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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les fans de Jacques Brel, nostalgiques de Vesoul et de J'arrive, ou les lecteurs de Pierre Pelot liront avec jubilation le dernier opus de Jacky Schwartzmann qui les mène à Besançon avec Mathieu kassovitz préparant le tournage, tant attendu, du second épisode de la Haine.

Bonne occasion pour découvrir le fabuleux destin de Jacky Toudic, sosie de l'acteur, de retour en Franche-Comté, pour aider sa maman atteinte de la maladie d'Alzheimer. Plongée nostalgique dans les années 80/90, au volant d'une Ford Taunus dotée de fauteuils en cuir, en découvrant les méandres du Doubs et une ville qui a peu changé depuis que Victor Hugo y est né….

Précisons que L'ordre et la Morale ne sont pas les guides de Jacky et que cet accro de Tinder ne se contente pas de regarder les femmes tomber … au risque de se perdre dans les pièges de Zoé et les tromperies d'Airbnb et se faire plumer par plus diabolique que lui.

Je me suis régalé avec ces deux cents pages qui se lisent en 2h06, le temps d'un trajet TGV entre Besançon et Paris, entre le bas monde des Beaufs et l'univers huppé des Bobos, entre la Cancoillotte et les meringues du neuvième arrondissement.

Mais cet agréable divertissement, écrit par un véritable Rabelais, aborde, sans avoir l'air d'y toucher, les enfers de notre époque en révélant les brutalités d'un EHPAD, de la morgue et du crématorium et le romancier, fin connaisseur de l'univers cinématographique, s'inscrit dans la lignée d'Edgar Hilsenrath, auteur de l'inoubliable autobiographie « le Nazi et le Barbier ».
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Un sosie nostalgique.
Jacky Schwartzmann n'a pas la plume triste et côté volatile, son personnage aime plumer les bons gros pigeons, ceux qui sont prêts à dégainer le carnet de chèques comme un exhibitionniste ouvre son imperméable dès qu'on leur fait miroiter un sésame pour le septième art et la célébrité. Miettes de pains devant les bancs publics et miroir aux alouettes dans la volière.
Jacky Toudic, son avatar, est aussi le sosie de Mathieu Kassovitz, une ressemblance comme deux gouttes d'eau et trois verres de Suze, qui lui permet de vendre des projets de films bidons à des entrepreneurs de province.
Problème, il doit interrompre son tour de France de la magouille et rentrer dans sa ville de Besançon pour s'occuper de sa mère qui a la mémoire qui flanche. Ses principaux symptômes : elle le prend pour son toubib et se persuade qu'un animateur célèbre de jeux télévisés est son fils.
Ce retour aux sources permet à Jacky Schwartzmann de nous raconter la jeunesse de son héros et la sienne par la même occasion, dans le Doubs. Comme Victor Hugo, l'auteur est né à Besançon. Pas évidente, la succession littéraire. Bon, on comprend vite que si tous les chemins mènent à Rome, ce n'est pas le cas de la préfecture de la cancoillotte. Néanmoins, les pages consacrées aux vieux copains dans les deux trois spots incontournables de la ville sonnent justes, comme un vieux tube sur Radio Nostalgie dans un embouteillage, au retour de la transhumance estivale.
Comme le romancier a plus d'appétence pour les bras cassés que pour les misérables, son sosie rencontre une ravissante créature, dotée d'autant de scrupules que lui, et elle l'incite à changer de braquet dans la vente de rêves hors de prix. Les yeux deviennent plus gros que le ventre, ce qui est souvent le cas, quand le cerveau migre dans le pantalon et à la manière du Dortmunder de Donald E Westlake, le plan ne va pas manquer d'accrocs.
Dans la famille décomposée de la comédie policière, Schwartzmann brille une nouvelle fois par l'originalité de son histoire. Sans prendre grand-chose au sérieux, il ne se cantonne pas à des clones fatigués qui chantent en playback dans des costumes à paillettes trop serrés.
Il n'a pas la vanne gratuite ou discount et si le dénouement est un peu prévisible au royaume des arnaqueurs, je me suis laissé porter par le rythme léger du récit.
Kasso ne devrait pas trop avoir la haine s'il lit ce roman amusant.






