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Aventures du journaliste Ralph E... tome 1 sur 2
EAN : 9782757845349
433 pages
Points (04/09/2014)
3.26/5   38 notes
Résumé :

En avril 1922, Ralph Exeter, journaliste antifasciste anglais envoyé par le London Daily Herald, se rend à Gênes pour « couvrir » la première grande conférence internationale organisée afin de résoudre les problèmes de l’Europe d'après-guerre. Y siégeront, pour la première fois depuis la Révolution, des délégués de l’Union soviétique.

L'un d'eux, « contact » d’Exeter, le charge de démasquer la taupe qui, dans leurs rangs, cherche à déstabilis... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Deuxième approche de l'oeuvre de Romain Slocombe et ... deuxième déception, si bien que j'hésite à poursuivre l'aventure avec cet auteur.
Par ailleurs, je m'interroge : le présent roman a été couronné des prix "Mystère de la critique 2014" et "Arsène Lupin 2014" dont je n'ai personnellement jamais entendu parler mais qui ont néanmoins récompensé quelques "polardeux" fort talentueux.
Hormis les inévitables (?) opérations marketing et autres savants dosages de paillettes entre maisons d'éditions, quels sont les critères, un tant soit peu objectifs, pris en considération quant à l'attribution de ces trophées ? Je l'ignore.
Toujours est-il que je suis loin, très loin même d'être convaincu de la pertinence des lauriers alloués à ce livre.
Polar ? Roman d'espionnage ? Un peu de tout apparemment mais surtout : accumulation laborieuse de clichés assez lourdingues, de personnages stéréotypés constamment accrocs à l'alcool ainsi qu'à la gaudriole facile (la gent féminine se limitant à une succession de proies d'un safari érotique aussi affligeant que redondant), de figures historiques (Christian Rakovski, Benito Mussolini, ...) caricaturés à l'excès, contexte géopolitique certes bien documenté (Conférence Internationale de Gênes d'avril/mai 1922) mais surtout prétexte à une intrigue pâlichonne peinant à se mettre en place où l'invraisemblance côtoie l'insignifiance,...
D'aucun(e)s me rétorqueront que tout cela est à prendre au 2ème, 3ème ou xème degré et que l'auteur ambitionne avant tout de jouer, jongler avec les ressorts, les codes du genre les dévoyant avec humour et dérision.
Admettons, mais ce n'est absolument pas mon trip et ne suis donc pas entré dans son univers, encore moins tombé sous son charme.
J'assume pleinement un certain "conservatisme" en la matière et m'en vais illico me replonger dans un bon vieux John le Carré afin de me consoler de cette déconvenue.
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Un fait historique narré comme un polar en y insérant des personnages fictifs et réels à une histoire rocambolesque.

C'est lors de la conférence internationale de Gênes en 1922 , qui fut l'occasion d'une rencontre entre 34 pays européens au sortir de la première guerre mondiale, mais surtout par le rapprochement de l'Allemagne et la Russie (qui donnera quelques années plus tard le pacte de non agression Germano-Soviétique) qu' un journaliste anglais joue les espions pour la cause antifasciste mais surtout pour s'assurer un revenu et un train de vie confortable ; bien mal lui en prend car ses mensonges et ses amitiés vont le conduire au fond des geôles des services secrets sensés profiter de ses renseignements.

Ce récit m'a plus tenu en haleine plus pour son côté historique que pour la romance un peu extravagante qui dessert le personnage principale.

A ce polar, je lui préfère la série des Sadorski.
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Le roman commence en 1922, nous découvrons un journaliste anglais du nom de Ralph Exeter qui doit se rendre en Italie, à Gênes plus précisément afin de couvrir un grand évènement puisqu'il s'agit de la première grande conférence internationale.

L'idée a l'air assez sympathique comme ça, mais très vite je me suis perdu dans cette histoire qui mêle fiction et réalité. le héros si on peut l'appeler ainsi, est assez imbuvable, il a des opinions bien tranchées, un mode de vie assez particulier, couche à droite et à gauche. D'ailleurs, une chose quelque peu dérangeante dans ce roman, est le rôle des diverses femmes, qui, pour la plupart, et sous des allures d'espionnes, ne sont finalement que des greluches frivoles, on croirait avoir affaire à des James Bond Girls. J'ai trouvé cela un peu facile.

