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EAN : 9782246189725
242 pages
Grasset (20/01/1988)
3.83/5   12 notes
Résumé :
résumé du livre

Chronique de la découverte de l'Occident par Jâli, prince héritier de Karastra, qui a fui la cour de son père. Il explorera les bas-fonds de Marseille et de Londres, les cénacles d'Oxford, les nuits du Paris des années folles. Ce monde brillant et cruel révélera Jâli à lui-même. Morand donne une suite trépidante aux 'Lettres persanes' de Montesquieu.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Né à Paris en 1888, Paul Morand commence en 1913 une carrière de diplomate qui le conduira aux quatre coins du monde. Révoqué après la seconde guerre mondiale pour proximité avec le régime de Vichy, il est rétabli dans ses fonctions d'ambassadeur en 1953 et mis à la retraite des Affaires étrangères en 1955. Elu à l'Académie française en 1968 il décède à Paris en 1976. Considéré comme l'un des pères du « style moderne » en littérature, il s'est imposé comme l'un des grands écrivains français du siècle dernier.
Bouddha vivant, date de 1927 et s'inscrit dans un cycle de quatre volumes (Chronique du XXe siècle) consacré aux races et continents avec L'Europe galante (Europe), Magie noire (Afrique) et Champions du monde (Amérique).
Certains font un rapprochement entre ce livre et les Lettres Persanes de Montesquieu, ça me semble plus un étalage de culture qu'autre chose ; sauf à accepter qu'un étranger « exotique » plongé dans notre société suffise à satisfaire à cette comparaison.
Le prince Jâli, fils du roi de Karastra, royaume fictif devant beaucoup au Siam, s'enfuit de son pays pour découvrir le monde et l'Occident. C'est à Londres qu'il connait l'illumination bouddhique mais les Anglais ne comprenant pas son message philosophique, il part pour Paris, rencontre Rosemary une jeune et riche héritière américaine qu'il rejoindra bien plus tard à New York avant d'échouer à San Francisco d'où il embarquera pour retourner dans son pays et succéder à son père décédé.
Un roman finalement assez étonnant car il casse les règles narratives auxquelles nous sommes habitués – mais je ne pense pas que ce soit réellement volontaire de la part de l'écrivain, plutôt et pour une part, un manque d'envergure quand Morand s'attaque au roman, alors qu'il semble plus doué pour la nouvelle. Etonnant donc, car dans une longue première partie il n'est question que de Renaud d'Ecouen, un jeune Français amoureux de mécanique devenu chauffeur de la Bugatti du prince Jâli depuis deux ans. Et tout porterait à croire que c'est lui le héros du roman, mais non ! D'ailleurs, il mourra et basta, ciao ! Heu…. ? Quant à la liaison entre Rosemary et le prince, elle tournera en eau de boudin, sans larmes ni regrets.
Ceci dit, le roman n'est pas mauvais, outre l'écriture de Morand toujours agréable à lire, on y retrouve des idées chères à l'écrivain, le monde occidental est toujours pressé (« Pourquoi allons nous si vite, demandait-il, puisque nous ne nous rendons nulle part ? »), avide de posséder (« Une chose vaut, à nos yeux, lorsqu'elle appartient à autrui ») et le constat critique de notre société déjà très moderne (« le silence de la retraite est brisé par le téléphone et par la radio grâce à laquelle la publicité vient à domicile vous asséner ses coups de poing en pleine figure » Nous sommes en 1927… !)
Un monde complètement étranger à la quête spirituelle de Jâli (Bien plus tard ce sera la même problématique pour le mouvement hippie ; le monde est donc fait de cycles qui vont et reviennent) qui va se débarrasser de toutes ses richesses matérielles pour ne se consacrer qu'à la recherche de son moi profond et tenter d'atteindre le nirvana et l'extinction du désir. Il devra pour cela affronter le regard et les réflexions des autres, le racisme en Amérique qui le séparera de Rosemary, se faire humble auprès d'un horloger chinois dans le Chinatown de Frisco et in fine, boucler la boucle en revenant au pays endosser le costume du roi, ses richesses et son pouvoir total. A-t-il trahi son idéal, s'est-il renié ? Seul l'avenir le sait.
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Pas le meilleur des romans que j'ai lus de Paul Morand. Celui-ci vaut surtout pour son début et sa fin. Un prince fuit son royaume pour Londres et abandonne son statut. Bon début. Ensuite, les événements s'enlisent. Il veut se faire Bouddha. Succession de considérations philosophiques peu intéressantes à mes yeux. Et puis il tombe amoureux et c'est là que les choses redeviennent dignes d'intérêt. Mais la fin est déjà proche. Et le dernier chapitre est décevant voire bâclé.
Bref, j'ai connu mieux.
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Que sera-t-il de Jâli, prince Indochinois, et de son ami et chauffeur Renaud d'Ecouen? Comment seront reçus cet original et son ami dans le Londres et le Paris de l'entre deux guerres? Morand nous invite au voyage en Orient d'une façon originale, en faisant venir en Europe un prince asiatique, pénétré de la doctrine bouddhiste et doté d'un esprit relativement prosélyte.
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Très beau roman de Paul Morand, écrit dès son retour de Thaïlande, comme une méditation sur l'Extrême Orient, sur l'Occident vu par un asiatique et sur les rapports entre Orient et Occident. Chapeau bas...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Renaud regarda le Prince avec curiosité. Un élan, chez un Extrême-Oriental, il n’avait jamais vu cela. Jâli dut sentir cet étonnement. Il eut honte de ses aveux et reprit une attitude défensive, toute en esquives.