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Installé depuis des années à Marseille, Jacky Toudic, suite à l'appel d'un gériatre qui lui a annoncé de but en blanc que sa mère était atteinte d'Alzheimer, se retrouve obligé de retourner à Besançon, sa ville natale.
À un stade déjà bien avancé, cette dernière doit, au plus vite, être placée en Ehpad. Mais comment faire pour aligner trois mille euros tous les mois pour elle. Pas sûr que sa retraite de prof de philo suffira. Parce que si Jacky vit chichement depuis 25 ans, il a pourtant de l'argent, beaucoup d'argent, de côté. Pour sa retraite dorée dans les îles Marquises. 25 ans qu'il passe entre les gouttes des administrations et qu'il place tout au Luxembourg. de l'argent gagné grâce à son physique. Car, Jacky est le sosie parfait de Mathieu kassovitz. Se faisant ainsi passer pour lui, il a réussi à séduire beaucoup de femmes avant de passer un cran au-dessus en montant moult arnaques. S'il ne peut décemment pas laisser sa mère toute seule, son retour à Besançon va être l'occasion, pour lui, de retrouver les copains et de faire des rencontres. Notamment, la séduisante Zoé, une avocate fiscaliste qui va l'encourager à voir encore plus grand...

Jacky Toudic, évidemment, ça sonne pas terrible. En revanche, Mathieu kassovitz, ça claque ! Alors, quand, en plus, on en est le sosie parfait, il est fort agréable, surtout auprès des femmes, et avantageux et rentable, auprès des hommes naïfs et crédules, de se glisser dans la peau du personnage. Un personnage qui lui aura permis d'amasser un petit pactole plus que conséquent pour ses vieux jours. Si la maladie de sa maman l'oblige à changer son plan de carrière, ses retrouvailles avec ses potes ainsi que sa rencontre avec Zoé va aussi tout bouleverser. Jacky Schwartzmann déroule, une fois encore, un roman noir déjanté, vif, absurde, avec son lot de bras cassés absolument délectable. Une occasion, qui plus est, pour l'auteur, de nous faire une petite visite guidée de la capitale du Temps, et, en même temps, de porter un regard parfois amer sur notre société. Aussi drôle qu'irrévérencieux, aussi touchant que piquant, ce roman, aux dialogues savoureux et à la plume vive, pourrait bien faire rougir "La haine 2" !
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Après A poil, en civil, dans lequel Jerry Stahl mettait en scène McCardle, le sosie noir de Dean Martin, Jacky Schwartzmann créé le personnage de Jacky Toudic, dont la particularité est d'être le sosie de Mathieu Kassovitz. Ce sympathique loser natif de Besançon, fils unique de deux profs de philo, s'est d'abord servi de cette ressemblance pour séduire plus rapidement les femmes, puis pour arnaquer les crédules.
A 48 ans bien sonnés, Jacky est de retour dans sa ville natale afin de prendre en charge sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il renoue avec ses vieux copains, et craque sur Tinder pour la séduisante Zoé, qui va encourager « Kasso » à passer à la vitesse supérieure.

Très sympathique ce roman qui redonne ses lettres de noblesse aux polars poilants! Beau bébé que ce Kasso de 214 pages qui serait l'enfant caché de Donald Westlake et d'Hannelore Cayre! Il ressemble à son papa pour l'arnaqueur sympathique à la Dortmunder que l'on veut absolument voir triompher et non pas croupir en prison, pour les rebondissements, pour l'amitié, et il ressemble à sa maman pour la féroce et drôlatique critique sociale puisque Schwartzmann reste égal à lui même (et c'est pour ça qu'on aime le lire) en flinguant tout ce qui passe et qui l'agace, France Culture, les cadres bancaires, les hipsters, …

