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3,73

sur 381 notes
C'est un livre patchwork aux couleurs sombres.
Dans ce roman, Sébastien Spitzer imagine la vie de Frederick Demuth, le fils adultérin de Karl Marx, né à Londres ("le coeur battant du monde") en 1851. Recueilli par une pauvre immigrée irlandaise, Freddy connaîtra une jeunesse miséreuse dans l'Angleterre industrielle du XIXe siècle, tandis que son géniteur se consacrera entièrement à l'écriture du "Capital".
L'auteur alterne les chapitres dédiés à Freddy et ceux relatifs à Marx et Engels, et ce sont ces derniers qui m'ont le plus intéressée -et déçue. Spitzer s'est bien documenté, et la description qu'il fait des deux théoriciens de la lutte des classes m'a beaucoup agacée : Marx est incapable de gagner sa vie et de gérer son argent, et en attendant de toucher son héritage, il se fait entretenir par son fidèle Friedrich, qui dirige l'usine de son papa, et se détend en chassant le cerf et le renard. Bon, l'une des rares choses que j'ai retenues de mes cours de philo, c'est que philosopher est un luxe qui nécessite temps et argent ; Marx illustre tout à fait ce principe, et je savais que la vie de ces deux hommes n'était pas à la hauteur de leur légende, mais quand même... J'ai également eu du mal à m'attacher aux autres personnages, qui me paraissent manquer d'étoffe et de cohérence -à l'exception de Tussy, la benjamine de la famille Marx, la seule à apporter une touche lumineuse dans ce roman.
Mais ce qui m'a le plus rebutée dans ma lecture, c'est le style de l'auteur. J'avais pourtant beaucoup aimé "Ces rêves qu'on piétine", mais j'ai eu énormément de mal à lire celui-ci. J'avais parfois l'impression que Spitzer cherchait à imiter Pierre Lemaître -mais Lemaître est inimitable ! Cette écriture m'a semblé heurtée, confuse, et de ce fait, j'ai souvent eu du mal à me repérer dans l'intrigue.
Toutefois, j'ai apprécié l'aspect historique du roman, notamment la reconstitution de l'Angleterre victorienne, à la fois crasseuse et conquérante, dure avec les faibles et douce avec les forts, traversée par la "famine du coton" et la révolte des Fenians. En outre, la condition des femmes de cette époque est particulièrement bien décrite. C'est donc un livre que je conseillerais davantage aux lecteurs férus d'Histoire plutôt que de littérature, tant il me semble que l'auteur a assemblé divers morceaux de réalité avec du fil romanesque.
Mais un peu trop épais à mon goût, ce fil.
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Avec "Le coeur battant du monde", Sébastien Spitzer, fait revivre l'Angleterre et l'Irlande, du XIXème siècle ! Il lui suffit de quelques lignes, suggestives, pour décrire le capitalisme dévorant, la pauvreté, l'espoir et le désespoir, les inégalités issues de la révolution industrielle, et, somme toute, la Londres du XIXème siècle, n'est pas si loin du monde d'aujourd'hui.
Toujours fin, suggérant cette Londres, en quelques lignes, il réalise une très belle peinture du Royaume-Uni, de la Révolution Industrielle, avec beaucoup d'humanité. Ces personnages sont tous complexes, ambigüs, originaux, en conflit avec la société, et souvent en proie à des contradictions.
Et puis, il y a dans ce texte, énormément de personnages historiques fascinants : Engels, Marx... Sébastien Spitzer est d'ailleurs ( c'est l'évidence même ), d'une grande culture historique, qu'il utilise, pour mieux parler du présent. Car ce roman historique, est profondément lié à des thématiques actuelles, tellement actuelles : l'argent, la pauvreté, entre autres.
Une très belle plongée, dans le Royaume Uni, du XIXème siècle !
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Avant toute chose..... Quelle magnifique couverture ! Par contre j'ai trouvé le titre un peu trop grandiloquent pour moi.

