AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253194873
480 pages
Le Livre de Poche (16/04/2014)
3.77/5   416 notes
Résumé :
Un quartier populaire d'une petite ville de l'État de New York, les années 1950.
Cinq lycéennes, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu'elles ont subies, concluent un pacte, à la vie, à la mort : elles seront le gang Foxfire. "Foxfire" désigne les jolies filles, mais également le feu follet. La haine, et surtout celle des hommes, va les entraîner dans une impitoyable équipée sauvage. Après un séjour en maison de correction, legs, leur chef a... >Voir plus
Que lire après Confessions d'un gang de fillesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 416 notes
Once upon a time, non une princesse (encore que) mais une gentille babeliote nommée Sandrinette qui eut l'idée de lancer une lecture commune ayant pour thème un livre au choix de Joyce Carol Oates.
.
Forcément, moi je vois de la lumière, j'entre. J'avais déjà entendu le nom de l'écrivain, mais ne m'étais jamais penchée sur aucun de ses romans.
.
La LC étant prévue depuis plusieurs mois, j'ai lu d'autres ouvrages entretemps pour me faire une idée. Je les ai tous adorés.
Bref, novembre arriva et je me préparais à lire Les chutes avec les copines et Berni-Chou, quand je vis qu'un thriller était sorti tout récemment.
Donc, mon coeur s'est mis à pencher vers ce dernier, mais c'était compter sans ma Yaya qui m'a chopée au vol pour que nous lisions Confessions d'un gang de filles.
.
J'ai lu le livre, allant d'émotion en émotion, je l'ai adoré et ai déclaré que je n'écrirais pas de retour.
C'est donc un non-retour que vous avez sous les yeux.
En effet, quand j'ai entre les mains un livre aussi riche, aussi finement ciselé, aussi passionnant, les mots pour en parler m'échappent.
.
Je pourrais dire qu'il parle d'un gang de filles (sans blague...), qui a pris pour nom FOXFIRE.
La narratrice du livre est Maddy, meilleure amie de Legs, la leadeuse incontestable du groupe.
.
Maddy avait juré, comme tous les autres membres, de ne jamais parler des actes du gang, mais elle tapait le récit de leurs aventures au jour le jour, page après page, sur une vieille Underwood... (lisez le livre pour savoir comment elles ont pu l'obtenir) et elle a éprouvé le désir ou la nécessité de partager ces récits.
.
Nous sommes dans les années 50 et les filles ont décidé de venger toutes les vilenies infligées à leurs consoeurs comme à elles-mêmes.
.
Legs et Maddie viennent de foyers dysfonctionnels, familles mono-parentales, dans lesquels la misère cotoie l'alcoolisme et les addictions.
Mais elles ont décidé de survivre, quitte à frayer un chouia avec l'illégalité.
.
J'avais dit que je ne dirais rien, voici qui est fait.
Si le coeur vous en dit, rejoignez Legs, Goldie, Lana, Rita et Maddy, fondatrices de FOXFIRE.
Elles sont attachantes, touchantes, très inventives, et je suis passée par une tonne d'émotions en lisant ce roman.
.
.La magnifique plume de Joyce Carol Oates ne peut laisser indifférent, même si cette fois on la reconnaît à peine, l'autrice s'étant adaptée à l'époque et à la situation. Et le résultat est tip top.
.
L'écrivain aux mille facettes a encore frappé fort et j'espère vite trouver le temps de lire un autre de ses forfaits.
Je vous ai servi l'amuse-bouche, en attendant la "vraie" critique de ma Yaya qui ne saurait tarder.
.
.
Commenter  J’apprécie          11382
Dans Confessions d'un gang de filles JCO tel un caméléon devient Maddy, alias Monkey. La mémoire du groupe, celle qui fait les comptes rendus. Et l'écriture s'en ressent c'est ce qui m'a frappé en premier. JCO a complètement adapté son style qui n'est en rien comparable aux autres livres que j'ai pu lire d'elle. C'est différent mais toujours d'un aussi bon niveau. Bluffant.
Tantôt Maddy emploie la première personne du singulier, tantôt elle emploie la troisième personne du singulier, comme si ce qu'elle avait vécu il y a des années lui semblait maintenant relever d'une autre vie, d'un rêve. Comme si celle qu'elle avait été n'était désormais plus.

