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EAN : 9782266030601
343 pages
Pocket (27/08/2005)
3.64/5   81 notes
Résumé :

"Certains, il est vrai, ont fait de mon existence un rocambolesque et parfois sordide roman. La vérité est à la fois plus logique, plus inattendue et encore plus extraordinaire." Ainsi commencent, au VIème siècle de notre ère, les confessions de l'impératrice Théodora.

Sans faiblesse et sans fard, l'ancienne courtisane, qui sut gravir une à une les marches du trône et épouser l'empereur Justinien, se souvient. De la misère, des complots, des ... >Voir plus
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Voici l'autobiographie romancée de Théodora, impératrice byzantine, épouse de Justinien, au 6ème siècle.
Le début du roman m'a d'abord surprise, car Théodora est la narratrice, et je ne m'y attendais pas. Mais en fait cela permet une proximité avec la souveraine.
Elle raconte donc ses mémoires, depuis sa prime enfance pauvre, jusqu'à son accession au pouvoir et toutes ses manoeuvres pour soutenir l'empire.
Le rythme est soutenu, la vie de cette femme est un vrai roman. Il lui arrive beaucoup de choses incroyables, et on a peine à imaginer comment une fille du peuple a pu devenir une impératrice si connue.
Nous la voyons tour à tour dans les bas-fonds, puis dans la religion, puis dans son palais - le gynécée.
On se prend d'affection pour cette reine si décriée, mais l'auteur nous décrit une femme volontaire et courageuse, pieuse, et aimante de son mari et de l'empire.
J'ai vraiment passé un bon moment, et découvert une page de l'Histoire.
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Ce roman écrit à la première personne du singulier sur un sujet auquel je ne connais rien et qui semblait, dès les premiers chapitres, si incroyable qu'il en devenait peu crédible, ce roman donc avait peu de chances de trouver grâce à mes yeux.

Et pourtant si. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que tous les fait les plus rocambolesques, incroyables, correspondaient à ce que nous savons aujourd'hui des personnages historiques dont il est question. J'ai également été surprise de la nuance et du non partis-pris de l'auteur par rapport à son personnage alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que l'impératrice soit adulée, idéalisée ou au contraire qu'elle soit complètement "descendue".

