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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 55 sur 103
EAN : 9782253142324
189 pages
Le Livre de Poche (02/10/2002)
  Existe en édition audio
3.76/5   135 notes
Résumé :
SIMENON

MAIGRET

LA PREMIERE ENQUETE DE MAIGRET

Qui a tiré un coup de revolver, en pleine nuit, dans l'hôtel particulier de la puissante famille Gendreau-Balthazar, rue Chaptal ? Tout jeune secrétaire du commissariat du quartier Saint-Georges, Jules Maigret se voit confier une enquête officieuse - car on n'attaque pas de front ces gens de la haute société, aux relations influentes. Maigret va habilement débrouiller l'échev... >Voir plus
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En 1913, le jeune Maigret fraîchement entré dans la police doute de sa vocation, il envisage même la démission quand une affaire se présente enfin, mais que les suspects sont des riches notables protégés par leur fortune et leur statut social…

"La première enquête de Maigret" (1949) n'est pas le premier roman mettant en scène le commissaire à la pipe
le premier roman avec Maigret est "Pietr le letton" et date de 1931.

Ici, Simenon revient sur les débuts de Maigret dans la police, et sur sa véritable vocation, celle de "raccommodeur de destinées".
Il est intéressant de voir comment Maigret a débuté sa carrière et de connaitre sa disposition d'esprit à ce moment de sa vie.

Cette présente édition, est le premier numéro d'une collection parrainée par le Monde, ce volume propose une introduction de John Simenon, et en postface un petit dossier "pour mieux connaitre Maigret" signé Murielle Wenger.
Les couvertures de la série seront de Loustal, dont le style épuré correspond bien aux romans de Simenon.
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Cette première enquête de Maigret est en fait la trentième sur les 75 romans qui composent la série. L'auteur a senti le besoin de raconter les débuts du fameux commissaire, vers 1948.

Maigret n'a pas 25 ans lorsqu'il entre dans la police, un peu par hasard, et plus précisément au commissariat du quartier Saint-Georges à Paris et y deviendra le secrétaire du commissaire Le Bret. Cette première enquête, charnière, lui permettra d'intégrer les locaux de la Police Judiciaire que l'on nommait à l'époque la Sûreté, en 1913.
Elle le mènera dans les milieux de la haute bourgeoisie, pas très éloignée des caïds de petite envergure et, bien entendu, des petits bistrots de quartier. C'est d'ailleurs lors d'une planque Au Vieux Calvados que Maigret goûtera (pour la première fois si j'ai bien compris) au cidre du petit matin suivi de calvados à intervalles très réguliers.

Maigret n'est pas encore bedonnant, peu sûr de lui, mais on sent bien l'attrait sur les joies de la bonne table, qui deviendra très vite une habitude. On découvre également Madame Maigret, déjà toute dévouée à son jeune époux, de même que l'appartement qu'ils ne quitteront pas.

ça se lit vite, c'est plaisant, distrayant, sans prise de tête.
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C'est en tant que secrétaire du Commissaire du quartier Saint Georges que Jules Maigret va mener sa première enquête. Celle-ci démarre le 15 avril 1913. Maigret, penché sur ses cours, apprend consciencieusement les bonnes pratiques du signalement à proximité du poêle en fonte qu'il tisonne régulièrement. Mais voilà qu'en ce début de nuit, un jeune musicien vient signaler une femme ayant jeté à la fenêtre du 17 bis rue Chaptal un appel au secours suivi rapidement par un coup de feu. Téméraire, le jeune homme a frappé à la porte et s'est reçu, en signe de bienvenue, un coup de poing. Or, cette adresse est celle des Gendreau-Balthazar. Les cafés Balthazar. Tout Paris connait ce nom prestigieux et hume le parfum du torréfacteur, avenue de l'Opéra.
Décidant de prendre au sérieux ce témoignage, Maigret se dirige vers la demeure. Sarcastique, le fils Richard Gendreau mène lui-même ce jeune policier à la recherche d'un hypothétique cadavre dans toutes les pièces de son hôtel particulier et lui fait explicitement comprendre qu'il n'est qu'un subalterne un peu zélé qui joue au détective. On lui expliquera aussi que le Commissaire le Bret est un habitué de la maison. Rentré bredouille de sa perquisition, il rédige un rapport exhaustif à l'intention de son supérieur. Celui-ci, impressionné par la précision du rapport, est d'abord sceptique, donne la consigne de plutôt fouiller du côté du témoin et attise alors la rage de Jules. Puis il va se raviser à la suite d'une information obtenue auprès de son épouse et qui contredit les dires des Gendreau-Balthazar. Mais la prudence prévaut, Maigret est placé en congés afin de mener une enquête officieuse.

