AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
L'Insoumis tome 2 sur 2
EAN : 9782709650694
450 pages
J.-C. Lattès (30/03/2016)
3.75/5   233 notes
Résumé :
Sebastian Rudd n'est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu'aux dents. Il n'a pas de cabinet, ni d'associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu'un seul employé : son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d'assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer... >Voir plus
Que lire après L'insoumisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 233 notes
5
10 avis
4
17 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
Véritable plongée dans les arcanes infernales de notre civilisation et son cortège corruption, drogue, meurtre, prostitution, trafic d'enfants, traite des blanches, ce roman révèle les dérives policières et ses compromissions avec les politiques.

Une écriture vive et addictive, valorisée par une traduction talentueuse, met en scène une tragédie en plusieurs actes dont chacun est à lui seul un épisode quasi autonome.

L'avocat rappelle, pour nous français, la mémoire de Maitre Vergés qui était le défenseur de Klaus Barbie et autres inculpés "indéfendables".

Mais le vrai héros positif me semble être Partner, fidèle assistant, qui prouve que l'on peut être un ange gardien efficace sans avoir été un enfant de choeur modèle.
Commenter  J’apprécie          943
Lorsque j'ai la chance de faire un petit séjour hors de nos frontières je ne manque jamais de faire un petit tour dans une librairie locale. Profitant d'un petit séjour à Jersey j'ai donc acheté plusieurs livres en anglais (les livres sont d'ailleurs beaucoup moins chers là-bas) dont ce "Rogue Lawyer". Je n'avais jamais lu de Grisham mais ayant entendu ce nom de nombreuses fois j'ai pensé que ce serait plus abordable pour moi que du Shakespeare (!!)
Résultat concluant, bien que je doive copieusement remercier WordReference et GoogleTrad (entre autres), j'ai beaucoup apprécié cette lecture. le ton en est vraiment contemporain, le langage utilisé est celui qu'on entend aujourd'hui dans les séries ou les films en V.O., en revanche bien loin de notre vocabulaire scolaire... Ensuite j'ai beaucoup aimé l'écriture de Grisham, elle m'a replongée dans certaines séries de mon enfance comme Mike Hammer le privé solitaire et dur à cuire, en mieux car ici le héros est tout de même beaucoup plus sympathique (démocrate quoi!). En effet, on sent que Grisham est engagé, on comprend ses prises de position sur la situation des prisons et la peine de mort aux Etats-Unis par exemple. de plus, il pratique le sarcasme et l'ironie avec beaucoup de talent ce qui est un pur régal. le personnage principal de l'avocat défenseur des causes perdues et se battant contre l'injustice est dense et réaliste, à la fois sensible et un poil macho, il finit presque par être attachant.
Le seul petit bémol pour moi a été l'organisation du livre, il commence par des nouvelles mi-légales mi-policières puis à partir de la quatrième nouvelle, les choses commencent à s'imbriquer pour finir en véritable histoire. J'ai trouvé ça un peu dommage car j'ai bien aimé ce découpage en "épisodes" de la vie et du travail de Sebastian Rudd, plaisants comme une bonne série TV ; alors que la dernière partie qui décrit le déroulement d'un procès m'a paru un peu trop longue. Mais là je chipote !!
Bref, je pense que je relirai John Grisham, en français cette fois car mon petit doigt me dit que le plaisir de lire en anglais (et de comprendre...) m'a peut être empêchée d'être réellement objective, mais je ne pense pas me tromper en qualifiant ce livre de bon polar judiciaire.
Commenter  J’apprécie          228
L'insoumis de John Grisham, mon troisième roman de cet auteur. L'univers de John Grisham est vivant et l'on reconnaît bien sa patte dans ce livre, notamment son analyse critique de la société américaine à travers ce qu'il connaît le mieux : le monde de la justice, ayant été lui-même avocat. L'insoumis est donc avocat, un avocat totalement en marge de la société, qui défend n'importe qui et surtout n'importe quand car Sebastian Rude est un père célibataire, divorcé d'une femme avocate féroce et sans pitié quand il s'agit de faire la guerre à son ex mari. C'est le solitaire type à l'esprit critique, rejetant la vie en société à l'exception de son amitié avec un couteau suisse sur patte: Partner, un homme de confiance, l'élu. A eux deux, ils vont se battre contre le « système » américain dans plusieurs affaires qui font grand bruit.