Bref, un roman tout en finesse que j'ai beaucoup apprécié en plus de l'avoir dévoré. Je retire une étoile, néanmoins, pour le trop peu de contextualisation des pratiques et des personnages. En tant que lecteur peu initié à cette époque, je pataugeais un peu dans ce qui était coutume ordinaire ou fait extraordinaire, ainsi que dans les noms des lieux et des gens. Mais, globalement, une lecture que je vous recommande!
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Même si j'ai moins accroché par rapport à "La nuit du Sérail", ce livre de Michel de Grèce reste malgré tout un voyage à travers le temps et les continents comme peu d'autres auteurs savent en écrire.
Théodora nous conte son histoire, le récit de sa vie, dont elle nous détaille les hauts et les bas, les victoires et les défaites. C'est un autre monde, une autre époque qui sont décrits.
J'aime l'écriture de l'auteur, et sa façon de détailler les personnages aussi bien que leurs sentiments, leurs croyances. C'est vraiment un livre à lire, même si pour moi, je le répète, "La nuit du Sérail" reste numéro 1 des livres que j'ai déjà lus de cet auteur.
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Comment devient-on impératrice quand on est né dans la misère? A l'orée de sa vie, Théodora revient sur son impressionnante évolution, sa soif de pouvoir et son amour pour l'empereur Justinien, dans cette Constantinople du VIe siècle.
Michel de Grèce se met ici à la place d'une femme ayant vécu il y a des siècles et dont on ne sait pas grand chose, si ce n'est quelques légendes noires. Difficile donc de faire la part des choses entre réalité historique et pur fantasme. Théodora est un personnage qu'on admire et qu'on craint un peu, qui essaie de gommer ses fragilités et place le pouvoir de son mari avant tout. J'ai beaucoup aimé le début et la fin du roman, mais je me suis un peu ennuyée au milieu, peut-être un manque de rythme ou beaucoup de descriptions de protocoles impériaux qui me semblent si éloignés (tout en restant intéressants à découvrir!).
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J'aime beaucoup Michel de Grèce pour ses romans historiques aux influences orientales.
Alors bien sûr il faut faire la part des choses, si il s'agit de "romans" qualifiés d'historiques, c'est avant tout de par le context, les descriptions de coûtumes et d'environnement, que par les personnages (réels cependant) dont ils font la biographie. Je veux dire par là que l'auteur extrapôle la vie de ses personnages à la sauce romanesque en veux-tu en voilà (sur fond de vérité historique) pour la transformer en aventure agréable au lecteur. Finalement ceci est vrai pour la majorité des romans historiques, il faut bien un talent de conteur et savoir broder un chouilla.
Le palais des larmes ne déroge donc pas à cette règle et nous ouvre une porte sur la Constantinople du VIème siècle contemporaine de l'Empereur Justinien et sur les coulisses du palais.
J'ai adoré la description de cette femme forte digne des temps modernes.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Depuis la mort de mon père, j'avais trouvé un nouveau refuge, l'église de Sainte-Marie-de-la-Source, construite à la suite d'un vœu hors les murs, à quelque distance de la porte du même nom. Le parfum de l'encens refroidi, les lumières des cierges qui brûlaient nuit et jour devant les icônes et même la vieille fille octogénaire à l'aspect de sorcière qui nettoyait le sanctuaire m'emmenaient dans un monde bien éloigné de ma misérable réalité. Hypnotisée par la pénombre environnante, je pouvais rester des heures immobile dans l'église où il faisait frais l'été et chaud l'hiver.
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Vidéo de Michel de Grèce
« […] toute chose vraie est prophétique et inonde son temps de lumière, et c'est à la poésie qu'il incombe de répandre cette lumière ; c'est pourquoi l'esprit ne doit et ne peut surgir qu'à travers elle. L'esprit ne surgit qu'à travers l'inspiration… » (Bettina von Arnim, Begeisterung)
« Hölderlin (1770-1843) a seize ans. […] déjà, c'est de poésie surtout qu'il se nourrit […]. […] ce sera toujours immédiatement, antérieurement à toute réflexion, à tout vouloir, au désir même, que le monde bourré de sa charge de sacré l'assaillera, indubitable, indéchiffrable. […] […] Hölderlin méditera longtemps, et avec quelle profondeur, sur la Grèce ; mais il ne l'aurait pas fait, ni de cette manière, s'il n'avait été d'abord emporté, ravi (au sens le plus fort). […] » (Philippe Jaccottet, avant-propos)
« […] Jamais peut-être la haute tristesse méditante n'a été si magnifiquement exprimée. Parfois ce génie devient obscur et sombre dans le puits amer de son coeur ; mais le plus souvent, son apocalyptique étoile Mélancolie brille, merveilleusement touchante, au-dessus de la vaste mer de ses émotions. […] » (Clemens Brentano à Philipp Otto Runge, le 21 janvier 1810)
« […] je parle comme quelqu'un qui a fait naufrage. On est alors porté à conseiller aux autres de rester au port jusqu'à l'arrivée de la saison propice au voyage. J'ai de toute évidence voulu m'élancer trop vite, j'ai aspiré trop tôt aux grandes choses, et je l'expierai sans doute tant que je vivrai ; il est peu probable que je réussisse parfaitement en quoi que ce soit, faute d'avoir laissé mûrir ma nature dans la tranquillité d'une modeste insouciance. […] » (Friedrich Hölderlin à son frère, Francfort-sur-le-Main, le 12 février 1798, traduction par Denise Naville)
« Durant toute la première moitié de sa vie, Hölderlin est resté presque inconnu ; la démence, durant la deuxième moitié de cette vie, l'a maintenu dans une étrange absence où, du monde des hommes, il ne voyait plus que les images des saisons. […] » (Philippe Jaccottet, avertissement)
« […] […] Il affirme que la source de la sagesse est empoisonnée aujourd'hui, que les fruits de la connaissance sont des noix creuses, une tromperie. […] » (Fragments de l'entretien du menuisier Zimmer avec l'écrivain Gustav Kühne, qui rendit visite à Hölderlin au cours de l'été 1836)
« […] C'est ainsi : qui hante de trop près les dieux, ils le condamnent à la misère. […] » (Bettina von Arnim, Die Günderode, 1840)
0:00 - le Laurier (poème) 0:18 - Lettre à Neuffer
Hypérion ou l'ermite De Grèce : 0:57 - 1er extrait (Hypérion à Bellarmin) 1:45 - 2e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:29 - 3e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:56 - 4e extrait (Hypérion à Bellarmin) 4:24 - 5 extrait (Hypérion à Bellarmin)
5:14 - Lettre à son frère 5:46 - Lettre à Johann Gottfried Ebel 7:05 - Lettre à Neuffer 7:22 - Lettre à son frère
Empédocle : 7:54 - La mort d'Empédocle (extrait)
8:11 - Lettre à Suzette Gontard
Période des grands poèmes : 8:57 - Vocation du poète 10:14 - le pain et le vin 11:25 - L'archipel 12:13 - Comme au jour de repos
13:51 - L'esprit du Temps 14:18 - Générique
Référence bibliographique : Friedrich Hölderlin, Oeuvres, édition publiée sous la direction de Philippe Jaccottet, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967
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