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Conan le Cimmérien tome 9 sur 14
EAN : 9782344033456
64 pages
Glénat (11/03/2020)
3.31/5   13 notes
Résumé :
Carrefour de croyances, de langues et de cultures, la mythique cité marchande de Zamboula est également le théâtre de nombreuses et sombres légendes. Sur place depuis peu, Conan est averti des dangers de la demeure d’Aram Baksh. On raconte que la plupart des étrangers qui y séjournent disparaissent dans des circonstances obscures… cela tombe bien, c’est justement ici que le cimmérien a décidé de passer la nuit ! Mais en levant le voile sur ces mystérieuses affaires ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
ANNONCE IMPORTANTE : « parce que cela va mieux en le disant »,


On ne va pas se mentir "Les Mangeurs d'hommes de Zamboula" est un texte alimentaire de l'auteur texan sans lequel l'heroic fantasy n'aurait jamais été ce qu'elle est devenue aujourd'hui, et les amateurs reconnaîtront assez vite les récits qu'il a cannibalisés pour réaliser celui-ci…

Zamboula est un oasis devenue une cité caravanière prospère, qui est passée des mains des Stygiens à celles des Turaniens. Jungir Khan le gouverneur turanien qui vénère Erik règne avec sa maîtresse la belle stygienne Nafertari qui vénère Set, et tous les deux se méfient du Grand Prêtre Totrasmek qui a envoûté les esclaves kushites de la ville que tout le monde craint pour leurs moeurs autant que par leur nombre avec son Culte d'Hanuman.
C'est dans ce panier de crabe de débarque Conan, que l'auteur texan a conçu comme un « problem solver », et ce dernier doit d'abord résoudre ses propres problèmes car il se retrouve dans une « Auberge rouge ». Conan découvre les cadavres dans les placards de la cité , mais avec un rebondissement pulpien sans aucune logique il tombe sur la courtisane stygienne Zabibi en tenue d'Eve poursuivie par son amant, un jeune, vaillant et prometteur officier turanien rendu fou par un accident d'aphrodisiaque . Conan devient alors le « problem solver » du couple : Zabibi promet de se donner à lui s'il sauve son amant et s'il tue leur ennemi, le prêtre sorcier Totrasmek et son acolyte Baal-Pteor autant assassin que magicien…
Voilà notre barbare hors-la-loi pris dans une impitoyable lutte de pouvoir pour le bijou mystique appelé « L'Étoile de Khoraja », mais ce dernier malgré les promesses qu'on lui fait n'oublie pas d'assouvir sa vengeance avant de prendre la poudre d'escampette avec le trésor tant convoité car il ne veut pas qu'untel ou unetelle lui tombe dessus à bras raccourcis !

Bon, que penser de ce tome ? Difficile de faire une bonne adaptation d'un récit pas ouf, et plus encore quand on passe après John Buscema qui est presque plus howardien qu'Howard lui-même ! Gess principalement connu pour la série SF "Carmen McCallum" signe ici les textes, les dessins et les couleurs donc qui il est le seul maître à bord de l'adaptation. Il est loin de démériter, mais il y a des inégalités. Oui l'essentiel est là : il y a un souffle épique avec un petit côté Métal Hurlant pas déplaisant du tout ! Pas mal de planches sont dynamiques et dégagent quelque chose de vraiment intéressant… Après l'anti-héroïne qui essaye de mener notre barbare par le bout du nez est à poil juste pour le fan-service et force est de constater que la polymorphie graphique de ses traits ne ressemble pas à grand-chose… Et sur le fond à quoi sert le travail d'adaptation si on reprend les mêmes clichés racistes et sexistes que dans l'oeuvre d'origine qui été conçue pour obtenir l'illustration de couverture de Weird Tales avec une danseuse orientale dévêtue se déhanchant pour éviter la morsures de cobras ? (oui parce qu'avec des Noirs anthropophages qualifiés de simiesques qui adorent un Dieu-Signe anthropophage, on est comme dirait la chaîne Arte dans les « visions culturelles datées » à prendre avec des pincettes)
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre, qui peut être lue sans aucune connaissance du personnage principal ou des écrits de Robert Ervin Howard (1906-1936). Sa première parution date de 2020 et s'inscrit dans la collection Conan le cimmérien, publiée par Glénat, une série d'ouvrages indépendants adaptant les textes d'Howard. Cette bande dessinée a été réalisée par Gess pour le scénario, les dessins, et la mise en couleurs. Elle comprend 46 planches, et elle constitue l'adaptation de la nouvelle Shadows in Zamboula initialement parue en 1953. L'album se termine avec un texte de deux pages, rédigé par Patrice Louinet explicitant les circonstances de la rédaction de cette nouvelle, avec la couverture de Weird Tales de 1935 réalisée par Margaret Brundage, avec la planche d'essai réalisée par Gess (en noir & blanc, et en couleurs, et 6 illustrations hommage en pleine page réalisée par Sylvain Ferret, Boris Beuzelin, Stéphane Branger, Lionel Marty, Benoît Blary et Danijel Žeželj.

