Tecia Werbowski, à travers ses romans, nous ramène sans cesse à ses lieux communs : Prague, souvenirs du passé (principalement le communisme) et personnage féminin d'un certain âge. Toutefois, elle sait se renouveler, innocer. En d'autres mots, on a souvent l'impression de relire la même histoire, mais différente à chaque fois.
Dans « Entre espoir et nostolgie », on retrouve Maya Ney, qui a fait quelques apparitions dans d'autres romans de
Tecia Werbowski. Est-ce un double de l'auteure ? Dans tous les cas, cette fois-ci, elle est mariée à un Québécois un peu solitaire, qui la laisse passer de longues périodes loin de lui, à Prague, la ville où elle a grandi. Là, elle fait des rencontres, des hommes et des femmes, qui racontent chacun leur histoire. Ils sont les victimes des racontards, des dénonciations, de leur succès, etc. Bref, des dérives du système communiste. Ceci dit, tous parlent avec nostalgie de ce passé révolu. Maya convainc son mari de venir s'installer à Prague mais, après quelques années, et des hordes de touristes qui modifient le paysage, ils ne retrouvent plus la ville qu'ils ont aimée.
«
Entre espoir et nostalgie » est une ode à Prague, à ses souvenirs de jeunesse qu'on qu'on regarde avec nostalgie et qu'on espère retrouver. Mais on ne peut jamais vraiment revenir en arrière.
Tecia Werbowski réussit toujours à partager son amour pour cette belle et merveilleuse ville, au grand plaisir de ses lecteurs.