Un très beau roman qui constitue un récit d'une époque, celle de la 2e moitié du 19e siècle (je n'ose plus dire "du siècle dernier", mes filles me rappelant régulièrement que "le siècle dernier" c'est le 20e ! Et paf un autre coup de vieux !) Pour revenir au livre, nous sommes donc fin 19e au sein de l'Angleterre industrieuse, inégalitaire, violente pour les plus pauvres.
Un récit très documenté, précis, une histoire intéressante mais qui reste le prétexte à la description de cette fin de siècle. Et moi j'ai été littéralement absorbée par ce récit. Impossible de lâcher ces différents personnages : de l'enfant naturel à la pauvre femme qui l'a élevé, des révolutionnaires irlandais aux riches Anglais et bien sûr ces deux personnages clé que sont Engels et Marx.
En un mot, vous l'aurez compris, j'ai aimé !!
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Si Ces rêves qu'on piétine, dont le personnage centrale était Magda Goebbels, un roman poignant, m'avait particulièrement séduite, le coeur battant du monde m'a littéralement embarquée. Je me suis laissée transporter dans le Londres vibrant du milieu du XIXème siècle, le coeur de l'empire le plus puissant du monde, à l'heure des prémices de la révolution industrielle, un monde où « l'argent est un vampire sans maître, jamais rassasié », un Londres en plein changement, en pleine Cotton Panic, un Londres socialement en plein déclin. C'est le Londres des taudis précaires et insalubres de Londres rendus célèbres par Charles Dickens.
« Londres est la ville-monde immonde. Ses rues sentent l'exil et la suie, le curry, le safran, le houblon, le vinaigre et l'opium. La plus grande ville du monde est une Babylone à bout, traversée de mille langues, repue de tout ce que l'Empire ne peut plus absorber. Elle a le coeur des Tudors et se gave en avalant les faibles. Et quand elle n'en peut plus, elle les vomit plus loin et les laisse s'entasser dans ses faubourgs sinistres. »
Nous sommes au milieu du XIXème siècle et un certain Karl Marx, dit le Maure a fauté. Un certain Engels, corollaire de Marx, doit s'occuper de cette "bourde" et faire disparaître l'enfant illégitime, prénommé Freddy. L'histoire en décidera autrement, et des personnages au grand coeur, comme le docteur Malte, Charlotte, sa presque Bonne-Maman, Lydia, Tussy l'accompagneront, et l'aideront du mieux qu'ils le peuvent.
Sébastien Spitzer mêle habilement la grande histoire à la fiction, son histoire du fils illégitime de Karl Marx est captivante dans un contexte historique qui l'est tout autant.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Un roman historique que j'ai abordé avec enthousiasme: La Grande Bretagne du 19e, la période victorienne corsetée et inégalitaire, la révolution industrielle, l'émergence des idées révolutionnaires, la misère des ouvriers, premiers sacrifiés aux aléas politiques de la crise du coton américain, la position des femmes assujetties à une domination masculine.

Et en contrechamp les figures iconiques que sont Marx et Engels, réduits à leur quotidien d'individus dans leur époque, figures engagées dans la lutte et le désir de changement.

Le dernier roman de Sébastien Spitzer a des atouts documentaires indéniables, et nous offre le contexte d'un prolétariat dans des décors à la Dickens.

Mais pour moi, cela s'arrête à cela. Je mets un bémol sur la construction romanesque que j'ai trouvé pesante et propice à un ennui diffus.

Les événements sociaux sont mis en avant, au détriment des émotions, réduisant ainsi les personnages à des acteurs indispensables pour meubler le contexte historique. Il manque un quelque chose de liant, un souffle romanesque, une empathie dans le modèle narratif. La plume est très, voire trop, descriptive des faits et de l'action mais reste à distance, se fait parfois laborieuse. Même si l'auteur dézingue quelques peu les deux figures du socialisme, Il est dommage qu'il n'ait pas plus creusé le paradoxe Marx, théoricien du bonheur des peuples, et sa part d'ombre dans ses propres turpitudes.

