel Macron, la mise en œuvre brutale d'une réforme majoritairement perçue comme injuste s'était exprimée, dans les faits, par la négation du dialogue parlementaire ( recours massif aux 49.3 et la répression policière.
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En cette période de désinformation - de fake news, de théorie du complot, de trolls sur Twitter, et de deep-fakes- gaslighting a émergé comme un mot définissant notre époque. Véhiculant le doute et la méfiance, le gaslighting est " l'acte ou la pratique consistant à induire quelqu'un totalement en erreur, surtout à des fins personnelles. "
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La présence d'un témoin est la condition sine qua non pour échapper au gaslighting. L'évaporation de Paula se produit dans l'espace privé du mariage, un espace privé de témoin autre que l'époux persécuteur. Si personne n'assiste à l'évaporation de la femme, alors sa disparition, et la femme elle-même, n'auront jamais existé.
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Videos de Hélène Frappat (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hélène Frappat
Guillaume Erner revient sur le Complément d'enquête visant les comportements de Gérard Depardieu auprès des femmes, sur et en dehors des tournages. Comment le cinéma français a-t-il évolué face aux violences sexistes et sexuelles depuis le lancement du mouvement #MeToo en 2017 ?
Guillaume Erner reçoit la journaliste Marine Turchi qui a enquêté pour Mediapart et a recueilli de nombreux témoignages accusant Gérard Depardieu de violences sexuelles.
Ainsi que la romancière et essayiste Hélène Frappat, qui vient de faire paraître un essai intitulé "Le Gaslighting ou l'art de faire taire les femmes", une réflexion en forme d'enquête qui se situe à la croisée du traité féministe, de la critique et de la philosophie politique.
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