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EAN : 9791091189187
160 pages
la clé à molette (05/10/2018)
3.94/5   26 notes
Résumé :
Tenu pendant une année sabbatique, Journal pauvre interroge ce qu’est subsister sans salaire et se consacrer à l’écriture. Cueillette, glanage, troc, affût des bonnes occasions : une économie de la main à la main s’organise, pour que vivre ne soit pas seulement survivre et que cette expérience de pauvreté soit libre et sereine.
Ce journal à durée limitée s’achève sur la décision de quitter définitivement le monde du travail salarié et un modèle économique imp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je voulais lire ce livre depuis sa sortie et, comme toutes les choses qu'on rêve de réaliser, une fois qu'on en a la possibilité, on se sent tout timide et tout exalté à la fois avant de l'entreprendre.

le sujet dévoilé par le quatrième de couverture disait :"Tenu pendant une année sabbatique, Journal pauvre interroge ce qu'est subsister sans salaire et se consacrer à l'écriture. Cueillette, glanage, troc, affût des bonnes occasions : une économie de la main à la main s'organise, pour que vivre ne soit pas seulement survivre et que cette expérience de pauvreté soit libre et sereine."

Ce sujet m'intéressait tout particulièrement et je ne cessais, au début de la lecture, de noter ces citations à partager sur Babélio ! Frédérique Germanaud obtient un congé sans solde pour faire l'expérience de vivre uniquement de ce qui la passionne : l'écriture et la littérature, (elle ne retournera pas, au bout de l'année vers son ancien emploi, obtenant de l'entreprise une rupture conventionnelle !! ).


Autant j'ai aimé les pages concernant ses travaux d'écriture, ses relations avec les autres auteurs, les lectures publiques, les échanges avec les éditeurs, et encore davantage ses réflexions sur le livre qu'elle est en train de rédiger durant ces mois de "vie différente", sur l'Algérie, l'exil, la solitude, les échanges avec Ilanit Illouz concernant le regard posé sur cette même Algérie... Autant, j'ai souri avec bonheur en découvrant les écrivains dont les livres l'accompagnaient : comme elle, j'apprécie tout particulièrement Alexandre Bergamini, Carole Zalberg, Henri Bauchau, Pascal Quignard...et j'ai noté avec curiosité des auteurs que je ne connaissais pas et dont je ne doute pas qu'ils seront de belles rencontres et en cela je vous en remercie, Madame Germanaud.

Cela donne un récit d'une très jolie écriture, avec de temps en temps, un haïku de Bashô qui rythme les saisons, une poésie des mots qui donne envie de continuer la rencontre de votre travail...


Autant je suis restée dubitative (et parfois déçue, je l'avoue) devant le choix de vie pour cette année sans revenus mais finalement ce n'était sans doute pas le fondement de votre démarche et du récit que vous en faites.
Pourquoi ne pas avoir tenté une forme d'auto-suffisance en ayant un potager, en plus des fruits glanés ça et là dont vous parlez, plutôt que d'acheter des paniers "bio" au drive-in local ? Pourquoi ne pas regarder les visites chez Emmaüs avec des yeux plus indulgents que ceux que vous posez ? Pourquoi ce jugement sévère alors que cette association est l'une de celle qui contribue le plus à faire "passer" les livres et permet à ceux qui ne peuvent acheter des livres neufs de continuer à lire encore et encore ?



J'ai choisi le même mode de vie, il y a un an, (rejoignant ainsi celui choisi un an auparavant par mon compagnon) de manière plus définitive en démissionnant de mon emploi, je ne suis pas écrivain seulement une lectrice avide et goulue - les visites chez Emmaüs à la section "livres" sont toujours des jours de fête pour moi, j'ai choisi de cultiver mon jardin pour vivre un maximum, en autarcie. Et il y a bien peu de dépenses autres que l'indispensable et on en tire une forme de sérénité que je pensais retrouver dans vos phrases.
Nos réalités diffèrent finalement et il y a longtemps que je porte des chaussettes dépareillées, de couleurs différentes - cela embellit la vie - et vous m'avez fait rire avec le compte de vos paires de chaussettes trouées, regrettant de ne pas avoir qu'un seul modèle pour re-fabriquer des paires mettables au cours de cette année sabbatique, je dois le reconnaître, Madame Germanaud !



Ne soyez pas fâchée, je déposerai votre livre et d'autres chez Emmaüs, à ma prochaine visite, j'aime me dire qu'un livre lu et aimé fera plaisir à quelqu'un d'autre, même si cela ne fait pas marcher l'économie du livre, j'en suis consciente. Jamais je ne vends mes livres lus, toujours je les donne...



