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EAN : 9782259203449
448 pages
Plon (23/08/2007)
  Existe en édition audio
3.38/5   358 notes
Résumé :
Partir! "Aujourd'hui, le paradis est à la portée de la carte bleue".
En délicatesse avec sa fiancée, son travail, et une vie sans surprise, César décide de gagner l'Asie de tous ses fantasmes avec une idée folle : rapporter de Birmanie , ce pays coupé du monde, l'histoire qui changera sa vie.

De Rangoon la tropicale aux mirages de la Vallée des rubis, il plonge dans une réalité où la violence et la dictature cohabite avec la beauté la plus en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 358 notes
Egaré dans la vallée infernale
Le héros s'appelle Bob Morane…

Non.

Isolé dans la jungle birmane, le héros s'appelle César.

Dommage.

César, photographe-reporter peu exercé à la bourlinguitude en Asie du Sud-Est.
César et son incandescent amouuur pour une énigmatique doctoresse humanitaire.
César et ses fulgurances de mâle dominant.
César et ses clichés de soupirant transi.
César et ses poncifs de bobo ébahi.

Non mais sérieux Cricri, à quoi tu pensais en écrivant « Birmane » ?
Hein ?
A la Birmanie ?
OK.
Le fait est que l'on perçoit aisément ici ta fascination pour Myanmar et ses multiples ethnies, seule raison acceptable de vouloir découvrir ce bouquin.

Pour le reste, Cricri, ça craint.

Au début ça va encore. L'ami lecteur déboule pépère et prend ses marques en profitant du paysage. Et puis c'est l'inéluctable accélération vers la dégringolade fatale. L'histoire part total en quenouille, comme si l'écrivain ne maîtrisait plus rien. Péripéties hasardeuses, prose de plus en plus basique, dénouement grand-guignolesque, même que sur la fin, désolée Cricri, j'ai bien failli pouffer.

Je me suis consolée à l'évocation de tes romans plus récents – "Plonger" suivi de "Croire au merveilleux" – qui m'avaient plutôt emballée. L'on en déduira par conséquent, Cricri, que la maturité te sied.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un roman d'aventures, surtout sexuelles, en Birmanie dans lesquelles le héros croit vivre des aventures amoureuses. En fait, c'est un pauvre type qui se fait avoir par les filles et par les hommes.

Après avoir perdu sa compagne du moment à Paris, il croit que la jungle birmane va lui apporter la véritable aventure, bien différente de la vie parisienne. S'ensuivent une série de péripéties vécues par ce jeune français, César, dont certaines paraissent peu vraisemblables.

J‘ai ressenti un peu l'impression avait fait du remplissage pour atteindre un quota de pages. Les descriptions de la jungle restent très sommaires et les rencontres de César souvent comparables à des leurres qui ne lui apportent guère de satisfaction, même si le sexe semble compenser quelque peu ses insatisfactions sentimentales.

Il veut réaliser des interviews de célébrités, notamment Wei Wei, mais n'aboutit guère dans ses prétentions. Il livre un tableau plutôt concret du contexte politique de la Birmanie mais cela ne vaut quand même pas un bon livre d'analyse socio-politique.

Je ne parle de la fin guignolesque, laissant le suspense, si l'on peut dire car elle bien téléguidée, à ceux qui souhaitent tenter l'aventure aux côtés de César.
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César , si l'on analyse bien la situation, est une pseudo merde. Il se fait planter par Hélène , qui lui préfère des teufeurs camés, et dans son métier, il est dans l'ombre absolue . Il relit les articles écrits par d'autres . Aucune notoriété , quand Blanchart , son collègue, est une star.
Alors César file en Birmanie pour avoir son heure de gloire et interviewer le seigneur de la drogue. On est en 2007, la junte est au pouvoir , Aung San Suu Kyi en résidence surveillée et les touristes se font très rares. Arrivé depuis moins d'un jour , il tombe sur Julie , médecin, qui va l'introduire dans le pays mais pas que...