Une fois de plus, John Grisham sait comment emmener les lecteurs dans ses romans et surtout ceux qui comme moi aiment les commentaires acides sur nos sociétés. Son talent de romancier est indéniable à l'instar de son talent critique qui est encore plus flagrant. Il allie ces deux qualités habilement et nous offre un résultat remarquable. L'ambiance y est sombre et marginale et permet une immersion marquante dans le roman.

Il m'a donné l'envie de continuer à lire ses oeuvres. Un écrivain que je découvre avec « La firme » et une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          193
La quatrième de couverture est des plus laudatives et l'éditeur nous apprend que Sebastian Rudd, ce nouveau personnage d'avocat pénaliste, risque tout et « borderline », est appelé à revenir. L'action ne se situe pas dans l'habituel Sud américain de Grisham, mais une ville quelconque d'un million d'habitants des « States ».

Le récit ne démarre pas très bien. Ça sent le réchauffé... Sebastian Rudd sert de fil conducteur à une série de nouvelles, sur des thèmes rabâchés par Grisham : la vindicte populaire attisée par les média, qui n'ont que faire de la justice ou de la vérité ; l'avocat qui défend son client, même si celui-ci est une ordure ; la ségrégation raciale et l'avenir limité des jeunes issus de quartiers à problèmes ; les excès de la police américaine, qui selon l'auteur comprend plus de gros bras testostéronés qui gonflent les pectoraux que d'individus capables de réfléchir trente secondes... Rien de surprenant là dedans, on revisite l'univers de Grisham de prétoire en prétoire, en y ajoutant cette fois les cages de « free-fight », ce sport ultra violent, que Sebastian Rudd va montrer sous les félicitations de l'auteur à son jeune gars de six ans...

A ce stade du livre, Grisham atteint à peine la mention peut mieux faire (… et franchement l'auteur vaut bien mieux que ces versions raccourcies de ses livres précédents). Puis le récit se fait plus fluide, les différentes intrigues finissent par interagir l'une sur l'autre, Rudd malgré son bagout, son fidèle assistant garde du corps Partner, et ses précieux contacts dans la pègre, se retrouve dans la mouise, seul à combattre tous les adversaires, et là l'histoire commence à devenir bien plus intéressante.
Du coup, je dirais que la première moitié du livre est assez quelconque, avant un changement de densité du récit qui fait de la partie finale un bon thriller bien haletant.
Commenter  J’apprécie          150
Avis de Grybouille - Chroniqueur chez Léa Touch Book :

Tout le monde connait l'image de Madame La Justice avec les yeux bandés et dans ses mains une épée et une balance.
Bon, Bah ! Maintenant il va falloir qu'elle trouve le moyen de se boucher les oreilles et de se pincer le nez car John Grisham, en grand spécialiste du roman judiciaire, nous emmène dans le labyrinthe de la Justice rendue, plutôt vendue aux États-Unis d'Amérique.

La couverture ? Superbe en relief avec des reflets métalliques, « le souci du détail montre que l'on s'intéresse à la chose ! », une belle réalisation !

Une histoire conduite au « Je » par le personnage principal Sébastien RUDD, avocat qui se définit ainsi : « Je suis un solitaire, un franc-tireur, un insoumis qui combat le système et déteste l'injustice. »

Mais avant d'entrouvrir la porte et de lâcher les chevaux, j'ouvre une parenthèse sur le chapitre 1, une introduction ?
Non, un cyclone qui vous attrape et vous emmène dès les premières lignes dans l'univers de l'auteur, un régal !
Et que çà saute et çà va sauter…

Nous sommes invités à suivre les aventures de l'avocat Sébastien RUDD à travers plusieurs affaires. Comme tout homme de Loi, il est amené à défendre des clients. Ici on ne vend pas de marchandises, on vend des années de liberté… « …l'enjeu de ce procès ce n'est pas la vérité, mais la victoire. »

Confronté à la rancoeur de certains flics, à la violence du milieu où il évolue, de ses clients pas toujours bien équilibrés et enfin empêtré dans des problèmes insolubles avec Judith son ex, vous avouerez (sans rire) que Sébastien à de quoi s'occuper…

C'est une vie sous surveillance avec son garde du corps Partner, un bureau dans un van pour rester mobile, une cible en mouvement. Sébastian vit seul, rien d'étonnant vous me direz, seule petite bulle d'oxygène son fils Starcher qu'il peut voir pendant ses droits de garde.