Aux confins du désert de Kharamun se trouve la cité de Zamboula, d'abord édifiés par les stygiens, puis enlevée par les envahisseurs de Turan qui en firent l'avant-poste occidental de leur empire. Elle est dirigée par le satrape Jungir Khan, sous l'influence de sa maîtresse Nafertari. Conan le cimmérien séjourne dans cette ville et se retrouve sans le sou, après avoir payé une chambre pour la nuit dans l'auberge d'Aram Baksh. Dans le souk, il regarde les courtisanes en écoutant un vieil homme, un voleur, lui parler de cet aubergiste et de la réputation de son établissement, de la disparition de nombreux individus y ayant séjourné, des soupçons pesant sur lui sans jamais une preuve tangible. le vieil homme continue en indiquant que seuls des étrangers disparaissent dans cette auberge, personne n'osant s'attaquer à des autochtones. Conan a tout bien écouté sagement, et conseille au voleur de fuir car l'escouade du guet approche. L'autre prend ses jambes à son cou, et Conan sort au milieu de la rue, les cavaliers de l'escouade passant de part et d'autre de lui. Il a un petit sourire aux lèvres. Puis il s'en va par les ruelles du souk jusqu'à l'auberge où il toque violemment sur la porte, jusqu'à ce qu'Aram Baksh vienne lui ouvrir. Conan demande une chope de vin de Ghazan, puis Baksh le conduit jusqu'à sa chambre, en levant et remettant de nombreuses barres de fer à chaque porte franchit sur le chemin.

La nuit tombée, Conan quitte sa chambre. Il traverse dans la cour de l'auberge qui est déserte. Il sort dans la rue qui est absolument déserte également. Ayant eu la confirmation qu'il n'y a personne dans les rues de Zamboula la nuit, il retourne s'allonger sur son lit dans sa chambre en prenant soin de replacer toutes les barres de fer et de refermer tous les verrous. Malgré tout un intrus parvient à pénétrer dans sa chambre, armée d'une massue hérissée de pointes. Conan se saisit de son épée posée à côté de lui et occis son agresseur, puis sort d'un bond dans le couloir : personne. Il revient dans sa chambre. le cadavre est allongé par terre, l'entaille faite par l'épée au niveau du sternum, bien visible. Conan constate que sa victime a les dents taillées en pointe : il en déduit qu'il s'agit d'un esclave cannibale du Darfar. Conan a bien compris que l'irruption du cannibale a été rendue possible par l'aubergiste et il se lance à sa recherche pour se venger. La porte de sa chambre ayant été verrouillée, il sort par la fenêtre et se met à escalader le mur jusqu'à arriver sur le toit. Il entend des cris dans la rue en dessous de lui : une femme nue est en train de courir, poursuivie par trois cannibales. Il se jette dans la ruelle et s'interpose.

L'adaptation d'une oeuvre littéraire en bande dessinée constitue un exercice délicat : il faut trouver le bon équilibre entre la fidélité au texte, et entre son interprétation, une vision personnelle de l'oeuvre. En ce qui concerne Conan, cela s'avère encore plus délicat car le lecteur est venu chercher du Conan, c'est-à-dire la personnalité de Robert E. Howard, et qu'il y a déjà eu de nombreuses interprétations du personnage, à commencer par les comics Marvel, en particulier les histoires en noir & blanc du magazine Savage Sword of Conan, mais aussi des interprétations cinématographiques dont celle d'Arnold Schwarzenegger, et de nombreux clones dérivés de l'original, au point d'un diluer le goût et de faire paraître l'original dépassé et insipide. le lecteur se retrouve donc un peu déconcerté de voir qu'un auteur tel que Gess se lance un projet où le risque est grand de faire plus fade, ou de trahir l'esprit de l'auteur originel. Pour cette collection, l'éditeur a construit son projet sur une adaptation des textes originaux de Howard : la tentation est donc forte de reprendre texto des morceaux du livre et de les illustrer. Dans la postface très réussie, Patrice Louinet indique qu'en plus cette nouvelle est une histoire calibrée de l'écrivain, pour plaire à son éditeur. Il ajoute : l'histoire n'est ni crédible, ni vraisemblable, mais on sent que Howard s'en moque ouvertement. En particulier, le passage au cours duquel Zabibi danse nue au milieu des serpents semble en effet n'avoir été écrite qu'avec deux objectifs en vue : vendre la nouvelle et fournir à Margaret Brundage une scène idéale pour son illustration de couverture.

