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William Olivier Desmond (Traducteur)
EAN : 9782253151630
544 pages
Le Livre de Poche (01/10/2007)
3.36/5   1068 notes
Résumé :
1er octobre. Dieu trône au paradis, le marché des changes est stable, les avions à peu près à l'heure et Clayton Riddell, un auteur de bandes dessinées, sur un petit nuage. Il vient de décrocher un contrat et l'avenir lui sourit. Mais en quelque seconde, tout bascule dans l'horreur. La cause ? Un phénomène de destruction que déclenche le téléphone portable. Tous les portables… Et qui va plonger le monde dans le chaos, le carnage et les ténèbres...

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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1068 notes
Un 1er octobre comme tant d'autres, l'Impulsion a changé la face du monde. Toutes les personnes s'étant servi de leur téléphone cellulaire ont reçu cette impulsion et se sont transformées en zombies agressifs. « Dès qu'on passe un appel ou qu'on décroche, on reçoit… comment dire ? Une sorte de message subliminal, j'imagine… un message qui vous rend cinglé. On dirait de la science-fiction, mais je suppose qu'il y a quinze ou vingt ans, on aurait pris les portables tels que nous les connaissons aujourd'hui pour de la science-fiction. » (p. 62) Les rares personnes épargnées tentent d'échapper aux hordes de « siphonnés » qui les attaquent pour les dévorer. Les jours passants, les siphonnés se calment et se rassemblent pour mettre en place un nouvel ordre, sans se parler, uniquement sous la poussée d'un esprit de groupe. « Ils nous ont mentalement trafiqués. Et pas qu'un peu. Nous n'avions aucune chance. » (p. 324) Tout cela n'est pas du goût de Clay, Tom, Alice, Jordan et quelques autres. D'après la rumeur, il existerait un endroit si isolé qu'aucune onde téléphonique n'y parvient. Est-ce là qu'il faut se réfugier ? Si oui, pourquoi les siphonnés encouragent-ils les normaux à s'y rendre ? « Restons-en à l'idée que l'homme est parvenu à dominer la planète grâce à deux traits essentiels : le premier est l'intelligence, le second est sa volonté absolue d'éliminer tout ce qui voudrait se mettre sur son chemin. » (p. 188 & 189)

L'auteur a dédicacé son roman à l'écrivain Richard Matheson et au cinéaste George A. Romero. Sous ce haut patronage de science-fiction et d'horreur, il faut surtout voir un lecteur/spectateur qui reconnaît ses influences et salue ses maîtres. Je suis une légende de Richard Matheson évoque une humanité infectée par un virus qui n'est plus composée que de vampires. Quand le monstre devient la norme, la normalité devient monstrueuse et le dernier homme sur terre n'a plus droit de cité. La nuit des morts vivants de George A. Romero présente une réflexion similaire : le vivant est-il tout puissant ? Est-il la norme ? le monde peut-il tomber entre les mains des morts ?

Pour en revenir à Cellulaire, faut-il le lire ? Oui, sans aucun doute. Et le plus effrayant, finalement, ce ne sont pas les zombies qui essayent de vous bouffer les guiboles, ce sont surtout ces petits objets dont on peut si mal se passer, vous savez, les téléphones portables…
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Ce n'est pas mon Stephen King préféré mais je me suis tout de même laissée embarquer par cette histoire ni vu ni connu.

Une histoire de zombies à la sauce King voilà de quoi titiller ma curiosité surtout que je suis plutôt fan de walking dead.

J'ai trouvé l'idée de départ vraiment amusante. le 1er octobre (on ne sait pas quelle année) toutes les personnes qui reçoivent un coup de téléphone (portable d'où le nom cellulaire) se transforment en zombies. C'est l'impulsion.

C'est vraiment pas de chance pour Clay qui vient juste de signer un énorme contrat pour sa BD. Celui-ci s'est séparé de sa femme il y a 4 mois, celle ci faisant plus ou moins bouillir la marmite et ayant marre de le faire. Il aurait enfin pu montrer que ses dessins n'étaient pas qu'un passe temps.

Au lieu de ça, il assiste à des scènes de carnages avec Miss Brunette qui déchiquette le cou de Miss chicos. le pauvre teckel n'a pas le temps de traverser la rue qu'il se fait aplatir comme une crêpe.