– Nos bonzes ont sans doute raison, – dit-il. – Il est fou de se hâter. Nous arriverons ensemble à la mort.

– Non, nous y arriverons les uns après les autres, et en Occident, le succès, c’est d’y arriver le plus tard possible.

– Dis-moi, Esprit d’Excellence, la vie est donc bien bonne, là-bas ? – demande Jâli, avec intérêt.

– Elle est mauvaise, Monseigneur, mais tout le monde y tient.

– Pourquoi ?

– Parce que nous sommes riches en raisons de vivre. Convoiter est la première ; une chose vaut, à nos yeux, lorsqu’elle appartient à autrui. C’est la convoitise qui a jeté jadis les bourgeois sur les nobles et aujourd’hui le peuple sur les bourgeois ; les forts sur les faibles ; précipité les jeunes contre les vieux ; les femmes contre les hommes. Tout se heurte chez nous et c’est peut-être pour cela qu’il y a tant d’éclairs... Ce qui est vrai des habitants de l’Occident est vrai de leurs pays. Eux aussi ne posent jamais les armes. Certains sont tués, dévorés, les autres, blessés. D’aucuns s’arrêtent, pris de malaise. Quelques heures plus tôt, ils avaient l’apparence de la santé, de l’or dans leurs banques, des alliances, une armée invincible : les voilà à terre, perdant leurs forces par des plaies nouvelles ou anciennes ; leur mécanisme déréglé continue de fabriquer à vide : quand ce ne sont plus des produits, ce sont des toxiques ; l’élimination ne se fait plus ; tout s’engorge ; orgueilleux, durs à la douleur, ces pays sont les derniers à douter de leur puissance et ils ont tort. Pensez à l’Angleterre.

– Il y a donc des maladies d’État ? – fit le Prince.

– Et aussi des vieillesses d’État ; des constitutions trop âgées ; des administrations artérioscléreuses ; pas d’argent pour les médicaments et en même temps le goût sénile de l’épargne ; horreur du grand air, abus des poisons, de l’alcool à tous les coins de rue et jamais de lait ; bientôt des réflexes désordonnés, un sauve-qui-peut des organes sains aux dépens des autres ; la prostration, le délire de la persécution, la misère, j’ai vu cela, il y a peu de temps.

– Où cela ?

– En France, Monseigneur, dans mon propre pays.

– Et ensuite ?

– Ensuite, il y a la paralysie générale et la mort. Certes, la vie, c’est une maladie dont tout le monde meurt : mais ce qu’on voit aussi là-bas, c’est la mort sans repos, mort qui est encore un combat, fin sans espoir ni devant, ni derrière soi, un cri qui soudain s’étrangle, un blasphème interrompu, puis, plus rien que le néant atroce sous la neige égale. Ce spectacle livide, je l’ai connu, Monseigneur, après l’avoir admiré et souhaité le voir, et j’en suis revenu, sortant de Russie comme on sort des Enfers.

– Vous accablez l’Europe !

– Ce n’est rien, après les coups que ses propres fils lui ont déjà portés, de Rousseau à Tolstoï, bien avant que l’Asie s’en mêle.
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Il a un visage boursouflé, vide, livide. C’est un métis chinois, secrétaire londonien de la Fédération des Jaunes, organe de la libération des races. C’est lui qui a prêté la Ford à Jâli, pensant utiliser ce néophyte pour une active politique. Maintenant, il a compris que Jâli n’est bon à rien. Cela le flatte cependant de promener un prince.

