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EAN : 9782378270919
260 pages
Editions Spinelle (17/02/2019)
3.43/5   27 notes
Résumé :
Arrivée à l’automne de sa vie, Françoise se remémore, ses bonheurs, ses peines.
Souvenir familial, sur quatre générations de femmes, liées par un secret de famille et souvenir d’un amour qui la conduira au bout du monde ! Mais le chemin de la passion et de la liberté sera semé d’embûches : pertes, revers, désillusions...
Tabou, deuil, divorce, maladie, psychologie mais aussi amour, amitié, courage, positivisme, espérance... transforment ce récit littér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Une femme se rend pour un an avec son mari en Australie. Elle ambitionne là-bas d'écrire. Elle rencontre très vite Françoise, une expatriée de longue date, qui va lui raconter l'histoire de sa vie, mais aussi sa façon de gérer le malheur et de continuer à avancer malgré les difficultés...

Il arrive qu'un auteur me contacte pour que je lise son livre et en parle. A l'ère des blogs et de l'auto-publication, souvent synonyme avec auto-promotion, la chose est courante. le problème c'est qu'après plusieurs expériences déjà, j'ai pu constater qu'un auteur qui vous contacte directement n'apprécie pas franchement la critique quand elle est négative. Normal, l'égo en prend un coup alors qu'il faut apprendre à savoir qu'on ne fera jamais l'unanimité. (Par deux fois seulement sur une dizaine d'expériences ai-je eu un retour courtois et compréhensif de l'auteur quand je n'avais pas aimé.)
Cette introduction pour vous dire que j'ai bien peur de devoir malheureusement et une nouvelle fois m'aventurer sur cette voie, où il va peut-être falloir que je me prenne des insultes dans la tronche parce que je n'aurai pas répondu aux attentes escomptées... Ceci est plus un partage d'expérience général qu'en particulier pour cet ouvrage-ci, mais voici bien la réalité des choses qui se passent en coulisses quand un échange de ce type se produit. Mais voilà, confier son livre à un inconnu hors du cadre familial et amical sûrement enthousiaste, c'est prendre le risque d'être confronté à autre chose qu'une critique encourageante voire élogieuse. A partir du moment où on publie, il faut s'attendre à recevoir de tout.
Le contexte étant clair, je dois tout de suite commencer par dire (et avec une intro pareille vous avez certainement compris le fond de mon avis) que j'ai détesté.
Outre les innombrables, sempiternelles et fatigantes fautes d'orthographe, de français, de ponctuation, de conjugaison (j'essaie encore de me remettre d'un "Nous furent soudées"), ainsi que les incalculables oublis de mots, l'abus singulier du point d'exclamation, l'utilisation très floue des italiques et les citations sans référence souvent inévitables quand on publie à compte d'auteur ou à compte d'éditeur qui n'offre pas l'option correction, même moyennant finances (ce qui est le cas chez Spinelle et ce qui est complètement aberrant), nous avons affaire à un récit qui n'a strictement rien à voir avec le pitch que j'avais compris avant lecture qui consite à dire que c'est le récit d'une femme qui s'expatrie par amour et subit joies et peines en retour.
Oui, mais non. Pas du tout. Car la femme qu'on croit être l'expatriée qui raconte sa vie n'est en fait pas du tout au centre de l'histoire, il est en fait question d'une autre. Et déjà on trouve un décalage avec le synospis car on vient lire l'histoire de quelqu'un alors qu'on nous sert celle d'une autre.
C'est là un roman difficilement classable dans un genre pré-défini, qui se veut inspirant et épanouissant, touchant plus ou moins au développement personnel, sur fond léger de voyages et expériences à l'étranger brièvement narrés alors que ça devrait constituer presque le coeur d'un récit d'expatriation, mais qui est surtout extrêmement déprimant de par la succession incessante de malheurs qui arrivent au personnage principal de Françoise l'expatriée, qui en réalité s'étale plus sur ses malheurs de vie que sur le principe même d'une expatriation. Tant de malheurs qu'honnêtement ça perd en crédibilité, cette pauvre femme ayant perdu un enfant, subi un divorce, vécu le suicide de son deuxième mari, élevé un enfant autiste, perdu sa mère d'un cancer moins d'un an après son mari et étant diagnostiquée du même mal moins d'un an encore après, été fuie par ses enfants et ayant sombré dans la dépression (euhh normal après tout ça). Tout le monde ou presque meurt dans ce livre et ça n'a rien de jouissif ni vraiment d'inspirant.