Un homme qui arrache l'oreille d'un chien, un autre qui court à poils en tenant des antennes dans les mains.

Dans ce grand n'importe quoi, Clay fait la connaissance de Tom et de la jeune Alice. Tous les trois, ils partiront à la recherche de Johny, le fils de Clay.

Les siphonnés sont au départ très agressifs. Puis finissent par changer de comportement, se réunissant en troupeaux. Ils développent peu à peu un pouvoir de télépathie.

Je n'ai pas trouvé l'histoire déplaisante à lire mais je m'attendais à plus d'actions, plus de peur. Quand on lit du king c'est pour flipper. J'imaginais plus quelque chose de l'ordre de walking dead. de plutôt trash.

Je n'ai pas trop adhéré à l'histoire de lévitation. La télépathie passe encore mais des zombies qui lévitent. Bof. Peut mieux faire Stephen.

Enfin le dernier point négatif, les zones d'ombres. On ne sait pas qui a lancé l'impulsion et pourquoi. On ne sait pas non plus ce que devient vraiment son fils.

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Cellulaire ne fera certes pas partie de mes romans préférés de Maître King. Il n'en est pas moins fort intéressant et offre un "agréable" moment de lecture entre... deux cauchemars.

J'ai trouvé beaucoup de réminiscences dans cet ouvrage. Pour résumer, je dirais qu'il se situe à mi-chemin entre l'excellent Je suis une légende de Richard Matheson et le non moins formidable Fléau de Stephen King lui-même. L'auteur nous place en effet d'emblée en plein apocalypse : le 1e octobre, à 15h03(ah ce petit détail qui fait tellement de différence...), le système de téléphonie cellulaire envoie une Impulsion à tous les utilisateurs en cours, les transformant tout à coup en féroces barbares ivres de violence et d'agressivité. Un point de départ qui rappelle diverses oeuvres telles World War Z. le point de vue narratif se focalise sur Clay, dessinateur de BD, premièrement déboussolé par cette brusque irruption de la folie furieuse dans la réalité. On le serait à moins...

Le cheminement de l'intrigue respecte des codes globalement classiques, en y incorporant bien sûr des touches propres à King. le dénouement peut surprendre mais personnellement, ne me déçoit pas.
L'atout majeur du roman, pour moi, tient en l'utilisation du téléphone portable comme source de cette rupture dans la civilisation. Ces petits appareils ont totalement conquis la planète et il a même fallu inventer un nom pour définir la phobie de perdre son portable  (n'en souffrant pas, je n'ai pas retenu le mot). A partir de cette donnée de quasi universalité de la détention de téléphone, il est aisé de comprendre l'impact qu'aurait une impulsion telle que décrite dans le livre.
King révèle ainsi la propension à dépendre de cette technologie. Je crois également qu'elle a induit des changements dans nos comportements, dont un certain abaissement de la politesse et du civisme (il n'y a qu'à songer à l'horrible sonnerie qui retentit pendant une séance de cinéma!!!!). Poussé à l'extrême, ça peut donner les premières pages fort rudes et violentes du roman. Mais ce n'est ici qu'extrapolation de ma part.
En tout cas, Stephen King démontre à nouveau avec Cellulaire la fragilité de la civilisation et combien le retour à la barbarie peut s'effectuer rapidement. Inquiétant, même en ôtant les éléments strictement fantastiques de l'intrigue.

