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EAN : 978B00KU2RYUM
Einaudi (30/11/-1)
4/5   4 notes
Résumé :
Marcel Proust,
JEAN SANTEUIL
traduzione di de Franco Fortini
720 pagine circa -

Jean Santeuil est un livre de jeunesse de Marcel Proust commencé en 1895 mais qui ne fut jamais achevé. Son édition a été tardive et pose de nombreuses questions dans la mesure où Jean Santeuil est avant tout la compilation d'une multitude de feuillets et de fragments retrouvés de façon posthume
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les Plaisirs et les jours à peine publiés Proust s'était lancé entre 1896 et 1900 dans l'écriture de Jean Santeuil. Mille pages inachevées, abandonnées et mises à l'écart avant de se plonger dans Ruskin, comme le rappelle André Maurois (préface), et qui ont été révélées au public, grâce aux travaux de thèse de Bernard de Fallois, trente ans après la mort de leur auteur, longtemps après La Recherche du temps perdu ; elles ont fait l'objet d'une édition cartonnée originale en trois volumes (Nrf, 1952) aimée des bibliophiles et chineurs dont celui-ci est le premier. Jean Santeuil puise à des sources et a des accents bien plus directement autobiographiques que La Recherche malgré le dispositif initial de mise en abyme un peu surfait chargé de le faire oublier. Dans une longue introduction l'auteur se dissimule derrière le regard d'un hypothétique narrateur évoquant un séjour breton avec un ami pour mettre en scène sa rencontre avec un énigmatique écrivain nommé C. dont il aurait fait publier l'oeuvre, Jean Santeuil.

Un séjour breton de Proust et de Reynaldo Hahn dans une ferme auberge au temps de leur amour est en effet contemporain des débuts de la rédaction de Jean Santeuil comme le rappelle Lorenza Foschini dans un essai récent (Plaisirs d'amour, jours d'amitié de Marcel Proust et Reynaldo Hahn, 2019, p. 146), quant aux trois parties du tome 1 de la vie de Jean Santeuil elles renvoient spontanément, avec quelques filtres de bienséance mais point trop de complaisance pour lui-même, aux années de prime enfance et de lycée de celui qui contient en germe l'éminent créateur qu'il est devenu quelques années plus tard. « Ce livre n'a jamais été fait, il a été récolté », prévient Proust en exergue. Jolie formule qui incite à le lire comme tel au-delà de l'ébauche ou des prémisses qu'il constituerait. On peut y voir un « réservoir » où les personnages ne sont pas encore les créations hybrides de la Recherche. Jean Santeuil m'a surtout questionnée sur les liens mystérieux que psychisme et création artistique peuvent entretenir pour produire un jour une oeuvre hors du commun...

Monsieur et madame Santeuil rêvent de donner une “éducation virile” à leur fils Jean. Son père le verrait bien un jour dans les ambassades ou la haute administration sa mère sans être hostile à ce projet lui donne le goût de la lecture et de la poésie. En attendant Jean montre une extrême sensibilité en tout. Ainsi le moment du coucher peut virer à la grande tragédie comme le soir où ses parents reçoivent le professeur Surlande : une séance d'après dîner, en ouverture, qui fait fortement écho à une autre bien connue des lecteurs de la Recherche. Cette disposition de “Monsieur Jean”, comme l'appelle le très professionnel Augustin au service de la famille, à “faire échec aux plus impératives nécessités mondaines” (p. 69) ne l'empêchera pas ultérieurement de les rechercher avec frénésie. L'histoire du baiser refusé occasionnant un chagrin d'origine obscure ne le quittant plus prend corps ici : ”De sa tristesse, d'ailleurs, il ne connut guère plus tard que les causes secondaires, car pour la cause première elle lui sembla toujours si inséparable de lui-même qu'il ne put jamais renoncer à elle qu'en renonçant à soi”. (p.73).