Je referme cette lecture frustrée d'un plaisir attendu après le souvenir de son précédent roman sur Magda Goebbels.
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Londres dans les années 1860. La Révolution Industrielle bat son plein , et avec elle : son lot de miséreux. Parmi eux, il y a Charlotte Evans, une jeune Irlandaise venue en Angletterre pour fuir la Grande Famine et trouver du travail en attendant le retour de son amoureux, parti tenté sa chance en Amérique. Seulement, l'Angleterre est bien loin d'être l'El Dorado qu'elle s'était imaginée et ses rêves et illusions vont se briser un à un.
Et comme le dit bien le proerbe anglais "la misère/le malheur aime la compagnie", et très vite elle rencontrera d'autres personnages qui tout à tout la sauveront temporairement, lui feront connaître l'amour inconditionnel et la misère la plus crasse. Et ce grand huit d'émotions, elle le connaîtra grâce à Freddy : le "bâtard" de Karl Marx.

Sébastien Spitzer décrit en parallèle le destin de Charlotte et celui de Marx et Engels, "supposés" héros défendant ces miséreux.
Attirée par ce roman car il parlait de l'Irlande et non pour Karl Marx dont je me désintéresse pas mal, et maintenant que j'ai lu le roman, que je trouve carrément excécrable !

Ce que je retire de ce roman est assez ambivalent. D'un côté, il faut reconnaître que c'est un peu long. Bien des passages ne font pas avancer le récit et n'apportent pas grand chose ni sur le fond historique ni sur les portraits des personnages.
En revanche, il est indéniable que Sébastien Spitzer a un talent de conteur. Je n'arrive pas à penser à un autre roman qui, comme celui-ci, nous fait partir d'un point de départ presque anodin pour nous amener bien plus loin et en passant par d'incroyables ramifications. Des luttes ouvrières à l'outrance de richesse dans lesquelles se vautraient les rcihes industriels comme Engels, au sort des Irlandais partis rejoindre les troupes nordistes dans la Guerre de Sécession en espérant en retirer des terres aux Fenians luttant contre l'Empire britannique : le souffle historique nous embrase complètement et contribue grandement au fait que le lecteur veuille toujours tourner les pages.
On retrouve dans ce roman les cris d'injustice et le souffle de l'aventure que l'on trouve dans les romans de Dickens - les considérations catho chiantes en moins. Mais avec quelques maladresses de "premierS romans". Enfin, pas de quoi de décourager à l'idée de relire d'autres romans de cet auteur.

En définitive, le coeur battant une monde nous parle de soif inextinguible de liberté et de justice dans un monde aveuglé par les promesses de profit (et tant pis si c'est au détriment du bien-être d'autrui, l'idéal humaniste du 18ème siècle est bien loin désormais). le romancier parvient à la fois à faire un portrait réaliste et touchant des petites gens anonymes qui ont vu des instants ou personnes importantes de leur vie volés par la grande Histoire, et à mettre à jour des aspects moins glorieux des personnes que L Histoire a glorifé - peut-être excessivement.
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Roman historique avec deux personnages majeurs Engels et Marx

