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EAN : 9782021469400
144 pages
Seuil (07/01/2021)
2.28/5   39 notes
Résumé :
À cinquante ans, quand on est une femme, il faut faire des efforts pour atténuer les petites rides et bien choisir ses petites culottes. Faire des efforts à la piscine quand on n’a pas la silhouette d’Ursula Andress ni la vitalité de Laure Manaudou. Des efforts, l’héroïne de ce roman en fait encore, le soir, pour rompre sa solitude sur les sites de rencontre, livrée aux faux-semblants du virtuel.
Avec Norbert (rencontré sur Meetic), elle baise, elle va ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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On peut dire que Véronique Pittolo n'a pas froid aux yeux, elle se lance dans un roman dont la particularité est son originalité. C'est vrai sur le fond et sur la forme.
Dans ce roman qui ressemble plutôt à un récit ou à un journal la narratrice va "A la piscine avec Norbert". C'est donc l'histoire d'un lieu et d'une relation, c'est aussi une façon de raconter le monde actuel comme elle le perçoit.
Certes, les événements qu'elle évoque datent un peu puisqu'il s'agit des gilets jaunes, de l'incendie de Notre-Dame, de la réforme des retraites et de la grève des transports de 2019. Pour autant, cela ne m'a pas vraiment dérangée puisque j'ai considéré ce texte comme un kaléidoscope psychosociologue, en témoignage d'une époque.
L'époque est celle du développement des relations virtuelles et c'est sur Meetic que la narratrice rencontre tous ses amants. Elle est célibataire sans enfant, approche la soixantaine et fait tout pour garder la forme (ce qui explique la piscine) car elle est addicte au sexe. La bite de Norbert (qui semble un peu balourd) lui convient bien d'autant plus qu'il l'accompagne trois fois par semaine à la piscine des Amiraux dans le 18ème arrondissement de Paris, un exutoire qui lui permet aussi de garder la fesse ferme.
Ses fesses elle les utilise régulièrement avec Vincent, Axel, Giorgi, Django, JeanGé, Grégoire, Brian, Étienne… des aventures individuelles trouvées sur Meetic. Dans un langage cru et drôle, on a le droit à tous les détails, les bandeurs mous ou éjaculateurs précoces entre deux performances périlleuses.
Mais elle revient toujours à Norbert parce qu'avec lui elle discute beaucoup, même s'il est peu réceptif à ses préoccupations socio-économiques qui la rattachent à la vraie vie. Il faut dire que notre héroïne passe son temps à divaguer, à refaire le monde. À la piscine, elle voit bien que les douches publiques ne sont pas accessibles à ceux qui en ont le plus besoin parce qu'ils sont à la rue, elle s'interroge aussi sur l'argent brassé par les actionnaires et les patrons du CAC 40. Elle craint pour sa retraite de 900 et quelques euros et je la comprends. D'ailleurs, je trouve que ce qu'elle dit est juste.
Ce qui est surprenant, c'est que sous ses airs de blanche, parisienne gauchisante qui part souvent en vrille, elle est sympathique et je n'ai pas lâché ce livre intriguant.
C'est vrai que l'écriture de l'autrice dérange parfois (ce qui m'a le plus énervée c'est sa façon d'abuser des parenthèses) mais, a contrario, elle nous entraîne sur un terrain sinueux qui permet aussi de sortir de sa zone de confort comme dans la littérature expérimentale.

Je remercie Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre d'une opération masse critique.


