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EAN : 9782379101427
372 pages
Livr's Editions (11/09/2023)
4.5/5   7 notes
Résumé :
Ces dernières années, les enquêteurs Jamila Patel et Jerry Pardoe ont acquis à contrecœur la réputation d’experts en résolution de crimes liés à l’étrange et au surnaturel. Pourtant, rien n’aurait pu les préparer à ce qu’ils vont découvrir dans ce sous-sol londonien.

Des corps démembrés, rôtis et dévorés, des disparitions inquiétantes. Des inscriptions sur les murs qui suggèrent un culte religieux, mais pas n’importe lequel. Ces adorateurs du diable i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
The Shadow People est le troisième roman mettant en scène les deux détectives londoniens, Jerry Pardoe et Jamila Patel, mais il peut fort bien se lire indépendamment si vous n'avez pas lu les précédents

Tout tourne encore une fois autour de nos deux héros, surnommés également Ghostbusters, puisqu'on les appelle dès qu'un événement inexplicable ou surnaturel se produit.

L'action se situe dans le sud de Londres, et alors que je pensais qu'un autre livre de cette série ne pourrait surpasser le second qui m'avait laissée pantelante, je m'aperçois que je me suis trompée.

Ce troisième volet est encore plus fort que les deux autres, dans plusieurs domaines. La violence tout d'abord, cette fois on a largement notre dose, entre les séquences de torture pratiquées sur des innocents qui avaient juste le malheur de passer par là, et les épisodes de cannibalisme, ainsi que sur les passages d'auto-mutilation dont est parsemé le récit.

C'est donc un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Un peu comme tous les Masterton me direz-vous, mais là j'ai quand même été plus qu'impressionnée et il m'en faut beaucoup.

Mais bon, je vous rassure, j'ai quand même réussi à le lire, ce qui n'a pas toujours été le cas. Il faut dire que l'écriture joue un grand rôle, et Graham Masterton a le don de toujours laisser traîner une pincée d'humour qui aide à avaler la pilule, aussi amère semble-t-elle.

Ceci étant dit, nous avons plusieurs narrateurs. Pour la police, c'est surtout Jerry qui mène la danse. Toujours amoureux de sa boss, il n'a jamais osé le lui dire, entre la peur du rejet et l'ambiance que ça pourrait générer au travail. Mais à nous, il nous en parle.

Nous en apprenons donc davantage sur la vie privée de Jerry, contrairement à Jamila, qui reste un mystère. Peut-être dans le prochain, si prochain il y a. J'aimerais bien en savoir un peu plus, notamment connaître les raisons pour lesquelles elle excelle autant dans son domaine d'expertise, le surnaturel.

L'auteur nous plonge direct dans l'horreur quand la police découvre un caddie plein de crânes humains alors qu'elle enquête sur la disparition de plusieurs SDF. L'affaire se corse, puisque des morceaux de corps humains sont dispersés un peu partout et les dénombrer est compliqué.

Les enquêteurs pensent à une secte, dont Graham Masterton nous fait une description très pointue et détaillée. On s'y croirait presque et ça fait froid dans le dos. J'ai parlé plus haut de cannibalisme, nul besoin d'insister, vous aurez compris.

Donc, un très bon bouquin, pour public averti. Ames trop sensibles s'abstenir. J'en fais parfois partie, mais là c'est très bien passé.
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Troisième épisode mettant en scène les policiers Patel et Pardoe, qui en compte quatre à ce jour, « Le peuple des ombres » est le dernier né des Éditions Livr'S. Cet opus peut être lu indépendantisme des autres. On ne va pas se le cacher, mais les dernières parutions sont un peu en dents de scie. « Ghost Virus » était très décevant, « Les anges oubliés » excellent et « La maison aux cent murmures » sympa, mais sans plus. Toutefois, on pourra toujours féliciter nos amis Belges de traduire les romans de Graham Masterton, qui est l'un des maîtres de l'horreur.

À première vue, « Le peuple des ombres » a beaucoup de similitudes avec « Le grenier des enfers ». le récit démarre très fort avec un buffet de mets délicats (un air du livre « Le rituel de chair » ?). Une odeur qui donne envie pour les viandards de participer au festin dans un prime abord. Mais à bien y regarder, ceux et celles qui se seraient jetés dessus auront des mots d'estomac, mais aussi une profonde dépression nerveuse. Ça part fort, l'auteur nous en met plein la tronche avec ces éviscérassions, du gore et on se prend à espérer de retrouver l'écrivain du passé, celui qui a eu une imagination féconde (citons pêle-mêle « Transe de mort », « Démences », « Le diable en gris », « Sang impur »). Et de l'horreur, il nous en propose jusqu'au gavage, avec un petit air de son récit « Le maître des mensonges ». Tout ça, c'est génial, mais ça se casse vite le pif. le rythme devient lent et surtout moins sanguinolent. On pourra imputer la faute à son orientation “enquête” avec le duo Pardoe et Patel. Je suis moins emballé par les récits policiers, d'autant que l'on suivait l'intimité du peuple des ombres.