Maddy (Monkey ou Killer) Rita (Red ou Fire), Goldie (Boom-Boom), Lana, et surtout Margaret (Legs), cinq gamines sans intérêt, dont tout le monde se fout. le système éducatif, la société, leurs parents. Personne ne s'intéresse à elles.Elles sont pauvres et se sont des filles, c'est la double peine. Personne ne voit aucun atout chez ces paumées, sauf Legs qui elle voit autre chose. Elle voit leurs qualités et leurs défauts, elle voit leurs peines, leurs douleurs, leurs forces, leurs faiblesses, leurs âmes.

On parle toujours de fraternité, le mot sororité est bien moins connu. Pour cause, la société a tendance à cantonner les femmes aux espaces clos. Aux hommes la camaraderie, les bars, les cercles, les clubs, aux femmes la maison et la famille. Legs va faire voler tout ça en éclats et mettre la sororité au centre de son monde et de celui de ses soeurs. Las de voir celles-ci malmenées par une société patriarcale faite par et pour les riches elle va créer son gang : FOXFIRE. Une pour toutes et toutes pour une. Leur monde, leurs règles et après elles le déluge !

L'idée est belle pétrie d'idéalisme, de soif de justice, d'une soif inextinguible d'amour et de solidarité. le gang compense tout ce que la vie leur a refusé et que la société n'entend pas leur laisser une chance de posséder. Ce qu'on ne leur donne pas elles l'arrache. Elles punissent, se vengent, rendent justice, aident les faibles. Legs a une idéologie, un idéal d'une société égalitaire. Un communisme qui n'est pas nommé, qui lui a été transmis par un prêtre défroqué. Un vagabond céleste.

Ces filles ont le coeur pur et la rage de celles qui n'en peuvent plus de se faire dicter leur conduite. Elles en ont assez d'être des proies sexuelles ; de la chair que les hommes convoitent. Marre qu'on leur demande de se faire oublier, qu'on leur impose de ressentir de la honte pour ce qu'elles sont, pour qui elles sont. Marre de s'excuser d'exister. Tout ça c'est fini ! Elles vont relever la tête, regarder le monde droit dans les yeux faire entendre leurs voix. Une rébellion, une nécessité, pour enfin exister sans se trahir. Elles protègent les autres et sont protégées. le monde ne peut plus leur faire de mal. Si seulement...

Mais voilà la vie est cruelle et aussi louable soit l'idée de départ, l'idéalisme va se heurter à la dure réalité du monde. Elles ne lâcheront rien, leur idéal d'une communauté de femmes basée sur l'entraide c'est tout ce qu'elles ont. Ce combat est cruellement beau. Autant de passion ça bouleverse le coeur mais ça mène irrémédiablement au drame.

Ce livre est une ode à la liberté. Une critique de la société américaine des années 50 avec son racisme à peine dissimulé et son mépris des classes sociales ouvrières et des pauvres. JCO ose mettre en avant une vision idéalisée du communisme et critiquer ouvertement le capitalisme exacerbé des États-Unis. Culottée la dame !

J'ai souri avec FOXFIRE, j'ai eu le coeur brisé avec FOXFIRE, je me suis indignée avec FOXFIRE, j'ai enragé avec FOXFIRE, j'étais avec elles, j'étais l'une d'elles et elles m'ont émue par la sincérité de leur combat face à l'injustice du monde.
Quoi qu'il se passe, quoi qu'il advienne personne ne pourra leur enlever ce que FOXFIRE a révélé d'elles, en elles.
Dans ma tête j'entendais Lily Allen chantant gentiment mais avec conviction Fuck You. J'ai pensé à Telma et Louise, à Nous rêvions juste de liberté et je me suis dit que non vraiment ces gamines ne sont pas des personnages. Je veux croire que cette histoire était vraie et que le cri de rage poussé par Legs et ses soeurs résonne encore dans les mémoires des habitants de ce bled paumé qui accueilli jadis FOXFIRE.

FOXFIRE BRÛLE ET BRÛLE !

