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Sans grande surprise, Philippe Geluck m'a une nouvelle fois charmée. Son répertoire de blagues est renouvellé quotidiennement, pas de redondances dans ses sketchs, ni de lourdeurs au fil des pages, tout semble neuf à chaque fois, frais et paré pour nous faire nous exclaffez de rire une nouvelle fois.

Le dernier album humoristique de Philippe Geluck ciblait un thème en particulier, la religion, dans La Bible selon le Chat. Cette fois-ci, sans tabler de grand titre accrocheur, le chat passe à table reste assez vague concernant l'idée première qu'il veut exploiter. Rien n'indique le sujet premier du live ; le titre pouvant être pris au premier degré comme au second, ou même sous forme de polysémie. Mais la seule vue du chat, si connu dans le milieu de l'humour, peut suffire à un lecteur pour acheter le coffret sans chercher plus loin.

Car oui, l'auteur revient en force avec un coffret contenant deux petits livres pour bien plus de blagues. En exclusivité, il offre également un journal du Chat, fait exceptionnel et novateur, qui en séduira plus d'un. Pour ma part, je pense que le prix est abordable compte tenu de l'ampleur du coffret, et de son contenu.

Comme d'habitude, j'ai ri à de nombreuses reprises, j'ai été surprise par certains blagues, décontenancée par d'autres... Bref, Philippe Geluck joue sur les émotions du lecteur tout en lui donnant à lire et à voir des choses distrayantes, qui lui feront oublier jusqu'à l'endroit où il se trouve.
Je parle souvent des blagues de l'auteur, mais j'en oublie d'énumérer son talent de dessinateur. Cet humour ne pourrait pas être ce qu'il est sans les splendides dessins qui illustrent pleinement le gag mis en scène. Les expressions faciales du chat, notamment son état stoïque face à certaines paroles, me font encore plus marrer : voir le protagoniste rester de marbre face à l'absurdité des faits et gestes, à l'idiotie de certaines bulles, ne peut que faire rire.

Le Chat passe à table est un tout, parfaitement organisé, bien dessiné, novateur, moderne et incroyablement amusant. A n'en point douter, cet auteur Belge est un incontournable du milieu de la bande dessinée humoristique, adoré par ses fans, qui en redemandent toujours plus. D'ailleurs, à quand le prochain volume ?
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le Chien des Baskerville de Conan Doyle, le loup des Steppes d'Hermann Hesse, Des Souris et des hommes de Steinbeck, le Lion de Joseph Kessel, La Mouette de Tchekhov, le Guépard de di Lampedusa, Vipère au poing d'Hervé Bazin, Les Poneys sauvages de Michel Déon, La nuit de l'Iguane de Tennessee Williams, La Jument verte de Marcel Aimé, Les Mouches de Jean-Paul Sartre, Les ailes de la Colombe d'Henri James, Cinq petits Cochons d'Agatha Christie, Rhinocéros d'Ionesco, Un Singe en Hiver d'Antoine Blondin, le chien Jaune de Georges Simenon, les Fourmis de Bernard Werber, le cri du Hibou de Patricia Highsmith, le Cheval d'orgueil de Pierre-JazekHélias, Les Rats de Montsouris de Leo Malet, le roman de Renard, le Pingouin d'Andreï Kourkov, le Lièvre de Vatanen d'ArtoPaasilinna..........tous ces merveilleux titres qui bercent encore notre mémoire….

mais il y a aussi et surtout….Le Chat de Philippe Geluck,immuable et malgré tout sans cesse renouvelé, chaque automne le formidable et pourtant modeste dessinateur, penseur, philosophe Belge nous offre un bel album….

L'an dernier tout simplement le Chat réécrivait la Bible, son audace fit école ,cette année « le Royaume » d'Emmanuel Carrère est en tête des ventes, on dit merci qui ?

Merci Geluck ! Donc aujourd'hui Octobre 2014 « le Chat passe à table » je vous fiche mon billet que l'an prochain pour la rentrée littéraire un polar culinaire va casser la baraque…… le Chat n'est jamais à la mode, il EST la mode, le Chat penseur, le Chat visionnaire, le Chat prescripteur, le Chat s'amuse à réfléchir et les ondes de ses pensées fulgurantes nous atteignent et nous rendent meilleur. ……..Hein !....Comment… Philippe Non…, Non je t'assure je suis tout à fait sincère….. Non je ne suis pas un inconditionnel de Geluck,…..Non je suis tout simplement un modeste chroniqueur qui fait son travail et qui sait reconnaitre le génie quand il le croise….. …Comme un bonheur n'arrive jamais seul, La Gazette du Chat est offert avec le coffret « le Chat passe à table »….8 pages désopilantes de plus comme un cadeau…plaisir d'offrir, joie de recevoir…merci le Chat, merci Geluck….
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La cuvée du « Chat nouveau » est pour bientôt et nous pouvons nous en réjouir, en tout cas plus que pour le « Beaujolais nouveau ».