Engels est un aristocrate fortuné ( son entreprise est très riche grâce au coton américain) tout en partageant les idées de Karl Marx qu'il finance sans sourciller. Car le grand Karl Marx, l'immense penseur veut vivre dans le grand confort tout en étant incapable de gagner le moindre argent en travaillant
D'un côté donc le financier riche , accessoirement fournisseur d'armes pour la cause prolétarienne
De l'autre , le penseur , le théoricien dont la vie privée part un peu dans tous les sens
Sébastien Spitzer a fait de grosses recherches pour documenter son roman
C'est la partie passionnante et instructive du livre
À côté de l'Histoire , il y a la petite histoire: celle d'un enfant illégitime de Karl Marx, Freddy .Et c'est Charlotte , venus des milieux populaires qui va l'élever . Car le grand Karl s'en fiche complètement. Ce n'est pas une fiction et il faudra de longues années avant la reconnaissance officielle de cet enfant caché du génial penseur
Je le dis tout net: autant Sébastien Spitzer m'a intéressé dans la partie purement politique, autant je me suis vite ennuyé dans l'interminable récit de la vie de Charlotte et de Freddy
Le livre veut jouer sur les deux tableaux et, pour moi, ça ne passe pas
Bien trop de longueurs , de descriptions sans grande originalité
N'est pas Zola qui veut et cette description des milieux populaires anglais tombe un peu à plat
Je me suis senti en dehors du récit
Encore un auteur qui veut trop en faire
Mais ,même supprimant cent pages, je ne suis pas sûr que le récit aurait gagner en profondeur
Je pense que Sébastien Spitzer devrait rester dans le pur roman historique où il excelle à donner corps aux personnages
Pour le romanesque, il faudra revoir sa copie








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Quand on refermé le roman de Sébastien Spitzer , le coeur battant du monde, reviens vers nous le visage et le regard de l'enfant en couverture du livre. Et nous sommes happés par ce regard.
Qu'interroge-t'il ? Qui est le coeur battant du monde ?
Et nous reviens la dernière phrase du roman : Chaque jour, quand retentit la cloche pour annoncer la fin de la journée de travail, une larme coule sur sa joue, minuscule. Une larme chargée de tout ce que cette petite vie lui a pris et ne lui rendra jamais.

Comme dans son premier livre Ces rêves qu'on piétine , Sébastien Spitzer à le don, le talent de marier fiction et réalité et de donner corps à des émotions intenses.
Dans Ces rêves qu'on piétine, il nous installait au sein du bunker d'Hitler avec Martha Goebbels et en même temps sur le chemin de liberté d'une femme et de son enfant rentrant des camps de concentration. Déjà le regard de l'enfant.

Il récidive avec le coeur battant du monde. Nous sommes dans les années 1860 à Londres et de nouveau le regard d'un enfant nous interpelle.
Cet enfant c'est Freddy. Il est né illégitime, fruits des amours de Karl Marx et d'une employée de maison.
Karl Marx , marié avec l'aristocrate Johanna de Westphalen. Ils ont trois filles.
Freddy sera donc un enfant abandonné, caché et accueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine et vit à Londres dans le East End , le quartier de la misère.
Par amour pour Freddy, elle volera, mentira et se prostituera sans révéler à Freddy le mystère de sa naissance.
Tout est vrai, hormis Charlotte, personnage de fiction.
Sur cette trame Sébastien Spitzer va nous emmener, le coeur battant, dans le Londres et le Manchester de la révolution industrielle.
C'est foisonnant, lyrique, enlevé.
A travers Freddy nous allons rencontrer le beau personnage de Charlotte, mère courage , totalement donnée à Freddy, ce fils qu'elle n'a pu avoir. Personnage au combien romanesque.
Ne sont pas romanesques Marx et Engels ! Ils sont ancrés dans leur réalité. D'abord ils se sont installés à Londres car ils ont du fuir l'Allemagne suite aux manifestations où ils défendaient les thèses socialistes et communistes.
Marx s'est installé à Londres afin de pouvoir écrire son manifeste le Capital.
Engels est envoyé par son père à Manchester pour diriger l'une de ses entreprises textiles. Les bénéfices du marché du coton lui permettent d'être le mécène de Marx et de faire vivre sa famille.
On n'avait pas obligatoirement cette vision de Marx et du Marxisme. Avant le marxisme, Marx était un petit bourgeois, vivant grâce à un mécène , aimant le confort victorien de Londres et le boursicotage au Stock Exchange.
Quand à Engels, il appréciait grandement de pouvoir asseoir sa fortune sur des ouvriers qui travaillaient 15h par jour dans des conditions effroyables.

