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EAN : 9782253184454
672 pages
Le Livre de Poche (31/05/2023)
3.69/5   257 notes
Résumé :
Écrivain à la dérive, John Harper vient d'apprendre une nouvelle qui le bouleverse : son père, qu'il n'a jamais connu et croyait mort depuis longtemps, est bel et bien en vie. Il se trouve dans un hôpital de Manhattan où l'on vient de le transporter, à la suite de graves blessures par balles. John n'est cependant pas au bout de ses surprises : son père n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de Lenny Bernstein, l'un des pontes de la mafia new-yorkaise. Bien vite, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 257 notes
Auteur d'un roman au succès relatif il y a plus d'une décennie, John Harper n'a jamais réussi à en écrire un second. Obligé de revoir ses ambitions à la baisse, il travaille dorénavant en tant que journaliste de faits divers au Miami Herald… jusqu'au jour où sa tante, Evelyn Sawyer, lui demande de revenir d'urgence à New York pour lui annoncer que son père a été abattu lors d'un hold-up. Une nouvelle qui devrait dévaster n'importe quel enfant, sauf que le père de John est sensé être mort depuis plus de trente ans…

« Omerta » plonge son personnage principal au coeur d'un passé non seulement douloureux, qu'il aurait préféré oublier, mais visiblement également peuplé de mensonges. Au fil des pages, R.J. Ellory lève progressivement le voile sur la liste des secrets familiaux, à commencer par ce père qui n'était visiblement pas mort et qui s'avère de surcroît être un gros bonnet de la pègre newyorkaise. le héros imaginé par l'auteur est certes un brin trop naïf et pourrait même énerver le lecteur qui voit immédiatement que John n'est qu'un pion qui se laisse bêtement balader sur un échiquier mafieux parsemé de mensonges et de coups bas.

Ceux qui ne sont pas fan d'Ellory, lui reprochant un style trop lent et descriptif, deviendront probablement fous au milieu de tous ces gangsters particulièrement bavards qui tournent constamment autour du pot, sans vouloir dévoiler cette vérité recherchée par un personnage principal pas vraiment perspicace. Sans parler de cette femme fatale nommée Cathy Hollander, qui aveugle encore un peu plus ce héros déjà pas très clairvoyant et le mène par le bout du nez durant l'entièreté du roman.

Les fans d'Ellory se délecteront par contre de ce brouillard foncièrement noir distillé par l'auteur et se laisseront volontiers piéger par cette toile tissée de mensonges et de faux-semblants. Ils se laisseront bercer par la lenteur du scénario jusqu'à ce final plus explosif et franchement réussi.

Je fais partie des fans inconditionnels de ce grand maître de l'ambiance noire !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Du vrai bon Ellory. Un écrivain méticuleux, curieux qui possède le sens de la formulation et qui sait nous présenter une fabuleuse galerie de personnages. Saluons également la maîtrise de l'intrigue car cette intrigue , malgré un début qui aurait pu être un peu plus resserré, réussit à nous happer lentement mais sûrement.
John Harper est journaliste à Miami. John Harper avait des ambitions d'écrivain puisqu'il a déjà publié un livre. John Harper a quitté New York il y a longtemps, y laissant seule, Evelyn, la tante qui l'a élevé. Un coup de fil d'Evelyn qui l'implore de revenir vite vite à New York. Ce qu'il fait .
John Harper découvrira une famille . Oh sûrement pas le genre de famille qu'il aurait désirée mais les secrets de famille qui feront surface modélisent à jamais sa quête.
"Omerta" c'est plus qu'une simple plongée dans le monde de la mafia, des truands et de la violence c'est un roman psychologique très noir concernant un homme qui se découvre un passé et des liens complexes.
Une narration qui ne laisse rien au hasard et un écrivain qui respecte ses personnages et ses lecteurs. Si vous aimez R.J. Ellory, ne passez pas à côté de cette lecture.
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Ellory m'a souvent transporté et notamment avec Vendetta, son roman sur la mafia. Et là, que vois je ? un nouveau roman sur la mafia , bingo !
Alors tout d'abord, ce n'est pas un nouveau roman , mais une traduction d'un de ses premiers romans de 2006. et ensuite, le seul truc qui a été transporté , c'est ce pavé , du canapé au transat.
Alors ce n'est pas désagréable : Un des chefs de la mafia New Yorkaise se fait tirer dessus et plonge vers la mort. Les caïds locaux font revenir son fils de Miami car se prépare un gros coup avec la bande rivale.
Mais tout ça est vraiment tiré par les cheveux, notamment le rôle fait jouer au fils , qui croyait son père mort et que l'on veut faire passer pour un mafieux de Floride alors qu'il est journaliste.
Et puis, le style est un peu lourd. L'Omerta , c'est sympa mais quand elle s'étend sur des dizaines de pages dans un dialogue de sourd entre le fameux fils et différents protagonistes, cela devient lassant.
Après, c'est rythmé, la fin se tient et répond bien aux questions que l'on se trainent depuis 400 pages.
J'ai lu beaucoup mieux de cet auteur., vendetta, mauvaises étoiles...
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Les histoires de mafia ne sont pas ma tasse de thé. Il fallait donc bien un anglais pour me faire changer d'avis !

