Gôshô Aoyama

Bonjour,



Le manga d’aujourd’hui est un Shonen et il s’agit de Détective Conan. Le mangaka est Gosho Aoyama. Il provient des éditions Kana.



Tome 8



Suite du tome 7 avec l’histoire de kidnapping du petit frère du grand joueur de foot, Hideo. La suite se passe lors de vacances pour Conan, Ran et Kogoro à un hôtel où ils vont passer trois jours et deux nuits « gratuites ». Si le professeur a parlé de ça à Conan c’est parce qu’il n’a pas pu y aller. Il lui donne une petite information sur ce séjour. L’organisateur va créer une ambiance particulière en se déguisant de temps à autre en un personnage de roman que le jeune détective connaît. Il s’agit du Baron de la nuit dont son père en est l’auteur ! Et un homme va se tuer en étant déguisé en ce baron de la nuit…



Ensuite vient le mariage d’une de leur ancienne professeure à Ran, Sonoko et Shinichi. Tout se passe bien jusqu’au moment où elle s’effondre, empoissonnée !



Enquêtes

•Enfin retrouvé

•Le baron de la nuit

•Le virus de la terreur

•Sous le masque

•Les larmes de Ran

•Un mauvais tour de vent

•Le secret du point de chute

•La tragédie de la mariée

•Un thé au citron de trop ?!

•Le mobile du crime



Mon avis



On suit encore Conan dans ses aventures et il est accompagné par Ran et Kogoro. Ran a pu parler en voyant Shinichi ou du moins, son ombre ! Même si on n’a pas revu physiquement Shinichi, il est toujours présent. On a donc eu le droit à un petit instant entre les deux. Après, toujours des enquêtes à résoudre pour Conan et surtout celle du baron de la nuit où le personnage du livre de son père était présent. J’ai trouvé que c’était intéressant d’avoir fait apparaître à nouveau, le personnage du père de Shinichi. C’était un bon tome !



Note



8/10.
Lien : https://universlectures.word..

Bonjour à tous,



Le manga d’aujourd’hui est un Shonen et il s’agit de Détective Conan. Le mangaka est Gosho Aoyama.

Il provient des éditions Kana.



Tome 5



Conan et Ran sont invités par Sonoko dans la maison de sa sœur qui est éloignée de tout. Il faut traverser un pont pour y arriver et sur le pont, ils y voient un homme couvert de bandelettes ! Un peu plus tard, une des personnes invitée à la maison est retrouvée morte. Le meurtrier est dans les personnes présentes à la maison. Cela ne peut pas être Conan, Ran, Sonoko ou même sa sœur. Conan va devoir résoudre cette enquête au plus vite car le meurtrier qui est l’homme aux bandelettes s’en prend à Ran et veut la tuer !



Dans une autre enquête, Conan reçoit de la visite. Une dame vient le chercher pour le ramener à la maison. Sauf que ça n’est pas possible vu que Conan n’a pas de parents vu que c’est Shinichi ! La dame dévoile son identité et Conan ne sent plus à l’abri et décide de s’enfuir sauf qu’il se fait rattraper par elle et il se fait donc kidnapper par cette femme et son complice, l’homme masqué !



Enquêtes

•L’homme aux bandages

•La première victime

•Instant critique

•Une obscure attaque

•L’homme aux bandages démasqué

•Meurtre au karaoké

•Suicide ou assassinat ?

•Une chanson à message caché

•Chassé-croisé

•Des visiteurs inconnus

•Fuite et poursuite



Mon avis



J’ai vraiment beaucoup aimé ce tome ! Déjà dès la première histoire avec l’affaire de l’homme aux bandelettes avec le fait que Ran soit prise pour cible par le tueur. Conan qui veut la protéger et qui par cela, se blessera. J’aime aussi le fait que la soi-disant mère de Conan arrive et tout ce qu’il se passe mais la suite est dans le tome 6 que je vais aller me faire un plaisir d’aller de ce pas, le lire ! Mais avant, je vais finir cette critique. Comme vous pouvez le constater, l’histoire est vraiment très bonne, c’est vraiment un très bon tome que je recommande !



Note



9/10.
Lien : https://universlectures.word..

Bonjour,



Le manga d’aujourd’hui est un Shonen et il s’agit de Détective Conan. Le mangaka est Gosho Aoyama.

Il provient des éditions Kana.



Tome 4



Notre trio composé Ran, Kogoro et Conan va au musée Beika pour le visiter. Tout se passe bien jusqu’à que Ran se retourne et voit un homme mort accroché au mur… Bien entendu, comme Conan est là, il va mener l’enquête autour de ce meurtre mais Kogoro arrivera quand même à démêler l’enquête.



