Je ne suis jamais allé en Russie et je n'irai, sans doute jamais;
Bon..., si toutefois, j'avais l'occasion de m'y rendre, et j'en serais heureux,ce ne serait sans doute pas suffisant pour appréhender toute la complexité de ce Pays Continent.
Et, pourtant, la Russie m'attire. Il me semble être le seul pays au monde à ne pas avoir de fin : des marais à perte de vue, des fleuves allant nulle part, des steppes balayées par des vents arrivant d'on ne sait où, une taïga austère vous coupant tout horizon et des océans qui ne doivent pas exister.
Même
les russes, au travers de leurs yeux clairs, donnent cette impression qu'ils vivent un monde mystérieux et sans limite.
J'ai bien lu deux trois choses d'écrivains Russes tels
Tchekhov,
Gogol,
Pouchkine ou
Makine; bon pas grand chose par rapport à la pléthore d'écrits venant de ces contrées slaves. J'ai, également, senti un peu ce territoire via des écrivains voyageurs comme Tesson ou
Thubron.
Sans avoir envie d'être une expert en la matière, j'ai, néanmoins voulu avoir une sorte de panorama de ce qu'est la Russie. Et, je me suis tourné vers "Le
dictionnaire amoureux de la Russie" de
Dominique Fernandez.
Et, je me suis laissé embarquer dans celui-ci, comme dans une croisière sur la Volga, en train de picorer ça et là, dans le buffet qui m'était offert, à la quintessence de cette culture slave.
Et, je vous avoue que j'ai été séduit par nombre d'écrivains tels
Dostoïevski, Gorki ou
Tourgueniev , dans leur description qu'ils semblent donner sur la Société Russe. J'ai été épaté par l'engagement de certains auteurs ( Soljenitsyneou Dombrowski) face à un pouvoir, la majeure partie du temps tyrannique et souhaitant museler le moindre contestataire.
J'ai été, aussi, ébahi par la description faite du peuple Russe par
Primo Levi et
Malaparte pendant la seconde guerre mondiale.
Sans avoir tout exploré de ce livre (j'en garde pour plus tard), je sais, d'ores et déjà qu'il va falloir que j'explore dans les années à venir cette immensité culturelle
Commencer par "
La Guerre et la Paix" de
Tolstoï., ça me titille dur.
Vous ne croyez pas que c'est un bon démarrage?