AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Martine Reid (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070359769
144 pages
Gallimard (05/03/2009)
3/5   16 notes
Résumé :

Dans ces climats brûlants, où les hommes, uniquement occupés d'un commerce et d'un gain barbares, semblent, pour la plupart, avoir perdu les idées et les sentiments qui pourraient leur en inspirer l'horreur, une jeune fille, nommée Pauline de Gercourt, avait été mariée à l'âge de treize ans à un négociant fort riche, et plus avide encore de le devenir. Orpheline et mal élevée par un tut... >Voir plus
Que lire après Trois nouvellesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Première rencontre avec Mme de Staël. La présentation nous éclaire sur l'importance de cette femme dans la littérature mais aussi sur ses idées assez avancées, en ce qui concerne l'esclavage. Femme très cultivée, fille de Necker, le ministre des finances de Louis XVI, elle eût la chance de recevoir une éducation assez rare pour une femme de cette époque. Elle aida entre autre à faire connaître les idées de J.J. Rousseau. C'est dans ce sillage qu'il faut situer les textes de ce recueil. En fait, je n'ai lu que la première nouvelle « Mirza ou lettre d'un voyageur », qui se passe au Sénégal. On sent poindre le romantisme dans cette intrigue d'amours contrariés sur fond d'esclavage. Ce qui m'a surpris dans ce texte est surtout le regard porté sur la traite des esclaves, que dénonce l'auteure. Tout à fait dans la suite des idées des philosophes des Lumières. Cependant, j'ai toujours autant de mal avec la littérature du XVIIIe siècle, le style, les formules alambiquées, le vocabulaire… C'est pourquoi je me suis arrêté au premier texte, juste pour me faire une idée de l'écriture de cette écrivain.
Commenter  J’apprécie          400
Trois nouvelles /Madame de Staël (1766-1817)
Tout d'abord, une présentation de l'auteure s'impose, une femme talentueuse qui connut autant la richesse que la notoriété de par ses parents initialement. Elle eut des amis et des amants illustres avec en tête Benjamin Constant avec qui elle forma un couple qui appartient à l'histoire littéraire et politique de la France.
de son vrai nom Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, Madame de Staël était la fille unique de Jacques Necker (1732-1804), financier et homme politique suisse né en république de Genève, et qui fut ministre des finances de Louis XVI.
Rien ne semble avoir manqué à cette femme très instruite et d'une grande intelligence, figure intellectuelle de premier plan, grande voyageuse, salonnière éblouissante même si l'on disait qu'elle n'était pas très jolie, romancière, historienne et mémorialiste, essayiste et épistolière brillante. Elle pesa aussi sur les débats d'idées de l'époque prérévolutionnaire et notamment sur la question de l'esclavage. Elle dénonça toujours dès 1800 le sort réservé aux femmes auteures les comparant à des parias. Sa forte conscience de la difficulté d'exister en littérature en tant que femme se retrouvera tout au long de son oeuvre. Elle choqua souvent par sa liberté de ton et de pensée, de parole et de conduite, célébrant Jean-Jacques Rousseau et prenant la défense de Marie-Antoinette. Elle rappelait souvent à ses interlocuteurs qu'elle n'était pas française, mais suisse. Mariée à l'âge de vingt ans (1786) à un diplomate suédois ambassadeur du roi de Suède à Paris, elle dut s'exiler en Suisse à partir de 1795, car difficilement tolérée sur le sol français en raison de son aversion pour Napoléon Bonaparte, et ce jusqu'à la chute de l'Empire, c'est-à-dire deux ans avant sa mort (1817).

Nouvelle N°1 : Mirza ou Lettre d'un voyageur. (1786)
Notre voyageur revient du Sénégal où il a découvert que le gouverneur avait permis à une famille nègre de pratiquer la culture de la canne à sucre comme cela se fait à Saint Domingue, avec là-bas le travail des esclaves. Ainsi les Européens n'enlèveraient plus à leur patrie des familles pour leur faire souffrir le joug affreux de l'esclavage. le voyageur rend alors visite au chef Ximeo de l'habitation et à sa femme Ourika. Il est chaleureusement accueilli et le lendemain après une nuit passé confortablement, Ximeo décide de faire visiter l'habitation au voyageur qui constate le bon ordre de la plantation et le bonheur des ouvriers dirigés sans cruauté inutile. Et en chemin, Ximeo raconte sa vie au visiteur. Une vie marquée par une voix de femme entendue lors d'une promenade en montagne, qui chantait l'amour de la liberté et l'horreur de l'esclavage. Il découvre la source de cette voix, une jeune fille qui lui raconte qu'un français malheureux dans son pays natal, un vieillard à présent, était venu s'établir ici et avait daigné prendre soin de sa jeunesse en lui enseignant le français et les connaissances dont les Européens abusent et la philosophie dont ils suivent si mal les leçons. Ximeo admiratif, fut ébloui. Elle s'appelait Mirza du pays des Jaloffes, tribu voisine en conflit avec celle de Ximeo, et Ximeo la revit. Elle lui confia pour faire réponse à ses questions qu'elle n'avait jamais aimé et elle lui transmit sa sagesse. Et Ximeo, enivré de sa grâce, de son esprit et de ses regards, découvrit qu'il l'aimait. Mais le destin guettait qui allait interférer dans la vie de Ximeo et de Mirza…
La promesse faite à Ximeo par le visiteur de raconter l'histoire de Mirza est la raison de cette lettre.
Cette très belle histoire d'amours contrariés sur fond d'esclavage, narrée dans un style somptueux comme savait l'être toujours celui des écrivains du XVIII e siècle, laisse poindre le romantisme futur tout en se réclamant des idées des philosophes du siècle des Lumières. Magnifique.

