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Nono (Illustrateur)
EAN : 9782843461903
306 pages
Coop Breizh (16/06/2003)
3.93/5   27 notes
Résumé :
Un concentré d'humour corrosif appuyé sur une érudition qui oublie le politiquement correct pour traquer les excentricités, les paradoxes, voire les travers de la société bretonne actuelle.
De la bouffe au fest-noz, des écoles bilingues aux cousins à la mode de Bretagne... et du crachin à la tonne de lisier.
Ce livre s'adresse à ceux qui mettent le pied pour la première fois en Bretagne comme à ceux qui croient la connaître sous prétexte qu'ils y sont ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Pour aller à Douarnenez, il faut un test PCR dans le nez
Pour aller à Lannion, il faut un test PCR dans le ...
Ils sont fous ces bretons!
"La Bretagne, c'est joli et puis ce n'est pas loin." Coluche.

La frontière passée, les parigots (tête de veau) s'aperçoivent qu'il ne pleut que sur les cons de ...touristes!
Et la quantité de nuances de gris. Ce n'est pas du crachin, c'est de l'iode, fait le vieux loup de mer!

-"Il pleut toujours comme ça ici?
-Je ne sais pas, je n'ai que 32 ans. Répond le pilier de comptoir." Entendu à Douarnenez.
"Quand les mouettes volent à reculons, il est temps de virer de bord."

On y célèbre le Test-Noz, le (Test dans le Nez?) euh le Fest-Noz, les cornemuses et les binious (les vrais!) , la bourrée et la gastronomie.
Le Kouign- anman a détrôné le gâteau breton, le 4 quarts. Comme le Picon-citron-curacao de César ( celui de Pagnol, pas celui d'Obelix- Ils sont fous ces Bretons!) le 4 quarts breton en aurait 5 dont 2 tiers de beurre."

Ne manquez pas le test qui vous dira quel Breton vous êtes (si vous l'êtes) ou à quel Breton vous avez affaire (si vous ne l'êtes pas).
À consommer sans modération, par petits chapitres glanés ici et là, ou, pour plus d'efficacité encore, à siffler goulûment entre deux hoquets de rire ou de... chouchen, selon!

"J'entends le vieux loup de mer, le renard et la belette.
J'entends le loup chanter" Tri Yann.
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« C'est la mer qui donne son visage à la Bretagne et c'est elle qui l'ouvre au monde. »
Dans ce livre plein d'humour, Erwan Vallérie dessine le portrait de ce « pays » et de ses habitants.
Servi avec la sauce sourire et accompagné de l'ingrédient humour avec « Nono » et ses illustrations, célèbres pour les lecteurs du Télégramme.
Un breton têtu, fier et costaud, comme le granit, mais qui se laisse apprivoiser si on prend le temps de le découvrir, de comprendre son histoire et d'éviter les gaffes à son égard.