Alors bien entendu, c'est forcément inégal, il y a forcément des gags qui tombent un peu à plat, ou parce qu'un peu trop graveleux ou parce que parfois aussi… pas drôle, mais c'est forcément plutôt bon dans l'ensemble et forcément, comme le dit d'ailleurs lui-même Geluck dans un de ses strips, à plutôt juste titre, plus subtil qu'il n'y paraît.

Il y a parfois voir souvent, sous des dehors de gag facile, un vrai potentiel de réflexion pour le lecteur. Alors on pourra toujours dire que Geluck pourrait aller jusqu'à apporter les réponses aux questions qu'il soulève mais il n'est pas désagréable de se laisser porter par les pensées et réflexions du Chat en se disant que, ma foi, il n'a pas totalement tort.

Un petit bonus avec les numéros de page sur lesquels Geluck, si c'est lui qui en est l'auteur, s'est littéralement lâché et qui nécessitent à eux seuls une lecture qui leur est propre.

Et puis j'aime bien ce que permet le format à l'italienne : une couverture A4 coupée en deux avec chaque partie à la fois indépendante et complémentaire de l'autre ; et puis j'aime bien les coffrets proposés par Casterman avec le Chat, ça fait de chouettes objets bédéphiles. J'ai souris, ce qui n'est pas peu dire pour un chat, et réfléchis…

Une bien meilleur cuvée en tout cas que le précédent opus sur la bible.
Lien : http://t.co/Cr0SRxUPbe
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Bande dessinée (double album et gazette) de Philippe Geluck. À paraître le 8 octobre.

Le Chat est un penseur des temps modernes. Sa philosophie est simple, en lien avec les grandes préoccupations de notre époque. Ou pas. « Quand on habille un mort, est-il bien nécessaire de lui mettre des sous-vêtements ? » (p. 72) Habile détourneur d'oeuvres iques, il met sa patte sur des millénaires d'histoire. « Si tu es capable de voir la nuit, si tu te laves en te léchant, si tu retombes toujours sur tes pattes, si tu fais marrer tes contemporains. Alors, tu seras un chat, mon fils. » (p. 11) le Chat nous parle d'amour, de constipation, de politique, de mort, de religion et de vie quotidienne. Il est comme nous, le Chat, sauf qu'il a un très gros nez. le mariage gay ? Oui, il a aussi un avis sur la question. « Votre fille peut fonder une famille avec une autre fille qu'elle aime ou avec un sale con qu'elle n'aime pas, que choisissez-vous ? / Je choisis le sale con parce qu'on a toujours fait comme ça dans la famille. » (p. 70)

Le petit plus de ces deux albums, c'est le grand foutoir au niveau de la numérotation des pages. Si elles se suivent, elles ne se ressemblent pas... Et c'est le cas de ce dix-neuvième opus dans lequel Philippe Geluck renouvelle son humour sans jamais nous lasser.

La gazette du chat : Interview, reportage d'investigation, horoscope, page économique et culturelle, rien ne manque dans ce journal ! « Scorpion. Vous êtes une saleté de bestiole. Quel bonheur trouvez-vous à faire du mal aux autres ? Vous et les moustiques, moi je dis merci bien ! » Avec un tel horoscope, je pense qu'il vaut mieux rester couché et relire le dernier album du chat, c'est le mieux qui peut nous arriver.

Revenons au titre de ce dix-neuvième album et définissons l'expression « passer à table ».

S'asseoir à table dans l'objectif de manger.
Avouer, cracher le morceau (ce qui est plutôt antinomique avec la définition 1)

Deux définitions pour le prix d'une, c'est comme ce volume 19 : deux fois plus de plaisir en un seul album. Philippe Geluck reprend la formule du volume 18, La Bible selon le Chat, à savoir un coffret qui contient deux albums à l'italienne, format qui se prête vraiment aux facéties du gros félin philosophe. Merci le Chat et merci M. Geluck. On prendrait bien un peu de rabiot...
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