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Le Juge d'Egypte tome 2 sur 3
EAN : 9782266063616
419 pages
Pocket (27/08/2005)
4/5   468 notes
Résumé :
Le testament des dieux, qui seul assure la légitimité du pharaon Ramsès II, demeure introuvable. Sur la piste d'un complot diabolique qui unit des hommes de pouvoir et d'influence, le juge Pazair est déporté dans un bagne. Mû par une volonté inflexible, le petit juge parvient à s'enfuir... De retour à Thèbes, avec l'aide de sa jeune épouse Néféret, médecin réputé, et de ses fidèles amis Kem et Souti, Pazair enfin innocenté poursuit son enquête, avec l'accord tacite ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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sur 468 notes
Quadash, Chechi et Denés souhaitent la chute du Pharaon Ramses II et s'appuient sur le général Asher. Dans la pyramide de Chéops, ils ont fait dérober une herminette céleste, utilisée pour ouvrir la bouche de la momie. Ils ont également dérobé un scarabée d'or et arraché le masque d'or de Chéops et son collier. C'est une attaque violente contre le maître de l'Egypte et l'aveu d'une volonté : celle de livrer l'empire à des puissances étrangères, celle des Hittites en particulier. Sachant qu'on doit ajouter à leur butin le testament des dieux, pièce unique transmise de Pharaon en Pharaon, ils auront atteint leur but si Pharaon n'est pas à même de produire celui-ci lors des fêtes de régénération. Sans lui, le trône, symbole d'une dynastie millénaire, sera menacé.
Cette conspiration est lentement mais sûrement démantelée par le petit juge Pazair qui devient Doyen du Porche puis Vizir, Kani le jardinier qui est nommé grand prêtre de Karnak, Kem ancien policier considéré comme un paria, qui devient chef de la police et Souti, un bel égyptien au coeur d'aventurier et bien sûr par la belle Neferet qui règne sur le monde de la médecine et est l'épouse du juge. de Memphis à Thèbes, en passant par Karnak et le désert, l'enquête menée par l'opiniâtre et incorruptible Pazair se déploie, mettant à mal les riches qui voient leurs pouvoirs s'évanouir, et assurant la cohésion d'un monde menacé.
La psychologie des personnages est certes succincte dans ce roman mais la peinture d'un monde lointain est prenante, tout comme l'enquête semée 'embuches menée par le personnage principal. Cela suffit, selon moi, à faire de ce livre une lecture des plus enrichissantes et des plus surprenantes puisque tout un monde s'ouvre dans sa luxuriance et sa complexité !
J'ai particulièrement aimé la rencontre entre Pazair et Ramsès II...


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« La loi du désert » est le deuxième tome d'une exceptionnelle trilogie débutée en 1992, « le juge d'Égypte » dont le premier titre était « La pyramide assassinée ». Dans le premier opus, le scribe Pazair quittait son village tranquille pour exercer ses talents à la capitale Memphis. Épris de justice et détestant le mensonge, sa probité lui faisait gravir les échelons de l'administration de Ramsès le Grand. Ayant découvert des anomalies de procédure au cours d'une enquête de routine, il se heurte à l'indifférence de sa hiérarchie qui lui conseille de ne pas s'inquiéter et de "laisser courir" s'il ne veut pas d'ennuis et voir sa jeune carrière compromise. Mais sa détermination et son opiniâtreté vont le conduire à imaginer le pire qui est à venir et dont il commence à entrevoir les contours. Je n'irai pas plus loin au risque de dévoiler trop d'indices.
Dans ce deuxième tome nous retrouvons tous les personnages ou presque du premier ; la belle Néferet, médecin, devenue l'épouse de Pazair, le policier nubien Kem et son babouin Tueur, le fidèle ami Souti au caractère aventureux et débridé, et un brochette d'individus peu ou pas recommandables tels que le chimiste Chéchi , le général Asher, le dentiste Qadash, les notables Dénès, Nénophar, Silkis, ou autre Nébamon et Mentmosé. .

Dès ma première lecture de ces trois ouvrages, il y a une trentaine d'années, j'avais été impressionné par la qualité d'écriture propre à Christian Jacq, auteur reconnu par ses nombreux récits. Que ce soit une biographie, un roman policier, une chronique historique ou les trois réunis, le style est vif, les chapitres courts, le vocabulaire précis, simple et recherché à la fois et un sens du suspense qui traduit chez lui l'admiration qu'il porte à une maîtresse du genre, Agatha Christie.
