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EAN : 9782848767581
329 pages
Philippe Rey (05/09/2019)
3.78/5   59 notes
Résumé :
Un jeune garçon se découvre une passion pour les poupées désormais orphelines de sa cousine, victime d’une leucémie. Commence alors une étrange collection, celle de poupées abandonnées, qu’il déniche dans le voisinage. Mais la frontière est parfois ténue entre collection et obsession, et les poupées semblent être, aux yeux du garçon, bien plus que de simples jouets d’enfants…


Des vies ordinaires bouleversées par l’irruption du macabre, voilà c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce recueil de nouvelles dans le cadre de la lecture commune au cours de laquelle il fallait lire un pavé de Joyce Oates.
Ce n'est pas vraiment un pavé, j'en conviens, mais lire une nouvelle par soir m'a fait fréquenter l'auteure plusieurs jours de ma semaine et m'a donné l'impression de vivre longtemps avec les personnages et les intrigues de J Carol Oates.
Je vous salue au passage chers Babelpotes courageux vous qui avez lu de réels pavés !
Vous qui m'avez décidé à aller à la rencontre de cette auteure que je souhaitais aborder depuis un certain temps mais vers laquelle je ne me permettais pas d'aller.
Cinq nouvelles figurent dans le recueil, toutes aussi glauques et macabres les unes que les autres.
L'une est un garçon collectionneur de poupées qu'il trouve dans des endroits déserts, cachés…Et quelle Chute quelle surprise pour le lecteur !
La seconde est un soldat prisonnier de son passé, enfermé dans son traumatisme. C'est celle qui m'a le moins happée.
L'autre est un récit à la Alfred Hitchcock, le personnage principal est comparé à Audrey Hepburn et vit sous l'emprise de son mari. Je vous laisse imaginer la suite ou pas...
La quatrième est une jeune fille mal dans sa peau qui sous le prétexte d'avoir trouvé une famille accueillante va rencontrer un être étrange, frissons garantis.
La dernière très bien ficelée, est l'histoire d'un homme qui souhaite acquérir une librairie, un long combat psychologique entre deux personnes va décider de leur sort. J'ai aimé l'ambiance librairie anciennes regorgeant de livres de collections rares et d'oeuvres d'art emplies de mystère et de chaleur, et également la discussion qui n'en finit plus et nous étourdit jusqu'à la chute brutale et étouffante.
La bataille entre le prédateur et la proie nous excite, on ne sait lequel des deux va succomber, on attend beaucoup dans cette nouvelle.
L'écriture de l'auteure fait qu'on est d'emblée immergée dans la lecture et surtout dans les pensées des personnages révélées en narration interne.
Ceux-ci ont tous subi des blessures psychologiques à un moment donné de leur existence et sont sous le joug de la compulsion de répétition.
Les personnages sont des anti-héros, pas très futés pour certains, relevant de la psychiatrie pour d'autres, solitaires, aux pensées glauques, parfois des victimes de pervers narcissiques, presque toujours victimes de prédateurs ; c'est l'exemple de la Nouvelle « Equatorial » dans laquelle Oates décortique la psychologie de la victime qui culpabilise face aux agissements pervers de son compagnon, les torts sont inversés, ma nouvelle préférée, on se croirait dans un film d'Alfred Hitchcock, d'ailleurs certains éléments y réfèrent.
Dans ce récit, le suspense est à son comble on y lit les réflexions sur l'éducation des femmes et les limitations que celle-ci développe avec les erreurs d'appréciation, d'analyse et de jugement qu'elle implique. C'est le jeu du chat et de la souris. Dans cette nouvelle, la victime est confrontée à son bourreau, l'action est resserrée, la tension est extrême, il est difficile de lâcher la lecture mais l'angoisse nous étreint cependant.
On perçoit dans toutes ces nouvelles, l'humour, l'ironie et la verve satirique de l'auteure.
On y découvre l'Amérique profonde, ses moeurs et la manière dont vivent et pensent les personnages des différentes classes sociales.
Les chutes sont souvent inattendues, j'en suis restée scotchée pour certaines, c'est ce qui a ajouté du piment à ma lecture.
L'auteure se centre sur les personnages, victimes comme bourreaux, elle développe leur psychologie, trifouille dans tous les recoins de leur âme à la manière d'un légiste décortiquant un cadavre au scalpel.
Dans ces nouvelle Joyce Carol Oates déploie l'art de conter tout en ménageant le suspense.


