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EAN : 9782020849203
640 pages
Points (30/11/-1)
3.31/5   114 notes
Résumé :
Judée, en 70 après J.-C. : Yehoshua Ben Yossef, dit Jésus, enterre son testament. Fairbanks, de nos jours : des scientifiques sont massacrés dans un laboratoire clandestin. Parmi les victimes, deux prix Nobel de médecine, un agent du FBI et un cobaye humain dont l'autopsie révèle qu'il était déjà mort. Bientôt des créatures monstrueuses se mettent à rôder autour de la ville... Le FBI, affolé, appelle Nathan Love, profiler de génie.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Encore un livre qui m'avait fait passer quelques bons moments de lecture, malgré ses quelques défauts.

Sur mon édition de Belgique Loisirs, ce n'était pas noté, mais sur celle de chez Points, il est noté en toute lettre qu'il a obtenu pour ce roman le Grand Prix de littérature policière en 2005.

Diable ! (pour un thriller qui parle de Jésus, fallait la grosse pointure du diable). Serait-ce une nouvelle grosse pointure du thriller français ?

Je ne sais pas s'il chaussera beaucoup dans les grosses pointures, mais j'avoue que je me suis frottée les mains en commençant la lecture.

L'histoire démarre 70 ans après J.C quand Yehoshua Ben Yossef, alias Jésus, enterre son testament.

Ensuite, ça démarre aussi vite qu'une Ferrari à réaction.

Nathan Love (oui, là, l'auteur aurait pu trouver autre chose mais ça ne s'invente pas), ex-profiler du FBI, s'est retiré loin de tous et de tout pour pratiquer le Za-Zen (ne me demandez pas de le pratiquer).

Son ancien employeur le débusque dans son trou à rat et lui demander de rempiler pour un affaire sordide : son ami Clyde (sa femme n'était pas Bonnie) vient d'être retrouvé assassiné en compagnie de 4 autres cadavres : deux médecins, une infirmière et un cobaye humain, dans un laboratoire au fin fond de l'Alaska.

Et oui, même dans le fin fond de l'Alaska, la criminalité est présente.

Ce passage où tout le monde (y compris les rats de laboratoire !) se fait dégommer à la sulfateuse, on le croirait tout droit sorti d'un film de Tarantino (l'auteur en est fan, ceci expliquant peut-être cela).

Le but est d'enquêter pour trouver qui était vraiment visé dans ce dégommage brutal.

Clyde, qui a toujours eu des méthodes contestées au sein de son service ? L'infirmière cochonne (oui, c'est une nymphomane au passé politiquement dangereux) ? Les deux médecins qui essayaient de ressusciter les morts ? L'inconnu qui jouait au cobaye ? Un rat ? Heu, non, ils sont innocents, enfin...

Pour résoudre ce mystère, Nathan se retrouve flanqué d'une esquimaude au caractère bien trempée et qui compte bien ne pas servir de faire valoir dans cette histoire.

On se doute qu'entre l'enterrement du testament de Jésus et le flinguage en règle, ces deux évènements sont liés.

Puisque nous parlons de rafale de mitraillette, on peut comparer le style du bouquin avec le tac-à-tac d'une Kalachnikov bien rodée.

Les rafales vous couchent des morts à chaque coin de page, projetant sur les mots de l'hémoglobine. Sans parler des explosions meurtrières, des coups violents donnés lors des combats mortels à mains nues, le tout au détours des paragraphes.

Le lecteur ne risque - comme dommage collatéral - que l'épuisement dû à ce rythme plus qu'effréné. le roman, lui, ne s'essouffle pas. Il y a des mort à la pelle mais pas de temps mort.

L'impression d'avoir couru un vrai marathon lorsque l'on referme le livre, le souffle court.

Le petit problème vient, une fois de plus, du héros, Nathan Love (ça ne s'invente vraiment pas, à se demander ce que fumait l'auteur) qui ressemble davantage à un super héros issu de l'accouplement entre Superman et John McClane, qu'à un agent du FBI.

Cet homme maîtrise quasiment tous les arts martiaux (du sang de Bruce Lee ?) ainsi que les principales techniques de méditation qui permettent à notre Nathan Lover de se mettre dans la peau du tueur, de revivre (en pensée) les derniers instants de certaines victimes, d'appréhender une situation mentalement pour anticiper les gestes de ses ennemis, voir de maîtriser carrément le froid quand il est abandonné en plein Alaska et se retrouve sans aucun vêtement sur lui, pour ne s'en sortir qu'avec de légères engelures ! Non, même son p'tit scampi ne finira pas en glaçon.