L'empire exercé précocement sur sa mère qu'il déçoit ensuite par ses médiocres résultats scolaires se doublant de la culpabilité de la faire souffrir est documenté presque cliniquement et, entre agitation et tendresse, souci de plaire et agressivité, les pages racontent le jeune Proust plus authentiquement que tous ses biographes réunis. Entre les fraîches vacances de Pâques ou les chaudes soirées d'été à Etreuilles de la deuxième partie, à l'occasion d'un séjour marin à Dieppe et dans les frimas parisiens Jean dessine l'exceptionnelle cartographie de ses émois enfantins dont les moindres contours épousent les méandres d'une phrase déjà reconnaissable entre toutes, « flonflons » et fioritures stylistiques comprises. Emois reconduits peu après sous une autre forme en direction de la jeune Marie Kossicheff sa compagne de jeux aux Champs Elysées de laquelle ses parents l'éloignent et qu'il oublie aussi vite pour explorer les territoires de l'amitié à particule avec Henri de Réveillon sous la houlette de leur professeur de philosophie monsieur Beulier. Déplaisant, Jean sait l'être, criseux et possessif en famille dans la dernière partie, moqué par ses congénères du lycée pour ses envolées lyriques ou emphatiques, vaniteux. Qu'importe, la curiosité et le désir de le suivre dans tous ses états d'âme au fil de deux tomes supplémentaires n'en sortent en rien entamés.
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Tome 2 de l'édition cartonnée Nrf (1952).
Quelle que soit la saison Jean est régulièrement invité à Réveillon (chez les parents d'Henri connu au lycée, Tome 1), dont il découvre de promenades en rencontres les « différents pays ». En ami de la famille on le retrouve ici lors d'u premier séjour exerçant son âme de poète « sous la mousseline émiettée des lilas » ou dans le petit bois de pin protégé du vent que lui a conseillé la duchesse de R. (p. 51) ; discutant ailleurs littérature avec un romancier de passage ou encore sous le charme d'un jour de pluie passé à lire, d'un après-dîner où Henri se met au piano, d'une nuit d'orage ; s'attardant plus loin sur “les choses qu'une pensée de la nature semble avoir arrêté là”, comme cette digitale si intimement liée au paysage et au silence qui l'entourent et qu'il voudrait cueillir avant d'y renoncer et de conclure : « On craint de toucher à ce qui est à ce point soi-même ». Comme un avant-goût de Proust avant Proust (Promenades, p. 42 et suivantes). « Chaleur, paresse et sommeil » sont au programme d'un printemps heureux qui semble amorcer les raisons encore plus nombreuses d'aimer l'automne et l'hiver décrits dans la dernière partie du volume. Là on surprend Jean à méditer sur les vieilles pierres d'une église abandonnée (p. 260 - 261), à se faire peintre d'une campagne de laboureurs plus proche de celle célébrée par J.F. Millet que celle des Impressionnistes. Il affirme sa complicité avec la mère de son ami, duchesse assez peu conventionnelle qui lui prête sa vieille mantille contre le froid, et dont le fils musicien Henri de R. porte les initiales inversées de Reynaldo Hahn (Madeleine Lemaire portraiturée ici dans le personnage de l'aristocratique duchesse abrita effectivement les amours de Marcel et Reynaldo dans le château éponyme de Réveillon).

Cette chronique saisonnière émue d'un bonheur campagnard (qui précède celle très amère des salons du tome 3) atteint la drôlerie lorsque jean accompagne la duchesse nourrir ses poules et ses paons ou que le poète qu'il rêve de devenir se pâme dans la contemplation prosaïque d'une flottille de lardons au milieu d'une mer d'oeufs brouillés ! Entre ses deux séjours à Réveillon, un autre à Beg-Meil avec Henri et quelques souvenirs épars d'officiers ou de militaires côtoyés dans des villes de garnisons (Les Militaires), Jean chronique deux moments politiques forts qui marquèrent l'époque de ses parents (cinquième partie de ce Tome) : l'apogée et la chute d'un ministre contraint à la démission, proche de la famille Santeuil, baptisé Charles Marie (double fictionnel de Maurice Rouvier dans le scandale de Panama) et dont il tente de pénétrer le rapport à la culpabilité et la conscience d'homme influent adulé puis lâché par ses pairs et son entourage ; ensuite, la révision du procès de Dreyfus et celui de Zola le font s'interroger sur la relativité des notions de vérité et de culpabilité, sur l'innocence et l'injustice. Ses portraits du général de Boisdeffre et du colonel Picquart qu'il admire laissent transparaître sa conception de l'honneur et son idéalisme concernant l'institution militaire (toutes choses qui retentiront plus tard dans La Recherche non plus comme ici dans le regard d'un seul mais à travers celui des multiples personnages de la galerie proustienne).

Comme au tome précédent l'impression d'ensemble à la lecture reste celle de morceaux juxtaposés très autobiographiques mais pas totalement raccords entre eux et pour cause le projet ayant été abandonné... Episodes de la vie de Jean Santeuil alias l'hypothétique C. son créateur derrière lesquels Marcel à l'âge de vingt-cinq ans se dissimule tant bien que mal et cherche un peu laborieusement Proust en se remémorant ses jeunes années. Painter son biographe anglais dira : « C'est ainsi qu'entre 1896 et 1900, Proust travaillait à un roman qui devait, dans sa pensée, livrer la signification profonde de son enfance et de ses premières années d'homme, un roman, par conséquent, qui raconte la même histoire et qui procède de la même intention que La Recherche elle-même. Telle était du moins son espérance ; mais la véritable signification de l'oeuvre lui échappait, ensevelie qu'elle était, de façon profonde et inaccessible, sous l'excitation vague qui le poussait à écrire. Il vivait encore dans l'univers plein d'illusions du Temps, il flottait sur la mer morte d'un monde phénoménal, où il essayait en vain de se noyer : il ne pouvait pas retrouver le Temps, puisqu'il ne l'avait pas encore perdu. Sous chaque ligne de Jean Santeuil, on découvre l'effort qu'il fait pour croire qu'il est en train d'écrire une grande oeuvre romanesque, et il ne veut pas admettre que son oeuvre, depuis le début, est condamnée à la stérilité. Il y a quelque chose d'héroïque dans cette entreprise prématurée, dans le fait qu'il persévéra quatre années avant de clore, par un abandon complet, ce merveilleux échec. » (George D. Painter, Marcel Proust 1871-1922, Editions Tallandier 2008, Texto, p. 260).