Nous sommes dans le coeur battant du Monde, car Londres en 1860 est le coeur du monde.
Un coeur fragile qui vit la fin de l'ère industrielle et qui doit faire face à la crise du coton suite à la Guerre de Sécession aux Etats-unis avec comme conséquence les révoltes ouvrières et la révolte irlandaise.
Le coeur battant du monde n'est pas seulement celui de Londres. C'est aussi celui des laissé pour compte, des petites gens.
Aucun manichéisme chez Sébastien Spitzer pour décrire ces antagonismes, mais on voit où va son émotion et la nôtre.
Freddy est le porte drapeau de ses laissés pour compte.
A travers son histoire il nous dit combien l'engagement est plus fort que la théorisation d'une doctrine, combien la fidélité à des valeurs peut élever.
En exergue du livre , Sébastien Spitzer à mis une citation de Charles Dickens :
On sait à une livre près, ce qu'une machine peut produire, mais je ne connais aucun expert......capable d'estimer la quantité de bien ou de mal, d'amour ou de haine. ....dans la larme d'un seul de ces braves ouvriers au visage impassible et aux gestes bien réglés.
Et bien pour Freddy , bien que minuscule, cette larme est chargée de tout ce que la vie lui a pris.
On revient à ce regard d'enfant. ..........le coeur battant.


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Faubourgs londonniens, 1851, une construction littéraire intéressante. On suit Freddy, fils naturel dont on veut se débarrasser, Charlotte, sa nourrice irlandaise, l'ambivalent Engels, propriétaire de sa filature mais défendant les ouvriers...

Malheureusement j'ai peu apprécié les détails plats, bavards, ennuyeux, le style sec et froid.

On apprend que Marx ne savait pas danser le quadrille et qu'il avait deux chats, Whisky et Grog.
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Après deux échecs de lecture: Laurent Gaudé : Écoutez nos défaites où trop de pages d'histoires s'entremêlent, ' c'est épuisant, nous passons du général Grand à Hannibal et à Haïlė Sėlassiė,j'ai abandonné certainement par manque de motivation et de concentration.Quant au deuxième ouvert dernièrement : Les bienveillantes( prix Goncourt 2006,Grand prix du roman 2006 et palmarès du meilleur livre 2006 par le magazine Lire,là aussi pour moi ,ce fut un échec, dû aux descriptions beaucoup trop longues ,nombreux termes allemands,je n'étais pas en phase pour lire un tel pavé ,malgré tout ,je le mets de côté,je le reprendrai plus tard.
Et enfin le 3eme livre: Sébastien Spitzer qui m'a tenu en haleine lu en à peine deux jours.
Nous voici en Angleterre en 1860 ,le pays est ravagé par une grave crise économique.
Charlotte est enceinte,son ami est parti aux États Unis, lui promettant de revenir.Elle a trouvé du travail et lorsqu'elle se présente à 'l'agence Thomas Cook,un jeune homme attaque pour quelques billets l'agence, blèssant très grièvement Charlotte.Le docteur Malte ,le médecin des pauvres va la recueillir chez lui,et avec une infinie patience la " remettra sur pieds" hélas, elle a perdu son bébé : c'était un petit garçon.
Un jour ,le docteur Malte va lui proposer un drôle de marché : un bébé illégitime vient de naître,elle sera sa nourrice mais devra se cacher et en aucun cas ne révéler son origine : il est le fils de Karl Marx.Il s'appelle Freddy,,elle s'attache rapidement à cet enfant et pour lui elle se prostituera,.Sébastien Spitzer ,avec de nombreux rebondissements nous entraine dans ces conflits ,ces crises économiques, nous assistons a la naissance aussi : du manifeste du parti communiste conçu par K.Marx ,aide par son grand ami Engels, les deux inséparables.
Une page d'histoire décrite et racontée à la façon Spitzer on accroche rapidement, pour moi ce fut un tres bon moment de détente et de lecture.A recommander⭐⭐⭐⭐
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