Voilà l'intrigue, pourquoi pas . On sent vite le JC Ruffin sans la classe . Les chapitres commencent souvent par un peu de descriptions , un coup les pagodes, un coup la nature .Pourquoi pas . C'est plutôt bien écrit , en tous les cas , je trouve, cela se lit vite , il se passe des "choses".
Mais bon , sans entrer dans les détails , on n'y croit pas et on voit arriver le noeud de l'intrigue à 150 bornes. Même moi qui suit une vraie tanche pour tout ça. c'est pour dire. Et puis, César, on a vite envie de lui foutre des baffes . Et quand il grille toute la file d'attente des locaux pour téléphoner, je vous en parle à peine.
Alors qu'est ce qu'il reste ?
Un joli guide touristico, geo politique de la Birmanie.
On visite beaucoup , on apprend un peu comment fonctionne la politique dans ce pays , on plonge au coeur des ethnies .On arpente les rues de Mogok , capitale du rubis, puis celle de Mong La, à la frontière chinoise, ville de non droit tenue par la "mafia" , paumée au fin fond de la jungle et qui permet aux Chinois de venir faire ce qu'ils n'ont pas le droit de faire chez eux.
La question de la drogue est aussi abordée, sans être approfondie , mais faisant comprendre certaines subtilités , notamment autour de la culture du pavot.
Et puis , cette vision du chef de la junte qui consulte les astrologues pour gouverner et qui veut déplacer la capitale au milieu de la jungle pour être plus tranquille , c'est sympa.
Ce n'est pas inintéressant mais j'aurais pu découvrir tout cela sur wikipédia, ce que j'ai d'ailleurs fait , intrigué par cette lecture.
Pour l'énigme , honnêtement, ça ne vaut pas un pet de pangolin , présent dans le roman. Mais ça se lit bien . Et merci pour le côté culturel.
Pour ceux qui l'ont lu, j'ai bien aimé Thimoté, le plus authentique de tous.
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Je reviens de trois semaines de voyage en Birmanie, et j’avais emporté ce livre dans ma valise. Quelle déception que ce roman ! Enfin, si on peut qualifier de « roman » ces 400 pages de phrases-clichés, d’invraisemblances et de pleurnicheries du narrateur sur son triste sort. En effet, celui-ci, prénommé César (j’ai supposé que c’était une allusion à Jules César, illustre personnage ayant marqué l’Histoire, mais la référence manque son but, parce que le César dont il est question ici correspondrait plutôt à l’effigie d’une marque de nourriture pour chiens, style gentil toutou à sa maîtresse), est correcteur pour un magazine féminin. Il trouve ça minable, et à force de corriger les articles du grand reporter maison, se prend à rêver de décrocher le scoop du siècle en allant interviewer l’un des personnages les plus inaccessibles de Birmanie (excusez du peu). Engourdi par le confort monotone de la vie du parisien-lambda, le voilà pourtant qui se secoue et décide de « prendre sa vie en mains » lorsque sa copine le plaque au cours d’un voyage au Laos. Ni une ni deux, notre héros en mal d’exotisme prend un billet pour Rangoon, envoyant au passage promener employeur et « vie occidentale si superficielle » pour chercher l’aventure et « l’authenticité de la vraie vie », retour « aux vraies valeurs » en prime (ramassis de clichés, je vous l’avais dit).
Les péripéties de ce roman sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres, on n’y croit jamais, et on est en pleine caricature avec la « beauté des Birmanes », la « nature envoûtante », le « pouvoir corrompu » (bon, ça c’est vrai), la « lumineuse médecin humanitaire adorée par ses malheureux patients », l’expatrié « qui se trouve si bien dans ce pays qu’il ne lui serait plus possible de se réadapter à la France », et j’en passe.
Les personnages ne sont pas attachants, et le narrateur est franchement pathétique.
Et en plus c’est mal écrit. Je me demande pourquoi ce bouquin a obtenu un prix littéraire.

Un point positif tout de même : la bonne description du contexte politique de l’époque, et la recherche bien documentée sur les ethnies dont il est question dans l’histoire.