Nouvelle N°2 / Adélaïde et Théodore.
La fortune et l'éducation d'Adélaïde, orpheline de très bonne heure, avait été confiée au baron d'Orville, le frère de son père, un homme aimable et gentil. Cependant, ce brave homme réalisa rapidement qu'il n'était pas fait pour élever une jeune fille et laissa Adélaïde à la campagne jusqu'à l'âge de quatorze ans chez sa parente Mme d'Orfeuil. Âgée de trente ans, cette femme se sentait depuis longtemps délaissée par son mari et passait son temps en dévotion en rêvant à des chimères. Adélaïde l'aimait avec passion et ensemble elles lisaient des romans et priaient Dieu en s'exaltant mutuellement.
À quatorze ans elle revint chez le baron d'Orville qui lui fit rencontrer des amies qui s'occupèrent de diriger ses toilettes afin de la rendre plus coquette. Un certain M. de Linières, parent du baron, tomba amoureux d'elle. Cet honnête homme, en fait un oncle, âgé de soixante ans l'épousa avec l'accord du baron. Adélaïde, désespérée qu'on ne l'ait même pas consultée voyait alors que le bonheur d'aimer lui était à jamais interdit. Jolie et spirituelle, aimant le monde, elle décida de sortir de chez elle le plus souvent possible protestant sans cesse contre la vie qu'elle menait. Deux ans passèrent au cours desquels elle connut fêtes et succès tout en restant bonne pour son époux qui tomba malade et mourut. Adélaïde passait l'année de veuvage chez Mme d'Orfeuil, sa tante adorée, au coeur d'une campagne où son imagination se livrait toute entière à ses charmes bucoliques lorsqu'elle fit la connaissance de la princesse de Rostain, une amie de sa tante, laquelle avait un fils, Théodore, grand amateur de fêtes, de frasques et de femmes, et aussi spirituel et aimable. Il eut vite fait de rendre un culte aux charmes d'Adélaïde qui était irrésistiblement attirée par lui. Après quelques hésitations et incompréhensions au cours desquelles Théodore lui avoua que son grand défaut était d'être victime d'une jalousie maladive et d'une susceptibilité qui altéraient son bonheur, son imagination suffisant à le plonger dans le désespoir, ils se marièrent secrètement, en dépit du deuil d'Adélaïde et du refus catégorique de Mme de Rostain. À dix-huit ans, Adélaïde vivait un bonheur parfait lorsqu'i décidèrent de partir à Paris chez le baron d'Orville. Riche et belle, Adélaïde attirait tous les regard er tous les hommages en société. Mais les premiers signes de tristesse apparurent sur le visage de Théodore…

Nouvelle N°3 / Histoire de Pauline.
Pauline de Gercourt, alors toute jeune orpheline de treize ans, élevée négligemment par un tuteur, a été mariée contre son gré à un négociant fort riche. Planteur à Saint-Domingue, où se situe l'action, M.de Valville veut devenir encore plus riche et la dot de la jolie Pauline va y contribuer, et notamment pour acheter des esclaves.
Un ami de M.de Valville, M. de Meltin, trente-six ans, observe Pauline et cherche à lui plaire et sentant qu'il aura du mal à la séduire, il se flatte de pouvoir la corrompre en lui présentant Théodore son jeune cousin. Théodore est un garçon timide mais M.de Meltin se charge de l'enhardir. Tombé amoureux de Pauline qui elle-même est attirée par lui, Théodore ne parvient pas à se déclarer et décide de quitter l'île pour la France. Pauline très éloignée de son mari, se retrouve seule avec M.de Meltin qui lui propose d'être pour elle secrètement un père, un époux et un amant. La suite est une succession de situations que Pauline va avoir bien des difficultés à surmonter avec la disparition de Théodore et de Valville, malgré l'aide précieuse de Mme de Verseuil, une parente qui l'aime beaucoup et qui va lui présenter un homme, encore un ! auquel elle lui conseille de cacher son passé.
J'ai trouvé cette troisième nouvelle, moins aboutie que les deux premières, avec des situations un peu artificielles. On sent que l'auteure est jeune et romantique, elle a vingt ans lorsqu'elle écrit ces trois nouvelles. Cette histoire d'une jeune fille avilie par un pervers et qui voit son honneur de ce fait corrompu, puis secourue par celle qui va lui présenter l'homme de sa vie est un peu difficultueuse.