Tous les détails de la vie quotidienne de l'Égypte antique, celle des puissants comme des petites gens, la maîtrise de l'organisation politique ou administrative, les descriptions précises de la nourriture, de la médecine, de l'architecture, la façon de se vêtir, se déplacer, se battre, la connaissance précise des croyances, des rites et du panthéon égyptien ; tout cela et j'en oublie, témoigne des recherches qu'il a accomplies et de la documentation qu'il a accumulée grâce à sa passion sans limites de ce pays magnifique qu'était l'Égypte des Pharaons.
Certes, il a bien souvent été critiqué pour certains de ses livres, par d'autres égyptologues soucieux de la véracité historique ou chronologique, mais il n'appartient qu'à lui de rendre accessible tous les événements de cette époque méconnue, fût-ce au prix de quelques romances ou libertés de scénarios grâce auxquelles tout un chacun peut accéder à ce passé hors du commun.
On taxera mon commentaire (ma critique) de dithyrambique ou un peu (trop) emphatique, mais peu importe, cela reflète exactement le plaisir que je ressens à chaque fois que je prends un livre de Christian Jacq, particulièrement quand il se passe à cette époque et dans ce pays magique que j'ai eu la chance de visiter en partie.
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Pazair, simple petit scribe venu d'une province, gravit peu à peu les échelons de par son esprit futé et rusé, son travail irréprochable et son sens inné pour la justice, ce qui le fait bien voir aux yeux de Pharaon. Cependant, cette ascension ne fait pas que des heureux et Pazair s'attire de plus en plus d'ennemis qui trament dans l'ombre afin de faire tomber Pharaon, et par là-même, l'Egypte entière. Heureusement que Pazair est entouré de son épouse qui lui est plus que toujours fidèle et de son compagnon d'(in)fortune Vent-du-Nord qui n'est autre que le plus loyal des amis qui puissent être : son âne.

L'intrigue se resserre mais, même si le lecteur commence à avoir des soupçons, il est loin d'être au bout de ses surprises !
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Apres avoir decouvert un complt contre Ramses ii,le juge Pasair a été deporte pour un crime qu'il n'a pas commis et condamne a mourir au bagne.Mais les conjures ont compte sans l'amour de Neferet que Pasair vient d'epouser,et sans le courage de son ami Souti.Ensemble,ils tentent d'arracher le juge a cet enfer afin de lui permettre de reprendre son enquete.
Christian Jacq nous fait participer a la lutte d'un couple contre le mal et l'injustice,tout en nous faisant decouvrir mille et un aspects de la vie quotidienne de l'Egypte ancienne.C'est avant tout un roman policier de premiere importance,qui en chapitres courts,deroule son action a toute allure,sans jamais faiblir,deroute le lecteur,le surprend,le contraint a tourner les pages dans une jubilation constante
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Personnellement, je n'ai pas été chamboulée par cet opus.
J'ai trouvé qu'à certains moments, le rythme était même un peu lent, l'histoire se trainait en longueur.

On reconnait, néanmoins, l'érudition de Christian Jacq mais je n'ai pas senti son travail de recherche.... la patte de l'historien.
Ceci dit, ce livre n'est pas désagréable non plus, il se lit, sans plus.
L'histoire est romancée donc... elle ne m'amène pas grand chose que je ne savais déjà avant l'ouverture du livre.
Il y a une enquête, qui, parfois, se résout grâce au hasard mais le juge est très chanceux tout de même.
Non, vraiment, je ne suis pas séduite.
Mi figue, mi raisin pour ce roman.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La chaleur était si écrasante que seul un scorpion noir s’aventurait sur le sable de la cour du bagne. Perdu entre la vallée du Nil et l’oasis de Khargeh, plus de deux cents kilomètres à l’ouest de la cité sainte de Karnak, il accueillait des récidivistes qui purgeaient de lourdes peines de travaux forcés. Quand la température le permettait, ils entretenaient la piste reliant la vallée à l’oasis, sur laquelle circulaient les caravanes d’ânes porteurs de marchandises.
Pour la dixième fois, le juge Pazair présenta sa requête au chef du camp, un colosse prompt à frapper les indisciplinés.
— Je ne supporte pas le régime de faveur dont je bénéficie. Je veux travailler comme les autres.
Mince, assez grand, les cheveux châtains, le front large et haut, les yeux verts teintés de marron, Pazair, dont la jeunesse avait disparu sous l’épreuve, gardait une noblesse imposant le respect.
— Vous n’êtes pas comme les autres.
— Je suis prisonnier.
— Vous n’avez pas été condamné, vous êtes au secret. Pour moi, vous n’existez même pas. Pas de nom sur le registre, pas de numéro d’identification.
— Ça ne m’empêche pas de casser des roches.
— Retournez vous asseoir.