Dans un premier temps, le lecteur peut effectivement se dire que Gess reprend des passages du livre à l'identique pour présenter la ville de Zamboula, puis en aménage d'autres sous forme de dialogues entre Conan et le voleur âgé pour exposer les informations nécessaires à expliquer l'intrigue. Cela se reproduit à deux ou trois reprises au cours du récit : le lecteur tourne la page et découvre que la suivante contient de copieux phylactères, quand Zabibi explique sa situation et celle de son amant (page 21), quand Baal-Pteor explique qu'il va faire passer un sale quart d'heure à Conan (p. 34), ou encore lors de l'explication final de Zabibi (p. 44). Dans le même temps, dès la première page, le lecteur constate que l'artiste a passé beaucoup de temps pour représenter la ville et sa population. Avec ce mélange très personnel de traits fluides et de traits secs, Gess réalise des descriptions gorgées de détails. Rien sur la première planche le lecteur peut voir une vue générale de cette ville au milieu du désert, avec des formes bâtiments variées, mais participant d'un urbanisme cohérent, les immenses blocs de pierre de la muraille d'enceinte, les différentes types de toit (bombés ou en terrasse), les quelques arbres, les tentes des défavorisés n'ayant pas trouvé de place à l'intérieur, une caravane de chameaux lourdement chargés de marchandises soigneusement arrimés sur leur dos par des cordes, les différents types de tenues des passants, une escorte de gardes en tenue militaire avec de lourdes protection, pour partie à pied, pour partie à cheval, ouvrant le chemin pour un notable à dos d'éléphant, lui aussi richement paré. Et ce n'est que la moitié basse de la première page.

Il apparaît donc immédiatement que pour Gess l'intérêt de l'adaptation réside dans la concrétisation du monde dans lequel évolue Conan, dans la civilisation barbare fantasmée, dans le développement de l'imaginaire associé à ce personnage plus grand que nature. Effectivement l'artiste ne ménage pas sa peine. Chaque planche permet au lecteur de se projeter dans des lieux tangibles, à l'opposé de bâtiments génériques vaguement esquissés, en contraste total avec des structures informes et prêtes à l'emploi, vidées de toute personnalité parce que piochées dans des clichés visuels ayant dégénéré du fait d'une simplification paresseuse ou industrielle. La richesse de la narration visuelle fait passer l'intrigue au second plan, et le lecteur comprend que l'auteur ait pu jeter son dévolu sur cette histoire ni crédible, ni vraisemblable : il jouit ainsi d'une grande latitude d'adaptation. Tout du long, le lecteur prend son temps pour observer chaque lieu dans le détail : la salle d'audience du satrape (le temps d'une case en page 5), les étals du souk avec la mise en valeur des marchandises, le patio intérieur de l'auberge (planche 10), la rue déserte dans laquelle Conan vient en aide à Zabibi (p.16), les statues simiesques sur le mur d'enceinte du temple d'Hanuman, la statue gigantesque et monstrueuse d'Hanuman, le salon de Baal-Pteor, la chambre du palais du satrape, etc.