En résumé trois nouvelles bien écrites, plutôt mélodramatiques, abordant notamment la relation de couple et les questions d'éducation et d'honneur sans oublier la difficulté de communication entre les amoureux.








Commenter  J’apprécie          40
J'ai passé un bon moment à lire ces trois nouvelles, faciles à parcourir, faciles à laisser aussi. L'ensemble donne l'impression de situations un peu artificielles créées pour étudier les sentiments qui seraient possibles dans ce cas, un peu comme un exercice de salon mondain. A partir de là, Mme de Staël a un style enlevé et une manière vive de dépeindre les sentiments, c'est plutôt agréable à lire, mais il n'y a pas vraiment d'enjeu.

Dans la première nouvelle, "Mirza ou lettre d'un voyageur", un narrateur relate sa rencontre avec Ximéo, un jeune homme autrefois prince dans sa région du Sénégal, et délivré de l'esclavage, travaillant à présent dans une plantation modèle. Celui-ci lui fait le récit de son amour pour Mirza, jeune femme solitaire et très sage, qui lui a donné tout son amour et dont il s'est lassé, non sans connaître une grande douleur quand il comprend quel amour il a perdu, et sans chercher à se racheter.

C'est un peu la même situation qui se pose dans "Adélaïde et Théodore" : Adélaïde, jeune femme habituée au monde et un peu vaine, mais sensible, séjourne à la campagne chez une tante et rencontre Théodore. Ils s'éprennent tous deux l'un de l'autre, mais Théodore est un jeune homme épris de perfection et d'absolu, et si le moindre nuage ternit chez l'être aimé l'expression de son amour, il en vient aux pires extrémités.

La dernière nouvelle, "Histoire de Pauline", propose encore sensiblement la même situation, mais compliquée de l'honneur d'une jeune fille avilie par un homme pervers qui a profité d'elle, et qui regagne le sens de l'honneur et de la vertu chez une femme de bien, qui l'aide à fuir et la recueille. Alors, elle rencontre Edouard, dont elle ne se juge pas digne au départ, et aux avances duquel elle se dérobe. Mais elle finit par se laisser convaincre par sa protectrice, soucieuse de son bonheur, et par l'épouser, en lui cachant ce lourd secret qu'il finira malheureusement par apprendre...

Ce sont trois récits bien menés, tragiques dans le ton, qui offrent une réflexion sur la relation de couple, l'amour, et la notion que peut avoir chacun de l'amour fusionnel, où l'on ne serait heureux.se qu'en se fondant en l'autre et en vivant pour lui et par lui.

Ce sont aussi des réflexions sur l'éducation, l'expérience que confère la vie, qui peut amener à s'amender, mais aussi à vivre des traumatismes et à ne plus pouvoir se relever du déshonneur, surtout dans une société sévère, qui a vite fait de juger des fautes de jeunesse.

Madame de Staël avait, dit-on, reçu une éducation un peu trop libre, et lorsqu'elle décrit une jeune fille dans le monde, on sent qu'elle n'arrive pas à juger vraiment une certaine légèreté, envie de s'amuser, même si cela fait le malheur de l'autre.

Ces nouvelles se situent dans un entre-deux, une époque où il faut encore juger cela, alors qu'aujourd'hui, nous serions sévères pour celui qui exige de posséder totalement l'autre, et de ne le (la) voir vivre qu'avec lui, sans s'intéresser à rien ni personne d'autre. On jugerait ce type de relation étouffante, et d'une certaine manière, l'auteur en démontre l'impossibilité.

