Bon et opportun livre.
Il dénonce les incroyables tolérances, voire soutiens, dont a bénéficié la pédophilie dans les années 70.
Il contextualise les agissements dénoncés par Valéria Springoria et
Camille Kouchner.
Je retrouve très largement ce que j'avais écrit dans mes commentaires sur l'ouvrage de cette dernière. On rappelera à ce sujet que tout part de la grand-mère de
Camille Kouchner, femme d'un égoîsme effrayant, qui a exercé une inflence délétère sur ses filles, Evelyne, mère de Camille (elle aussi assez monstrueuses, et Marie -France
Et j'écrivais à ce sujet :
« Cette mère toxique élève donc ses enfants dans une totale absence de contrainte, sauf celle, paradoxale, d'être « libres » ; elles sont tout à fait prêtes pour la « libération » de 1968 dans laquelle elles se donnent à fond.
Il est intéressant de rappeler que ladite « libération » implique le rejet de tous les tabous.
Notamment celui de la pédophilie.
On se souvient du livre où Cohn-Bendit (par ailleurs amant de
Marie-France Pisier) affirme avoir pratiqué des attouchements sur les enfants d'une crèche allemande où il était employé ; il voudra s'en dédouaner par la suite sous le prétexte qu'il s'agissait d'affabulations destines à « choquer le bourgeois ». Admettons.
De même on vit à l'époque
Bertrand Boulin (le fils du ministre), rédiger une « Charte des Droits de l'Enfant » (dont celui à des relations sexuelles avec des adultes) que certaine presse prit au sérieux.
Et jusque dans les années 90,
Matzneff, qui bénéficia une génération durant d'une bienveillance unanime, tant de la droite en raison de ses opinions réactionnaires que de la gauche pour ses moeurs « libérées ». On se souvient du tollé soulevé par
Denise Bombardier qui s'était permis de l'attaquer sur ce point dans les années 90 sur le plateau d'Apostrophes, et fut pour cela l'objet d'une condamnation presque unanime dans les milieux branchés.
Mais l'inceste aussi, et on s'en souvient moins, a bénéficié d'une certaine complaisance
Ainsi le film de
Louis Malle « le souffle au coeur » qui décrit, entre autres choses, la relation incestueuse d'un garçon de 14 ans, avec sa mère, et cela de manière très positive.
Ainsi encore un débat de la même époque ; il portait sur le tabac, opposant un cancérologue qui aurait souhaité voir la cigarette bannie des écrans à divers intervenants partisans de la « liberté » ; l'un d'entre eux,
Pierre Dumayet, eut alors cet argument que je cite de mémoire «mais, professeur, imaginez un film montrant un inceste père-fille ; la scène est très belle, la morale n'y trouve rien à redire ; et, après l'amour, le papa allume une cigarette ; vous censurez ? ».
Cepropos semble extravagant, il ne l'était pas à l'époque. »
En ce qui concerne Cohn-Bendit, d'ailleurs, personne jusqu'ici n'a eu le courage de lui reprocher ses propos sulfureux, à l'exception notable de
François Bayrou, au cours d'un débt télévisé avec ce personnage