Les pages de Gess font exister un monde en totale cohérence avec la nature du récit, de son personnage principal, des individus et des créatures qui le peuplent, avec un vocabulaire graphique riche et adapté, comme l'avait fait Gustave Flaubert dans son roman historique salammbô (1883). Il ne s'agit pas pour autant d'une suite de tableaux figés. L'auteur a réalisé 5 pages dépourvues de texte qui racontent l'histoire par le seul dessin, avec en particulier les planches 8 & 9. Dans la 8, Conan se tient au milieu de la rue, alors que les cavaliers de la garde passent de part et d'autre : son visage affiche dans une attitude de défiance amusée irrésistible. La planche de la page 9 comporte 4 cases de la largeur de la page, montrant le cheminement de Conan qui avance dans la rue, emprunte un passage couvert, ressort dans une rue d'habitation dépourvue de commerce, pour arriver dans la rue de son auberge. le lecteur a eu la sensation de traverser ces différents quartiers à une distance respectueuse du cimmérien. À plusieurs reprises, le lecteur se rend compte qu'il prend son temps pour savourer la construction d'une planche ou d'une séquence. Par exemple le cheminement dans la rue quand Zabibi explique son cas à Conan : une vue de dessus de plusieurs rues avec escaliers et façades ouvragées, et le duo placé à quatre endroits différents dans cette unique case pour montrer leur progression. Ou encore les scènes de combat : Gess n'aligne pas juste quelques cases avec Conan dans des postures avantageuses, il montre la suite logique des mouvements et des déplacements dans un plan de prises de vue adapté, avec des cases spectaculaires.

Cette richesse de la narration visuelle et ces savantes compositions nourrissent l'intrigue qui devient une aventure dans un monde très consistant et cohérent. Gess va encore plus loin dans son travail d'adaptation, tout en respectant l'intention de l'auteur. Il est impossible de faire abstraction du fait que Zabibi soit représentée nue dans chacune de la vingtaine de pages où elle est présente, y compris de face. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut trouver ça plus ou moins de bon goût, et même plus ou moins légitime. À l'évidence c'était l'intention de Robert E. Howard d'avoir cette touche assumée d'érotisme, en particulier pendant la danse des serpents, touche présente dans d'autres aventures de Conan comme Conan le Cimmérien - La Fille du géant du gel adapté par Robin Recht. En cela Gess est le digne héritier de Philippe Druillet et de son adaptation de salammbô ou des bandes dessinées de Richard Corben (Den) assumant la logique de leur récit barbare jusqu'au bout, sans hypocrisie pudibonde.

Adapter un récit de Conan n'est pas chose aisée, ni pour respecter l'intention de l'auteur originel, ni pour faire quelque chose d'original. Gess surprend en se lançant dans ce projet et surprend encore plus avec une version extraordinaire de cette histoire qui combine à merveille l'écriture de Robert E. Howard (sans recopier des paragraphes entiers), une interprétation personnelle avec des visuels enrichissant l'original sans le trahir, et une narration visuelle extraordinaire.
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On reste dans le monde oriental dans une cité marchande située en plein désert et qui fut convoitée par deux puissances ennemies. Conan va suivre une femme un peu étrange qui va le mener un peu à la baguette. Fort heureusement, la conclusion sera pleine de surprise.

Il est question de cannibalisme et de puissances occultes sur un fond oriental et plutôt exotique. Comme à chaque fois, notre héros va s'en sortir et c'est sans doute pour cela qu'on l'aime bien. le mal ne triomphera pas. L'espièglerie et la malice auront leur part.

Certes, on pourra reprocher qu'on ne retrouve pas à chaque fois le même Conan car il est différent dans chaque album. On découvre à chaque fois une autre facette de sa
personnalité beaucoup plus riche et complexe qu'on ne le croît.

La lecture demeure toujours aussi passionnante et divertissante. J'ai bien aimé le trait graphique de Guess qui arrive à donner beaucoup de consistance à cette épisode pourtant rempli de clichés. le nudisme sera par exemple de la partie.