Trois étoiles et demi parce que je m'étais fait une autre idée de cette année qui a été la vôtre, la voyant sans doute plus proche du récit de Claudie Hunzinger dans "La Survivance" que vous citez à plusieurs reprises, et le regret de ne pas avoir eu l'impression que vous vous y êtes réalisée pleinement. J'espère que votre vie est désormais plus sereine et que l'équilibre y est apparu.
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En découvrant l'existence de ce livre, plusieurs éléments m'ont, d'emblée, donné envie de lire ce livre proposé lors de l'opération Masse Critique (c'est d'ailleurs le seul que j'aie sélectionné en espérant le recevoir !) :
- Une sympathie naturelle pour la situation de l'auteur (qui quitte son emploi alimentaire pour s'adonner totalement à ses activités d'écriture et de peinture, lors d'une année sabbatique - qui n'en a que le nom, pas une once d'oisiveté dans ces pages : écriture, peinture, lectures, marche, nage, cueillette, cuisine, interventions auprès des scolaires, amis...) ;
- Un intérêt tout particulier pour les journaux d'écrivains (vivants, qui plus est !) et un titre qui a piqué ma curiosité !
Que dire de ce journal maintenant que j'en ai terminé la lecture ? Je suis partagée entre plusieurs sentiments et réflexions qui peuvent paraître contradictoires. Globalement, j'ai bien aimé. Je n'ai pas été captivée, j'ai trouvé certains passages un peu ennuyeux (moins intéressants à mon goût, peut-être trop éloignés de mes préoccupations ou trop banals ?). Pourtant, chaque fois que j'ai repris le livre en mains afin d'en poursuivre la lecture, je l'ai fait avec plaisir, j'avais envie de connaître la suite des aventures quotidiennes de l'auteur. Et même si je savais qu'à la fin, elle allait quitter son emploi alimentaire, j'étais curieuse de savoir comment elle allait s'en débrouiller. J'y ai trouvé une certaine forme de suspense qui m'a plu. J'ai apprécié cette impression de grande sincérité venant de l'auteur, de simplicité, le sentiment qu'elle se livrait sans fard, une certaine pudeur ou réserve aussi, à moins qu'il ne s'agisse d'un choix des sujets abordés, d'une focalisation sur certains sujets. J'ai également beaucoup aimé sa façon de décrire les choses, en se gardant d'émettre des jugements : grande qualité, assez rare, que j'apprécie beaucoup ! J'ai découvert un certain nombre d'artistes, écrivains, peintres évoqués par Frédérique Germanaud, parmi lesquels Pascal Quignard, Françoise Ascal, Anne Moréa : ils m'étaient totalement inconnus, ils le sont maintenant un peu moins, voir leurs noms revenir régulièrement dans le "Journal pauvre" m'a donné envie de m'intéresser aux oeuvres, activités et personnalités de ces artistes. Je suis également curieuse de lire d'autres livres de l'auteur. Autre élément qui m'a plu aussi, c'est l'évocation de lieux que je connais, pour certains, particulièrement en Seine-et-Marne, cela m'a donné un sentiment de familiarité, de proximité (de loin) avec l'auteur. Je referme ce livre avec une certaine émotion, avec l'impression d'avoir lu un journal à la fois banal et exceptionnel, où se mêlent harmonieusement les activités du quotidien que chacun peut connaître (cuisine, jardinage, maux du corps, marche, lecture, rencontre d'amis...) et des activités artistiques plus particulières (qui demandent toutefois un travail du quotidien que l'auteur s'impose, une besogne qui toutefois semble la combler, lui faire sentir qu'elle est à sa place et fait ce qu'elle doit faire - cela m'a émue, m'a parlé...). Comme Frédérique Germanaud, j'irai bientôt à la boîte à livres près de chez moi, déposer son "Journal pauvre" et offrir ainsi la possibilité à d'autres lecteurs de le/la découvrir à leur tour ! Merci à Babelio et aux éditions La clé à molette pour cette découverte !
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Solaire, puissant, intime, ciselé dans un noble d'ouverture, « Journal pauvre » est atypique. Il ne craint pas le froid, le manque, attise la gourmandise d'une lecture prometteuse. Ingénieux, sa sagacité étincelle dans les lignes dévoreuses de sens et de confidences. Frédérique Germanaud repliée dans l'oasis verbal, en contre-jour, dans un lieu spartiate, écrit ce que le repli du jour lui indique du regard. L'hédonisme est flamboyant. Il étire ses ailes et l'aura devient source vive. Frédérique Germanaud trouve dans le silence, dans ce peu et le changement de vie, la sagesse qui octroie les plus beaux passages d'une vraie littérature. Son journal est à mille, mille de « L'Ere des Petits Riens » à l'instar de Delerm. Ici la glaise se façonne en vertueuses syllabes. Ce ne sont pas les choses manquantes qui sont ici importantes mais la goutte de rosée qui subrepticement enchante les vitraux grammaticaux. le fil rouge cher à l'Algérie est une quête existentielle pour l'auteure. « Aujourd'hui, il pleut à Oran, ici le ciel tout est bleu. Je ne veux pas abuser ma famille, les rapatriés, ceux qui ont vécu ces années dans la douleur. L'enjeu finalement va au-delà de la littérature. Pour la première fois je suis confrontée à ce genre de difficulté. » « Ilanit Illouy a entrepris son travail plastique sur le camp du Grand Arénas à partir d'un mot de sa mère qui l'intriguait « le gymnase» Sa mère disait qu'enfant, quittant l'Algérie à destination d'Israël, elle et sa famille avaient été accueillies dans un gymnase. ….. Ni l'une ni l'autre ne cherchons une vérité historique ou sociologique, mais des traces demeurant dans le paysage, les êtres, les mémoires. » Frédérique Germanaud écrit une mine d'informations sur les auteurs, les grands textes qui sont pour cette dernière, lianes, encre et espoirs. »Golovanov fait l'éloge de la fuite : Les éternels fugitifs du XXè siècle paraîtront peut-être étranges aux hommes du XXIè siècle tout simplement parce qu'il n'y aura plus aucun lieu pour fuir. » Elle puise en eux la force vitale pour survivre. « Journal pauvre » est un éclat dans la nuit. « Il y aurait tant de choses à écrire, à retenir dans les pages d'un cahier. Tant de choses qui s'échappent. En cela aussi, le journal peut être dit pauvre. »La preuve que le Tout est dans l'invisible, dans la fragilité matérielle, dans Ce vouloir pauvre, le spéculatif est le regain littéraire. A lire en pleine solitude. Brillant. Publié par Les Editions La clé à molette, « Journal pauvre » est en lice pour le Prix Hors Concours 2019 Gaëlle Bohé. C'est une grande chance.