Le chef du camp se méfiait de ce juge. N’avait-il pas étonné l’Égypte en organisant le procès du fameux général Asher, accusé par le meilleur ami de Pazair, le lieutenant Souti, d’avoir torturé et assassiné un éclaireur égyptien, et de collaborer avec les ennemis héréditaires, les bédouins et les Libyens ?
Le cadavre du malheureux n’avait pas été retrouvé à l’endroit qu’avait indiqué Souti. Aussi les jurés, ne pouvant condamner le général, s’étaient-ils contentés de réclamer un supplément d’enquête. Investigation vite avortée, puisque Pazair, tombant dans un traquenard, avait lui-même été accusé de meurtre sur la personne de son père spirituel, le sage Branir, futur grand prêtre de Karnak. Interpellé en flagrant délit, il avait été arrêté et déporté, au mépris de la loi.
Le juge s’assit en scribe dans le sable brûlant. Sans cesse, il songeait à son épouse, Néféret. Longtemps, il avait cru qu’elle ne l’aimerait jamais ; puis le bonheur était advenu, violent comme un soleil d’été. Un bonheur brutalement brisé, un paradis dont il avait été expulsé, sans espoir d’y revenir.
Un vent chaud se leva. Il fit tourbillonner des grains de sable qui fouettèrent la peau. La tête couverte d’une étoffe blanche, Pazair n’y prêta pas attention ; il revivait les épisodes de son enquête.
Petit magistrat venu de province, égaré dans la grande cité de Memphis, il avait eu le tort de se montrer trop consciencieux en étudiant de près un étrange dossier. Il avait découvert l’assassinat de cinq vétérans formant la garde d’honneur du grand sphinx de Guizeh, massacre maquillé en accident ; le vol d’une importante quantité de fer céleste réservé aux temples ; un complot mêlant de hautes personnalités.
Mais il n’était pas parvenu à prouver, de manière définitive, la culpabilité du général Asher, et son intention de renverser Ramsès le grand.
Alors que le juge avait obtenu les pleins pouvoirs afin de relier entre eux ces éléments épars, le malheur avait frappé.
Pazair se souvenait de chaque instant de cette horrible nuit. Le message anonyme lui annonçant que son maître Branir était en danger, sa course éperdue dans les rues de la ville, la découverte du cadavre du sage Branir, une aiguille en nacre plantée dans le cou, l’arrivée du chef de la police qui n’avait pas hésité un instant à considérer le juge comme un meurtrier, la sordide complicité du Doyen du porche, le plus haut magistrat de Memphis, la mise au secret, le bagne et, au bout de la route, une mort solitaire, sans que la vérité fût connue.
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Si des assassins ont eu l'audace de profaner notre sanctuaire le plus vénérable, c'est qu'ils méprisent les valeurs fondamentales dont nous vivons. Face à cet enjeu, ma personne ne compte pas; mon trône, en revanche, est le symbole d'une dynastie millénaire et d'une tradition sur lesquelles ce pays est bâti. J'aime l'Egypte comme tu l'aimes, au-delà de nos existences, au-delà du temps. C'est la lumière qu'on veut éteindre. Agis et préserve-la, vizir Pazaïr.
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Quelles sont les prérogatives du médecin-chef ?
— Soigner Pharaon, nommer les chirurgiens, les médecins et les pharmaciens formant le corps officiel en poste au palais, recevoir et contrôler les substances toxiques, les poisons et les médicaments dangereux, prendre les directives concernant la santé publique et les faire appliquer après accord du vizir et du roi.
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Sous les couronnes des palmiers circulait l’eau bienfaisante des canaux d’irrigation et s’abritaient les maisons blanches de paisibles villages. L’or des épis scintillait, le vert des palmeraies charmait le regard. Le blé, le lin, les vergers naissaient de la terre noire, cultivée par des générations de paysans. Acacias et sycomores rivalisaient de beauté avec les tamaris et les perséas ; sur les bords du Nil, loin des débarcadères, prospéraient papyrus et roseaux. Dans le sable du désert, les plantes surgissaient à la moindre pluie, et les profondeurs préservaient des semaines durant le liquide céleste dans des sources que détectaient la baguette des sourciers.
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Pazair et Néféret saluèrent l'aube sur le toit de leur villa. Ils songèrent au jour heureux qui se levait et les illumnirait d'un amour aussi doux que le parfum de fête. Sur terre comme dans l'au-delà, lorsque les générations se seraient effacées, il parerait de fleurs la femme aimée et planterait des sycomores près du bassin d'eau fraîche où ils ne seraient jamais rassasiés de leur regard. Leur âme unie viendrait boire sous les ombrages, nourrie du chant des feuilles ondulant sous le vent.
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Vidéo de Christian Jacq
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne. En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII
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