Face à un mec pareil, Batman et Ironman peuvent aller se rhabiller !

Le pire, c'est que malgré un héros aussi improbable, là où vous pourriez penser que je n'ai pas accroché (comme avec l'inspecteur Pendergast), et bien, j'ai accroché !!

Et là réside l'exploit ! Même si nous avons un héros qui ressemble à une association de tous les Super Héros connus, le scénario, lui, est bien écrit et bien amené. Rocambolesque, parfois, mais bien torché !

C'est indéniable, l'auteur a un bon coup de plume.

A aucun moment il ne se perd les pieds dans le tapis. Son scénario, il le maîtrise et les petites histoires s'emboîtent parfaitement à la grande.

Son roman est digne d'un bon thriller américain.

Personnages aux caractères bien trempés et bien campés (même si exagérés), les actions s'enchaînent à un rythme effréné, la narration, fonctionnant comme un puzzle est bien menée.

Petit plus : de nombreuses références à l'actualité (qui était récente lors de sa sortie) viennent ponctuer le récit.

Son titre de "grand prix de la littérature" est sans doute un peu exagéré, mais, ma foi, ça reste un bon thriller.

Pas le meilleur, mais comme on dit "pour les vacances", c'est tout bon. Même dans le canapé, c'est bon aussi !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Ce livre ne fait pas l'unanimité, mais en ce qui me concerne c'est un des meilleurs romans noirs qu'il m'ait été donné de lire. Question de goûts certainement, mais toute personne aimant les arts martiaux et ne trouvant pas que la spiritualité est "un truc chiant" ne peut pas ne pas avoir un coup de foudre pour ce livre. Nous avons en effet ici un héros charismatique qui est un mix parfait des deux, un mélange de Lao Tseu et de Bruce Lee, et contrairement à beaucoup d'autres l'auteur ne tombe pas dans le cliché. On sent tout de suite une véritable maîtrise du sujet. Surtout concernant les arts martiaux. La première scène où le héros est introduit est à cet égard une pure merveille...

Ainsi l'intérêt principal du livre n'est à mes yeux pas dans l'histoire. L'intérêt principal du livre se trouve dans le personnage principal qui est en rupture complète avec notre monde moderne, mondialisé, aseptisé, profane, où tout se vend et tout s'achète. On sent une rébellion totale, une remise en question radicale des valeurs de notre société, une critique profonde du comportement moutonnier de la plupart d'entre nous. Mon esprit tordu me murmure que c'est peut-être justement cet aspect du livre qui dérange tant de monde...

Nathan Love, notre Bruce Lee-Lao Tseu, incarne à lui tout seul cette radicalité, cette rébellion, cette possibilité de vivre autrement, différemment, cette "anormalité". Il a d'ailleurs souvent des réactions savoureuses, totalement inattendues, qui prennent à contre pied les autres protagonistes. Il y a mille et uns détails qui parsèment le livre et qui en font tout le sel, comme la cérémonie du thé, sa façon de méditer après une sale journée pour chasser la négativité et retrouver la pureté intérieure, ou une autre scène dans laquelle Nathan est face à un dilemme et où il explique que dans ce cas la décision doit être prise en moins de 7 respirations...

Et puis il y a l'enquête en elle-même, avec toute sa galerie de personnages secondaires tellement contrastés et attachants. La fliquette indienne de l'Alaska qui a voulu nier ses origines et se fondre dans le modèle américain. le guitariste grunge fumeur de ganja. La Miss Univers au caractère de merde. L'enfant trisomique doué d'une force surhumaine et sa petite soeur qu'il protège. le vieux commissaire du FBI blasé et mal embouché. le gros chérif corrompu. Les mafieux Russes. La cour des miracles philippine. Les petites frappes d'ici et d'ailleurs. Et j'en passe... Il y a toute une zoologie là-dedans, qui forme en toile de fond un choc des cultures jouissif au possible, là encore représenté à lui tout seul par le héros qui est un métis Amérindien et Japonais.

L'ensemble forme une sorte de road trip littéraire, sex and rock n'roll, un livre différent, unique. On adore ou on déteste semble-t-il, moi j'ai adoré !
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oh la la ! mais dans quoi me suis-je embarquée en lisant ce livre ?! non, décidément, je ne suis pas faite pour ce type de thriller.
d'autres que moi ont expliqué leur intérêt pour ce roman et ce qui leur a plu est justement ce qui m'a profondément ennuyée.