En conclusion, il s'agit d'un roman à lire pour les amateurs de King, de frissons horrifiques et de situations post-apocalyptiques. Ou pour tout curieux. Et puis, King reste toujours aussi bon dans son rôle de conteur. Les horreurs qu'il dépeint se compensent avec les thèmes de solidarité et d'amitié qu'on retrouve ici comme dans tous ses livres. Et ça, ça fait du bien. S'il offre généreusement des cauchemars, il donne également de l'espoir. On dit Merci qui? Merci Monsieur King!
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Pour le moment, c'est le plus mauvais King que j'ai lu à ce jour.
L'histoire est tirée par les cheveux :des zombies télépathes qui volent et qui kiffent la zic un peu pourave...HUM ! Même prit au second degrés, la mayonnaise n'a pas prit...j'ai trouvé que c'était "too much" ! Même le dénouement me laisse perplexe. Les personnages ne sont pas vraiment intéressants, le style est pauvre, quant à la fin du livre, c'est une fin ouverte qui laisse libre court à l'imagination du lecteur ; en revanche, elle n'éclaire pas non plus sur le pourquoi du comment de tout ce merdier.
Deux étoiles pour l'idée : des bigophones qui détraquent les gens c'était sympas. Deux étoiles pour le début qui est pas mal non plus, sinon je ne vous recommande pas ce livre : King a écrit beaucoup mieux !
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Je me suis laissé facilement embarqué dans ce récit.
L'histoire est rudement bien menée.
La fin est une fin de Stephen King avec un soupçon d'espoir.
Malgré tout, je n'aurais pas peur de répondre au téléphone, le monde est devenu si bizarre que plus rien ne me surprend… Et puis les zombies ne sont pas si demeurés que ça… Enfin, d'après Stephen king !
Je vous laisse découvrir ce roman, si ce n'est déjà fait !

Extrait :
Stephen King vit dans le Maine avec sa femme, la romancière Tabitha King. Il ne possède pas de téléphone portable.

À vous de décider si vous vous en débarrassez ou pas ! (moi, j'en ai un, et je le garde...)

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Ce que Darwin a été trop poli pour dire, mes amis, c'est que nous sommes parvenus à régner sur la terre non parce que nous étions les plus malins, ou les plus méchants, mais parce que nous avons toujours été les plus déments, les plus grands enfoirés meurtriers de toute la jungle.
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" Je refuse de croire que nous ayons été des fous et des meurtriers avant d'être quoi que ce soit d'autre. Mais bon Dieu, qu'est-ce que vous faites du Parthénon? Du David de Michel-Ange? De la plaque déposée sur la lune où il est écrit : "Nous sommes venus en paix au nom de l'humanité" ?

- Cette plaque porte aussi le nom d'un certain Richard Nixon. Un quaker, mais pas exactement un homme de paix. Je ne cherche pas, à mettre l'humanité en accusation. Dans ce cas-là, je vous dirais que pour tout Michel-ange, vous avez un marquis de Sade, pour tout Gandhi, un Eichmann, pour tout Marthin Luther King, un Oussama Ben Laden. Restons-en a l'idée que l'homme est parvenu a dominer la planète grâce a deux traits essentiels : le premier est l'intelligence, le second sa volonté absolue d'éliminer tout ce qui voudrait se mettre sur son chemin. "
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« Restons-en à l’idée que l’homme est parvenu à dominer la planète grâce à deux traits essentiels : le premier est l’intelligence, le second est sa volonté absolue d’éliminer tout ce qui voudrait se mettre sur son chemin. » (p. 188 & 189)
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Je refuse de croire que nous ayons été des fous et des meurtriers avant d'être quoi que ce soit d'autre, dit Tom.Mais bon Dieu, qu'est ce que vous faites du Parthénon? Du David de Michel-Ange? De la plaque posée sur la lune ou il est écrit: "Nous sommes venus en paix au nom de toute l'humanité"?
-Cette plaque porte aussi le nom d'un certain Richard Nixon, répliqua sèchement Ardai. Un quaker, mais pas exactement un homme de paix. Je ne cherche pas, M. McCourt-Tom-, à mettre l'humanité en accusation. Dans ce cas la, je vous dirais que pour tout Michel-Ange, vous avez un marquis de Sade, pour tout Gandhi, un Eichmann, pour tout Martin Luther King, un Oussama Ben Laden. Restons-en à l'idée que l'homme est parvenu à domin er la planète grâce à deux traits essentiels: le premier est l'intelligence, le second sa volonté absolue d'éliminer tout ce qui voudrait se mettre sur son chemin.
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- C'est la conséquence naturelle de mon intérêt pour les ordinateurs et la cybernétique, répondit Jordan en haussant les épaules. J'ai aussi beaucoup lu de science-fiction basée la-dessus, William Gibson, Bruce Sterling, John Shirley...
- Neal Stephenson ? » suggéra Alice.
Jordan eut un sourire radieux. « C'est le meilleur !
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