« Des rebeus rebeutent, la casquette Nike sur la calvitie, les bourrelets dans le maillot Qatar Airways, accompagnés de leurs copines blanches un peu grasses, la mèche blonde collée sur le front et le regard affectueux d'un setter irlandais après la chasse. »
Bref, pour oublier le couvre -feu, découvrir Besançon, et se marrer, Kasso est une lecture très recommandable. Je me demande quand même si Matthieu Kassovitz a lu le livre. « Et c'était qui le mec connu ? J'sais plus mais il était connu. » Bah oui, c'était Kasso.
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Devenu familier de Jacky Schwartzmann , c'est avec une certaine délectation que je me suis précipité vers son roman " Kasso " dés sa parution au livre de poche et , pour tout vous dire , une fois de plus c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai effectué cette lecture .Voilà encore un roman qui vous transporte avec beaucoup d'humour et de dérision dans un monde où , hélas , il n'est plus du tout conseillé de faire confiance à qui que ce soit , proche ou pas .Jacky Toudic , c'est un brave gars , vraiment .Le voici de retour dans sa bonne ville de Besançon , quittée naguère pour fuir un ennui désespérant .Mais Jacky est un brave gars , ,je l'ai dit , et lorsque sa mère , diminuée par la maladie d'Alzheimer , a besoin de lui , il accourt pour s'occuper d'elle .Besançon et les vieux copains , Jacky et ses vieux démons ...Arnaqueur de premier plan , le voilà redevenu , comme au bon vieux temps , le sosie d'une célébrité : une pompe à " fric facile "qui se réamorce ...La belle vie et ...une belle fille , Zoé , enfin le bonheur ? Hum , pas si sûr , mais ça c'est une autre histoire .
Jacky Schwartzmann poursuit sa " promenade " dans notre société , égratignant ça et là , griffant , mordant , accablant de propos acides bon nombre d'institutions du monde contemporain . Jamais trés franc , tout en souplesse , en second degré , bref en totale dérision .Beaucoup de " victimes " de ses saillies acerbes sans que l'on puisse objecter des démentis formels , nous semblent familiers .Jacky décrit , une fois de plus , le monde tel qu'il est , tel qu'il va mais en mettant en lumière un ou deux personnages , il va encore plus loin dans sa vision cynique de l'être humain .J'avais eu l'occasion de mettre en avant le côté " fable " , voire " fabliau " de ses récits , je ne puis que confirmer mon propos ." L'arroseur arrosé " , " Tel est pris qui croyait prendre " , " Oeil pour oeil , dent pour dent " , " le trompeur trompé ", en voici des titres qui pourraient ....Mais non , je ne vous embarque pas dans un monde vu et revu , non , je vous emmène dans le monde de Jacky , mais quel Jacky ? Toudic ou Schwartzmann? Ou Kasso ?
Normalement vous allez vous y plaire , dans ce monde complètement " déjanté " et pourtant si proche , il va vous faire rire ou sourire , vous surprendre , vous embarquer ...Vous embarquer ? Ben oui , vous risquez de mettre un certain temps à identifier ce monde comme étant le vôtre , le nôtre , revu ....mais pas corrigé , par un auteur drôle et vraiment irrévérencieux ,bourré de talent et de culot .
Un trés bon moment de lecture , une petite friandise dans un monde de brutes. On n'y meurt pas , non , c'est bien mieux que ça , on y vit ....au détriment de son prochain jusqu'à " l'effet Kiscool " ou plus exactement , l'effet " boomerang". Pas mortel , juste un peu , comment dire ? Vexant , oui , tiens , pas mal ça , vexant ."Pan sur le bec " , comme on dit dans un célèbre journal ...satirique .
A bientôt , amies et amis babeliotes , bonne lecture .
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Quand la réalité a un goût trop amer, la diversion qu'on attend d'une lecture de polar relève d'un savant mélange d'ingrédients propres à dispenser l'ivresse.. .

 À un petit cocktail miraculeux. Une sorte de mojito litteraire.

D'abord, un billet attirant, (merci T.V.!) vous met l'eau  à la bouche. Puis, un titre accrocheur,  court et même raccourci : Kasso... fracassante promesse d'enivrement...