« Ratage » de presque mille pages que les inconditionnels de Proust apprécieront malgré tout. Certes la lourdeur stylistique apparaît, le côté poseur de Jean à redire sa médiocrité et sa paresse tout en se présentant comme une âme noble est un tantinet pénible, mais l'amorce formelle de l'effort affectif et intellectuel colossal qui conduit Proust à La Recherche est là. À travers Santeuil personnage multiple et paradoxal qu'un vol de mouche tient éveillé à Réveillon et qu'une tempête ou un orage n'empêche pourtant pas de dormir ou pousse à partir en excursion (ratée elle aussi) à la pointe de Penmarch. Santeuil que la rupture avec ses habitudes comme le souvenir du baiser refusé de l'enfance (rapporté au tome 1) plonge dans un désarroi abyssal ; à travers celui capable d'une stupéfiante méditation sur l'isolement suggérée par l'enfilade de trois petits cabinets attenants à sa chambre d'hôtel à Provins où l'envahit un sentiment de puissance avec la possibilité de faire jouer les portes qui les séparent (p. 277 et suivantes) ; ou celui enfin pour qui « les lieux sont des personnes » et qui parvient à se projeter et devenir tout ce qui l'entoure, érigeant les minutes les plus insignifiantes en moments de haute intensité, capturant l'essence des choses et la beauté de l'infime, décèlant l'écho de tous les chagrins rentrés dans celui d'une voix lointaine au bout d'un fil, « petit morceau de glace brisé » (révélé par l'échange téléphonique avec sa mère à l'hôtel des Roches Noires de Beg-Meil, p. 180). Santeuil qui place plus haut que tout le sens moral individuel, la fidélité en amitié et pointe la lâcheté des probes (affaire Charles Marie), pour qui la conscience de Picquart bien qu'antisémite sauve le détenu de l'Ile du Diable face à l'institution aveugle. Pour résumer celui pour qui le bonheur, l'honneur ou l'innocence d'un seul prévaut sur toute idéologie collective.

Tentative inaboutie d'aborder l'art, peut être, en rapprochant les choses les lieux et les êtres (particulièrement décelable aux chapitres « La mer à la montagne », « Beg-Meil en Hollande », « Impressions retrouvées »), et qui démontrerait que parler de soi ne suffirait pas à faire une grande oeuvre littéraire, mais qui en même temps rend d'autant plus proche et admiratif de l'oeuvre ultérieure (La Recherche) et plus émouvant l'artiste qui abandonne ces pages.



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Sans revenir sur la genèse de ce « roman » qui n'en est pas un et sans dénaturer le travail titanesque qui a été effectué après la mort de l'auteur pour assembler cette multitude de feuillets, force est de constater que nous sommes en présence de ce qui deviendra plus tard l'oeuvre phare de Marcel Proust, « A la recherche du temps perdu », moins d'ailleurs pour les éléments de fond que pour l'évident et élégant travail de forme que l'auteur a entrepris dès son plus jeune âge.

Le fond évoque, bien entendu, des situations ou des passages qui seront repris dans « La recherche », mais c'est surtout la forme qui s'installe comme une chrysalide évoluant vers son destin inéluctable, pour nous offrir l'aspect final et maîtrisé d'une lente et complexe mutation.
Dans ce cheminement de pensées (« la pensée est une espèce de télescope qui nous permet de voir des spectacles éloignés et immenses »), l'auteur approfondit sa vision de l'art et de la culture, et sa perception des rapports sociaux qui pourraient paraître « snob » ou pour le moins « prétentieuse », dans le sens ou sa catégorie sociale privilégiée limite forcément sa capacité à recevoir des informations sociales, mais il n'en est rien, et ce n'est pas l'essentiel au vu de l'immense poésie qui en résulte.
Ces feuillets pourraient s'apparenter à des réflexions sur sa vie, bien sûr (« Jean Santeuil » est plus autobiographique que « La recherche »), sur la nature humaine avec ses perversions et ses faiblesses, ce qu'il souligne avec brio, mais ce sont surtout des émotions magnifiques qui nous transportent (encore une fois…) dans un monde de rêve, vers un « ailleurs » propre à chacun qui ressurgit du plus profond de notre imagination, avec une étincelle de génie qui possède le mérite de parcourir un large spectre de nos pensées intimes.
« Qu'est-ce donc que tout cela sinon des témoins de nos premiers printemps, des reliques des souvenirs de nos premières émotions en face de la nature…et qui pour un moment semble nous montrer le monde qui nous entoure non comme le monde médiocre, bientôt fini pour nous, tout humain et connu, mais comme un monde éternel, éternellement jeune, mystérieux, plein de promesses inouïes ? »