En conclusion,un album qui ne sera pas le meilleur de la série mais qui se laisse lire agréablement.
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Alors que Conan dort dans une auberge de la cité-oasis de Zamboula, il se fait attaquer par des esclaves anthropophages. Alors qu'il les poursuit dans les rues, il tombe sur une jeune fille en détresse.
Un tome de Conan sympathique à lire mais sans plus. Il y a une bonne dynamique mais on ne peut pas dire que le contexte soit particulièrement approfondi.
Conan en encore une fois assez creux et si Zabibi est loin d'être une cruche en détresse le fait qu'elle se balade nue pendant toute l'histoire est franchement bizarre. de toute évidence l'auteur a voulu coller au plus près de la nouvelle de Howard.
Je n'ai pas aimé le graphisme. Tout d'abord les visages changent d'une case à l'autre, et c'est particulièrement flagrant sur Zabibi qui apparaît même parfois comme une espèce de vieille momie squelettique. Je trouve les couleurs vilaines, verdâtres.
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Pour l'adaptation de cette nouvelle "Les mangeurs d'hommes de Zamboula" un récit de "Conan le Cimmérien", d'après Robert. E. Howard, Glénât confie la narration à Gess. Dans un style mettant en valeur tout sont talent, le Conan que nous dépeint Gess s'impose, il apparait comme massif et puissant doté d'un énorme charisme.
Bien que le scénario soit de faible qualité, l'album ce lit très bien, il y a du rythme, des scènes violentes, de l'érotismes, les amateurs du genre trouveront à leurs gouts cette adaptation, dotée de ces clichés stéréotypés très tendance à l'époque.
Les mangeurs d'hommes de Zamboula sont des noirs cannibales sauvages ou serviteurs, et puis il y a cette femme qui traverse l'histoire dans une nudité complète, prêt à tout pour sauver son amoureux en manipulant Conan. Mais le Cimmérien n'est pas dupe, c'est lui qui aura le dernier mot, car il n'est pas née celui ou celle qui abusera du téméraire et non moins intelligent barbare.
Les dessin sont d'une grande réussite, les décors et les scènes de combat sont à couper le souffle, bien dans l'univers de Conan. Avec une ambiance de mille et une nuit, les costumes ajoute aux graphisme une touche d'exotisme, les traits de Gess accentue la puissance des personnages, réhaussant le visuel de cette album.
L'indispensable cahier de fin d'album est la, avec ses bonus, ses invités et deux première planche d'essai noir et blanc et couleurs montrant le travail graphique de Gess pour ce titre.
Ce neuvième tome est un très bon cru, même si la qualité scénaristique laisse à désirée, Gess réussit cette adaptation, rajoutant à cette série l'encoche des albums de qualité.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Mon nom est Zabibi. Je suis danseuse. J'ai souvent dansé pour le satrape, Jungir Khan, et sa maîtresse, Nafertari, ainsi que devant tous les seigneurs et nobles dames de Zamboula. Totrasmek me désirait, et comme j'ai repoussé ses avances, il a fait de moi, et à mon insu, l'instrument de sa vengeance contre Alafdhal. J'avais demandé un philtre d'amour à Totrasmel, étant loin de suspecter l'étendue de sa haine et de sa ruse. Il m'a donné une drogue à verser secrètement dans le vin de mon bien-aimé, me jurant que lorsque Alafdhal le boirait, il deviendrait encore plus follement amoureux de moi et accèderait au moindre de mes désirs. J'ai donc mélangé subrepticement la drogue la drogue au vin de mon bien-aimé, mais il est devenu totalement fou après l'avoir bu !
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- Même Jungir Khan et sa maîtresse, Nafertari, craignent et haïssent Totrasmek le Grand Prêtre d’Hanuman. s’il est tué dans son temple en pleine nuit, on ne se fatiguera pas vraiment pour trouver le coupable.
- Qu’en est-il de ses pouvoirs magiques ?
- Tu es un guerrier… Risquer ta vie fait partie de ta profession.
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Kharamun, l'implacable. Aux confins de ce désert oriental, à la croisée du passage des caravanes, se dresse la mythique cité de Zamboula. Il y a bien des générations, c'était une simple oasis habitée par des descendants de nomades. Les stygiens en firent une cité importante, riche et réputée. Elle leur fut enlevée par les envahisseurs de Turan, surgissant au galop de l'orient, devenant ainsi l'avant-poste occidental de leur empire. Zamboula l'équivoque, gouvernée par le satrape Jungir Khan, lui-même dirigé, chuchote-t-on, par sa maîtresse Nafertari. Zamboula, la multiple, Babel d'un millier de langues et d'autant de croyances. Zamboula la marchande, où tout se vend et tout s'achète.
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Je suis Baal-Pteor. Il y a bien longtemps, dans une contrée éloignée, je portais un autre nom. Mais ce nom me va bien. N'importe quelle fille du temple pourra t'expliquer pourquoi Totrasmek me l'a donné.
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Ils m'ont attrapée dans la rue. Ils étaient à l'affut derrière une arcade sombre. Des noirs qui ressemblaient à des grands singes massifs ! Que Set ait pitié de moi ! Je vais en faire des cauchemars.
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