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Danièle Darneau (Traducteur)
EAN : 9782258074545
416 pages
Presses de la Cité (13/08/2009)
3.79/5   121 notes
Résumé :
Depuis qu'une inconnue est morte à ses pieds après s'être défenestrée, Leona reste traumatisée. Hantée par ce drame, elle se lie d'amitié avec Robert, le frère de la victime.
C'est dans ces circonstances que Wolgang, son mari, choisit de la quitter. Profondément déprimée, Leona succombe peu à peu au charme du ténébreux Robert. Mais que sait-elle, au juste, de celui que Wolfgang surnomme ironiquement son "soupirant" ?
Une fois de plus, Charlotte Link di... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu il y a quelque temps : « L'enfant de personne » et « L'emprise
du passé » .
La lecture de deux critiques d'autres livres de cette auteure m'ont incitée à emprunter«  le soupirant » , à la médiathèque .

Cette histoire passionnante, sans prétention, bien menée m'a entraînée jusqu'au bout de la nuit ...

L'auteure, à son habitude mêle habilement histoire de coeur et suspense . Elle crée une atmosphère particulière : un homme apparemment , bien sous tous rapports rencontre inopinément une jeune femme , Leona, traumatisée, fragilisée par la défenestration d'une inconnue sous ses yeux, alors que son mari choisit de la quitter.

Elle se lie d'amitié avec un certain Robert, frère de la victime ...
De là découleront histoires de famille, secrets, trahisons, non - dits ,famille déboussolée, complot ,surveillance et course aux abois dans la campagne ...


Que sait Leona de celui que Wolfgang son mari surnomme son
«  soupirant »?
Suspense psychologique , personnages bien cernés , angoisse distillée par petites touches, actions qui s'enchaînent à un rythme soutenu ,même si l'identité du meurtrier se devine aisément——-une mention spéciale—- : dans la dernière partie de l'intrigue le lecteur se retrouve dans la tête du «  soupirant » .
Une fois de plus Charlotte Link a réussi à me bluffer, une lecture facile, agréable qui m'a fait passer un bon moment , entre deux ouvrages compliqués .
Grand merci à Sabine !

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Dans le soupirant, Charlotte Link, comme à son habitude, mêle suspense et histoire de coeur. Et tant mieux, car elle le fait très bien. Son personnage central est très touchant, et sans doute n'importe qui, surtout une femme, peut s'identifier à Leona. La plupart des personnages ne sont pas très complexes, facile à comprendre et à cerner, malgré quelques fausses pistes semées par l'auteur.

Les actions s'enchainent à un bon rythme, ni trop rapide, ni trop lent, ce qui nous permet de bien poser le décor et d'imaginer la suite.
Cependant, l'identité du meurtrier se devine aisément, mais la fin va à l'encontre de tout ce qu'on pourrait imaginer bien que nos espérances soient réalisées.

C'est une histoire vraiment extrême, comme dans tout les livres policiers. On y croit mais sans le vouloir tellement ce qui se passe est peu enviable. On a vraiment peur pour Leona et fatalement, on se met à sa place. Bon, on ne se focalise pas non plus sur toutes les nouvelles rencontres masculines qu'on fait après cette lecture, mais une fois la lecture finie, la nuit qui suit, on rêve quand même du livre.

C'est une très bonne lecture. On passe vraiment un très bon moment avec ce livre entre les mains. C'est un vrai plaisir de le lire.
Ce livre est très agréable et très bien écrit. Il mérite d'être lu !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Un livre prenant, angoissant, qui nous tient en haleine de la première à la dernière page. On ne peut que trembler de peur pour Leona qui est tombée entre les mains, non pas d'un soupirant, mais d'un fanatique, d'un homme manipulateur, dangereux, …
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Trop, beaucoup trop de longueurs + trop de personnages qui sont parachutés sans avoir d'explications = livre impossible à terminer.
Pourtant, j'ai déjà lu des romans de cette auteure entièrement comme "les roses de Guernesey" (si je ne me trompe pas de titre) ainsi que son premier que j'avais trouver excellent tellement le suspens était prenant et les rebondissements nombreux. On retrouve un peu de suspens dans" le soupirant " mais l'histoire est plutôt quelconque , un trio comprenant une femme et deux hommes. On connait tout cela.
Bref, je n'ai pas accroché… Pour ceux qui l'ont déjà lu, vous me direz ce que vous en avez penser. Merci par avance.
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Charlotte Link nous livre un très bon thriller sur les thèmes du pervers narcissique et sur la violence "mentale" faite aux femmes.