Les personnages, un habile patchwork mis en place par l'auteur :
A tout seigneur tout honneur,
Sébastien, notre avocat qui doit jongler avec une conscience à géométrie variable et une ex-femme qui le poursuit de ses aigreurs ;
Judith Whitly, son ex avocate, elle aussi… Une teigne ;
Jimmy Bressup, sa gorge profonde, oui comme dans… ;
Starcher, son fils, sympa les sorties avec papa, un peu chaud quand même ;
Partner, ancien « client » qui est devenu son garde du corps ;
Et puis les clients, les flics, les femmes, les juges, les procureurs, les emmerdes…

Les pages défilent, les affaires également, les personnages sont bien campés, c'est du solide, vous avez une valeur sure entre les mains, bien huilé, sans souci… C'est du Grisham.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          140


critiques presse (1)
LeFigaro
03 juin 2016
John Grisham raconte les tribulations d'un avocat des causes perdues associé à un ancien condamné.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Hundreds of inmates, all in prison whites, are killing time as guards look down from a tower.
Young and black, almost all of them. According to the numbers, they're in for nonviolent drug offenses. The average sentence is seven years. Upon release, 60 percent will be back here within three years.
And why not ? What's on the outside to prevent their return ? They are now convicted felons, a branding they will never be able to shake. The odds were stacked against them to begin with, and now they're tagged as felons, life in the free world is somehow supposed to improve ? These are the real casualties of our wars. The war on drugs. The war on crime. Unintended victims of tough laws passed by tough politicians over the past forty years. One million young black men now warehoused in decaying prisons, idling away the days at taxpayer expense.
Our prisons are packed. Our streets are filled with drugs. Who's winning the war ?
We've lost our minds.
Commenter  J’apprécie          115
Des jeunes Noirs, pour la plupart. D’après les statistiques, ils ont été arrêtés pour trafic de drogue sans voies de fait. La peine moyenne est de sept ans. Après leur libération, soixante pour cent d’entre eux reviendront ici dans les trois ans. Évidemment ! Qu’est-ce qui pourrait les empêcher de replonger ? Ils ont fait de la prison, une étiquette qui leur collera à la peau. Les dés sont pipés pour eux et maintenant qu’ils sont estampillés criminels, la vie au-dehors serait censée leur sourire ? Ces jeunes sont les véritables victimes de nos guerres. Des victimes collatérales de lois aveugles, votées par des politiciens tout aussi aveugles au cours des quarante dernières années. Un million de jeunes Noirs croupissent aujourd’hui dans nos prisons, à tuer le temps aux frais du contribuable. Nos centres de détention sont saturés. Nos rues ravagées par la drogue. Où est la victoire ? On marche sur la tête.
Commenter  J’apprécie          70
Do we really want fair trials ? No, we do not. We want justice, and quickly. And justice is whatever we deem it to be on a case-by-case basis.
It's just as well that we don't believe in fair trials because we damned sure don't have them. The presumption of innocence is now the presumption of guilt.
Commenter  J’apprécie          130
Un avocat comme moi est contraint de travailler dans l’ombre. Mes adversaires ont des insignes et des uniformes qui les protègent, ainsi qu’une administration qui a plus d’un tour dans son sac. Ils ont prêté serment de servir la loi, mais puisqu’ils trichent et mentent à la moindre occasion, je suis contraint de faire comme eux.
Commenter  J’apprécie          60
Je m' appelle Sébastien Rudd. Je suis avocat bien connu en ville, et pourtant on ne me voit jamais sur les panneaux publicitaires, ni sur les affiches des abribus, pas même dans les pages jaunes à l'inverse de mes confrères qui y vont tous de leur slogan agressif. Je ne paie pas pour être vu à la télé, même si on m'y voit souvent. Mon nom ne figure dans aucun annuaire. Je n'ai pas de cabinet traditionnel. Je porte une arme dûment déclarée parce que j'ai tendance à agacer des types qui ont aussi des armes et qui n'hésitent pas à s'en servir. Je vis seul, dors seul, la plupart du temps et n'ai ni la patience ni l'empathie nécessaires pour tisser des liens d'amitié.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de John Grisham (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, John Grisham vous présente son ouvrage "Le Réseau" aux éditions JC Lattès.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3048100/john-grisham-le-reseau
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (717) Voir plus



Quiz Voir plus

La dernière récolte de John Grisham

En quelle année se déroule cette histoire ?

1932
1942
1952
1962

11 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière récolte de John GrishamCréer un quiz sur ce livre

{* *}