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EAN : 9782210755765
160 pages
Magnard (26/08/2013)
3.5/5   1 notes
Résumé :
"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant". Chacun porte en lui un rêve, celui de l'amour idéal, du monde parfait. Le songe est-il nécessairement mensonge ? Le rêve n'a jamais cessé d'interroger, d'intriguer les philosophes, les savants, les écrivains, les peintres, les cinéastes et finalement chacun de nous. Le rêve est un objet d'étude et d'inspiration. Si les scientifiques cherchent à en comprendre le fonctionnement, les artistes repoussent les limites de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cet ouvrage réalisé par un professeur de Lettres, a pour thème le rêve, ou plus exactement "Cette part de rêve que chacun porte en soi." étudié dans trois axes différents :
- Approche scientifique et psychanalytique - (textes de Diderot et D Alembert, Freud, Prévert, Ovide...)
- Approche sociologique et philosophique - (textes de Thomas More, Martin Luther-King, Calderon, Bachelard, Lacan...)
- Approche littéraire et artistique - (textes ou oeuvres de Rousseau, Maupassant, Desnos, le Douanier Rousseau, Lewis Carroll, J. K. Rowling, Frida Kahlo, Michaux, Hitchcock, Magritte...)
J'apprécie ces recueils qui permettent de relire des auteurs connus et aussi de découvrir des textes qui nous sont encore inconnus. Cela donne de bonnes pistes de lectures. J'ai aimé aussi la rencontre littérature et arts plastiques.
Et le thème du rêve m'intéressait tout particulièrement.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Quand nous sommes arrivés aux séquences de rêve, j'ai voulu absolument rompre avec la tradition des rêves de cinéma qui sont habituellement brumeux et confus, avec l'écran qui tremble, etc. J'ai demandé à Selznic de s'assurer la collaboration de Salvador Dali. Selznic a accepté mais je suis convaincu qu'il a pensé que je voulais Dali à cause de la publicité que cela nous ferait. La seule raison était ma volonté d'obtenir des rêves très visuels avec des traits aigus et clairs, dans une image plus claire que celle du film justement. Je voulais Dali à cause de l'aspect aigu de son architecture - Chirico est très semblable - les longues ombres, l'infini des distances, les lignes qui convergent vers la perspective... les visages sans forme...
Naturellement, Dali a inventé des choses assez étranges qu'il n'a pas été possible de réaliser. J'étais anxieux parce que la production ne voulait pas faire certaines dépenses. J'aurais voulu tourner les rêves de Dali en extérieur afin que tout soit inondé de lumière et devienne terriblement aigu, mais on m'a refusé cela et j'ai du tourner en studio.
(Film La maison du docteur Edwardes - 1945)
Interview d'Alfred Hitchcock par François Truffaut
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Je vous le dis ici et maintenant, mes amis : même si nous devons affronter des difficultés aujourd'hui et demain, je fais pourtant un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son crédo : "Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux."
Je rêve que, un jour sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
Je rêve que, un jour, l'Etat du Mississippi lui-même, tout brûlant des feux de l'injustice, tout brûlant des feux de l'oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice.
Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve!
Je rêve que, un jour, même en Alabama où le racisme est vicieux, où le gouverneur a la bouche pleine des mots "interposition" et "nullification", un jour, justement en Alabama, les petits garçons et les petites filles noirs, les petits garçons et les petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et soeurs. Je fais aujourd'hui un rêve!
(...)
Martin Luther King (1963)
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J’ai tant rêvé de toi

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
et de baiser sur cette bouche la naissance
de la voix qui m’est chère ?

J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années
Je deviendrais une ombre sans doute,
Ô balances sentimentales.

J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps Sans doute que je m’éveille.
Je dors debout, le corps exposé A toutes les apparences de la vie
Et de l’amour et toi, la seule Qui compte aujourd’hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front Et tes lèvres que les premières lèvres
Et le premier front venus.

J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, Couché avec ton fantôme
Qu’il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu’à être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l’ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.

Robert Desnos
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Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité. Il est généralement tenu pour une parenthèse de la conscience, une phase particulière du sommeil. Mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce chacun désire et voudrait peut-être réaliser. La part de rêve que chacun porte en soi semble pouvoir libérer de réalités douloureuses, monotones ou ennuyeuses et aider ainsi à orienter autrement sa vie, à la redessiner dans un ailleurs et un futur plus ou moins proches. Le rêve stimule l'individu qui ne se satisfait pas de ce qu'il est et de ce qu'il a. Il élargit les possibles.
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SONGE VENERIEN, (Médec.) maladie que Caelius Aurelianus appelle en grec, Hippocrate dit aussi, avoir des songes vénériens. Ce n'est point une maladie, dit Caelus Aurelianus, ni le symptôme d'une maladie, mais l'effet des impressions de l'imagination, qui agissent durant le sommeil. Cet état vient ou de beaucoup de tempérament, de l'usage des plaisirs de l'amour ; ou au contraire d'une continence outrée. Il demande différents traitements selon ses causes. Chez les uns il faut détourner l'imagination des plaisirs de l'amour, et la fixer sur d'autres objets. Les anciens faisaient coucher les personnes sujettes à l'onéirogonie dans un lit dur, lui prescrivaient des remèdes rafraîchissants, des aliments incrassants, des boissons froides et astringentes, le bain froid, et lui appliquaient sur la région des lombes des éponges trempées dans de l'oxycrat. Quelques-uns ordonnaient au malade de se coucher avec la vessie pleine, afin qu'étant de temps en temps éveillé, il perdit les impressions des plaisirs de l'amour qui agissent dans le sommeil ; mais cette méthode serait plus nuisible qu'utile, parce qu'une trop longue rétention d'urine peut devenir la cause d'une maladie, pire que celle qu'il s'agit de guérir. (Louis de Jaucourt)
Diderot et d'Alembert - Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers.
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