Trousse de survie pour les découvreurs d'Armorique, mais aussi coffre aux trésors pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur leur histoire. Passionnant culturellement, historiquement et tendre comme un coeur d'artichaut. On sourit, on s'indigne et on est encore plus fier d'être Breton en refermant ce livre. Et surtout retenez que le breton et le gallo ne sont pas du patois… les Bretons ne sont pas des ploucs ! Humour bien-sûr.
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"Ils sont fous ces Bretons" est une sorte de guide de survie pour les étrangers qui se retrouveraient contraints d'aller vivre en Bretagne. Erwan Vallerie imagine d'abord les premières réactions, les premières découvertes sur une région au particularisme si fort. Ensuite, il explique avec un humour qui ne faiblit jamais la vérité et les idées reçues sur la culture et la mentalité bretonnes. Illustré par Nono, le dessinateur du Télégramme, c'est hilarant et très instructif, sans être bêtement chauvin. Etant moitié bretonne mais n'ayant pas grandi en Bretagne, j'ai beaucoup appris dans ce livre et compris certaines choses de ma propre mentalité. Je ne sais pas si les Bretons y trouvent leur compte mais les étrangers qui viennent s'installer dans cette belle région y trouveront une foule d'infos qui les aideront à comprendre les Bretons, à se débarrasser de leurs préjugés et à éviter les impairs. le tout dans la bonne humeur. Alors, pourquoi s'en priver ? Enfin, notons les petites citations en tête de chapitres, qui montrent avec quel mépris la Bretagne et les Bretons ont été et sont encore parfois traités par les écrivains ou les médias. Ca fait froid dans le dos.
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Voilà, un livre rigolo. Vous avez compris que je suis une petite Bretonne et que j'aime les livres qui parlent de ce beau pays. Celui-ci contient des caricatures de Nono. Elles sont drôles et bien trouvées. Il y a plein d'anecdotes et de petits détails parfois inutiles (pour un Breton), parfois intéressants. L'auteur explique bien qu'il est impossible pour un touriste d'échapper aux légendes et à une grande partie du folklore. Venir en Bretagne et ne pas participer à un fest-noz... c'est impossible ! Lisez ce livre et venez voir ce coin où les rochers se dressent en cercle.
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Bretonne de coeur et d'origine, on m'a prêté ce livre alors que j'habitais à Versailles. J'ai adoré : c'est à la fois drôle et très pertinent. Les auteurs se moquent autant des Bretons et de leurs petits travers que des "étrangers" et de leurs idées reçues tout en apportant des tas d'informations tout à fait véridiques. Un très bon moment de lecture...
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critiques presse (1)
OuestFrance
15 décembre 2023
Ce livre, paru en 2003, pétri de références sérieuses mais aussi plein d’humour, se veut être un guide pour bien comprendre la Bretagne.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
a) Premier cas de figure : vous êtes Parisien. Aïe ! Ca démarre sur les chapeaux de roue. Bon, inutile de vous frapper, ce n'est pas forcément perdu d'avance. Le risque serait même que ça se passe trop bien et qu'au bout de quelques semaines, à constater que les gamins ne vous jettent pas des pierres en criant : "Parisien, tête de chien !" vous tiriez la conclusion que c'est dans la poche et que vous commenciez à baisser la garde. C'est là que le danger vous guette.
Que vous soyez Parisien, Lyonnais ou Berruyer (pour ceux qui ne le sauraient pas : habitant de Bourges), le premier point dont vous devez vous convaincre, c'est que contrairement à ce que vous pensiez, les Bretons ne sont pas a priori convaincus de la nécessité de votre venue parmi eux. Pour les Lyonnais et les Berruyers, cela n'a guère de conséquence. Mais pour les Parisiens, cela se traduit nécessairement par un round d'observation. Est-ce que par hasard vous n'auriez pas glissé dans vos bagages un casque colonial ? Est-ce que vous n'auriez pas dans l'idée de leur apprendre à vivre, de les faire bénéficier de la culture, de l'efficacité, de la modernité parisiennes. La première phrase à vous échapper qui vous montrera imbu de votre mission civilisatrice - parce que, ces Bretons, malgré tout, ce sont aussi des hommes (et des femmes) n'est-ce pas ! -, c'est-à-dire la première fois que vous vous laisserez aller à dire : "Mais c'est pas comme ça qu'il faut faire, voyons ! Ca ne ressemble à rien. Si vous croyez qu'à Paris..." risque de vous coûter très cher. Vous serez définitivement entouré d'un cordon sanitaire derrière lequel on se gaussera.
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Les langues sont des grilles pour déchiffrer le monde. Plus le monde s'en restreint, plus l'esprit de l'homme s'appauvrit. L'horreur serait un monde unilingue, un monde qui ne connaîtrait qu'une approche uniforme de la vie, de la mort, de l'amour, de l'avenir.
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La vogue du kouign-amann a pratiquement éclipsé son rival de toujours, naguère beaucoup plus répandu, le gâteau breton, qui pourtant n'était pas en reste. De même que le picon-citron-curaçao de César avait quatre tiers, le gâteau breton est un quatre-quarts qui en aurait cinq, avec deux quarts de beurre.
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Le fromage et les champignons étaient naguère encore fort mal vus des Bretons. On appelait le fromage : amann brein (beurre pourri) et les champignons étaient tenus pour boued touseg (de la nourriture pour les crapauds).
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Le discours sur l'alcool en Bretagne , c'est comme le chaudron du père Sigmund, que le prêteur accusait l'emprunteur de lui avoir rendu troué : " D'abord tu ne m'as pas prêté de chaudron; ensuite quand je te l'ai rendu, il n'y avait pas de trou et, de toute façon, quand tu me l'as prêté, il était déjà troué."
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Vidéo de Erwan Vallerie
Sport à haut risque, la prononciation des noms de lieux bretons reste une énigme. Derrière l'absence totale de cohérence se cache pourtant une explication logique. La forme revêtue en français par les noms de lieu bretons est le résultat, non pas d'une déformation, mais d'un emprunt linguistique, soumis à des lois rigoureuses. Une interview d'Erwan Vallerie, Docteur en histoire des civilisations celtiques. Plus d'infos sur le portail Bretania.fr : bretania.fr/exploitation/la-prononciatio­n-du-breton.aspx
>Sciences sociales>Coutumes, savoir-vivre, folklore>Coutumes, savoir-vivre, folklore (36)
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