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Les aventures de Lucky Luke d'ap... tome 5 sur 10
EAN : 9782884713221
48 pages
Lucky Luke (26/10/2012)
3.65/5   142 notes
Résumé :
Après un énième coup raté, Jack, William et Averell décident enfin de s’émanciper et de destituer Joe. Chacun des frères partira de son côté, et celui qui, le premier, gagnera un million de dollars sera le nouveau chef des Dalton.

Après leur brillant premier album, Daniel Pennac et Tonino Benacquista reprennent une nouvelle fois les rênes de Lucky Luke, dans un sommet d’humour goscinnien merveilleusement mis en scène par Achdé. Un très grand Lucky Lu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Aussitôt reçu, aussitôt lu ! À l'instar du cowboy le plus rapide de l'Ouest, je me suis jeté sur ce tout nouvel album des aventures de Lucky Luke selon Morris, comme la misère sur le pauvre monde. de fait, j'ai beau en avoir lu énormément, c'est mon tout premier Lucky Luke vraiment à moi et je suis tout fier de commencer, d'une certaine façon, une nouvelle collection du célèbre justicier (d'ailleurs, cette édition comporte, sûrement comme les autres, la liste de tous les albums sortis dans l'univers de Lucky Luke, ce qui est parfait pour harmoniser les titres sur Babelio de manière efficace !).

Après cette première lecture (et il y en aura d'autres, c'est évident), la première vision d'ensemble est très mitigée. Des gags faciles, peu de bons mots, une trame très, voire trop, linéaire : on peut donc trouver beaucoup de défauts à ce tome-ci. Même si l'histoire est quelque peu originale, car voir chaque Dalton faire "Cavalier seul" est une très bonne idée, les deux scénaristes, Daniel Pennac et Tonino Benacquista, sont loin d'être très inventifs ; on ne demande pas à un album de Lucky Luke de révolutionner le genre, loin de là, mais au moins de ne pas retomber inlassablement sur ses pieds. Doit-on d'ailleurs voir le fait que Lucky Luke devient hors-la-loi pour un temps comme une tentative de la part des scénaristes de révolutionner un tout petit peu la série ? L'essai est bon (car il faut bien tenter des choses pour se renouveler), mais la manière chancelante : la pente est très glissante quand il s'agit de faire passer Lucky Luke pour un méchant, un ronchon et un aigri ; la scène où il s'énerve en apprenant l'évasion des Dalton et celle où il leur fait la morale m'ont, je l'avoue, plutôt choqué, car pour moi ce n'est pas du Lucky Luke, tout cela ! (je suis bien conscient que je fais gros réac', mais j'assume)
À l'inverse (thèse, antithèse… c'est bien, je suis dans les temps), je suis pleinement satisfait du trait d'Achdé qui sait parfaitement reprendre le talent de Morris pour créer des personnages obtus, rondouillards, rapides, bref actifs et surtout attachants dans leurs multiples travers. Ainsi, tout adepte de Lucky Luke sera ravi de retrouver ses personnages préférés ; tout débutant en matière d'aventures du cowboy solitaire sera comblé par la qualité des dessins.
Au vu de ses deux composantes (attention, le clou de la critique : synthèse !), c'est l'agencement entre scénario bancal, même si original, et dessin attrayant qui pêche un petit peu ici. Je cherche sûrement la petite bête, mais je suis loin d'avoir rigolé tout du long pendant ces quarante-six pages. Pour comparer ce qui est comparable, il faudrait que je procure les premiers tomes de ces Aventures de Lucky Luke selon Morris, où Laurent Gerra officiait lui aussi au scénario… d'autres achats en perspective donc !

Merci en tout cas à Babelio, à son opération Masse Critique (qui me gâte bien souvent), ainsi qu'aux éditions Lucky Comics évidemment : dommage que le colis se soit abîmé en route, et certaines pages aussi du coup, mais le petit mot qui accompagne le tout est toujours apprécié. Bonne continuation à vous !