Néanmoins, le roman est bien rythmé, on est au coeur de complots tous plus complexes les uns des autres, de personnages qui campent dur sur leurs positions. Les rebondissements sont multiples, le rythme est effréné et même si parfois on a un peu de mal à suivre, on se laisse embarquer dans ce tourbillon d'agents doubles, de trafics, d'espions en tout genre et de machination à grande échelle. L'auteur ose et semble bien connaitre son sujet, ce qui fait que pour un lecteur comme moi, qui n'est pas du tout habitué à ce genre de lectures, parvient tout de même à suivre et comprendre l'intrigue. La rencontre entre notre héros communiste et Benito Mussolini à qui il doit son salut est vraiment très bien trouvé. Opposer et lier de la sorte un communiste et un fasciste, il fallait oser !

Ma lecture a été longue et éprouvante car, comme je l'ai signalé, je ne suis pas du tout habitué à ce genre de récit. de plus, historiquement, l'entre-deux guerre n'est pas l'époque que je maitrise le mieux. Néanmoins, l'auteur possède un grand talent car sa plume parvient tout de même à captiver les non-initiés.

J'ai donc apprécié cette lecture, mais je pense ne pas être le plus apte à la juger car je ne suis clairement pas le public visé. Mais je ne doute pas qu'entre les mains de passionnés ce roman remporte un franc succès.
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Ralph Exeter est un journaliste britannique résident à Paris, sympathisant communiste, ce qui n'est pas toujours évident en 1922. D'ailleurs, afficher une opinion politique n'était pas du tout évident à l'époque, la liberté de ton était dépassée par la violence des propos et des actes. Notre journaliste va devoir couvrir une conférence internationale en Italie et se retrouver mêlé aux enjeux politiques des nouveaux maîtres de la Russie, et comme vous l'explique l'auteur, rien n'est simple.
En fait, il y a vraiment beaucoup, beaucoup d'explications. J'ai eu du mal à entrer dans le roman… parce qu'il est nettement expliqué que cette histoire est construite autour de la vie du grand-père de l'auteur. Mon ressenti est que l'auteur, dans un souci pédagogique de bien donner le contexte de l'époque, a trop louvoyé entre le roman et le livre d'histoire, sans pour autant faire un roman historique.
Il est probable que s'il n'y avait eu aucune précision concernant le contexte même de la rédaction de ce roman, je l'aurais lu différemment. A l'inverse, cela vous motivera peut-être ? Un peu comme Exeter, je suis ressorti peu convaincu de tout cela, mais en ayant passé parfois d'agréables moments. Cet ouvrage a reçu très récemment le Prix mystère de la critique 2013.
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Slocombe Romain, – "Première station avant l'abattoir" – Seuil, 2013 (ISBN 978-2757845349) Prix Mystère de la critique 2014, Prix Arsène Lupin du meilleur roman policier 2014

La quatrième de couverture annonçait une intrigue se déroulant dans les années immédiatement postérieures à la Première Guerre Mondiale, au cours de la conférence de Gênes d'avril et mai 1922, en marge de laquelle furent signés les accords de Rapallo entre l'Allemagne et l'URSS. C'était donc un sujet de choix, sensé rendre compte des coulisses de la formation de la toute jeune Union Soviétique sous la houlette des Lénine, Trotski, Zinoniev et autres Staline. le livre s'annonçait d'autant plus incontournable que l'auteur faisait état (à la fin) de ses liens de parenté avec l'une des principales protagonistes de l'intrigue.

Hélas, à mes yeux, c'est raté. le récit est poussif, le scénario plutôt invraisemblable oscille entre le trop ou le pas assez, même pour un lecteur comme moi qui connaît relativement bien cette période et cette conférence-là, cruciale pour l'histoire allemande.

Quant au tic d'écriture consistant à faire croire que les protagonistes, et surtout le héros principal, peuvent avaler des hectolitres d'alcools tous plus forts les uns que les autres tout en se mettant ensuite à courir comme des lièvres ou des kangourous, il faudrait vraiment que les auteurs arrêtent de mobiliser ce lieu commun usé, élimé, exaspérant de sottise.
Une grande déception.
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critiques presse (1)
LeFigaro
22 novembre 2013
Slocombe met en scène son héros avec un mélange de réalisme pointilleux et une distance désamorçant toute tentative de traiter son sujet avec un sérieux excessif.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'ai songé, pour le titre français, à une expression trouvée chez Louis-Ferdinand Céline: " Première station avant l'abattoir"". Cela convient admirablement à la situation.
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Chaque ange des fresques de Cambiasso ou de Pogliaghi avait votre visage.
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J'irai où vous voudrez, répondit Ashenden, à condition qu'il y ait une salle de bains.
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- Je suis plus que cela! Je travaille pour vous!
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