Quatorzième roman publié en français, Omerta est en fait le quatrième de Roger Jon Ellory, publié en 2006 un an avant son plus grand succès Seul le silence. Et une année après un premier roman qui mettait déjà les pieds dans le milieu mafieux, Vendetta.

Même si c'est une donnée à prendre en considération, l'écrivain anglais éclaboussait le Roman Noir de son talent unique dès ses débuts. Autant dire que ce gros pavé – 590 pages – laisse des traces en mémoire et fait vibrer les émotions.

Ne vous y trompez pas, Omerta n'est pas une histoire sur la mafia. S'en est le cadre, mais c'est avant tout le récit d'un homme à la recherche d'un passé dont il ne sait rien, et qui se retrouve plongé dans un milieu de gangsters sans n'avoir rien demandé.

C'est avant tout la recherche de ses origines qui est le vrai centre de l'histoire, avec un père qu'il croyait mort peu après sa naissance. Une quête de ses racines, même si elles doivent passer par celles du Mal. Quand on connaît l'histoire personnelle de Ellory, ce sujet prend beaucoup de signification.

Pour le personnage principal, le grand écart est brutal quand on passe d'une carrière mort-née de romancier (un seul roman et depuis plus rien), et d'un poste alimentaire de journaliste habitué à relater les parties de pêche, à se retrouver face à des mafieux.

L'hameçon qui le tirera brutalement de sa vie quiète en Floride, c'est un coup de fil de sa tante qui l'a élevé. Lui qui ne voulait plus jamais retourner dans la Grande Pomme se retrouve dans un avion sans même y avoir réfléchi. Pour découvrir sur place que son père mort est bien vivant mais en train de mourir…

C'est l'histoire d'un homme solitaire qui se retrouve avec une famille qu'il n'a pas voulue, même jamais fantasmée.

C'est le récit, sur quelques jours, d'une plongée lente et inexorable dans les méandres du crime organisé, avec une grande opération qui se prépare. Par une mafia new-yorkaise old school, en train de perdre inéluctablement la main (noire) au début des années 2000.

John, se voilant la face, en devient peu à peu acteur sans le vouloir. Immergé dans ces rues de NYC qui sentent la fumée et le sang, il teste la loyauté du sang à l'aune de ses propres valeurs.

Le titre original est bien plus révélateur de ce qui caractérise ce récit, City of lies, la ville des mensonges. le héros malgré lui va devoir tout du long démêler le vrai du faux, entre tromperies, non-dits et illusions. Jusqu'à la révélation du grand tout. Vincit omnia veritas, la vérité triomphe toujours, comme le dit l'un des mafieux au début du livre.

Mis à part un final tendu et formidablement réussi, avec nombre de surprises à la clé, Ellory a davantage fait le choix de la psychologie.

Se jouant des clichés du genre, il se focalise sur le parcours d'un homme qui perd sa naïveté et se cherche une place. Les dialogues sont nombreux et diablement bien sentis, la prose se veut aussi poétique et joue la carte de l'introspection.

L'auteur laisse avancer « tranquillement » le cheminement mental de John, jusqu'au point de rupture. Parce que, baigner ainsi dans les secrets, la trahison et une atmosphère vengeresse ne peut que vous faire flirter avec la catastrophe.

Omerta est un roman dense qui est bien davantage qu'une énième plongée dans le crime organisé. C'est un magnifique roman autour de la quête de soi.