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D'emblée, j'ai apprécié le titre de ce livre "Journal pauvre". Il y a de l'audace de la part de l'auteur car aujourd'hui le mot "pauvre" est souvent mal connoté, euphémisé, voire carrément contourné en utilisant des périphrases. Dans ce journal, pas de tabou, pas de complainte ou, au contraire, d'ode à la sobriété, à l'isolement. Fredérique Germanaud a fait le choix de quitter un emploi salarié pour prendre une année sabbatique et tenir ce journal pour relater avec une grande sincérité, cette vie « pauvre » qui n'est pas subie mais vécue pleinement: « il ne s'agit pas de survie, de faim, d'ennui mais de défendre avec opiniâtreté un territoire, quelques règles, ne pas ceder à celle qu'on voudrait m'imposer, être inventive, libre et debrouillarde. » le manque d'argent n'est pas passé sous silence mais il est largement compensé par une maîtrise totale de son temps et de ses pensées consacrés en grande partie à la lecture, l'écriture, la peinture et la marche. L'auteur opte pour la voie créative, et c'est bien là que reside tout la richesse de ce journal. Nous avons entre les mains plus que de simples fragments de vie d'une femme non salariée du XXIème siècle, nous avons le journal de bord d'un écrivain avec tout ce que cela implique de réflexions, de lectures, de poésie et de rencontres nourrissant son écriture. On plonge dans le quotidien et l'intériorité d'une auteure, d'une artiste qui aimerait que son métier soit davantage reconnu et justement rémunéré. Frédérique Germanaud ouvre des possibilités pour vivre autrement son métier d'écrivain. Ce chemin n'est pas exempte de fatigue, de soucis matériels mais il laisse place à ce qu'il y a de plus précieux : la liberté.
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J'ai été attiré par le titre en premier lieu, puis intriguée par le résumé du livre. S'arrêter de travailler pendant un an, vivre au jour le jour et subsister sans forme de salaire. C'est promesse de rebondissements et de réflexion sur ce que peut être la vie. Mais non. Ma lecture est retombée comme un soufflet, il y a eu des passages sans saveurs et l'ensemble ne m'a pas emporté.