Ce livre n'a rien à voir avec l'arrivée dans un nouveau pays d'une immigrante qui suit son mari, avec les défis et challenges inhérents, les questions et problématiques qu'un tel changement de vie peut générer. Même si l'auteur aborde cette question en parlant de son passage du Cameroun à la France (ce qui souève un autre point étrange, troublant voire dérangeant puisque ce livre est écrit à la première personne du singulier et semble beaucoup intégrer l'expérience personnelle de l'auteur au point de frôler l'autobiographie alors qu'il est bien inscrit "roman" sur la couverture), ce n'est que trop brièvement. Ce livre est plutôt la narration d'une expéreince de vie, de plusieurs vies même puisqu'à chaque fois qu'on rencontre un nouveau personnage on a droit à sa genèse complète, à tous les mariages, tous les divorces et toutes les fausses couches, bref à tous les tourments habituels auxquels tout un chacun doit faire face à un moment ou à un autre dans la vie. En gros, la vie de tout le monde, version Drames ++, et moi je n'étais clairement pas venue pour ça. Et moi, je ne lis généralement pas ce genre de chose.
Le tout est saupoudré de quelques vérités bien vraies mais surtout de beaucoup d'idées préconsues, de généralisations à l'évidence toute personnelles (dont certaines sont inutiles, d'autres dignes d'un guide touristique), et c'est à cause de cet aspect-là que j'ai surtout commencé à m'énerver et à ne plus supporter ce livre.
Le moment révélateur a été, passée la moitié de l'ouvrage, quand Françoise, par la voix de l'auteur bien entendu, sous-entend que toute la jeunesse australienne n'est bonne qu'à se droguer, se soûler et à jouer aux jeux vidéos débiles, que les filles ne savent que s'habiller en mini-jupes ras la foufoune et à se teindre les cheveux en rose fluo, ce qui est, je cite, "amoral et immoral. C'est une génération sans repères qui se réfugie dans l'alcoolisme, la toxicomanie, la sexualité, qui fuira ses responsabilités toute sa vie !". Non mais sérieusement ??? L'auteur met ouvertement tout un groupe dans un même panier et sans aucune distinction, prenant soin en même temps de gratifier le mode d'éducation à la française avec la fille du personnage bien éduquée, bien habillée, qui ne regarde jamais la télé et ne se frotte qu'aux gens intelligents (genre). Comme si se teindre les cheveux était gage d'alcoolisme ou de bêtise. Comme si mettre une jupe signifait automatiquement qu'on est une prostipute (ce choix est certes discutable, mais chacun a ses raisons de porter des trucs pareils). Faut-il également rappeler que ce qui peut donner l'idée qu'une femme est une prostituée est seulement le regard des autres et surtout celui des hommes dans une société encore patriarcale avec des mouvements bien chroniques d'une France encore bien religieuse ?? D'ailleurs en tant qu'expatriée dans un pays anglo-saxon même fortement protestant et sans être le genre de coconne qui s'habille juste pour attirer les mecs, je peux vous dire qu'il n'y a que chez moi que je me sens à l'aise de porter des robes et des jupes, vu qu'en France faut même pas imaginer porter ce type de vêtement dans les rues de Paris sous peine de se faire harceler ou taxer de -- je vous donne dans le mille -- pute. Et ce sentiment doit certainement être aussi le cas en Australie, pays où il fait aussi chaud qu'en Californie où mettre un short court n'est pas gage d'imbécilité ou d'errance sociale.
Un passage en somme ahurissant qui en annonce en fait d'autres. Car c'est après que je me suis rendu compte d'autres grosses bêtises, grosses lourdeurs et gros jugements à la va-vite du même genre.
Du style de ce couple qui avait décidé de ne pas avoir d'enfant mais qui lors d'une grossesse imprévue se réjouit. Non désolée, ça c'est la vision de gens qui ne comprennent pas ceux qui ne désirent pas enfanter. Parce que quand on décide de ne pas avoir d'enfant, tomber enceinte ne "plonge pas [ton] couple dans la félicité" !!! Interrogez les gens qui ont pris cette décision : un tel évènement pourrait être vécu comme un drame.
Ou encore cette description des Australiens en général qui sont tous alcooliques, qui se réfugient tous dans l'alcool, comme si c'était presque un passage obligé. Un article du Courrier Australien du 21 mars 2018 dit par exemple qu' "Une étude importante réalisée par la Foundation of Alcool Research and Education (FARE) a révélé que 82% des Australiens consomment de l'alcool, contre 77% l'année dernière. Cela ne signifie pas pour autant que les Australiens boivent de manière excessive. En effet, cette étude montre que la consommation d'alcool s'effectue de plus en plus avec modération. [...] La FARE a constaté que parmi les consommateurs d'alcool, 76% ont déclaré qu'ils ne buvaient pas plus de deux jours par semaine contre 6% de buveurs quotidiens. " Et quand on compare les chiffres de consommation entre la France et l'Australie, bah on obtient les mêmes chiffres de 12L par an et par personne, sans oublier que dans chacun des deux pays la tendance est à la baisse. Non mais franchement...