Lors d’une autre enquête du manga, lorsque Ran et Conan prennent le train, ce dernier se retrouve en face des hommes en noirs ! Il ne pensait pas les revoir de si peu et comme il veut les arrêter, il va les espionner à Gin et Vodka. Et à un moment, lorsqu’il écoute une conversation, il apprend quelque chose de grave. Une bombe est dans le train !



Enquêtes

•Le chevalier en armure

•Un dernier message

•Un stylo qui n’écrit pas

•Nez à nez avec eux

•Quatre personnes en première classe

•10 secondes terrifiantes

•Une énigme en main

•Comment résoudre une énigme en 10 leçons

•Une réponse peut en cacher une autre

•Le poisson qui brille



Mon avis



Un tome fort en suspense et action. J’ai beaucoup apprécié revoir les hommes en noir (Gin et Vodka) dès le quatrième volume. Je ne m’attendais pas à les voir de ci-peu mais j’en suis bien contente. On essaye d’en apprendre un peu plus à chaque fois. Ici, je trouve que toutes les enquêtes sont bien menées par Conan. La dernière affaire avec les Détectives Juniors est pas mal et j’aime beaucoup la façon dont les voleurs ont été arrêtés. C’est un tome que je recommande !



Note



9/10.
Lien : https://universlectures.word..

Les premiers sont bien mais ça devient vite lassant.

Un nouveau tome très sympathique ! Bien moins sanglant que les précédents, il fait davantage appel à la réflexion en nous proposant des enquêtes à la tonalité plus légère mais non moins casse-tête.



On suit toujours avec beaucoup de plaisir les aventures de Conan, et si on a tout de même hâte que l'histoire des hommes en noir avance à plus grands pas, on ne se lasse pas des enquêtes variées et délicieusement retorses que Gosho Aoyama nous concocte à chaque nouveau tome.

Un tome qui débute très bien, avec un peu d'Organisation. Gin est un personnage très effrayant, qui semble toujours avoir une longueur d'avance mentalement sur ses adversaires. Gosho nous fait une rapide petite frayeur, qui fort heureusement ne reste qu'une frayeur.

Cette rapide apparition de nos hommes en noir reste malgré tout plaisante et prouve que Gosho n'oublie pas son histoire centrale.



L'affaire suivante est sur les Detective Boys: sympa, mignonne, elle se lit facilement mais ne reste pas inoubliable.



On continue avec des catcheurs et un meurtre dont le témoin n'est autre qu'une caméra. Le récit est intéressant, on joue sur l'image qui nous est montrée mais qui cependant peut montrer parfois plus que ce que l'on voudrait bien.



Le tome se termine avec une bonne dose de suspense et deux amis en danger. On se demande jusqu'au bout comment Conan va réussir à les sauver mais la fin reste dans la lignée des affaires précédentes en se finissant sur de l'humour.

Ce tome 37 est dans la continuité du précédent, avec une forte dose de suspense et de tension. Gosho se lâche et continue sur sa lancée, en ancrant bien le danger dans chaque affaire.



On finit l'enquête des bombes où les émotions s'entremêlent autant chez les personnages que chez les lecteurs: stress, frayeur, une pointe de romance, tout y passe. On est très bien servi.



Pour la seconde affaire, on retombe sur une enquête classique, mais on assiste, une fois n'est pas coutume, à Mouri qui résout tout seul le meurtre. Bonne surprise, plaisante, qui change un peu. Cette enquête est un peu plus relaxante, comme on a l'habitude de lire.



Mais Gosho a l'air plus qu'en forme: le voilà de retour avec une affaire qui remet sur les railles l'Organisation des Hommes en Noir. Si c'est un "banal" meurtre qui les remet sur le chemin de Conan, la tension est déjà bien montée et les interrogations fusent autant chez Conan que chez le lecteur. Il semble au final que cette Organisation soit bien plus tentaculaire qu'il n'y paraît, et le danger bien plus grand.

Le tome se finit plus calmement: si on attend avec impatience la suite avec les hommes en noir, on devra attendre un peu.

Ce tome est rempli de suspense et joue avec les émotions des personnages. Impossible de le lâcher tant on est pris pas les affaires, notamment les deux dernières qui se suivent et qui relèvent le niveau du manga.



Avant cela, on termine l'enquête sur l'île, qui reste assez intéressante dans son genre. Ce huis clos est bien écrit, avec une légère dose de suspense et bien sûr d'humour surtout à la fin.



J'aime beaucoup comment débute la seconde affaire: on est dans la joie, l'allégresse, l'écriture est légère comme l'ambiance qui est à la fête. Gosho parvient d'abord à instaurer une pointe de tristesse et de surprise en trois cases, avec seulement une ressemblance entre deux personnages. Et d'un coup, la tension monte très haut avec une mise en danger tout à fait inattendue et inhabituelle de la part de l'auteur. On rigole malgré tout de la résolution de l'intrigue, qui est au final en décalage avec ce qu'on pensait lire.