Cette première enquête arrivant plus ou moins au milieu de l'oeuvre des aventures de Maigret, Simenon se permet de faire allusion aux habitudes que le lecteur averti connait déjà. La pipe, le goût pour les planques, la descente des petits verres de calvados, les investigations en solitaire pour « renifler dans les coins », la passion pour les poêles à charbon qu'il tisonne jusqu'à les faire rougir, la bonne chère dans les brasseries et les bistrots parisiens. le futur commissaire étrenne ici des faits et gestes qui deviendront des manies auxquelles il aura recours tout au long de sa carrière.
Maigret est encore svelte. À 26 ans, il est jeune marié depuis cinq mois, il vient d'emménager Boulevard Richard-Lenoir avec son épouse. Celle-ci, « grosse fille fraîche, pleine de vitalité comme on en voit derrière le marbre du comptoir des crèmeries », l'appelle encore Jules.
Alors qu'en arrière plan, le Paris en effervescence affiche des drapeaux aux fenêtres en l'honneur de la visite d'un souverain étranger, Maigret questionnera plus avant la bonne des Balthazar qui se révèlera une sacrée commère. Il va côtoyer de près le milieu au péril de sa vie.

De petit Calvados en flûte de Champagne, de choucroute en coq au vin, ça fouille, ça fouine, ça oscille entre enthousiasme ou envie de démission, tout en visant le Quai des Orfèvres qui le fait déjà rêver.
Après des enquêtes ou Maigret est à la retraite puis revient en activité, le voilà débutant. Simenon a peut-être pris plaisir à faire voyager son lecteur dans le temps !
Pour sa première enquête, Jules marchera sur des oeufs, jouant l'équilibriste au milieu des conflits d'intérêts, le drame s'étant déroulé dans un milieu très aisé dans lequel son Commissaire évolue comme un poisson dans l'eau. Il impliquera beaucoup son épouse qui prendra en charge des témoins. Ce sera un peu comme si elle était son premier inspecteur, ce qui donne beaucoup de chaleur à cet opus et un côté tout a fait sympathique.
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Nous sommes en avril 1913, Maigret est secrétaire du commissariat Saint-Georges. Justin Minard, un jeune flûtiste, pénètre dans le commissariat pour signaler une femme en détresse, dans un immeuble, rue Chaptal. Il a voulu s'interposer et a reçu un coup de poing sur le nez du maître d'Hôtel. L'immeuble appartient aux Balthazar, grossiste en café et immense fortune. Maigret accompagne le flûtiste sur les lieux et mis à part le rideau coincé dans la fenêtre d'où la femme a appelé au secours, il ne remarque rien d'anormal.
Le lendemain le commissaire appartenant au même monde que les Balthazar et les fréquentant demande à Maigret de marcher sur des oeufs pour cette première enquête qui lui est confiée.
Ecrit longtemps après que les premiers Maigret aient paru, cette première enquête est assez bien menée. Simenon avait déjà du style, du talent et connaissait bien son personnage qu'il a rajeuni, aminci et préparé son tempérament bougon. Maigret est jeune marié, habite déjà rue Richard Lenoir et possède cette franchise qui lui est propre ainsi que ce sens du devoir qui ne le quittera pas.
Simenon nous entraîne dans Paris de 1913, les calèches, les porte cochères, l'absence de téléphone, de voiture, les bistroquets de l'époque, les guinguettes et l'atmosphère parisienne du début du 20ème siècle, les odeurs du mois d'avril lors d'un rayon de soleil ou du crottin des chevaux, bref une autre époque que celle des bipers, des mobiles et autres gadgets.
Maigret trouvera la solution mais, noblesse oblige, l'affaire sera étouffée au grand dam de celui-ci. Il en voudra à son supérieur et à la terre entière, cela ne changeant rien. Il sera muté à la sûreté (ancêtre) de la PJ à la fin de l'enquête comme inspecteur, son rêve.

Ce livre valait le coup d'être lu et je ne le regrette pas, car ce fut un bon délassement.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Maigret a eu le privilège de bien des héros de séries: ne pas vieillir. Et de se maintenir à 45 ans de 1931 à 1972.