R.J. Ellory se tient aux cotés de ses personnages, au plus près. Avec tout le talent qu'on lui connaît pour faire jaillir les émotions et bouleverser les acquis. Un Maître du Roman Noir, même à ses débuts.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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John Harper a fui New-York à l'âge de 17 ans et s'est installé à Miami. Il y vit modestement entre 2 piges au journal local, la Muse l'a quittée et après le succès d'estime reçu pour un premier roman, Empreintes profondes il n'a plus rien écrit... Seule Miami et au sud les îles jusqu'à Key West le font émerger.. Et il y a eu ce coup de téléphone de sa tante Evelyn reviens toutes affaires cessantes.
Et là il apprend que ce père qu'il croyait mort quand il avait 2 ans est en fait vivant ou plutôt était encore vivant quand il a reçu une balle en pleine poire, depuis il est entre la vie et la mort. Et John se voit pris en charge par once Walt le bras droit de son père escorté de Cathy Hollander, la compagne de son père et se laisse porter par les évènements. Même Frank Duchaunak le flic le harcèle..
Tout va trop vite pour John, il étouffe ne comprend plus , les versions des uns et des autres se contredisent et lui au milieu semble un brin demeuré ,incapable de comprendre que les affaires rutilantes de son père ne sont peut être pas très légales, que New-York était son terrain réservé, que les malfrats y règnent en maitres, qu'un mort n'est rien à leurs yeux et que seul l'argent compte.
Publié en 2006 , City of lies, enfin traduit en français, est à l'image des premiers romans de R.J Ellory . Comme John il a publié un premier roman qui a obtenu un certain succès , puis cela a été la page blanche .. Alors bien sûr depuis les romans se sont succédés , son écriture a évolué, sujets et constructions des intrigues aussi mais cela ne m'empêche pas d'avoir apprécié Omerta, de l'avoir lu d'une traite et d'avoir été une fois encore suffoquée par le final.
J'allais oublier de citer le personnage principal de ce roman: New-York ...
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critiques presse (2)
LeDevoir
19 septembre 2022
On connaît la réputation sulfureuse de R.J. Ellory [...] mais on ne soulignera jamais assez ses talents d’écrivain absolument exceptionnels. Il est de ceux qui, en quelques lignes à peine, réussissent à vous installer de plain-pied dans un décor odorant débordant de couleurs puis, trois mots plus tard, dans une grisaille sans nom.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
SudOuestPresse
28 juin 2022
Le parcours initiatique tardif d’un écrivain sur les traces d’un mafieux new-yorkais.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Au moment de sortir, il s’arrêta sur le seuil et regarda son appartement vide, hocha la tête comme s’il prenait note d’une présence invisible, fit ses adieux comme si, d’une certaine manière, il savait que les choses ne seraient plus les mêmes une fois rentré Elle ne l’étaient jamais au retour d’une absence. Il y avait toujours une transformation, souvent intérieure, souvent profonde. C’était comme ça.

(Sonatine, p.37)
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Ce qui n’empêche nullement les deux hommes à la table contre le mur dans le fond de la salle de rire à gorge déployée, comme si la fin du monde était pour demain et qu’il fallait consommer au plus vite le rire en stock.

(Sonatine, p.49)
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-Les gens jouent la vie comme s'ils étaient sur une scène de théâtre .
-Ah bon , vraiment ?
-Mais oui , voyons . Chacun transporte sa petite valise pleine de masques à l'intention du reste du monde . Un pour les parents , un pour le patron , un pour le conjoint , un pour l'amant ou la maîtresse , et ainsi de suite .
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Peut-être que ça n'avait rien à voir ni avec Peggy Lee ni avec Cathy , peut-être que c'était simplement l'effet New York . New York , qui n'était pas l'Amérique , ne l'avait jamais été ni ne le serait jamais . Aussi éloignée de l'Amérique qu'on pouvait espérer l'être . La ville n'appartenait qu'à elle-même , personne ne pouvait prétendre la posséder , en dehors de Franck Sinatra peut-être , et il était mort .
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Il se souvint de quelques lignes d'Hemingway , portant précisément sur ; l'abandon . Abandonner quelque chose de bon ou de mauvais , peu importait ,c'était creuser un vide en soi . Si c'était quelque chose de mauvais , le vide se remplissait de lui-même ; si c'était quelque chose de bon , en revanche , il fallait trouver mieux sinon le vide risquait de ne jamais se combler .
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Videos de R.J. Ellory (88) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de R.J. Ellory
" Un très grand auteur de polar ! C'est addictif !" - Valérie Expert. "Une grande finesse de la psychologie noire. C'est un véritable page Turner !" - Gerard Collard. ""Le dernier R.J. Ellory ! le plus francophile des anglais ! Un roman noir qui se passe au fin fond des États-Unis, dans les Appalaches. Ellory excelle dans cette écriture noire et descriptive qui vous plonge dans une ambiance noire, moite et chaude des petites villes pauvres américaines. Une fin complètement inattendue ! " - Jean-Edgar Casel
Avec ce thriller magistral, qui évoque autant True Detective que Top of the Lake, R. J. Ellory cumule une intrigue au suspense implacable et une histoire familiale d'une émotion rare.
https://www.lagriffenoire.com/au-nord-de-la-frontiere.html
#polar #lagriffenoire
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