En fin de lecture, ce huitième opus pouvait me paraître moins enthousiasmant que les précédents, peut-être à cause de Mona Lisa et son célèbre auteur qui ne fascinent pas... Pourtant, si l'on oublie un peu la Joconde, c'est un tome très réussi, notamment par la beauté des planches et l'esthétique des croquis.
On a aussi de l'action avec un périple dans le désert pour Issei
Tomine où il sombre dans les bras d'une beauté valorisé par coup de crayon de
Shu Okimoto, expédition qui l'amène curieusement à toute proximité du deuxième apôtre.
Et du côté de Shikusu et Miyabi, laquelle fait la grimace chaque fois que Shikuzu la présente comme une collègue alors que leurs interlocuteurs imaginent qu'elle est sa copine, de l'action également avec, pour la première fois dans cette série, une petite enquête policière liée au vin. Donc, de belles découvertes pour les deux jeunes gens.
Et, bien sûr, le douzième apôtre est dévoilé ainsi que le vainqueur de ce deuxième duel. Donc, l'envie de poursuivre la série reste entière, avec peut-être une petite pause après le tome 10, car il en restera... 34!