L'histoire n'est pas extraordinaire mais est habilement menée. rien d'excitant de ce côté-là même si la fin est intelligente.

Le protagoniste est une caricature : super agent mêlant arts martiaux (maîtrisés à la perfection évidemment) et la spiritualité bouddhiste qui va avec, n'ayant pas peur de tuer, de tout faire péter et, comme c'est un profiler de génie un peu mystique, capable de revivre les pensées et souvenirs de personnes ayant été à sa place des heures, des jours, des mois avant lui. C'est sûr, c'est exotique et précis : on voit que l'auteur a travaillé son sujet. On voit bien aussi qu'il tache de rendre compte de la personnalité de son personnage en employant des termes techniques et spirituels. Mais c'est un peu excessif ! Un peu chiant à force, pour le dire autrement ! Mais cela vient certainement du fait que ce ne soit pas un univers qui m'intéresse particulièrement.
Seul point positif : l'auteur sait parfois se moquer de ses propres caricatures, à travers le regard de second rôles qui jaugent "Bruce Lee et Miss Monde". Mais cela ne sauve pas l'ensemble.

Quant à l'écriture, elle sombre dès la deuxième moitié du roman dans le SAS : on tombe régulièrement sur des scènes d'hémoglobine de haute voltige puis des scènes de cul toutes aussi acrobatiques ! Alors bon, les amateurs diront peut-être que Philip le Roy est plus fin mais cela manque encore cruellement de subtilité !
Ecriture d'hommes à destination des hommes ou manque de finesse patente ? pourquoi, à la fin d'un ébat, préciser que le cri est "orgasmique" ? qui ne l'aurait pas deviné ? Pourquoi, lorsqu'un personnage demande à un autre "Ce matin, le câlin, c'était pour faire passer la nouvelle ?" est-il nécessaire de raconter en cinq lignes que ce câlin était évidemment sexuel ? ah, pardon, il est vrai qu'il est plus efficace de mettre quelques scènes crues bien explicites dans la tête de ses lecteurs que de les suggérer (les dits lecteurs risqueraient de passer à côté). Personnellement, ou je m'en passe, ou je suis parfaitement capable de me les inventer !
Non, cette écriture est poussive, l'auteur en fait trop !
Mais soyons honnête : les plus grands auteurs font la même chose et m'exaspèrent autant (je pense à P.K. Dick, qui abuse aussi de cette sexualité facile et auquel quelques critiques ont voulu comparer Le Roy).

pour ma part, cela ne restera pas une bonne lecture, et je ne la recommande pas, sauf à ceux qui aiment le zen, les arts martiaux, et/ ou trouvent normal de lire du cul et du sang à tort et à travers.
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Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008)

Fairbanks, Alaska. Alors que la température extérieure tue en quelques minutes le voyageur imprudent, l'hôpital de Fairbanks est le témoin d'un quintuple meurtre perpétré au sous-sol. En quelques minutes, et sans laisser d'indices, on a abattu l'agent spécial Bowman, une infirmière, deux chercheurs, et un patient. Même les rats n'ont pas été épargnés.

Tiré de sa retraite mystique épurée où il pratiquait le Za-Zen, Nathan Love est employé par le FBI pour résoudre l'enquête et retrouver le tueur. Pour ce profiler hors du commun, dont la dernière enquête sur les traces d'un serial killer fut fatale à sa femme, pas question de reprendre le service sans une forte indemnisation. Dépêché en Alaska, il rejoindra l'agent spécial Kate Nootak en charge de l'enquête, et découvrira rapidement à quel type de travaux les deux chercheurs s'adonnaient : faire revivre les morts, pas moins que cela.

Pris comme cible par des tueurs, Nathan Love ne renoncera pas pour autant à l'enquête et partira sur les traces de Bowman, reconstituant ainsi ce qui à pu pousser un agent du FBI à fricoter avec des chercheurs aux motivations discutables, dans l'espoir de retrouver son assassin. de Fairbanks à Rome, le profiler échappera plusieurs fois à la mort de façon quasi-miraculeuse, un peu aidé par sa pratique des arts-martiaux, et achèvera sa course au Vatican, où le Saint Graal de l'enquête lui sera révélé…