Plus on avance et plus on s'éloigne du roman « Le grenier des enfers ». Je suis un peu déçu que prend l'histoire et donne une intrigue bancale : Même la fin est bâclée : .

Je suis nostalgique de ses héros désespérés, dans des situations où l'on se dit heureusement que je ne suis pas à leurs places, une lutte contre des démons, l'aide d'un professeur ou d'un voyant… Graham Masterton a changé son plan de carrière, mais a gardé quelques-uns de ses ingrédients. On y retrouve une certaine touche d'humour (so british ici), des références populaires (séries télévisées, cinéma) et même littéraires. Espérons que cette maison d'édition perdure et nous propose un maximum de romans inédits sous nos latitudes.
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Comme à l'accoutumée, notre cher conteur Graham Masterton n'a toujours pas perdu la main, bien au contraire. Il sait toujours aiguiser des contes convaincants, captivants et Ô combien diablement sanglants ! J'ai grandement apprécié ce palpitant roman horrifique, maîtrisé de sa plume avec brio, (il s'agit là, précisément du troisième tome de la série de "Les Enquêtes de Jamila Patel et Jerry Pardoe"). Et les personnages sont bien développés tout au long de l'histoire, mettant ainsi en lumière un certain nombre de perspectives intrigantes, ce qui nous divertit dans une égale mesure.
Et de surcroît, bâti sur une trame solide, l'auteur de génie investit beaucoup de temps, mais aussi d'efforts pour conserver le rythme d'allégorie, liées à des événements historiques, puis permettant également aux lecteurs/lectrices d'explorer davantage le sujet, même s'il y a des moments où les événements détaillés sur la secte cannibale, vouant un culte à un ancien Dieu, obligent à une description lente et accessible. Mais les rebondissements de l'intrigue alimentent une narration tenace, ce qui permet de continuer sans relâche, page après page, jusqu'à tard dans la nuit. On retrouve notamment tout les codes et les caractéristiques du légendaire auteur britannique, c'est-à-dire : la violence à la fois viscérale, effroyable et très graphiques, des légers éléments paranormaux qu'on retrouve approximativement vers les 100 (et autant de SANG !) dernières pages du livre, et surtout, son humour british pur jus et caustique qui est sa marque de fabrique depuis bientôt 50 ans.

Les passionné(e)s d'horreur et du gore n'en seront pas déçus. Cela dit, il faut quand même impérativement avoir l'estomac bien accroché pour cet ouvrage, sinon... bonjour les haut-le-coeur ! B... BOU... BOUAAARCK !
Notre bien-aimé cher Graham Masterton, nous prouve encore une fois qu'il est toujours au sommet de son art !
Pour conclure, je tiens grandement à remercier la team belge de chez Livr's Editions pour leur travail collectif. Âmes sensibles s'abstenir ! Trash, sanglant et corrosif, que personne n'en sortira indemne, mais à lire sans le moindre doute ni la moindre hésitation, tout en restant entier : en un seul morceau !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
– Avant qu’il envisage de vous aider, Balaa exige que vous mangiez de la chair humaine en sacrifice pour lui prouver votre dévotion.il exige également que vous lui restiez fidèle pour le reste de votre vie et que vous disiez une prière à sa gloire, tous les jours. C’est pourquoi ma tante avait sa photo accrochée dans le couloir.
– Ne me dis pas qu’elle a mangé de la chair humaine ?
– Tout ce qu’elle m’a dit, c’est que la fille de la femme qui habitait à côté d’elle avait eu un enfant mort-né.
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The second trolley was piled up with human heads, their faces blackened by the heat, like some hideous parody of a 1950s’ minstrel show. Some of their eyeballs had burst, so that their sockets were hollow. Others were staring up at Ron and DuWayne with irises that were milky and cooked. All of their mouths were wide open as if they were silently screaming, their lips stretched back over their teeth. By the length of their frizzled-up hair, Ron could see that at least three of them were women.
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The man lifted his head, and then shifted himself over onto his back, staring up at Jerry with undisguised hostility. He didn’t seem to care that he was completely exposed from the belly downwards. His penis looked like a knobbly sweet potato.
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Jerry realised at once why the assistant had called the man ‘she’. He was wearing a filthy cream dress with short puffy sleeves, although he was so fat that the dress had split under both armpits. The hem reached down only as far as his knees, so that his hairy shins were bare, and he wore no shoes. His feet were filthy, with bruised toenails.
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- "Une personne peut être d'une fascinante beauté... mais à l'intérieur nous sommes tous pareil, un amas hideux de tubes, de sacs humides et de liquides à l'odeur fétide. Il n'y avait aucune exception à cette règle, ni pour Quasimodo ni pour Kim Kardashian."
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Videos de Graham Masterton (9) Voir plusAjouter une vidéo
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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