Certains passages sur l'incompréhension entre deux jeunes gens, le malheur qui s'installe parce que chacun(e) attend que l'autre le comprenne avant de parler, le malentendu qui pèse parce qu'on est trop fier(e) pour demander ou vérifier un doute, une inquiétude ; ces passages sont remarquablement réussis, très justes psychologiquement, et c'est ce qui m'a touchée, quoique je sois restée un peu étrangère à ces histoires romantiques de passions et de vertu.
Commenter  J’apprécie          70
Ce recueil rassemble trois textes ("Mirza ou Lettre d'un voyageur", "Adélaïde et Théodore", "Histoire de Pauline") que Mme de Staël affirme avoir écrits alors qu'elle n'avait pas vingt ans. Ils défendent une vision très romantique et assez pieuse de l'amour, mais proposent aussi une prise de position nette contre la colonisation. le style de l'auteure, lourd, ne m'a pas convaincue. Elle use et abuse de phrases telles que « La malheureuse Pauline absente de son mari, sans parents qui s'occupassent d'elle, sans autre société que celle de Meltin [le méchant de l'histoire, ndlr], passait les jours entiers à s'entretenir de son malheur. » (p. 80) Si bien que ce livre d'à peine 120 pages m'a très vite agacée et que je l'oublierai sans doute plus vite que je ne l'ai lu.
Commenter  J’apprécie          50
Certes la langue de Mme de Stael peut paraître lourde. Mais faut il rappeler que le romantisme (on peut clairement qualifier ces 3 oeuvres comme romantiques, ou comme des prémices du romantisme) implique très souvent cette langue; il suffit à ce titre de lire des poèmes De Lamartine, ou des nouvelles De Chateaubriand.
Certes, les thèmes sont classiques, pour nous lecteurs modernes. Seulement pour un lecteur contemporain à Mme de Stael, ces nouvelles sentaient le renouveau de la littérature avec l'arrivée lente du romantisme en France. Ce qui est indéniable, c'est la force que Mme de Stael parvient à conférer à ses personnages, et surtout la violence de leurs sentiments ou ressentis, ce qui tend à donner une force magistrale et singulière à ce qui est aujourd'hui considéré comme un topos de la littérature (soit un amour destructeur) .
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Un détachement de Jaloffes (Wolofs) nous fit marcher toute la nuit ; quand le jour vient nous éclairer, nous nous trouvâmes sur le bord de la rivière Sénégal : des barques étaient préparées ; je vis des Blancs, je fus certain de mon sort. Bientôt mes conducteurs commencèrent à traiter des viles conditions de leur infâme échange : les Européens examinaient curieusement notre âge et notre force, pour y trouver l'espoir de nous faire supporter plus longtemps les maux qu'ils nous destinaient.
Commenter  J’apprécie          90
Adélaïde riche et belle attirait tous les hommages ; elle n'aimait pas moins Théodore, mais elle réunissait le goût du monde à ce sentiment et sans cesser de la dominer, l'amour ne l'occupait pas uniquement ; elle n'aurait point été dans une fête où l'on n'eût pas invité Théodore, mais elle préférait quelquefois le bal à la solitude avec lui. Elle lui dédiait ses succès, mais elle voulait en avoir ; s'il lui parlait au milieu du monde, elle quittait tout pour lui répondre ; mais s'il la laissait danser ou briller dans la conversation, elle y consacrait la soirée entière : elle n'aurait pu vivre sans Théodore, mais elle pouvait s'amuser sans lui. Si Adélaïde s'était aperçu de son propre changement, à l'instant même il n'aurait plus existé ; mais elle trouvait simple d'aimer le monde, de s'y plaire, d'y réussir ; et pensant que son époux devait partager ce sentiment, elle ne formait pas un doute qu'il ne l'éprouvât. Le premier nuage de tristesse qu'Adélaïde remarqua sur le visage de Théodore lui causa tant de peine, elle lui offrit de si bonne foi le sacrifice absolu de tous les plaisirs de la société, que lui-même ne voulut pas l'accepter. Parfaitement rassurés l'un par l'autre, Adélaïde recommença à se livrer à ses goûts, et Théodore qui l'en avait priée n'osa lui avouer qu'il eût désiré de ne pas obtenir si parfaitement ce qu'il avait demandé.
Commenter  J’apprécie          20
Que votre cœur réfléchisse un moment ; c'est ma vie que je remets entre vos mains ; sans doute je consentirais à la perdre pour jouir un seul jour d'une illusion si douce ; mais l'instant qui m'éclairait, l'instant qui précéderait ma mort serait si cruel, que je ne me sens point la force d'en braver le danger.
Commenter  J’apprécie          100
J'appris à Gorée, que M. le gouverneur avait déterminé une famille nègre à venir demeurer à quelques lieues de là, se flattant sans doute, qu'un tel exemple exciterait les Africains à la culture du sucre ; et qu'attirant chez eux le commerce libre de cette denrée, les Européens ne les enlèveraient plus à leur patrie, pour leur faire souffrir le joug affreux de l'esclavage.
Commenter  J’apprécie          50
Ma douleur, me répondit-il, fixée dans mon coeur, ne peut accroître ni diminuer, mais l'uniformité de la vie la fait passer plus vite, et des événements nouveaux , quels qu'ils soient, font naître de nouvelles réflexions, qui sont toujours de nouvelles sources de larmes.
Commenter  J’apprécie          70

Videos de Madame de Staël (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Madame de Staël
GERMAINE DE STAËL / CORINNE OU L'ITALIE / LA P'TITE LIBRAIRIE
autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11016 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..