On s’arrête devant un restaurant russe de Greek-Street où se mangent des choses assez bourbeuses, et l’on s’assied à une table occupée déjà par un nègre américain. C’est Franklin Sill, un des apôtres de l’émancipation africaine, celui-là même à qui est dû ce coup fameux de lancer à La Nouvelle-Orléans et dans les États du Sud, parmi les Noirs catholiques, l’idée d’un Dieu noir et d’un Diable blanc. Il est venu à Londres recueillir des fonds. Il récure, puis polit son assiette, sa gomme à mâcher posée en travers de son couteau. Comme le soleil d’Afrique tape sur la tête des colons, les brouillards du nord ont enivré ce noir, achevant ce que le gin commençait. Devant Jâli, il crâne, et, après avoir jeté un coup d’œil à la ronde pour voir s’il n’est aucun Yankee prêt à l’éconduire, il se gonfle dans sa cravate rouge, éructe, tombe dans la politique, ce paradis des métis. « Wilson a pensé à tous, frères, mais qu’a-t-il fait pour les nègres, ce prolétariat des races ? Les missions enseignent qu’il n’y a qu’un Dieu, alors pourquoi deux classes de restaurants ? » Dans ses yeux brillent le plaisir et l’attente du grand soir nègre, quand un Vaudou sera célébré au Ritz, devant les Blanches enfin torturées... Se coiffant d’un melon beige, il invite Jâli et le Chinois à le suivre dans un bar voisin d’Oxford Street, où il a rendez-vous, après le théâtre, avec un Mexicain, descendant du dernier empereur aztèque qui tomba victime des Espagnols. Potaschmann en sera, après le Palace, et il paiera le champagne. Potaschmann qui, par hasard, est toujours là pour un coup, avec sa Rolls pleine des tracts de Trostsky : « Où va l’Angleterre ? »