Dans le shaker, une intrigue qui se fiche bien d'être vraisemblable. Ploc, ploc, ploc, jetés tout froids dans la mêlée comme des glaçons,  voici les personnages, perchés et hauts en couleurs. Un zeste d' ironie mordante, pimentée de comparaisons foutraques, une pincée d'insolence dépenaillée, la note fruitée de dialogues décalés...

Bref un style qui fait tout passer et vous arrache de vrais fous-rires alors que deux heures avant  vous vous demandiez s'il allait vous rester assez de kleenex pour finir  la soirée. ..


Dans la peau de ...Mathieu Kassovitz,  Jacky , dit Kasso, petit escroc qui ressemble à l'interprète de Malotru comme deux gouttes de mojito, vit, assez convenablement, des petites entourloupes et des modestes profits qu'il tire de cette ressemblance .

Jusqu'au jour où une jolie Zoé rencontrée sur Tinder lui suggère de voir grand, d'avoir le culot et l'ambition de son modèle: et s'il arnaquait  Guy Müller, un producteur neurasthénique nourrissant de  poulets vivants le crocodile qui vit dans sa piscine, en le poussant à produire La Haine 2? Voilà qui aurait de la gueule...

L'amour aidant, et aussi une maman bisontine quelque peu Alzheimerisée, qui veut bien faire une mise de fond pour ce fils qu'elle prend pour son médecin,  un pote assez à  l'ouest et complotiste pour jouer les intermédiaires , tout semble pousser Kasso à tenter l'arnaque du siècle. .

Je m'arrête là.  Et vous laisse savourer on the rocks ce cocktail inventif et étourdissant.

C'est court, c'est drôle, c'est tonique.

À déguster sans attendre: Kasso, l'apéro anti morosité ! 

Et c'est comme si, pour quelques heures,  les bars et  les cinoches étaient ouverts...
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Après quelques lectures exigeantes ces derniers temps, grosse envie d'une parenthèse en mode « lecture facile ». Bingo (si, si, on dit toujours bingo) avec Kasso de Jacky Schwartzmann : 200 pages de lâcher prise en roue libre, détendant et même drôle, et qui n'a – heureusement – rien à voir avec le polar annoncé en 4e de couv'.

Quand tu t'appelles Jacky Toudic, que tu es originaire de Besançon mais que tu es le sosie parfait de Mathieu Kassovitz, tu comprends vite qu'un de ces éléments t'offre davantage d'opportunités d'avenir que les deux autres. Et depuis des années, notre Jacky enchaîne les arnaques au sosie aux quatre coins de la France, amassant illégalement mais laborieusement de quoi se retirer dans les îles le moment venu.

Mais fuyez Besançon et Besançon vous rattrapera bien un jour ! Et voilà notre Jacky de retour au bercail pour s'occuper de sa mère Alzheimer, se retrouver confronté avec ses racines pas si enfouies et se voir offrir sur un plateau L'ARNAQUE ultime qui lui permettra de se ranger définitivement des voitures.

Si l'histoire est parfois un brin faiblarde, l'essentiel dans Kasso n'est pas là, mais dans le style jubilatoire et défoulatoire (si, si, ça se dit) employé par Schwartzmann. Cet homme-là n'aime pas son époque, ou s'il l'aime, c'est avec le regard sans concession de celui qui sait que la plupart de ses concitoyens ne la mérite pas.