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J'ai écrit que j'étais une inconditionnelle de J. Carol Oates, cette auteure prolifique dont j'ai lu nombre d'oeuvres ...

Ces récits me hanteront très longtemps .——

Tout au long de ces six nouvelles J.Carol Oates plonge le lecteur au coeur d'une montée inexorable , implacable, sorte de spirale horrifique glaçante parfaitement maîtrisée, basculement macabre vers l'horreur et l'indicible, la psyché troublée de personnages apparemment ordinaires , un événement banal , une source de menace prête à bondir, terreurs cachées aux fortes implications sociales ou familiales :

L'histoire de poupées russes monstrueuses, frontière ténue entre obsession et collection....
Brandon Schrank , jeune homme blanc ordinaire qui tire sans raison valable sur un garçon noir Nelsinho Herrara, sans autre raison que sa propre impuissance et un insidieux sentiment d'homosexualité, une persécution dans une société raciste et violente , symbole d'une Amérique déchirée ...

« Big Momma » : L'histoire inquiétante , fascinante d'horreur d'une adolescente délaissée par sa mère, qui trouve du réconfort auprès d'une autre famille qui l'aimera trop....
«  Équatorial »: Une femme qui comprend trop tard , avec effroi les terribles desseins de son mari à son encontre et bien d'autres choses que je ne révèlerai pas...( Je n'ai pas aimé cette nouvelle , trop : de : ——le mari, —— la femme —- texte malsain et prévisible ....

Dans «  L'accident d'arme à feu, » l'auteure montre d'une manière intelligente , intense le jeu des souvenirs que nous gardons suite à un accident traumatique ...
Chez J.C.O' l'horreur n'a rien de surnaturel, elle entretient le malaise jusqu'au bout, décrit froidement le pire avec réalisme er naturel., gère le suspense avec un efficacité redoutable....

La toute dernière phrase nous laisse pantelant , agacé , crispé ,désarmé irrité par tant de cruauté et de bassesse .
L' exploration des pulsions humaines à leur paroxysme alliée à une magie ensorcelante , noire , impatiente, panique, gêne au risque d'en perdre le sommeil ....
Histoires pétries de suspense!
Ensorcellement efficace !
A ne pas mettre en toutes les mains !
Il est indiqué dans le titre : « Le maître des poupées et autres histoires TERRIFIANTES ... »





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C'est un fait avéré, Joyce Carol Oates est une femme écrivain de grand talent. Et ce n'est pas son avant-dernier recueil de nouvelles, le Maître des Poupées et autres histoires terrifiantes, qui viendra le démentir.

La pimpante octogénaire américaine nous sert ici un menu complet et dérangeant. Nul besoin de créatures infernales ou monstrueuses pour terrifier, l'être humain s'en occupe tellement bien. Des hommes et des femmes somme toutes ordinaires sont ainsi mis en scène. Mme Oates aime plonger et décortiquer la psyché déséquilibrée de nos congénères. Ça donne un panel d'histoires sombres et anxiogènes. le fait divers cache des réalités diverses : pulsions psychotiques, délinquance, racisme, avidité, ...

L'auteure joue fortement sur les ambivalences, semant la confusion dans l'esprit du lecteur. La chute de ses récits peut se révéler parfois frustrante par le flou qu'elle maintient. Ce qui est diablement efficace puisque l'histoire se poursuit après son point final dans notre tête. Difficile - pour moi impossible même - de lire un texte de Mme Oates sans le sentir s'imprimer profondément en moi. Ça ne tourne pas pour autant à l'obsession mais je ne ressors jamais de ses livres comme j'y suis entrée. Elle a ce potentiel incroyable d'attiser l'envie de poursuivre le récit et de réveiller des zones de la conscience et du subconscient par ses intrigues et aussi par sa façon d'écrire.