Merci Nico de m'avoir accompagné dans l'aventure, je sens que bientôt on aura toutes nos copines de LC dans le gang !
Commenter  J’apprécie          7047
« Nous n'étions plus des individus-filles mais un faisceau de flammes en marche »

J'y croyais, moi, à Foxfire !
J'y croyais tellement, à ces filles qui s'étaient rassemblées autour d'une cheffe surnommée « Legs » et qui s'étaient donné un nom de feu contre l'Ennemi : l'homme. Entendons-nous bien : l'homme brutal, qui ne pense qu'avec une certaine partie de son corps, qui n'en a cure de ces toutes jeunes filles ; l'homme exploiteur, aussi. L'homme rusé, l'homme pervers. C'est contre cet Ennemi-là que Foxfire s'insurge, défend les filles, les femmes, pauvres, seules, abandonnées ou obligées d'obéir, vierges ou non. Nous sommes en 1954, et la société américaine très puritaine n'est dominée que par les hommes, blancs évidemment.
« Legs » est une pure, la vraie soldate ivre de faire le bien, mais rebelle, complètement givrée. Cela ne m'a pas du tout étonnée de voir s'agglutiner autour d'elle d'abord 4 jeunes filles complètement différentes, puis au fil des mois encore d'autres. Maddy, la narratrice, est une inconditionnelle de Legs. Elle a tout noté dans son carnet, tous les faits et gestes de Foxfire, depuis sa création jusqu'à, malheureusement, son effacement. Et pourtant, j'y croyais, moi, à Foxfire.
Mais comme tout ce qui est à côté de la légalité, comme tout ce qui détruit, il ne faut pas s'attendre à ce que cela demeure éternellement. La société s'en mêle, le quotidien, aussi, et ses difficultés financières. Car ces filles sont pauvres, même – surtout – associées.
La folie guette, le drame aussi.
Et pourtant, j'y croyais...

Encore une fois, JC Oates m'a attrapée dans ses filets. Cette magicienne de la psychologie a mille entourloupes pour se glisser dans la peau d'héroïnes qui, vues du dehors, suscitent le mépris ou le rejet. Un gang de filles ! Des dévergondées, oui ! Des petites putes qui ne pensent qu'à foutre le bordel partout ! Tous ces gens bienpensants de l'Amérique profonde des années 50 les ont en horreur.
Mais moi je les ai aimées, je les ai comprises, je les ai crues. Même jusqu'à la fin, inéluctable.
Grâce à Joyce Carol Oates.
Une auteure incontournable.
Une oeuvre multiforme.
Un style vivant, piquant.
Une capacité à se couler dans une infinité de personnages.
Joyce Carol Oates, j'y crois !