Cette enquête est atypique parce que l'enquêteur n'est pas l'habituel commissaire massif et taciturne mais un jeune Maigret de 26 ans, secrétaire de commissariat .
Le récit amène le constat qu'il lui faudra du temps et de la sueur pour apprendre le métier.

Le rookie Maigret va même avaler couleuvres et aussi quelques calvados dans le bar d'en face. Un passage obligé. Un baptême du feu en quelque sorte. Toujours le travail d'immersion au bistrot!

Avant de dénouer une intrigue qui n'aurait pas dû lui revenir, il affrontera un milieu social mention passe droit et une hiérarchie frileuse.

Cette enquête commence par l'irruption d'un musicien dans le commissariat où Maigret est de garde pendant la nuit. Ce témoin qui affirme avoir vu une femme crier et entendu un coup de feu dans une demeure cossue va constituer le point de départ de cette première enquête.

Simenon raconte donc la naissance du commissaire 18 ans après sa création. Il précise, étoffe le héros et le rend plus vulnérable. Car Maigret n'est pas encore le patron, le raccommodeur de destinées comme il le sera plus tard.

Il n'en demeure pas moins fidèle à ses origines. Implicitement, le jeune Maigret montre déjà de la sympathie pour les gens modestes qui n'ont pas toujours la justice avec eux.

Surtout ceux qui ont eu la mention pas stable.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... - "Vous êtes ici, Maigret ? Venez donc me voir."

[Le Bret] voulait se montrer désinvolte.

- "Asseyez-vous. Je me demande si vous avez eu raison de revenir si vite au bureau. Je voulais vous proposer un congé de convalescence. Ne croyez-vous pas que quelques jours à la campagne vous feraient du bien ?

- Je me sens en parfaite santé.

- Tant mieux ! Tant mieux ! A propos, comme vous avez pu le voir, toute cette histoire est arrangée. Je vous en félicite, d'ailleurs, car vous n'étiez pas loin de la vérité. Juste le jour où je suis allé chez vous, Louis [= le maître d'hôtel des Gendreau-Balthazar] a téléphoné à la police.

- De son propre chef ?

- Je vous avoue que je n'en sais rien. Au surplus, cela importe peu. L'essentiel, c'est qu'il se soit accusé. Il a dû avoir vent de votre enquête, comprendre que vous aboutiriez à la vérité."

Maigret regardait fixement le bureau et son visage n'exprimait aucun sentiment. Mal à l'aise, le commissaire poursuivait :

- "Il a passé par-dessus nous et s'est adressé directement à la Préfecture. Vous avez lu les journaux ?

- Oui.

- Evidemment, la vérité a été un peu arrangée. C'est une nécessité que vous comprendrez un jour. Il existe des cas où le scandale ne sert à rien, où la vérité crue ferait plus de mal que de bien. Nous savons tous les deux que le comte n'est pas entré dans la maison comme un cambrioleur. Peut-être était-il attendu ? Lise Gendreau a eu des bontés pour lui. Je prends le mot dans son meilleur sens.

" N'oubliez pas qu'elle est née au château d'Anseval, que des liens existent entre cette famille et la sienne.

" Bob était une tête brûlée. Il dégringolait toujours plus bas, avec une sorte de frénésie. Pourquoi n'aurait-elle pas essayé de le remettre dans le droit chemin ?

" C'est l'opinion de ma femme, qui l'a connaît bien.

" Peu importe. Etait-il ivre cette nuit-là, comme cela lui arrivait souvent ? S'est-il conduit d'une façon scandaleuse ?

" Louis est assez avare de détails. Il a été attiré par des cris. Quand il est entré dans la chambre, Bob et Richard Gendreau étaient aux prises, et il a cru voir un couteau briller dans la main du comte.