Philip le Roy a aujourd'hui 46 ans, et connu un parcours atypique. Nourri dés sa jeunesse par le cinéma, il s'orienta vers des études de commerce, avant d'ouvrir une agence spécialisée dans le tourisme à New-York, puis de revenir vivre en France, de travailler comme publicitaire, pour finalement écrire des scénarios qui deviendront, in fine, des romans. le dernier testament est le premier roman d'une saga qu'il a souhaité plus ambitieuse après des publications comme Pour adulte seulement ou Couverture dangereuse. Il a d'ailleurs, depuis, publié La dernière arme en février 2007, où Nathan Love reprend du service…

Contrasté dans sa qualité, le dernier testament a reçu le Grand Prix de la littérature policière en 2005. Pour autant, le thriller n'a rien d'unique, et exploite des recettes ayant déjà servies dans d'autres succès littéraires et commerciaux. Un homme sombre, meurtri, retranché derrière des préceptes mystiques, qui part en guerre contre plus gros que lui, que rien ni personne n'arrête, que rien n'abat, et qui finit par découvrir LE secret de la religion catholique dans une ambiance conspirationniste au Vatican… hum… comment dire… déjà lu ? Par ailleurs, au delà de scènes absolument irréalistes, et de longs combats d'arts martiaux -on sait que l'auteur en est fan-, les ébats sexuels et les digressions pro-sodomie le plombent un peu. Sans parler des bluettes pseudo-romantiques. Un roman qui n'a rien d'original, et qui n'est ni agréable ni désagréable à lire. Si vous avez un voyage de prévu…
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De Judée 70 après J.C. à nos jours :

De nos jours, dans un labo secret à Fairbanks (Alaska), plusieurs personnes et quelques rats se font descendre.
Parmi ces personnes : 2 scientifiques nobellisés travaillant sur un projet au doux nom de "Lazare", une infirmière, un agent du FBI qui travaillait sur un enlèvement d'enfants et un cobaye humain mort depuis 1 an, mais qu'on a jugé bon de retuer à nouveau de plusieurs balles...
Qui étai(en)t la ou les cible(s) principale(s) de ce crime ? (Sachant que les mobiles sont nombreux.)
C'est ce qu'essaye de découvrir Nathan Love, un profiler du FBI ami d'une des victimes, sorti de sa retraite anticipée (retraite prise suite à un drame familial).
Dans le cadre de son enquête il se retrouve affublé d'une partenaire esquimaude revêche et de deux enfants en cavale...
L'enquête part à fond de train dans un style soutenu et efficace.
Les séquences s'enchainent et forment autant de pièces dans un puzzle en construction.
Le tout manifestement lié à la Judée en +70 après J.C. et à un certain Yehoshua Ben Yossef, dit Jésus...

Ce roman est un Hardboiled survitaminé. On y retrouve dans le désordre : des femmes "bombesques", du sexe, de la violence, des meurtres atroces, des arts martiaux, un complot planétaire impliquant les services secrets, la mafia, les sectes, des voyages exotiques, des pseudos révélations sur les début du christianisme, un passage obligé dans les sous sols du Vatican.