« Quoique vous fassiez, que vous le fassiez seule ou non, à quelque moment que vous le fassiez, de quelque façon que vous le fassiez, pour quelque raison que vous le fassiez, quelque mystérieux que soit le but dans lequel vous le fassiez, n'oubliez jamais que sur l'autre plateau de la balance il y a toujours le néant, la mort, l'oubli. Que c'est vous contre l'oubli. »
Commenter  J’apprécie          7213
La lecture de Confessions d'un gang de filles ( Foxfire) a été pour moi, comme la sensation de parcourir des montagnes russes : des hauts , des bas, des accélérations cardiaques, des envies de hurler, un long vertige, et à la fin , un éblouissement ...
Foxfire , c'est le nom que se sont donné cinq lycéennes, un nom qui claque, un nom digne d'un gang qui rivaliserait (en courage ) avec ceux des garçons de cette petite ville de l'état de New York en 1954...
Il aura suffi d'une étincelle, d'un professeur un peu trop tactile pour que tout démarre. Juste une vengeance, qui conduit à une autre vengeance , qui donne une sensation de griserie à ces filles qui en voient des vertes et des pas mûres, chez elles.
Entre des pères absents, des mères alcooliques ou dépressives, des pères en dessous de tout, des hommes harceleurs, des hommes qui profitent de leur statut d'homme ou de leur statut social, de leur force ou de leur nombre.
Alors qu'elles ne pouvaient pas, adolescentes, compter sur leurs parents et sur la société pour les protéger , elles pourront compter sur Foxfire... Une pour toutes, toutes pour une... A la vie , à la mort...
Ça partira d'une simple vengeance et ça ira beaucoup plus loin, comme une étincelle devenue incendie et qui détruit tout sur son passage, conduite par Legs Sadovsky, la plus courageuse (ou givrée du gang ,selon les points de vue)....
Celle qui raconte , qui écrit les mémoires du groupe, les confessions, c'est Maddy Wirtz, la plus intellectuelle, la plus futée de Fairfax Avenue.
Fairfax... Foxfire
Foxfire, ça veut dire "feu follet" mais aussi en argot : "jolie fille", "fille sexy".
Des filles qui m'ont fait trembler tellement, elles n'ont pas peur . Et une écrivain qui vous fera frémir lorsqu'elle raconte ce que c'est qu'être pauvre, jeune, blanche, (ou noire...), ET fille dans les années 50 aux USA...
Une écrivaine qui au départ dans les 50 premières pages , ne me convainquait pas, et puis soudain tout s'emballe et là, le coeur tachyccarde. Parce que c'est une jeune fille de quinze ans, pas très cultivée qui raconte : impression que les paragraphes se juxtaposent plutôt qu'ils s'enchaînent.
Et puis, et puis... Joyce Carol Oates pour accélerer le tempo a des recettes, des phrases qui font trente deux lignes (j'ai compté...). Des phrases , qui ne vous laissent aucun répit, juste ponctuées de virgules et de points-virgule, des phrases qui ne vous laissent pas reprendre votre souffle...
Parce que c'est ça, un grand écrivain.: se jouer du rythme , jouer une musique...
Parce que la fin m'a laissée sans voix, tellement l'auteure retombe sur ses pattes..
La première page expliquait "Foxfire", pourquoi ce nom , et la dernière explique ce que sont devenues les deux personnages principaux et on comprend , encore un peu plus (si c'était possible) pourquoi ce nom ( feu follet/flamme ) a été choisi. La boucle est bouclée, l'auteure a fait un triple axel .... le roman peut brandir le mot FIN, et la lectrice a pris une claque ...

Challenge Multi-défis
Commenter  J’apprécie          6912
«  Non.
Ils sont tous comme ça les hommes.On est en état de guerre larvée :
Ils nous haïssent, les hommes nous haïssent quel que soit notre âge , qui que nous soyons, mais personne ne peut l'admettre, pas même Nous » .....

——Une Fille ou une Femme , par exemple , sont des êtres humains femelles , et ça n'est pas prêt de changer, pas vrai ? »

Extrait de ce livre cru, concret, précis , d'une beauté saisissante comme sait les écrire cette grande dame , dont je suis une fan inconditionnelle ,magicienne de l'écriture.

Une fois de plus elle se glisse avec habileté dans la peau de Legs , la plus extravagante, téméraire, effrontée, rebelle, ivre de faire le bien ,au coeur de ce gang de filles révoltées, assoiffées de justice et de liberté , ces CINQ filles, nu- tête en blousons noirs et foulards rouge orangé le gang FOXFIRE,: FEU FOLLET, gang qui se bat contre l'abus de pouvoir des hommes, pervers et concupiscents, vils et exploiteurs .....

Nous sommes à Hammond , aux Etats - Unis dans les années 50...petite ville ouvrière de l'état de New-York .
C'est Maddie la narratrice ..
Ces filles pauvres, révoltées à leur manière, se battent pour survivre , vengent les actes irrespectueux , généreuses, avides du bien envers d'autres déshérités .....

Legs, Goldie, Rita, Maddy, Lana , vues de l'extérieur, à l'état brut , sans réfléchir , sans recul, suscitent le rejet, l'opprobre et l'incompréhension mais l'auteure talentueuse se coule dans leur peau , s'immisce avec sa finesse , son sens inné de la psychologie, son approche vivante, humaine, au plus près de ces petits larcins qui de véritable vengeance se transformeront ....en une escalade prévisible ...

Le drame couve, les excès aussi , FOXFIRE brûle, brûle.....la haine , surtout celle des Hommes se transforme en impitoyable équipée sauvage .
FOXFIRE défie la mort ... Je n'en dirai pas plus ..Un pacte à la vie , à la mort, vengeances après humiliations ...