Leona est témoin par hasard d'une suicide d'une jeune femme qui se jette par la fenêtre à ses pieds. Traumatisée, Léona se fait en plus larguée par son mari quelques jours plus tard. Seule, triste et perdue, elle se lie d'amitié avec le beau Robert, le frère de la suicidée. S'en suit une liaison où le charme de son soupirant se flétrit peu à peu...

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, les personnages qui sont assez naturels et montrent le panel des différentes réactions qu'une femme peut avoir quand elle parle d'un homme qui serait un pervers narcissique : certains ne la croient pas du tout, estiment qu'elle l'a cherchée, ne comprennent rien... Toutes ces réactions sont parfois très énervantes et nous font nous enfoncer encore plus dans le récit.

Je le recommande pour toute début de relation pour voir si la personne est folle ;)
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Il émanait d'elle une puissante odeur de transpiration dont le policier n'avait eu conscience qu'au moment où elle s'était mise en mouvement, et qui était suspendue entre eux, lourde et pénétrante.
La véhémence et l'agressivité avec laquelle cette bonne femme s'acharnait sur son ménage l'avait apparemment mise en sueur.
Et cependant, il commençait à sentir autre chose, c'était une odeur si faible, si imperceptible, qu'il crut d'abord s'être trompé.
Puis il s'accoutuma suffisamment au nuage de sueur pour pouvoir déceler les autres odeurs, et son sang se glaça en même temps qu'un étrange frisson lui donnait la chair de poule.
Il pensa à l'expression "avoir les cheveux qui se dressent sur la tête".
C'était ça, exactement ça.
Il sentait l'odeur du sang.
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«  Qu’est ce qui me pousse à écrire tout ça ?
L’ennui?
Pas seulement .Il me suffit de gratter un peu pour que le passé déborde.
Une fois les vannes ouvertes , impossible d’arrêter le flux . Et il faut dire que j’ai tout mon temps pour écrire ce qui me passe par la tête, dans ma planque. »
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Il était bien obligé de constater qu'on pouvait aimer quelqu'un tout en étant incapable de vivre avec, et que cet état de fait vous usait à petit feu, vous coinçait dans une impasse jusqu'à ce que vous vous retrouviez exsangue. Puis vous preniez une décision dans un sens ou dans un autre, sans y trouver le moindre apaisement.
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Même si, comparée à son époux, elle avait l'impression de ,'être qu'une douce rêveuse, Leona était rationnelle, peu encline à s'embarrasser d'idées ésotériques. Mais elle imaginait très bien qu'il pût exister une puissance qui échappait à la compréhension et au contrôle des humains. Wolfgang le lui reprochait en affirmant que c'était la preuve qu'elle se défaussait de ses responsabilités.
-Le destin, cela ne préoccupe que les gens qui veulent rendre responsable de leurs actes une instance qui se niche dans un au-delà hors de leur portée. Ce n'est ni plus ni moins qu'une tentative de redistribution des charges, mais, au final, c'est une manière de se mentir gravement à soi-même.

Première partie. I. Chapitre 1
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Cette paix inscrite sur les traits des morts, traduisant l'idée qu'ils étaient délivrés de leurs souffrances terrestres, était finalement une précieuse consolation, souvent la seule dont on disposait. Il fallait bien se cramponner à quelque chose.

Première partie. Chapitre II
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