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Tout d'abord merci aux éditions du Seuil et à Babelio de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.
C'est un livre que je n'aurais probablement pas acheté et après l'avoir lu, très vite, je suis persuadée qu'il ne m'aurait pas vraiment manqué...hum hum...
Que dire ?
Je ne connaissais pas cet autrice, mais là encore, ça ne me manquait pas vraiment.
Que dire ? (bis) (je mets des parenthèses car 1) j'aime bien les parenthèses, 2) l'autrice aussi visiblement car ça suinte de parenthèses, il y en a à presque toutes les phrases) (mais je me rends compte que c'est chiant en fait toutes ces parenthèses)(c'est même agaçant comme procédé, assez gratuit et, en l'occurrence, peu informatif).
(fin de la parenthèse...uh uh uh)
C'est un roman (?) terriblement et exclusivement 2019. Il n'aurait pas pu être écrit il y a 10 ans et dans 15 ans, quand on le lira (si on le lit), on se dira "ah ouais, c'est juste avant le Covid, là...les gilets jaunes, Notre Dame qui a cramé, les retraites, la grève des transports... 2019 !!!"
Et dans 150 ans, on se dira :
soit "très intéressant aperçu sociologique d'une certaine petite classe moyenne intellectuelle parisienne de gauche de la fin des années 2010" (si on est historien sociologue).
soit " ????? mais de quoi elle parle entre deux séances de baise ?????" (si on n'a pas bien suivi ou oublié ses cours d'histoire du proto XXIème siècle).
Bref, ce n'est pas Zola ou Balzac, mais ça n'a pas l'air d'être l'ambition de l'autrice non plus (ou alors c'est raté).
On dirait une looooonnnngue nouvelle pour un supplément été (ou plutôt le hors série numéro spécial fin de décennie) du Nouvel Obs ou du cahier littéraire du Monde.
Bref: 2019
donc qui parait tout démodé déjà
(vu qu'on est presque en 2021)
Dommage
De plus, le style oscille entre le froid et la crudité: bof, pas mon genre.
Les deux personnages principaux ne sont pas attachants. Peut-être qu'elle l'aime un peu son gros bourrin de Norbert. Peut -être pas. de toute façon, on s'en fout. On s'en fout car ils s'en foutent car ce n'est pas le sujet.
Peut-être qu'il faut être très désenchanté (ou lucide diront les pessimistes) pour apprécier. Moi je trouve juste ça très triste, voire glauque. Et pour le glauque, je préfère les polars.
Bon, la moyenne quand même pour:
- quelques portraits au vitriol d'amants désastreux (ouaip les mecs, vous n'êtes pas toujours jolis jolis...); et ça c'est assez rare pour le souligner.
- les diatribes anti libéralisme/capitalisme etc... bon ok, on est encore vaguement gauchiste dans l'âme donc ça fait du bien à lire. Même si c'est tellement trop facile (d'ailleurs c'est même un peu lourdingue dans le livre) et même si en vrai, on continuera surtout d'aller à la piscine (enfin, on ira quand elle rouvrira. si elle rouvre) ou de regarder netflix sur le canap' plutôt que bazarder tout le Système et faire la Révolution du Grand Soir...hi hi hi.
La moyenne donc, mais pas plus.