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Le travail d'Achdé est assez remarquable, respectueux du grand Morris. Mais pour ce qui est du scénario, je ne sais pas, il y a du mouvement, de l'action, des idées, mais il y a toujours quelque chose qui me gêne. le sujet ou chacun des Dalton part de son côté, c'est déjà dans “Les cousins Dalton”, il y a aussi l'idée de “Les Dalton se rachètent”, et lorsque Lucky Luke prend la peau du bandit, on retrouve ça dans “Billy the Kid”. J'ai l'impression que les nouveaux scénaristes reprennent ça et là des idées déjà utilisées et constituent une sorte de patchwork, mais l'intérêt de la série à l'époque de Goscinny ne se situait jamais dans l'originalité du dénouement, c'était le traitement, le large éventail de gags sur plusieurs registres qui en faisait tout le sel, si on résume en cinq ligne un scénario de Goscinny, on se rend bien compte que c'est très superficiel et simplissime. Ici, non seulement le récit n'est pas si original que ça, mais il est parfois trop compliqué et pour ce qui est de l'humour, rien à faire, personne n'arrive à se mettre à la hauteur de René Goscinny. Je viens dans la foulée de relire “Le 20e de Cavalerie”, et on en est encore très loin. En voulant donner plus de poids à Jack et William, ils font perdre de la contenance à Joe et Averell, comme si le principe des vases communicants s'appliquait ici, et sur le plan de la légalité, la chute est un peu bancale, Lucky Luke n'est plus tout à fait le chevalier servant du bien contre le mal. L'histoire est plaisante, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas tout à fait mon Lucky Luke, j'ai l'impression que les suites sont moins fidèles à l'esprit que les réappropriations comme “Jolly Jumper ne répond plus” de Guillaume Bouzard et “L'homme qui tua Lucky Luke” de Matthieu Bonhomme. Pourtant, le nom des scénaristes de ce numéro était plutôt alléchant. J'aimerais retrouver les rires procurés par “Le 20e de cavalerie” ou ”L'héritage de Ran-Tan-Plan”... J'attends toujours le scénariste à la hauteur de ces personnages. Bref, encore un nouvel auteur et toujours pas d'étincelles.
Je donne sans doute l'impression d'être un “c'était mieux avant”, détrompez vous, j'estime que beaucoup de séries s'en sortent très bien, Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer et beaucoup de séries d'action, mais René Goscinny doit être maudit, ou juste inimitable (je me demande si pour Astérix ce n'est pas pire).
PS. La série de dessins animés "Les Nouvelles aventure de Lucky Luke" par Olivier Jean-Marie chez Xilam était pourtant très réussie et vraiment drôle.
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Les frères Dalton ayant été occis dans l'album Hors la loi, ce furent les cousins qui prirent le relais dans l'album Les cousins Dalton, et qui devinrent les (bêtes et) méchants récurrents de la série Lucky Luke.
Ce que l'on ne pouvait nier aux Dalton, c'est leur fraternelle, étroite et indéfectible solidarité...
Tout le sel de cet album, est de casser temporairement cette union sacrée avec la contestation du leadership de Joe Dalton sur la fratrie. Il faut désigner le nouveau chef sur un critère indiscutable et objectif...
Brillante idée des maîtres-écrivains Benacquista et Pennac illustrée et animée par Achdé.
L'album de la discorde! (pour les Dalton).
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Ce tome, je l'ai lu dans le journal de Spirou et c'est un réel plaisir de retrouver Lucky Luke et les Dalton.

Qu'ont-ils encore fait, ces quatre bandits plus bêtes que méchants ? Ils se sont disputés, une fois de plus.

Mais là, les trois autres contestent le statut de chef du plus teigneux d'entre eux : Joe.

Le deal est simple : sera déclaré "Chef des Dalton" celui qui arrivera à réunir un million de dollars.

Les voilà donc qui se séparent, suivant chacun leur route pour arriver à leur fin (comme dans "les cousins Dalton).

Tout l'art du scénario se tient ici : comment faire pour nous rendre leurs choix de vie intéressant ?

Joe fait ce qu'il a toujours fait de mieux : les hold up dans le but de réunir le magot. Caché dans une ville fantôme, il regarde les liasses vertes s'amonceler.

William a volé... heu, acheté pas très légalement un tripot de jeu avec toutes les combines pour faire perdre le client.

Jack entame une fructueuse carrière politique et c'est magouille.com pour arriver à gagner.