Et enfin dernier point très énervant : la spiritualité. Très peu abordée mais l'auteur dit assez explicitement que la religion a une part importante dans la guérison et que Dieu est et que la question ne se pose même pas. C'est tout simplement pénible pour les gens qui ne croient pas.
Alors voilà, à force de n'être pas d'accord avec l'auteur ou le déroulement du récit, à force de dialogues pas du tout crédibles avec des passés simples mal placés, à force de situations un peu trop faciles comme l'infirmière qui devient l'amie ou l'état de l'enfant autiste qui s'améliore à vitesse grand V, à force d'un récit quatre fois trop long qui ne suit même pas vraiment la structure imposée des quatre saisons et donc d'un titre faux, et à force de fautes douloureuses pour les yeux, j'ai juste détesté tout en étant presque constamment énervée. Et c'est mon avis.
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Voici un roman qui incite le lecteur au voyage, un périple qui vaut aussi pour des rencontres riches de sens. L'auteure nous dépeint la société australienne et met en lumière la psychologie de ses différents personnages. Elle évoque les drames du passé et leurs influences sur le présent. Elle tente de démontrer que ce n'est pas le hasard qui guide nos pas, mais une succession de faits.
N'hésitez pas à le découvrir.
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Je tiens à remercier Rebecca Edimo di Giusto pour ce service presse. Et je lui souhaite bonne chance pour le réussite de son premier roman.
En ce qui me concerne, ma lecture a rencontré certains problèmes. Je n'arrive pas à me les sortir de la tête et ma note s'en ressent.
Tout d'abord j'ai eu cette impression que le synopsis ne correspondait pas au roman. J'ai cru que j'allais lire la rencontre entre deux femmes expatriées en Australie et que j'allais découvrir ce beau pays. Mais il y a un petit soucis de connexion.
Nous avons Rebecca qui part vivre un an en Australie et va rencontrer Françoise. Cette dernière va lui confier une sorte de malédiction qui touche 4 générations de femmes. Cette partie là est pour moi le point fort du roman sachant qu'il est construit maladroitement. J'attendais un lien logique entre ces deux femmes. Que s'apporte t'elle concrètement? Pour moi Françoise était juste là pour raconter son histoire et permettre à Rebecca d'en faire un livre. Pour moi, l'auteure a très mal introduit cette histoire et on ne comprend pas l'intérêt du personnage de Rebecca. Qu'apporte t'elle réellement à part juste qu'elle est la narratrice sachant qu'elle fait des interventions qui m'ont dérangée.
J'ai trouvé un manque de fluidité, beaucoup de disgressions, des éléments qui n'apportent rien, beaucoup de description qui alourdissent la lecture.
J'aurais pu être plus clémente pour un premier roman mais j'ai malheureusement un gros coup de gueule. J'en ressors choquée de l'image que donne l'auteure des australiens. Je cherche encore à quel moment elle donne juste une image positive du pays qui accueille son héroïne pendant un an. J'ai eu au final l'impression de lire une rencontre entre deux femmes expatriées qui passent leur temps à critiquer et se sentir au dessus des australiens. Perception erronée? J'en sais rien. Mais je me suis sentie mal à l'aise avec cette lecture. C'est malheureusement ce qui se dégage au premier abord. Et je reste sur mes positions. Un peu plus de subtilités auraient été plus juste pour ne pas froisser le public. Je viens d'une Ile et je l'ai très mal pris que l'auteure insiste sur ces clichés ou images négatives.
Je trouve dommage que l'auteure ne se soit pas focalisée sur l'histoire de Françoise et seulement elle. Quitte à faite un tout petit lien avec Rebecca et les répercussions de cette magnifique rencontre. IL y avait des messages dans son romans qui passent en second plan après mon ressenti négatif : deuil, dépression, les erreurs du passé qui se répètent, la vie de couple….
Pour moi ce roman peut faire polémique et je ne souhaite pas à l'auteure qu'elle tombe sur un lecteur australien ou originaire.
Désolée pour cette critique négative.
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Quand un(e) auteur(e) me contacte pour découvrir son roman (ou autre) je précise toujours que je le fais en toute honnêteté. Il (ou elle) accepte ou pas. Une lecture est très personnelle : à la fois par notre univers, par ce que l'on recherche et attend de celle-ci, mais aussi par notre passé de lectrice. 