Tout est dit et rien n'est dit, ce monde ne s'aborde qu'avec des yeux d'enfants, celui qu'il était toujours à cette époque, et les clefs de son accueil n'existent qu'au travers de nos yeux d'adulte, auxquels bien des filtres devront être enlevés.
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Propos de début de lecture :

Génial Marcel ! "Jean Santeuil" est l'oeuvre préparatoire du Grand Oeuvre, tout y est, au moins en germe. La réflexion sur la mémoire est plus qu'ébauchée dès la narration de son enfance par un jeune auteur de 25 ans.

Certains passages sont très beaux, moins aboutis que dans la Recherche, mais le travail est sérieusement entamé. Les réflexions sont plus spontanées mais déjà approfondies et le charme puissant.

Le style est changeant, entre vivacité toute juvénile et la longue et puissante phrase qui est la manière du romancier. Parfois le rythme se perd, il faut relire plusieurs fois l'envolée enthousiaste et on finit par déclarer forfait : Proust semble bien s'être pris les pieds dans le tapis, sans doute le sait-il, mais il n'en a cure, lui qui laisse en blanc certains noms de fleurs et n'y reviendra jamais, car il écrit, écrit... vite vite... il lui faut tirer du fond de l'encrier ce qui sera sa grande théorie sur l'art avant qu'elle ne s'évapore, qui sait, et elle n'en prend pas le chemin, tant il la sculpte et l'enrichit sous toutes les facettes possible.

Une chose m'a frappée : quelque chose comme "le charme discret de la bourgeoisie", assis sur une nombreuse domesticité et le culte passionné du "Fils", servi par toute une famille aux petits soins : "moine" dans le lit quand il fait frais, feu déjà pétillant dans l'âtre quand on s'éveille, oreillers déposés à la hauteur ad hoc pour le cou délicat, jeux d'ombres chinoises organisés dans sa chambre le soir, livres, objets personnels et thé servis sans qu'il ait besoin de lever le petit doigt, morceaux aimés interprétés au piano par une mère dévouée quand ce n'est pas par un orchestre venu sur place de temps à autre ; et plus tard presse et courriers apportés sur un plateau avant le lever... C'est ça être riche : on ne consomme pas sans mesure, on fait réparer linge, outils, vêtements, mais on ne rencontre jamais la moindre contrainte matérielle (excepté celle de donner l'impulsion à tout cela si on est la maîtresse de maison, c'est-à-dire Super-Grande-Intendante ) : on ne connaît pas la préoccupation rabat-joie de ramasser ses chaussures et de les entretenir, de porter son linge à l'office, de sortir soi-même du placard rasoir et bassine... et tout le reste.

La nécessité absolue, dans cet océan de confort, est de structurer le temps pour ne pas sombrer dans la dépression et l'aboulie et partir pour la lune comme un ballon de baudruche, tel le pauvre Oblomov d'Ivan Gontcharov : rien d'à priori vital ou urgent dans une famille vivant surtout de ses rentes et dont seuls quelques membres exercent ici ou là un emploi honorifique (dans Jean Santeuil, le père n'est pas médecin). Et la famille de Jean, bien intégrée et extrêmement cultivée, s'entend fort bien à ce type d'organisation. Mais y parvenant, et dans un tel environnement, quel gain de temps pour l'enrichissement de la vie intellectuelle, chaque instant ou presque étant tourné vers les nourritures de l'esprit et celles du corps étant assurées sans qu'on y prenne garde, comme de toute éternité, et ne venant, dans ces conditions, que renforcer les jouissances de l'esprit par des plaisirs hédonistes qui y confinent.

Le grand privilège de la bourgeoisie réside bien en cette disponibilité bien aspectée et le talent d'en tirer parti.

Ces considérations nous mènent loin de Jean Santeuil, je poursuis ma lecture.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Un être ne doit pas être jugé sur ce qu'il est et ce qui n'est pas lui-même, qui vient de sa naissance et de son éducation et qui ignore cet autre lui-même, né plus tard en lui et qui est le seul qui compte.
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