Unies comme les doigts de la main contre le lycée, associées , cruelles et généreuses, violentes , apeurées , bouleversantes , animées d'une fureur de vivre , «  le mal à l'état pur » n'est pas approprié on peut excuser leurs excès ...

Un excellent roman touchant qui happe le lecteur ...vivant , brut, au style un peu déstructuré dans les 150 premières pages ...

Comme toujours , à l'image de Blonde, Fille blanche , Fille Noire ou La-Fille tatouée, et d'autres romans chez cette grande dame des lettres américaines «  le Mal » est d'autant plus vraisemblable qu'il nous ressemble ....
Un livre que l'on n'est pas prêt d'oublier.
A quand un Prix Nobel ?

Peut - être pas à mettre entre toutes les mains ce livre haletant ?
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .

Je n'ai pas vu le film de Laurent Cantet .

Commenter  J’apprécie          601

Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Elle pense qu'une fois - ça remonte maintenant assez loin - le père Theriault, ce prêtre défroqué, ce clochard alcoolique, assis sur son banc de parc avec ses petites jambes dont les pieds touchaient à peine le sol, a dit à une Legs Sadovsky penchée vers lui, à la fois inquiète et avide d'entendre, que nul individu ne peut remédier à l'injustice; que la terre que nous foulons est faite des os finement broyés de ceux qui, non contents de souffrir, souffrent en silence, d'une souffrance à la fois humaine et animale à laquelle nous ne supportons pas de penser alors que nous le devrions. Legs a murmuré "Mais que pouvons nous faire?" sans que le vieil homme ait paru l'entendre, occupé qu'il était à discourir sur la société, le capitalisme et sur cette malédiction consistant à voir des êtres humains se tenir mutuellement pour de la marchandise; le plus tragique étant que les hommes et les femmes non seulement s'utilisent les uns les autres comme ils le feraient avec des objets, mais qu'ils se présentent, se vendent eux-mêmes comme des objets.
Commenter  J’apprécie          80
En certaines occasions, assez rares mais inévitables, les Wirtz de Seneca Street et les Wirtz de Fairfax Avenue se rencontraient dans le voisinage, par exemple à la messe, à St Anthony. Maddy et sa mère n'allaient pas très souvent à l'église, mais cela leur arrivait (par superstition, croyait Maddy) ; Wimpy Wirtz et sa femme - une vraie tête de bouledogue - marmonnaient "hello" en les fixant sans sourire, comme si sourire leur eût coûté de l'argent, et la mère de Maddy marmonnait froidement en retour quelque chose d'inaudible avant de se détourner avec raideur.
Commenter  J’apprécie          140
Et surtout, vous engagez-vous à offrir votre fidélité, votre courage, votre coeur et votre âme et tout bonheur futur à FOXFIRE ? Oui, je le jure, que je meure si je faillis, je le jure avec l'aide de Dieu. Je le jure à jamais et à jamais, jusqu'à la fin des temps. Je le jure
Commenter  J’apprécie          200
Avec la personne qu'on aime le plus, on partage le monde. Quand cette personne n'est plus là, le monde demeure mais ce n'est plus la même chose, une certaine distance s'instaure entre lui et vous.
Commenter  J’apprécie          260
Pour chaque fait transcrit dans ces CONFESSIONS, j'en ai omis une douzaine, une centaine, mon Dieu, peut-être un millier d'autres.
Car écrire des mémoires, c'est comme s'arracher les tripes, lentement, centimètre par centimètre. Je l'ignorais quand j'ai commencé, mais maintenant je le sais.
Commenter  J’apprécie          160

Videos de Joyce Carol Oates (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joyce Carol Oates
Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
autres livres classés : gangsVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (940) Voir plus



Quiz Voir plus

Joyce Carol Oates (difficile si vous ne connaissez pas son oeuvre)

Un des nombreux romans de Joyce Carol Oates est consacré à Marilyn Monroe. Quel en est le titre ?

Corps
Sexy
La désaxée
Blonde

10 questions
382 lecteurs ont répondu
Thème : Joyce Carol OatesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..