Je ne remets pas en cause l'auteur(e) mais simplement mon avis sur cette lecture. Je ne suis pas critique littéraire, je suis lectrice, passionnée certes, mais mon avis ne donne que mon ressenti, mes émotions et remarques.

Pour cette lecture, j'ai très vite eu confirmation que je m'engageai dans un récit qui allait être compliqué pour moi. Je m'explique. 

L'auteure commence par nous raconter comment elle a été amenée à s'installer en Australie, sa rencontre avec Françoise qui tient des chambres d'hôtes et qui va très vite devenir son amie et lui confier le récit de sa vie qui tourne autour d'un secret.

L'idée de départ peut être intéressante mais l'écriture est foisonnante, il y a des répétitions, les phrases sont parfois assez alambiquées et surtout Rebecca di Giusto veut aborder trop de sujets dans son roman : histoire familiale mais aussi ses sensations sur les pays, ses descriptifs, ses remarques sur les habitudes locales etc... et puis des remarques sur la psychanalyse, la religion, des descriptions de lieux ressemblant à des guides touristiques, des événements de sa propre vie, et le récit de Françoise qui s'éternise sans compter les introductions sur le propre séjour de la narratrice (l'auteure). 

Elle s'attache aux situations financières de ses personnages, en faisant un élément prédominant pour leurs vies .... détaille leurs physiques,   leurs habitudes . Et puis que de personnages .... et comme elle retrace la généalogie de chacun et chacune, on se perd, on a beaucoup de mal à s'y retrouver.

Je ne m'attarderais pas sur les fautes de français et d'orthographe, je comprends qu'en étant auto-édité on n'a pas forcément un correcteur, un conseiller mais l'écriture et la construction du récit (en quatre saisons) m'ont perdue. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je ne ressentais aucune émotion, je les perdais parfois en route, je n'avais que peu d'intérêt pour l'histoire car à force de détails sur les boissons, les intérieurs de maison, la nature etc.... je perdais parfois le fil du récit.

Et puis l'auteure mêle au récit ses propres idées avec des prises de position assez fortes (même parfois, si on ne le ressentait pas assez les mots sont en caractères gras) et je dois avouer que cela m'a perturbée. 

Je pense, mais ce n'est que mon humble avis, que l'auteure devrait déjà définir plus précisément les contours de ce qu'elle veut écrire : un roman, un guide spirituel  ou un guide touristique, alléger son écriture, l'épurer.

J'ai trouvé ma lecture assez laborieuse et lorsque j'ai découvert "le secret familial" je me suis dit .... Tout cela pour ça. Je ne m'étendrais pas plus, je n'aime pas avoir un avis si négatif mais ce n'est que mon avis.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Le « métier de chroniqueur » n'est pas toujours facile et ce retour de lecture est l'exemple que l'on n'aime pas rencontrer souvent. Je suis dans un cas très délicat : un auteur me contacte pour me proposer son roman et au terme de quelques chapitres, je n'accroche pas du tout. Ici il n'est pas question de gouts personnels car le résumé me parlait pourtant bien. Une histoire familiale à l'autre bout du monde, avec son lot d'aléas. Mélange de biographie et de fiction, c'est parti.

Seulement voila, 47% du roman lu : j'ai insisté mais j'arrête ici, ma lecture n'est pas agréable du tout.

La plume de l'auteur est en partie responsable et je ne vais pas passer par 4 chemins : je suis face à une personne qui raconte sa vie et qui voudrait trop en dire, qui parle, qui parle.. et moi j'emmagasine les nombreuses informations. Beaucoup d'énumérations, de répétitions, de descriptions et des arbres généalogiques à faire pâlir un historien. A chaque branche de cousins/amis, nous retrouvons la même densité d'informations, le même schéma d'énumérations et de nouveaux membres dans la famille qui posent à leur tour leur curriculum vitae bien fourni.