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Merci Masse critique pour avoir permis de découvrir "A la piscine avec Norbert". Lu en à peine plus d'une heure, malheureusement rangé aussi vite. le 4ème de couverture est séduisant et le restera. Il n'est pas mensonger, loin de là. Cependant, c'est presque sous l'angle sociologique qu'il faudrait se saisir de ce livre montrant la vie d'une cinquantenaire parisienne, soucieuse de son corps, entre piscine, sexe, chat et tchat. Son rapport à la piscine, aux longueurs qu'elle y fait, à son corps en maillot est aussi central que son rapport à la sexualité ou plutôt, et plus crûment, au sexe. Elle ne parle pas de sexe, mais du sexe. de ces rencontres rapides qui n'en sont pas car elles n'engagent que le corps et qu'il y manque le partage, des conversations avec soi-même où le monologue tient lieu de dialogue mais où manque, ici aussi, l'esprit de la discussion et de l'échange, un journal intime qui n'a rien d'intime et qui ressemble à un carnet de pointage dans lequel noter ses coups d'un soir ou de plusieurs, la valeur de ses amants, leurs préférences et j'en passe. En refermant ce livre une question surnage, à quoi bon… Est-ce cela la vie ? Sans doute ! Pourquoi ? N'est-ce que cela la vie ? Une poursuite effrénée et addictive, mais de quoi au fait ? Ce livre est en fait comme la vie de cette femme, une rencontre ratée, dans lequel le questionnement incessant dissimule sous son abondance, la seule quête nécessaire, que faire de et dans sa vie ? le 4ème de couverture laissait supposer, attendre, espérer quelque chose d'une réflexion sur la femme dans un monde de consommateurs, un coup de gueule sur la tyrannie des apparences. Mais de peut-être en peut-être, rien de tout cela. Ou alors trop implicite. Dommage. Ses interrogations à deux balles n'en sont pas, l'observation de la mutation des liens amoureux et sexuels, mais où sont les liens… Salaires des grands patrons, parler du sexe crûment ne sont que de brèves pensées qui se percutent et qui n'éclosent pas en engagement. Je ne suis pas le bon public pour cette littérature-là, mais je ne doute pas une minute que d'autres y trouvent leur content. le style est personnel et incontestable, le rythme aussi et le livre se lit vite. Il n'y a rien à redire, l'auteur fait du bon boulot.
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Reçu dans le cadre de l'opération "masse critique", je l'attendais dans ma boite à lettres avec impatience et promesse de bons moments....
C'est comme au lycée quand il faut lire un ouvrage imposé, c'est intéressant! Soit on accroche de suite car l'écriture, la narration, l'histoire… nous sont familiers, on reconnait un style que l'on maîtrise, comprend.
Soit on tombe dans un genre que l'on ne connait pas, une écriture, une rédaction, des tournures, même une mise en page que l'on ne domine pas.... et là, l'aide du prof est essentielle, indispensable.
Voilà, ben moi, je n'ai pas les codes pour cette écriture, dont je suis incapable de dire qu'elle est la valeur de ce roman.
D'ailleurs est-ce un roman- c'est écrit dessus mais est-ce vrai? (définition prise dans Crisco) oui car en prose, oui car d'une certaine longueur mais bref tout de même.
Oui, car mêlant le réel et l'imaginaire; et qui, dans sa forme la plus traditionnelle, cherche à susciter l'intérêt, le plaisir du lecteur en racontant le destin d'un héros principal (oui, une femme quinqua et son amant principal, Norbert) , une intrigue entre plusieurs personnages, présentés dans leur psychologie - toute relative- , leurs passions - à part leurs relations sexuelles, pas très glamour d'ailleurs - les longueurs à la piscine, la coupe de cheveux ratée, leurs aventures au Franprix - , leur milieu social - celui d'intello déclassés, précaires, proches des gilets jaunes - , sur un arrière-fond moral, métaphysique - oui car les rapports de dominations, les injustices sociales y sont largement abordés, ainsi que la peur de vieillir, de l'avenir quand on est fragilisé.
Mais, est-ce un roman? pas vraiment non plus, car c'est une suite de réflexions, spontanée, parfois pensées décousues, l'autrice nous fait part de ses observations, spéculations, cogitations, interrogations, contextualisées - la crise des gilets jaunes et la grève des retraites, donc fin 2019-début 2020... depuis, la crise de la COvid nous a fait passer dans une autre époque...
Pas de début, ni de fin, juste un instantané.
Parfois, c'est poétique, souvent trivial, même grossier. Des phrases courtes, si courtes qu'un ? en tient lieu. Des parenthèses comme des digressions, des apartés.
Je pense que c'est une écriture plus travaillée qu'il ne me le parait. le fond, la forme, toussa... mais je n'en ai pas les clés.
Je serais incapable de donner une note à ce livre… je ne peux le juger car trop éloigné de ce que je lis habituellement. Je n'ai jamais lu un livre de Houellebecq, V.Pittolo est présentée comme sa version féminine, féministe. Il faudrait que j'en lise un pour comprendre et me faire un avis plus éclairé, mais j'ai peur de ne pas aimer....
Je vais maintenant lire les critiques parues sur ce roman, cela devrait m'aider à me forger une opinion moins impulsive, simpliste, plus travaillée.
J'ai été ravie de recevoir ce livre, du Seuil, dans cette belle collection au cadre rouge. Merci!
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Avant toute chose, je remercie Babélio et les Editions du Seuil pour m'avoir permis de recevoir ce roman dans le cadre de la masse critique de Babélio.

C'est assez mitigée que je viens déposée mon avis. Je ne peux pas dire que ce roman m'ait sortie de ma zone de confort puisque je suis assez éclectique dans mes lectures et que j'aime découvrir de nouveaux horizons.

Ici, ce fut plus ou moins le cas. Je peux compter sur les doigts d'une main ce type de roman.

Nous avons dans ce roman une héroïne de tous les jours, quinqua, célibataire, souhaitant prendre soin d'elle et de son corps... d'accord.
Elle souhaite donner du piment à sa vie sentimentale, à coups de relations Meetic...pourquoi pas.
Ce que je n'ai pas aimé tourne majoritairement autour de ces relations Meetic. Je ne me suis pas sentie dans mon élément avec tous les passages où le texte était cru pour définir une partie de la vie sexuelle (très souvent glauque) de notre personnage. Je n'ai pas compris la nécessité de ces passages car à côté, nous avons des choses intéressantes.