Ces échantillons des races de couleur, réunis par le hasard, au fond de Greek Street, se groupent en faisceau autour de cette nappe sale, comme une allégorie, pareils à ces sauvages gravés dans des cartouches, au coin des anciennes cartes géographiques. Impatientes conspirations contre l’aîné, le Blanc, de ces frères déshérités, cachés dans sa propre maison, avides de faire disparaître celui qui les gêne. Les brutalités des négriers portugais, les supplices des conquistadors, voleurs d’émeraudes colombiennes, marquant au fer rouge de l’aigle de Charles Quint les épaules des mineurs indiens, les massacres des Croisés, les actions des boucaniers malouins chercheurs de trésors, les canonnades des Anglais vendeurs d’opium, les duperies des marchands ioniens, trafiquants d’or à de faux alliages, tout ce passé qui semblait oublié, se dresse, après des siècles, contre les Blancs, et comptes en sont demandés à leurs descendants, à l’heure où ceux-ci apparaissent affaiblis, divisés, doutant d’eux-mêmes.
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C’est vers cette époque que Renaud condamna, pour faire comme tout le monde, l’Occident et, d’enthousiasme, sans beaucoup réfléchir, reporta sa mise sur l’Orient. Il s’y montra acharné. Partout où, à travers l’Europe, l’Asie apparaît, il se lançait sur ses traces : il la retrouvait sur les paravents du dix-huitième, aux docks de la Tamise, entre les lignes des pessimistes allemands, dans les collections de Leyde ou au musée Guimet. Était-ce l’influence de ses études des Langues orientales, ou celle de son aïeul, Amaury d’Écouen, tué aux Croisades, ou celle de son nouveau nom ? Déjà, pendant son long séjour militaire en Allemagne occupée, Renaud avait publié à Mayence une plaquette de poèmes, intitulée Usage interne, où se révélait à chaque ligne l’influence de Spengler, de Keyserling, de tous ces Allemands qui, pendant que leur maison brûlait, ont fui l’Occident par la porte de derrière, et dont les œuvres emplissaient, au lendemain de l’armistice, les bibliothèques des gares germaniques. Car, malgré sa chair gaie, Renaud lisait tous les livres. Il attaquait les auteurs avec furie, un couteau à la main, comme pour les égorger et boire leur sang. Ses poèmes parurent, et, sur la bande : « Vive l’Allemagne, cette Inde de l’Europe. » « Vive », était de lui ; le reste, de Hugo, et d’ailleurs, pour un génie de 1848, pas si idiot. C’est alors que Renaud était rentré en France. Paris, qu’il regarda avec des yeux propres, des mains nettes et le ventre assez creux, lui offrit un tel spectacle de laideur morale et même urbaine, de bêtise politique, de méchanceté sociale, de turpitude et de barbarie, qu’il résolut de quitter l’Occident. Il n’avait à la bouche, vers ce moment-là, que les mots d’innocence et d’anonymat.
[...]
Renaud passa par Moscou, gagna Shanghaï où, dans l’été de 1925, il fonda un journal Jeune-Chine. Il séjourna deux fois à Canton, visita le Yunnan, le Tonkin et le Cambodge. Le résultat ne se fit pas attendre. A son mépris pour l’Occident vint s’ajouter, en moins d’un an, l’horreur de l’Orient nouveau. Il se rappela les cafés et les salons de Paris, haussa les épaules au souvenir de cet actuel engouement pour l’Orient : « Madame, nous avons tout à apprendre de l’Asie... » – « Les Chinois, Mademoiselle, connaissaient cela bien avant nous... » – « Les Orientaux, mon cher, nous percent à jour alors que nous n’y voyons goutte... » Nous reprocher de n’être pas des Jaunes, c’était idiot. Il fallait être Keyserling, qui du reste vit sur un voyage d’avant-guerre, pour en arriver là ; d’ailleurs les Allemands sont suspects qui aiment mieux crier que l’Occident se meurt que d’avouer qu’ils n’ont pas réussi à passer sous l’Arc de Triomphe. Déjà l’Inde de Kipling, la Chine de Claudel avaient été rejoindre la Perse de Montesquieu et le Grand Moghol de Marco Polo. Ce que Renaud rencontra en Asie, ce furent des raisons de moins détester l’Europe. En réalité, s’il y avait un moment où l’Asie se trouvait vis-à-vis de l’Europe forte débitrice.
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Voilà pourquoi l’Orient n’est plus sage, - fit Renaud en riant. – C’en est fini de la patience asiatique. La vitesse dévorera toute la terre comme elle a dévoré l’Occident. Des chars aux berlines, des automobiles à l’avion, l’on dirait que, plus elle va, plus l’humanité cherche à s’alléger et à quitter le sol. (…) Les machines sont des esclaves nécessaires, mais qu’on aurait dû surveiller de très près ; le principe en est excellent puisqu’il s’agit, grâce à elles, de travailler moins ; mais on le fausse, car l’on s’en sert aussitôt pour produire davantage.
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Jâli a attendu. Puis il a compris qu’elle ne viendrait plus. Alors il a essayé de ne penser qu’à son devoir. Il ne voulait pas renoncer à la perfection, à cause d’une femme. Il a prié. Il a jeûné, maigri beaucoup. Mais le moment est venu où il lui a bien fallu plier ; l’amour le tenait. Dans la lutte entre lui et l’Occident, l’Occident se défendait comme il pouvait, lâchement d’ailleurs, avec des femmes. Le côté violent, léger et imaginatif du Prince, trop dompté, reprenait le dessus. En rentrant au plus vite à Paris, par le train, en empruntant, pour partir, de l’argent à son ministre, Jâli ne sait plus s’il a fait preuve de faiblesse ou d’acharnement ; car la faiblesse, est-ce autre chose que de s’acharner à ce qui est défendu ? A présent, puisqu’il ne peut rien pour se sauver lui-même, il se contente de répéter qu’on ne saurait rien tenter pour sauver le monde. En réalité, il n’y pense plus. Oui, il ne sait même pas que son aventure se termine, du fait qu’il en a anéanti le terme. Aveuglé, il retourne, sans s’en douter, à l’obscur, à l’informe de l’âme orientale. Il est ailleurs, perdu dans la jungle de l’instinct. Tuer le désir ? Les Brahmanes eux-mêmes n’enseignent-ils pas que le désir fut la première manifestation de l’Esprit ? C’est à un désir qu’on doit le monde ! Il aime ; son sang jaune, ce sang si indomptable que, dans les unions mixtes, il dévore toujours le sang blanc, se rue vers celle qui lui est apparue comme de la race des dieux vêdiques. Jâli ne peut pas vivre sans Rosemary, sans ses dents blanches, si petites qu’elles semblent limées. Il ne se souvient que de ce jour d’été au bord de la Seine normande, à falaises de craie, où il l’a rencontrée, que de son regard qui lui est entré dans la chair comme un harpon. Le reste est un déficit, un abîme. Que lui importe de se contredire ! L’Asie se moque bien de cela ! Sur ce grand transatlantique penché, au poitrail baveux, à la crinière d’étincelles rouges, basculant dans les trous mous de la mer, sous la nuit qui tombe, Jâli est-il encore le jeune Prince enthousiaste, chargé d’offrandes mystiques qui, il y a bientôt un an, roulait sur l’océan Indien, à bord du Félix-Faure ? Où est la Croix du Sud ? Où est le Bouddha ? Il a disparu du ciel comme il était apparu, discret, silencieux, divinité qui jamais ne s’impose à qui ne la sollicite pas.

Jâli n’est qu’un homme qui va essayer de retrouver une femme,
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