Averell connaît un étonnant succès commercial dans la restauration rapide. le seul qui gagne son million de manière honnête, tiens.

Vous pensiez que Lucky luke allait les laisser faire ? Que nenni ! Et il va devoir ruser pour arriver à les faire tomber, sans compter que Jolly Jumper devra se passer au charbon...

Pas d'ennui durant la lecture, pas de temps mort et une belle aventure des Dalton, qui, décidément, resteront toujours les Dalton !

Et en Guest Star : non, je ne vous dis rien !
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Quand je lis un Lucky Luke mettant en scène les frères Dalton, je sais que je vais m'amuser.

Égaux à eux même, Joe, Jack, William et Averell ne se supportent plus et décident chacun de leur côté de rassembler 1 million de dollars et de prouver qui doit être le chef de la bande.
C'est donc un festival de péripéties que nous assistons qui donnera du fil à retordre à Lucky Luke. le cow boy et son fidèle Jolly Jumper trouverons une solution non commune pour déjouer les plans des frères Dalton. Même si ce n'est pas la première dispute de ces derniers, les 4 frères gardait une certaine fraternité mais qui sait cassée dans cet album. Une originalité bienvenu donc.

Gardant toujours l'esprit et l'humour de Morris. Les Dalton occupent la quasi-totalité de l'histoire et utilisent le domaine où ils réussissent le mieux pour réussir leur coup mais ce qu'ils n'ont pas prévu est que leur mère Ma veille toujours.

Pennac et Benacquista nous offrent un bon moment dans cet album toujours autant bien illustré par la patte de Achdé.
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critiques presse (1)
Sceneario
16 octobre 2012
Ce scénario est habile, il est prenant et s'avère vraiment amusant. Pennac et Benacquista ont encore réussi leur pari, ils font de ce tome un must de la série Lucky Luke. […] Au dessin, Achdé fait toujours autant de prouesse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Lucky Luke : Dans un monde où la loi protège les bandits, le justicier se doit d’être hors la loi.
Jolly Jumper : Oh, ça va ! Tout le monde a lu Robin des Bois !
Lucky Luke : En route pour de nouvelles forfaitures !

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- Moi aussi, je l’ai vu. Il avait la méchanceté de Joe, la rapidité de William et la cupidité de Jack.
- Et il avait la taille d’Averell !

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JOE
J'ai un bon plan pour nous sortir d'ici... Dans deux jours, on est de retour aux affaires.

WILLIAM
On en a marre de tes plans, Joe !

JACK
On en a marre de tes ordres, Joe !

AVERELL
On en a marre de sauter dix repas chaque fois que tu as une idée, Joe !
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On ne touche pas à mon pote quand je joue au jackpot !!!

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Au Far West, bien des jeunes gens étaient tentés par la carrière de desperado, mais la vie de desperado ne ressemblaient en rien à celle dont ils avaient rêvé.
Ils s'imaginaient semer la terreur où qu'ils aillent, vivre au-dessus des lois, porter de beaux costumes, habiter de beaux palaces, et surtout ne jamais travailler !
Mais parmi tous ces hommes au destin contrarié, certains s'étaient fait un nom.
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Vidéo de Daniel Pennac
Par Daniel Pennac Dans le cadre du festival Italissimo 2024
Piero nourrit une passion pour les voitures de luxe, idéalement dérobées. Pendant un bref moment, le vol lui permet de s'échapper de la routine quotidienne, lui conférant l'agilité et la puissance d'un lynx. Une nuit de brouillard, il stationne sa flamboyante Alfa Romeo sur une aire de repos, prêt à piller la caisse d'un « restauroute ». C'est à ce moment-là qu'il croise le regard d'un adolescent égaré, dont l'assurance et la beauté singulière le foudroient, annonçant ainsi un bouleversement radical dans sa vie. Daniel Pennac, admirateur absolu de cette nouvelle de Silvia Avallone, nous offre une lecture inédite.
À lire – Silvia Avallone, le lynx, trad. de l'italien par Françoise Brun, Liana Lévi, 2012. L'oeuvre de Daniel Pennac est publiée chez Gallimard.
Lumière par Hannah Droulin Son par Lenny Szpira Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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