Le Maître des Poupées a donc vocation à séduire les admirateurs/admiratrices de l'auteure mais également les personnes la découvrant avec ce recueil.
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Figure incontournable de la littérature américaine, Joyce Carol Oates est une stakhanoviste de l'écriture (et c'est peu de le dire). À son actif des dizaine de romans, de nouvelles ou encore d'essais. Pour cette rentrée littéraire, les éditions Philippe Rey ne nous offrent non pas un mais bien deux ouvrages de l'américaine avec le colossal Un livre de martyrs américains et un recueil de six nouvelles intitulé le Maître des poupées et autres histoires terrifiantes. C'est à ce dernier que nous allons nous intéresser aujourd'hui pour plonger dans une horreur réaliste et roublarde où le malaise surgit au détour d'une histoire banale.

Banale, vraiment ?
Dans le Maître des poupées, première nouvelle de ce recueil, Robbie, un gamin de 4 ans se prend d'amour pour Emily, le poupon de sa cousine, Amy.
Lorsque celle-ci meure d'une leucémie, le jeune garçon refuse de se séparer d'Emily…jusqu'à ce que ses parents décident qu'il est trop grand pour ce genre de jouet et qu'un garçon ne devrait pas s'amuser avec une poupée. Frustré, Robbie se met à collectionner les poupées en secret qu'il trouve grâce à l'aide de son Ami, un être imaginaire qui semble toujours savoir où trouver les meilleurs visages de porcelaine.
Dédié à Ellen Datlow, le récit se focalise sur le basculement vers l'horreur d'un événement tout à fait banal. Un gamin perd sa cousine et reporte ses sentiments d'effroi et d'amour sur une poupée…dont on le sépare brutalement sous prétexte de son âge et de son sexe. Joyce Carol Oates décrit alors froidement la folie qui s'empare de l'esprit du gamin et transforme deux des choses les plus inoffensives au monde, un enfant et une poupée, en quelque chose d'effroyable. Si l'on devine très rapidement la supercherie, l'intérêt du texte réside surtout dans la perception des événements de Robbie lui-même, incapable de différencier ses fantasmes du réel. Un texte malsain au possible sur la genèse d'un serial killer.

Autre protagoniste, autre problématique avec Soldat.
Brandon Schrank, un jeune homme ordinaire que l'on pourrait qualifier de loser et bon à rien si l'on avait mauvais esprit, tire sur un garçon noir, Nelson Herrara, sans aucune raison valable autre que celle de sa propre impuissance et son insidieux sentiment d'homosexuel refoulé persécuté par une société raciste et violente. Pourtant, ce n'est pas la version que va raconter Brandon aux autorités lors de son arrestation. Nelson aurait été accompagné de plusieurs autres garçons noirs et ceux-ci auraient tenté de le tuer. C'était donc de la légitime défense !
Sur ce postulat cliché, Joyce Carol Oates détricote patiemment les tensions raciales américaines. Brandon, érigé très rapidement en symbole de résistance par les suprémacistes blancs et le lobby des armes, n'est en réalité qu'un paumé, un déséquilibré, un pauvre type. Il devient malgré lui le symbole d'une Amérique déchirée et cristallise toutes les haines. Refusant un manichéisme pourtant facile dans une telle situation, l'américaine explore de façon beaucoup plus complexe un fait divers qui révèle l'horreur prête à exploser dans la société américaine moderne. le paradigme raciste/anti-raciste ne suffit pas toujours. Une histoire aussi intense qu'intelligente.