Pas le temps de trop s'attacher aux personnages tellement il y en a. A la moitié du roman, je ne sais toujours pas ou l'auteur à voulu en venir, juste que ces gens ont tous eu une vie à problèmes, pas ou très peu dialogues qui pourtant amèneraient un peu de rythme ; j'avoue j'en ai assez de l'écouter parler..

Souvent, cela part un peu dans tous les sens, pour aller nulle part ; le surplus d'informations rend le texte trop dense et irrespirable, c'est rempli de lourdeurs, sincèrement, trop c'est trop.

« Danser au rythme des saisons » est pourtant un roman « édité » par une maison d'édition.. : on pourrait se dire qu'il ‘vaut' puisque que normalement un comité de lecture a lu le manuscrit et a décidé de l'éditer pour ses qualités.. Or, j'ose affirmer qu'une maison digne de ce nom, ne doit pas seulement recevoir et imprimer un manuscrit. Il me semble qu'un travail en amont est impératif pour jauger de la qualité littéraire des écrits, des incohérences, des fautes aussi.. Pour le coup, j'ai de gros doutes sur cette partie de travail fournie car vraiment, qui peut prendre du plaisir à lire un tel texte ?

Ce roman qui a un sujet d'histoire intéressant, nécessite selon moi, un gros travail de refonte, d'allègement, de restructuration, pour en former quelque-chose de plus abordable, léger ; tout en gardant le fil conducteur et l'histoire souhaitée par l'auteur bien sûr.

Merci tout de même à Rebecca di Giusto de m'avoir soumis son roman numérique et au vue des autres critiques que je découvre, a pris le risque de confier son roman sans les corrections suggérées par les précédentes lectrices.

Ce n'est pas une critique négative, c'est une réalité suite à cette lecture avortée. Je suis navrée. Non en fait pas du tout.
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Les Australiens sont très amicaux, aussi avons-nous fait de belles rencontres peu après notre installation. À la fin de la réception, une vive émotion et une profonde tristesse s'emparent de nous et de nos amis, avec lesquels on est désormais lié par une grande affection. Ils se sont autorisés à nous donner un surnom : Beautifull People ! On commence à être habitué aux sobriquets (...). Nos amis vont nous manquer et vice versa. Certains essayent de nous convaincre de demeurer encore à Sydney. Mais ils comprennent aussi que nous ne pouvons pas prolonger nos visas arrivés à expiration. On se console à l'idée de revoir une dizaine d'entre eux, le temps d'un week-end à Paris. Ils feront un périple en Europe au cours de l’été...
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On ne choisit pas sa famille de sang, je m'étais construite celle du cœur, sélectionnée avec soin, de manière précieuse, consciente que l'amitié n’apparaît pas pour combler un appétit, mais elle surgit quand on rencontre l’être qui rend possible cette relation sublime. Car, l’amitié ne vaut rien si elle n'est présente ni au moment des malheurs ni au moment des bonheurs. De même que la vie ne vaut rien si l'amour n'existe pas et si l'amitié n'est qu'un leurre.
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Toutes ces nécessités qui nous obligent à aimer nos parents. Parce que l'on doit aimer ses parents, sauf s'ils sont d'une totale cruauté avec leurs enfants. C'est à la naissance de Jane que je compris à quel point on aime son enfant et à quel point cet amour est bien différent de celui qu'on porte à ses parents. Depuis, je pense que l'on ne devient réellement adulte que le jour où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît qu'avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux.
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J'ai aimé l'anglais parlé par les Australiens (...) J'ai aimé l'indulgence des Australiens lorsque je parlais leur langue avec beaucoup d’intonations ; un mélange d'accent camerounais, parisien et peut-être même aussi un peu costaricien. Malgré cela, mes interlocuteurs m’écoutent avec patience et tendresse et me complimentent : « I love your accent ! » Tout le contraire des compatriotes qui s'empressent de relever avec ironie mon french accent (...)
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Malheureusement, que de gens tombent follement amoureux et se persuadent au bout d'un certain moment que ce n'était pas la bonne personne, ou qu'elle n'était pas à la hauteur des attentes et des espoirs qu'ils avaient eus. Ils ignorent tout simplement qu'il y a l'amour des premiers temps, et l'amour de la maturité, celui d'après, auquel personne ne songe. En fait, l'amour de la première rencontre n'est qu'une niaiserie à côté de l'amour conjugal.
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