Les Poèmes

Terre des fées II

Vous avez repéré des serpents à double langue,
des hérissons épineux, ne soyez pas vus;
Tritons et vers aveugles, ne faites pas de mal ;
Ne vous approchez pas de notre reine des fées.

Philomel, avec mélodie,
Chante notre douce berceuse ;
Berceuse, berceuse, berceuse ; berceuse, berceuse, berceuse !
Ne jamais nuire,
Ni charmer ni charmer,
Approcher notre charmante dame ;
Alors, bonne nuit, avec berceuse.

Tisser des araignées, ne venez pas ici;
Par conséquent, fileuses aux longues jambes, par conséquent !
Coléoptères noirs, ne s'approchent pas de près ;
Ver ni escargot, ne vous offensez pas.

Philomel, avec mélodie,
Chante notre douce berceuse ;
Berceuse, berceuse, berceuse ; berceuse, berceuse, berceuse !
Ne jamais nuire,
Ni charme ni charme,
Venez notre belle dame proche;
Alors, bonne nuit, avec berceuse.

Pays des fées I

Au-dessus de colline, au-dessus de vallée,
Buisson complet, ronce complète,
Par-dessus le parc, au-dessus pâle,
Inondation complète, feu complet,
J'erre partout,
Plus rapide que la sphère de la lune ;
Et je sers la reine des fées,
Pour faire rosir ses orbes sur le vert :
Les primevères sont hautes pour ses retraités ;
Dans leurs manteaux d'or, vous voyez des taches ;
Ce sont des rubis, des faveurs de fées,
Dans ces taches de rousseur vivent leurs saveurs :
Je dois aller chercher ici quelques gouttes de rosée,
Et accrocher une perle à l'oreille de chaque primevère.

Souffle, souffle, toi, vent d'hiver


Souffle, souffle, vent d'hiver.
Tu n'es pas aussi méchant
que l'ingratitude de l'homme ;
Ta dent n'est pas si aiguë,
Parce que tu n'es pas vu,
Bien que ton haleine soit grossière.

Hey-ho ! chante, hein ! au houx vert :
La plupart des amitiés sont feintes, la plupart des amours ne sont que folies :
Alors hihi, le houx !
Cette vie est plus gaie.

Gele, glace ton ciel amer,
Qui ne mord pas si près
Comme les bienfaits oubliés :
Bien que tu déforme les eaux,
Ta piqûre n'est pas aussi aiguë
Comme un ami ne s'en souvenait pas.
Hey-ho ! chante, hein ! au houx vert :
La plupart des amitiés sont feintes, la plupart des amours ne sont que folies :
Alors hey-ho, le houx !
Cette vie est plus gaie.