Restons dans la problématique des armes avec Accident d'arme à feu.
Cette fois, Joyce Carol Oates plonge dans les souvenirs d'Hannah, une collégienne comme il en existe tant en Amérique. En admiration devant sa prof, Mrs Clelland, elle accepte de venir l'aider lorsque le mari de celle-ci se retrouve hospitalisé en urgences. Très fière de pouvoir donner un coup de main, elle n'avait pas prévu que son cousin Travis, un adolescent perdu dans l'alcool et la drogue, vienne la menacer avec un revolver au domicile même de Mrs Clelland.
Dans la droite lignée d'Une Douce lueur de Malveillance de Dan Chaon, l'américaine joue avec les souvenirs que nous gardons suite à un événement traumatique. La mort de Travis a deux causes mais Hannah semble ne plus savoir où se situe réellement la vérité derrière le mensonge qu'elle a elle-même érigé pour se protéger du pire. C'est à nouveau sur un fait divers que Joyce Carol Oates construit patiemment son horreur et nous piège dans la mémoire d'une jeune fille traumatisée. Entre lutte des classes et dénonciation de la libre circulation des armes aux États-Unis, la nouvelle impressionne par la précision chirurgicale employée pour mettre à nu les sentiments de son héroïne.

La plus imposante histoire du recueil s'avère aussi rapidement la plus difficile d'accès. Audrey et Henry forme un tout nouveau couple…mais Audrey semble de plus en plus méfiante à l'égard de son mari, trop autoritaire et trop rigide pour elle. Et surtout trop sournois. En voyage au Galapagos, un archipel protégé de toute influence humaine, Audrey nous livre ses pensées de plus en plus lugubres à l'égard de l'homme qu'elle est pourtant la première à adorer. Cette croisière pourrait-elle n'être qu'une couverture pour un projet bien plus inavouable…
Moins convaincante mais aussi plus ardue, Équatorial tisse un récit paranoïaque où l'alternance des termes mari et femme finit par lasser le lecteur. En voulant absolument distancier ces deux personnages tout en affirmant leur proximité maritale, Joyce Carol Oates tire à la ligne. Rajoutons à cela une comparaison un tantinet tirée par les cheveux entre les moyens extrêmes employés par les autorités pour conserver les Galapagos dans leur état originel et la situation d'Audrey avec son mari collectionneur de femmes, et l'on obtient une histoire poussive dont le seul mérite s'avère de maintenir jusqu'au bout l'ambiguïté entre la paranoïa supposée d'Audrey et la nature possiblement meurtrière de son mari.

Plus concise et bien plus marquante, Big Momma rappelle l'atmosphère glauque d'un House of 1000 corpses sur fond de rébellion adolescente.
Violet n'en peut plus de sa mère (comme toutes les filles de son âge d'ailleurs…) et elle se met à sortir de plus en plus fréquemment avec Rita Mae, une fille de sa classe qui finit par l'inviter chez elle. Violet y fait la connaissance de Mr Clovis, le père de Rita Mae, qui semble bien plus sympathique et décontracté que son insupportable mère. Sauf que la famille de Mr Clovis a un étrange animal de compagnie qu'elle garde bien à l'abri des regards extérieurs…
Toujours en se frottant au fait divers, Joyce Carol Oates capture cette fois l'exaspération adolescente et un contexte social difficile pour piéger son héroïne dans une spirale horrifique irrésistible où l'innocence se retrouve littéralement bouffée par le monstre du placard. Efficace, glaçant et effroyablement réaliste.