- On a retrouvé le couteau ?" questionna doucement Maigret sans quitter le bureau du regard. ... [...]
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A neuf heures moins dix, une Mme Maigret souriante, qui sentait bon le frais et la savonnette, tirait les rideaux de la chambre, livrant passage à un soleil guilleret. Il n'y avait pas si longtemps qu'elle était mariée, et elle ne s'était pas encore habituée à l'aspect d'un homme endormi, avec les pointes des moustaches roussâtres qui frémissaient, les plissements du front quand une mouche s'y posait, les cheveux drus à rebrousse-poil. Elle riait. Elle riait toujours quand elle s'approchait de lui le matin, une tasse de café à la main, et qu'il la regardait avec des yeux vagues et un peu enfantins.
C'était une grosse fille fraîche comme on n'en voit que dans les pâtisseries ou derrière le comptoir de marbre des crémeries, une grosse fille pleine de vitalité qu'il pouvait pourtant laisser des journées entières dans leur petit appartement du boulevard Richard-Lenoir sans qu'elle s'ennuyât un instant.
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- En somme, le maître d'hôtel s'accuse ?
- C'est ce que j'ai cru comprendre. En tout cas, il a une sale gueule.
- Je n'y comprends plus rien.
- Parce que vous avez la prétention de comprendre ?
Ce fut peut-être la première vraie leçon de modestie que reçut Maigret. L'inspecteur était plus âgé que lui. Il avait dépassé la trentaine. Il avait ce calme, cette sorte d'indifférence de ceux qui en ont beaucoup vu.
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Pour tout dire, le métier qu’il avait toujours eu envie de faire n’existait pas. Tout jeune, dans son village, il avait eu l’impression que des tas de gens n’étaient pas à leur place, prenaient un chemin qui n’était pas le leur, uniquement parce qu’ils ne savaient pas.
Et il imaginait un homme très intelligent, très compréhensif, surtout, à la fois médecin et prêtre, par exemple, un homme qui comprendrait du premier coup d’œil le destin d’autrui. […]
On serait venu consulter cet homme-là comme on consulte un docteur. Il aurait été, en quelque sorte, un raccommodeur de destins. Pas seulement, parce qu’il était intelligent. Peut-être n’avait-il pas besoin d’être d’une intelligence exceptionnelle ? Mais parce qu’il était capable de vivre la vie de tous les hommes, de se mettre dans la peau de tous les hommes.
Maigret n’avait jamais parlé de ça à personne, il n’osait pas y penser trop fort, car il se serait moqué de lui-même. Faute de pouvoir terminer sa médecine, il n’en était pas moins entré dans la police, par hasard. Au fond, était-ce tellement un hasard ? Et les policiers, justement, ne sont-ils pas parfois des raccommodeurs de destins ?
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[...] ... L'homme était blond, fluet, avec des yeux bleus, le teint rose. Il portait un pardessus mastic sur son habit noir et tenait à la main un chapeau melon, tandis que, de l'autre main, il tâtait parfois son nez tuméfié.

- "Vous avez été assailli par un voyou ?

- Non. J'ai tenté de me porter au secours d'une femme qui appelait à l'aide.

- Dans la rue ?

- Dans un hôtel particulier de la rue Chaptal. Je crois que vous feriez mieux de venir tout de suite. Ils m'ont flanqué à la porte.

- Qui ?

- Une sorte de maître d'hôtel ou de concierge.

- Vous croyez qu'il ne vaudrait pas mieux commencer par le commencement ? Que faisiez-vous rue Chaptal ?

- Je revenais de mon travail. Mon nom est Justin Minard. Je suis second flûtiste des Concerts Lamoureux, mais, le soir, je joue à la Brasserie Clichy, boulevard de Clichy. J'habite rue d'Enghien, juste en face du Petit Parisien. Je suivais la rue Ballu, puis la rue Chaptal, comme chaque nuit."

En secrétaire consciencieux, Maigret prenait des notes.

- "Vers le milieu de la rue, qui est presque toujours déserte, j'ai aperçu une automobile en stationnement, une Dion-Bouton, dont le moteur tournait. Sur le siège, il y avait un homme vêtu d'une peau de bique grise, le visage presque entièrement caché par de grosses lunettes. Comme j'arrivais pratiquement à sa hauteur, une fenêtre s'est ouverte, à un second étage.

- Vous avez noté le numéro de la maison ?

- Le 17bis. C'est un hôtel particulier, avec une porte cochère. Toutes les autres fenêtres étaient obscures. Seule, la seconde fenêtre, en commençant par la gauche, était éclairée, celle qui s'est ouverte. J'ai levé la tête. J'ai aperçu une silhouette de femme qui a essayé de se pencher et qui a crié : "Au secours ..."

- Qu'est-ce que vous avez fait ?

- Attendez. Quelqu'un, qui était dans la pièce, a dû la tirer en arrière. Au même moment, un coup de feu a éclaté. Je me suis tourné vers l'automobile que je venais de dépasser, et celle-ci s'est brusquement mise en marche. ... [...]
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"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon. Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.
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