Mais à part ça, je vous conseillerais, plutôt que de lire ce livre, de boucler votre sac à dos et d’aller découvrir la Birmanie par vous-même…

Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Birmane

Les quatre-vingt dernières pages de ce feuilleton rocambolesque nous laissent pantois et mort de rire. Un sens aussi peu développé du récit d'action mérite un prix, serait-ce le prix interallié 2007…

Car c'est en 2007 à 32 ans que Christophe Ono-dit-Biot écrit ce roman niais et pompeux.
César, rarement un nom aura si mal été porté, rencontre Julie à Rangoon où il pratique un tourisme désabusé avec sa copine Hélène. Pseudo journaliste, César est correcteur dans une revue féminine sans relief, à l'ombre d'un rédacteur viril et conquérant qui rafle tout sur son passage. Exit Hélène et voilà notre héros au petit pied, sous informé, qui tente le scoop et « réussit » à filmer les derniers souffles d'un parrain birman hors circuit.Pschitt...

Du coup il (sur)joue l'aventure et s'enfonce dans la jungle. Dans un premier temps avec Julie et puis seul à sa recherche rêvant de nouveaux accouplements idylliques.
L'Amour qu'il ressent est si peu convaincant qu'il estime nécessaire de le proclamer à chaque page. Cela s'explique par la seule inconsistance de l'objet-Julie qui fuit pour revenir vers la fin sous une forme ectoplasmique ou tellement modifiée qu'il ne saurait l'identifier et l'aimer pour ce qu'elle est devenue.Et pourtant...

Une préface pour l'édition 2013 réitère ce pari fumeux de l'auteur avec sa rencontre d'un soir. Il y a un grand creux dans cette tête pour éprouver autant de passion. Il est difficile pour quiconque de franchir le pas avec lui.

La fin est délirante et écrite à l'arrache. On imagine que l'auteur qui a parcouru la Birmanie en mission pour son journal a recueilli des impressions sur le vif, mais l'observation alanguie et arlequinesque des paysages humides et brumeux, de la végétation évidemment luxuriante et des birmans mystiques et chamarrés ne fait pas une trame littéraire solide.

Politiquement c'est la catastrophe annoncée par une dénonciation molle de la dictature, les yeux embués et la sueur au front. Que valent les luttes face à l'amour ?

Un grand Bof.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Elle a trempé ses lèvres dans le thé brûlant. Je la trouvais plus belle que jamais dans cette lumière dorée, dans les effluves de l'eau parfumée, fumée, mêlée à ces arômes de noix de coco. Ses cheveux casqués, son nez droit, ses lèvres pulpeuses et son menton volontaire me donnaient envie de l'aimer. Mais je sentais que sous ses cils allongés, dans son regard vert, la tempête couvait.
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Elle a trempé ses lèvres dans le thé brûlant. Je la trouvais plus belle que jamais dans cette lumière dorée, dans les effluves de l'eau parfumée, fumée, mêlée à ces arômes de noix de coco. Ses cheveux casqués, son nez droit, ses lèvres pulpeuses et son menton volontaire me donnaient envie de l'aimer. Mais je sentais que sous ses cils allongés, dans son regard vert, la tempête couvait.
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La dictature, quand t'es occidental, et qu'en plus tu ne parles pas la langue, tu ne la voies pas, tu l'oublies, tu prends ce que t'est offert. le cul exotique, la peau de couleur d'ivoire et la fleur de jasmin qui va avec...
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Pendant 3 ans, j'avais vécu avec la fille qui s'affichait sur l'écran. Mais paradoxalement aucun souvenir saillant, impérissable, ne me revenait à l'esprit. Mis à part, des clichés. Et voilà qu'un jour, j'avais rencontré la mort de près et rencontré une fille qui m'avait donné envie lire Orwell.
Comment la vie fonctionnait donc ?
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Aujourd'hui le voyage n'a pas lieu s'il n'y a pas la photo. Celle qui prouve que tu as voyagé. Celle qui te prouve que tu t'es arraché à ton quotidien, que pendant jours, tu es devenu un autre, celle que tu montres à tes amis en rentrant pour qu'ils valident cette autre vie éphémère.
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PLONGER, de Mélanie Laurent - Bande-annonce
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