Enfin, avec MYSTERY, Inc, Joyce Carol Oates revient chasser sur des terres plus classiques.
Un mystérieux amateur de livres anciens et fin collectionneur d'arts se retrouve dans une petite librairie de Seabrook dans le New Hampshire. Son arrivée n'a d'ailleurs rien d'un hasard puisqu'il s'est mis en tête d'acquérir par tous les moyens possibles cette magnifique librairie ancienne, même si cela doit coûter la vie à Aaron Neuhaus, l'actuel propriétaire des lieux.
Dans ce petit jeu de massacre entre initiés, Joyce Carol Oates épate non seulement par la maîtrise du suspense dont elle fait preuve mais également dans sa capacité à imbriquer les histoires les uns dans les autres comme autant de poupées russes monstrueuses. Histoire old-school menée d'une main de maître et dont le twist attendu ne gâche en rien la maestria narrative de l'ensemble, MYSTERY, Inc nous parle de littératures policières avec des amateurs de récits policiers qui s'y connaissent certainement un peu trop pour leur propre bien…

Recueil de nouvelles maîtrisé, le Maître des poupées et autres histoires terrifiantes fait surgir l'horreur du coin de la rue et entretient le malaise jusqu'au bout. Friande du fait divers aux fortes implications sociales et à la terreur qui se terre derrière les individus les plus ordinaires, Joyce Carol Oates passionne et terrifie…et on en redemande !
Lien : https://justaword.fr/le-ma%C..
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Délicieusement macabre !

C'est terrifiant, noir à souhait.

La violence et ses conséquences décortiquées par la plume de Joyce Carol Oates, c'est éprouvant, certes, terrifiant aussi, mais ... quel talent !

Un recueil de six nouvelles absolument flippant, qui convie le macabre dans des vies ordinaires, et montre à quel point un être humain est capable de sombrer dans la violence, de basculer dans l'univers de l'horreur. Elle nous plonge dans la psychologie des ces personnages (un jeune garçon qui affectionne particulièrement les poupées, une jeune fille délaissée par sa mère, un soldat qui semble être, somme toute, tout à fait normal, un homme d'affaires avide de pouvoir, une jeune adolescente qui accepte de garder la maison de sa professeure en son absence...) ; un "grain de sable" dans les rouages de leur vie les fait basculer dans le pire.

C'est insoutenable parce que criant de banalité ...

« Toute ta vie, tu brûles de revenir à ce qui était. Tu brûles de revenir vers ceux que tu as perdus. Pour y parvenir, tu feras des choses terribles, que personne d'autre ne peut comprendre. »

Âme sensible s'abstenir !


Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
«  Sa famille avait pensé ce qu’était bien Henry Wheeling : un prédateur.
Et elle, l’héroïne - victime trop consentante, une proie facile pour un prédateur expérimenté ...
Mais je l’aime.C’est une réalité que je ne peux pas changer.

C’était une journée venteuse, au soleil douloureusement éblouissant.
Une journée de grande joie—— la femme était si heureuse de «  ne plus être prisonnière de son cerveau enfiévré à Quito——- . »
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Si un étranger pénètre dans votre territoire en manifestant des intentions sinistres, ou même sans en manifester, il vaut probablement mieux le tuer plutôt qu'essayer de le comprendre, ce qui pourrait vous conduire à commettre une erreur fatale. Dans le passé lointain, avant que Dieu ne soit Amour, ce genre d'erreurs pouvait mener à l'extinction d'une espèce entière ... si bien que l'espèce qui anticipe, l'Homo sapiens, préfère se tromper par excès de prudence, plutôt que l'inverse. (Mystery, INC.)
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Toute ta vie, tu brûles de revenir à ce qui était. Tu brûles de revenir vers ceux que tu as perdus. Pour y parvenir, tu feras des choses terribles, que personne d’autre ne peut comprendre.
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C'est au moment où il ne peut pas se rendre compte - qu'il est encore en vie. Il rit et son expression rayonne de bonheur parce qu'il est vivant et qu'il ne peut imaginer une seconde où il ne sera pas-vivant parce que (à ce qu'on dit) aucun animal ne peut comprendre sa propre mort. (Accident d'arme à feu)
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Des sous-espèces de tortues s'étaient déjà complètement volatilisées pour se métamorphoser en peignes victoriens et en dos de miroirs. C'était une chose terrible que cette vie qui dévorait la vie. Mais la disparition, l'extinction - voilà qui semblait encore plus terrible. (Équatorial)
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Vidéo de Joyce Carol Oates
Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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