Cela donne une grosse déconnade littéraire où Schwartzmann dénonce avec drôlerie les travers de ses concitoyens, tout en semant ici-et-là quelques traces intimistes et nostalgiques avant de vite retourner à la poilade de peur qu'on le démasque. Vite lu, vite oublié, mais ça fait du bien. Et c'était le but !
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Besançon dans le Doubs, Franche Comté… Vu comme ça, à première vue, à moins d'être né dans le coin et de trouver libertaire le couvre feu à 18h alors qu'en règle général dès 17h45 il n'y a plus rien à faire, vu comme ça donc, c'est pas la franche éclate.
Jacky, il y est né mais pas resté plus que nécessaire. Un certain al Zheimer a pris sa mère en otage et Kiki va donc revenir aux sources pour s'occuper un peu de la vieille qui débloque.
Ce qui a l'air pas mal à Besançon c'est que tu peux quitter la ville et revenir des dizaines d'années plus tard, tu retrouves tout là où c'était posé, rien n'a bougé. Pas même les potes.
Ca doit être pour ça qu'un soir, pour mettre un peu de folie dans l'ambiance, alors que Kiki se fait planter par un ex futur coup d'un soir dans un restau, un homme l'aborde pour…
En fait Kiki c'est le sosie de Mathieu Kassovitz, et son boulot c'est d'être Kasso pour qui veut. Un arnaqueur le Kiki.
Entouré d'une joyeuse bande de fracassés , de Zoé et d'une maman qui fourni l'EHPAD en produits naturels qui se fument, Kiki nous fait partager la préparation de « La Haine 2 ».

Troisième Jacky Schwartzmann en peu de temps et troisième excellent moment de lecture.
Le ton des dialogues tout comme j'aime, des vannes et un humour qui me parlent bien et puis quelques scuds lancés comme ça sur l'intégrisme de la bien pensance des temps modernes. C'est rythmé même si j'ai trouvé un poil plus long à démarrer que ses deux précédents titres lus. Après à la décharge de l'auteur, à Besançon fallait pas non plus s'attendre à un départ à la Usain Bolt.
Du suspens, de l'émotion, du rire. Pas le livre du siècle mais un bon moment de détente pendant lequel je me suis bien marré.
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Après demain c'est loin (un excellent cru 😁), quel bonheur de retrouver la plume grinçante de Jacky Schwartzmann et sa cohorte de loosers attachants. Avec, dans ce dernier texte, en première ligne Kasso, héros malheureux et sosie de Mathieu Kassovitz, qui après avoir rencontré l'amour, décide de monter l'arnaque du siècle. Mais à malin, malin et demi 😉
Un roman tendre, caustique et déjanté. Un polar réjouissant.
Où l'amitié n'est jamais loin...
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Avec toutes les lectures assez sombres que j'ingurgite, j'aime parfois faire une petite pause avec des livres un peu plus ludiques. Et avec ce « Kasso », on peut dire que j'ai réalisé une bonne pioche. Dès le début, j'ai compris que je n'allais pas m'ennuyer. Après seulement quelques pages, j'avais déjà éclaté de rire plusieurs fois. Autant vous dire que question divertissement, ça s'annonçait bien !

“Un homme qui utilise sa ressemblance avec un acteur pour escroquer les gens”. L'idée de départ était déjà singulière. Mais en plus, quand à chaque coin de chapitre, celui-ci croise des autres personnages toujours plus loufoques les uns que les autres, le résultat en devient décapant. Tout ce petit monde a des réactions tellement improbables que l'enchaînement des évènements devient imprévisible. Dans cette aventure, rien n'est attendu, on est constamment surpris. En tant que lecteur, embarqué dans ce navire sans capitaine, on lâche le gouvernail et on savoure ce véritable plaisir de lecture sans filet.

Le destin des protagonistes n'est pas réjouissant et même plutôt désespérant mais l'humour emporte tout sur son passage. Grâce à une écriture enlevée et à une grande répartie, l'auteur nous entraîne dans des scènes et des dialogues mémorables. A l'instar des romans de J.M Erre, Benoît Philippon ou Sophie Henaff, l'aventure et la facétie se marient à merveille pour nous offrir une lecture distrayante, le sourire aux lèvres.

J'ai passé des moments exquis en compagnie de cette équipe d'énergumènes. Je me suis marré tout au long de cette drôle d'histoire. Je vous conseille donc chaudement ce livre un peu barré, si vous voulez vous vider la tête et mettre le sérieux de côté quelques heures !

Je ne connaissais pas Jacky Schwartzmann. Sa verve m'a conquis et il faut maintenant que je m'y intéresse !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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