Nathan Love évolue dans son enquête de façon aussi détaché face à la violence que Joe Kurtz (Personnage de Dan Simmons dans la trilogie : Vengeance, Revanche et une balle dans la tête), il est aussi increvable que le personnage de John McLane incarné à l'écran par Bruce Willis dans la série Die Hard.
A côté de lui le plus célèbre agent secret de sa majesté, avec sa séduction et son permis de tuer, fait vraiment enfant de coeur.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai besoin de votre intuition et de votre sixième sens. Jetez un oeil sur la scène du crime et déduisez-moi le profil psychologique des enfoirés qui ont fait ça. Mettez-vous à la place de Bowman ou d'une autre victime, devenez l'assassin lui-même, peu m'importe, du moment que vous m'aidez à avancer. En plus, vous êtes familier avec toutes les japonaiseries. Vous nous serez précieux pour démanteler la secte Shintô. À Fairbanks, notre agent épluche la vie privée des victimes. Aux dernières nouvelles, chacune d'elles avait un motif de se faire descendre. On dispose d'une liste de mobiles aussi longue que celle de ma femme quand elle fait ses courses.
— Quels sont-ils ?
— Oh, les trucs habituels, le fric, le sexe, le pouvoir....
— Citez-moi une seule personne dans le monde qui n'ait pas un motif de se faire tuer.
— Mère Teresa.
— Elle est morte.
— Écoutez, notre agent local vous en dira plus, puisque vous acceptez le contrat.
— Commencer par l'étude des mobiles est prématuré. Le vrai mobile est enfoui sous un fatras de mauvaises raisons.
— Vous commenceriez par quoi?
— Par déterminer qui était la cible. À partir de la victime visée, je pourrai dresser le profil des criminels. Pas avant.
— Les deux toubibs sont les mieux placés dans le Top 5.
— Et les rats?
— Quoi les rats?
— Pourquoi a-t-on tué les rats?
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« Myriam s’avança sur le seuil de la grotte, les mains plaquées contre la roche, les pieds au bord de la falaise abrupte. Un vent chaud balaya ses longs cheveux gris. La mer Morte était couleur de plomb, sertie dans une nature splendide, aride, vide. Rien ne bougeait. Pourtant, l’histoire était en marche. Depuis quarante ans, les disciples de Jésus diffusaient son enseignement au péril de leur vie. Les apôtres, fidèles de la première heure, avaient péri en martyrs, crucifiés, décapités, lapidés, égorgés, écorchés vifs, mais d'autres, de plus en plus nombreux, avaient pris le relais. Le christianisme s'était propagé en Palestine, en Scythie, en Phrygie, en Macédoine, à Chypre, en Ethiopie, en Inde, Mésopotamie, en Perse, en Grèce. Toutes les couches de la population se convertissaient, les riches, les intellectuels, les banquiers, les commerçants, les esclaves. »
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... Votre monde qui n'a qu'une couleur, qu'un seul drapeau, qu'un seul chef, c'est la globalisation....
La mondialisation c'est un bushman qui regarde la télé ou un Californien qui pratique la méditation....
On périra si l'on bascule dans la globalisation comme on périra si on dresse des frontières imperméables entre tous les particularismes...
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p18 "[...] Ce n'était pas une cagoule déchirée qui masquait les traits de l'étranger. C'était sa peau qui partait en lambeaux.
Le père Felipe Almeda ne broncha pas, paralysé à l'idée d'avoir accueilli le diable sous son toit."
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« Un jour, peut-être, des archéologues du futur découvriront ses ossements à côté d’un crâne féminin et d’un antique ordinateur portable dont le disque dur aura pris avec les siècles l’allure d’un précieux parchemin. »
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Vidéo de Philip Le Roy
Qui veut gagner le Paradis ? : le thriller en 42 incroyables nouvelles noires à la Black Mirror signé Philip le Roy, disponible partout dès maintenant !
250 personnes seront victimes de violences meurtrières pendant que vous lirez ce livre* Près de 1 300 homicides se produisent chaque jour aux quatre coins du monde, de la Californie à Bornéo, du Congo à Paris, de Nice à Kaboul. Visiblement, sans lien apparent.
4 hommes sur 5 et d'1 femme sur 2 ont déjà eu l'intention de tuer au cours de leur vie**
Les auteurs de ces crimes et leurs victimes sont de tous les âges, nationalités, origines sociales, orientations politiques ou sexuelles. Cela pourrait être n'importe lequel d'entre nous. À qui le tour de tuer... ou d'être tué ?
Étroite est la porte et resserré est le chemin menant au Paradis, et il y en a peu qui les trouvent***
Comment échapper à la violence d'un monde absurde et oppressant ? Le Paradis existe-t-il ? Il faut trouver une issue, mais vite, car le compte à rebours a commencé depuis longtemps.
Philip le Roy est scénariste et auteur de thrillers dont le Dernier Testament, Grand Prix de Littérature Policière. Qui veut gagner le Paradis ? est un thriller à fragmentations. Il repousse les limites de l'art de la nouvelle qui comme le disait le maître du genre Philip K. Dick consiste à surprendre le moment le plus intense de notre existence. Un ouvrage hors normes à ne pas mettre entre toutes les mains.
* Selon une étude de l'ONU, près de 464 000 personnes dans le monde ont été victimes de violences meurtrières en 2017, soit cinq fois le nombre de personnes tuées dans des conflits armés au cours de la même période.
** Selon une étude portant sur 760 étudiants, 79 % des hommes et 58 % des femmes ont déjà eu au cours de leur vie des pensées visant à tuer quelqu'un.
*** Évangile selon Matthieu 7.13-14.
Philip le Roy est scénariste et auteur de thrillers dont le Dernier Testament, Grand Prix de Littérature Policière. Qui veut gagner le Paradis ? est un thriller à fragmentations. Il repousse les limites de l'art de la nouvelle qui comme le disait le maître du genre Philip K. Dick consiste à surprendre le moment le plus intense de notre existence. Un ouvrage hors normes à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Des voisins trop secrets

Un soir, Lorraine entend quelque chose, de quoi s'agit-il ?

Un cri.
Un tir.
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