Au niveau point fort du roman, je pense notamment à tous ces questionnements autour de notre société. Beaucoup de sujets sont abordés (retraite, évasion fiscale, droit des femmes...) par notre personnage principale et son amant principal (régulier si on peut dire...). A deux, ils débattent à de nombreuses reprises dans le roman et soulèvent des questions souvent intéressantes.
Mais même là je me suis parfois perdue puisque les idées partent dans tous les sens où s'enchainent parfois sans lien direct. Au final, beaucoup de sujets sont balayés, mais rien n'est approfondi, c'est dommage.

A mon sens, ce roman aurait mérité, moins d'amants Meetic plus étranges les uns que les autres, et quelques pages supplémentaires pour aller au bout des faits sociétaux cités. Un goût de trop peu.

Le roman se laisse lire, c'est assez rapide en vérité et reste intéressant. Cependant, quelques erreurs de mise en page (dont des interlignes variables) nous font relire certains passages. Sommes-nous dans un débat entre les personnages ou dans un paragraphe descriptif ? Parfois on s'y perds. Je n'ai rien contre les mises en page atypiques, de celles qui ne respectent pas nécessairement les codes et ponctuations françaises, mais là, quelque chose ne va pas.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les couples hétéros non encore divorcés deviennent des cas sociaux, dans la masse des divorcés et des séparés adeptes de sextoys, des trans pas encore transformés, ils deviennent bizarres (les hétéros). Chacun rebat les cartes du genre: un jour on est in, le lendemain out. Tantôt dessus, tantôt dessous. Les isocèles sont des indécis.
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On dit quelque fois que Féministe et belle, ça ne va pas ensemble.

Qui on?

Certains hommes pensent que, si tu es activiste, c'est parce que tu es moche et mal baisée. Un critique littéraire a tenu des propos de ce genre dans un magazine d'art contemporain. Il pense que Féministe équivaut à Frustration. La femme doit laisser les mains baladeuses remonter vers son entrejambe sans broncher, sinon c'est une féministe mal baisée.
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Tu ne peux pas constamment diviser le monde entre gagnants et perdants, femmes tristes/hommes forts, propriétaires et locataires. C'est simpliste.
OK. Cependant, le monde est dialectique : le Noir renvoie au Blanc qui écrase l Noir, lequel se retrouve dans une barque à la dérive entre l'Afrique et l'Europe. La dialectique se noie. je suis blanche, j'appartiens à la classe moyenne cultivée, je nage dans le grand bassin. Je fais la planche pendant qu'à l'extérieur les Noirs attendent qu'on leur donne la permission de se laver.
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C’est bizarre, cette idée que l’argent n’est pas où il devrait être, Arnault pourrait financer les retraités moins avantagés, mais il ne le fait pas…
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L'anatomie n'est pas une planche de médecine dans un cahier d'étudiant. Personne ne souhaite être évalué comme un organe plus ou moins exceptionnel.
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Videos de Véronique Pittolo (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Véronique Pittolo
Avec Husnia Anwari & Belgheis Alavi accompagnées de Kengo Saito (rubâb)
Nous, femmes poètes, nous n'avons d'armes que nos mots, de moyens de résistance et de liberté de parole que par nos poèmes, le plus souvent. Pour soutenir dans un élan solidaire les femmes afghanes qui sont, depuis longtemps déjà mais particulièrement dans le contexte actuel, réduites au silence dans leur pays, nous souhaitons faire entendre leurs voix : des landays de femmes pachtounes exilées ou appartenant au cercle littéraire clandestin de Kaboul, le Mirman Baheer, aux poèmes en dari de femmes souvent assassinées d'avoir écrit comme Nadia Anjuman à qui Atiq Rahimi a dédié son livre Syngué sabour. Pierre de patience. Pour que sur la scène emblématique de la Maison de la Poésie, toutes accueillies, nous puissions dire la force qui nous unit en poésie à travers le monde, un ensemble de femmes poètes françaises est en train de se constituer autour d'Husnia Anwari, journaliste franco-afghane et poétesse féministe, et Belgheis Alavi, enseignante chercheuse à l'Institut national des langues et civilisations orientales, qui liront sur scène accompagnées au rubâb par le musicien Kengo Saito.
Avec : Laure Gauthier, Laurence Werner David, Sophie Loizeau, Judith Chavanne, Véronique Pittolo, Rim Battal, Zoé Besmond de Senneville, Marie-Hélène Archambeaud, Sanda Voïca, AC Hello, Julia Lepère, Orianne Papin, Virginie Poitrasson, Anne Savelli, Marcelline Roux, Lika Mangelaire, Séverine Daucourt & Maud Thiria
Manifestation à l'initiative de Maud Thiria, organisée avec l'aide de Séverine Daucourt
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