Ce qui m'a beaucoup plu, c'est le style de Frédérique Germanaud. J'ai envie de découvrir ses autres livres car elle écrit vraiment bien. le style est agréable et de qualité, des passages d'une grande banalité écrite avec justesse, et des envolées telles que je les aime apportant son lot de réflexion. Car l'auteure écrit son quotidien sans rien occulter. Un travail d'écriture où chaque mois s'égrène, les saisons passent.

Autant la forme est intéressante, autant le fond m'a déçue. Je n'ai pas ressenti l'année difficile. J'ai eu du mal à m'accrocher, sans attendre des drames ou des événements malheureux, j'ai trouvé l'ensemble sans saveur et le style n'a pas aidé à me faire apprécier l'expérience. Des passages sortent du lot : l'honnêteté de ses rapports avec son éditeur, les moments où elle travaille à l'écriture d'un autre ouvrage, les rencontres et lectures organisées dans différents lieux, parfois rébarbatifs.

Je me rends compte que c'est finalement très paradoxal d'apprécier autant la plume d'une auteure, mais ne pas avoir été entraînée dans le sillage de ses écrits ni par l'ensemble de son ouvrage. C'est dommage, et je suis la première à le regretter. Ou alors j'en attendais trop.
Quoi qu'il en soit, cela ne va pas m'empêcher de découvrir un autre livre de Frédérique Germanaud, dans un autre style sans doute.

En bref :

Une lecture où je suis un peu passé à côté, bien dommage, car l'auteure écrit avec justesse et j'ai apprécié son style. Une auteure que j'ai envie de découvrir dans d'autres écrits.
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En 2002, Françoise Ascal écrit: "projet de vie actuel: me préparer à mourir." Elle a cinquante-huit ans. Et, si elle ne parvient pas à garder un "visage joyeux", elle affirme sa décision de se suicider. "Rester sujet jusqu'au bout." Je suis d'accord. Plutôt mourir que dégringoler au bas de la côte. Et aussi ceci, qui m'a beaucoup touchée: "ce dimanche ma maladresse à vivre est à son comble."
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Une jeune génération s'est installée à la campagne et vit en marge de la modernité. Elle travaille le bois et les plantes. A côtoyer ces garçons et ces filles, j'ai l'impression d'avoir été élevée hors sol. Que pourrais-je leur apprendre ? Rien qui ne me semble utile, ce soir. En plus de savoirs que je n'ai pas, ils ont le goût du plaisir, de la musique, de la flânerie. Je disais qu'ils vivaient en marge. En réalité, ils sont au coeur du vivant. Pas en débit, pas retard, pas en regret. Le gain ne se mesure pas à l'accumulation et la modernité au téléphone portable. Ces jeunes gens préservent l'espace naturel, en prennent soin.
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Il y aurait tant de choses à écrire, à retenir dans les pages d'un cahier. Tant de choses qui s'échappent. En cela aussi, le journal peut être dit pauvre. Il n'attrape qu'une infirme portion de la richesse du monde. Nous prenons de nos nouvelles chaque matin et de cela il ne restera aucune trace. Ces petits mots de l'éveil m'importent pourtant. Manière de prendre soin. Malgré l'absence.
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Marcher, marcher, en utilité, méditation, création, thérapie. Récupérer utiliser les objets jusqu'à ce qu'ils deviennent hors d'usage. Recycler, retaper. Ne pas gâcher la nourriture. Traverser la ville les poches vides. Entrer en fraude à la piscine. Nager au lac, à la rivière. Tailler le jasmin d'hiver qui envahit la fenêtre de la salle de bains. Faire une place au silence. Laisser errer le regard, ne pas mettre d'intention dans chaque acte, laisser venir, laisser faire. J'ai onze mois pour tailler dans ce qui m'envahit depuis des années, pour faire un peu de clarté.
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C'est un grand bouleversement que d'abandonner un travail alimentaire, des horaires, un salaire, des collègues. C'est aussi lâcher cette peur qui rend, depuis plusieurs années, chaque matin difficile, chaque journée un espace hostile à traverser. Ma vie, mon temps m'appartiennent, pour la première fois. Je ne sais pas si je suis heureuse. Aujourd'hui, je ne parviens pas à chasser de mon esprit l'idée d'un nouveau lundi, d'un retour dans l'entreprise qui m'employait si mal, me privant de la joie de l'avoir quittée. Le juste terme est peut-être celui de 'langueur'. Je suis prête à accueillir cet état. Disposée aux creux, chemins de traverse ou taillis qui se trouveront sur ma route. De cette langueur, choyer l'absence de précipitation, quelque chose entre attente et sérénité. Un an devant moi. Une éternité. Une brève pause. Selon ce que j'en ferai.
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