Gosho ici parvient majestueusement à faire monter et tomber la tension en peu de temps. Pour mieux jouer avec nos nerfs au vu de ce que réserve la suite de cette enquête. Car ce n'est pas fini, et c'est là le génie de l'auteur qui met en danger ses personnages d'une manière cruelle: on finit sur un cliffangher extra qui ne donne qu'une envie, se précipiter sur le tome suivant.

Ce tome débute d'une manière exceptionnelle, qui nous plonge dans un flashback aux révélations quelque peu fracassantes. Il est très plaisant de revoir Shinichi pour sa deuxième vraie enquête, sur une affaire théâtrale et terrible dans sa vérité. Mais ce qui retient vraiment notre attention c'est bien sûr les rencontres inattendues faites par les deux amis. Nos certitudes passées sont chamboulées, on se retrouve perdus dans le brouillard de ces nouvelles révélations. C'est celles-ci, en plus d'une ambiance noire et oppressante qui rendent cette affaire très bonne.



L'affaire suivante est plus légère, drôle: elle joue sur la peur des fantômes et Ran nous offre de bonnes réactions. On rigole d'ailleurs aussi avec Mouri, toujours aussi comique malgré lui. La révélation est bonne et surprenante.



Pour la suite, on a les Shonen Boys à la recherche de Mitsuhiko qui a eu la bonne idée de disparaître. L'inquiétude est à son comble, on voit très bien l'amitié qui unit le petit groupe. C'est une aventure sympa qui est en dessous quand même des deux affaires précédentes.



Pour finir, Heiji est de nouveau là, en compétition avec Mouri. On commence sur de la bonne humeur, avant qu'un meurtre survienne. On clôt le tome sur ce début d'affaire qui promet de bonnes choses.

Dans ce tome Gosho met à l'honneur Jodie Sensei. Après l'affaire du détective mort, où l'on s'amuse de voir Conan en vrai enfant et Ran qui met des "XXX" pour signer son message à Shinichi, on passe à une intrigue dans laquelle Heiji est de retour pour aider Conan à enquêter sur cette professeure américaine. Le mystère s'éclaircit un peu, puisqu'on a la confirmation que Jodie s'intéresse un peu trop à Conan. En ce qui concerne l'affaire elle-même, elle est très sympathique et joue une nouvelle fois sur les sentiments de colère. Le stratagème employé est très intelligent, et le tueur aurait pu s'en sortir sans sa haine envers la victime.



Gosho nous plonge ensuite dans le monde du football et des supporters, avec une petite référence aux hooligans. Le meurtre dans un lieu bondé est bien trouvé mais le fait de réduire les suspects aussi rapidement reste assez exagéré, même si l'explication est logique. La résolution est au final très simple, et encore une fois la sympathie va plus vers le meurtrier que vers la victime.



Petite pause au restaurant chinois qui débute sur l'humour. Une tragédie survient malgré tout, accompagnée par une Ran mal en point qui s'écroule devant un Conan des plus inquiets. Cette affaire est le point de départ pour un flashback à l'intensité puissante: de nouvelles rencontres sont au rendez-vous, on revoit Shinichi sous sa vraie forme. Le prochain tome risque d'être explosif dans ses révélations!

Ici, Conan s'immisce quelque peu dans la pseudo relation Satô-Takagi: il est plaisant de le voir aider le pauvre inspecteur perdu dans son affaire de vol, mais surtout de voir ce dernier tout faire pour arriver à temps au restaurant. Le ton est ici très léger, l'accent est mis sur l'émotion et les sentiments des inspecteurs qui évoluent. Gosho parvient très bien à détendre l'atmosphère, ce qui est plaisant.



Pour la suite, on retrouve Conan pour une aventure qui reprend un thème important chez les japonais: la Saint Valentin. L'histoire est intéressante et très triste, combinée d'ailleurs à une seconde affaire qui aurait pu virer au drame. C'est ici qu'un personnage fait un retour inattendu mais plutôt assez drôle. La fin est mignonne, triste avec une petite touche d'humour. Une scène qui reste très belle.



Pour l'affaire qui suit, Conan est accompagné des Shonen Boys. D'abord à la recherche d'une montre perdue, ils se retrouvent encore une fois mêlés à un meurtre assez ingénieux, où l'on ressent plus de pitié pour l'assassin que la victime.



Pour terminer le tome, on a une affaire au message de mort intéressant mais qui est incompréhensible. Le plus étonnant est bien sûr de voir le professeur d'anglais Jodie qui, comme le fait d'habitude Conan, aide les policiers en jouant aux écervelées. La question de qui est elle revient hanter le lecteur: l'impression de danger qui entoure Conan est plus que présente.

Gosho s'amuse aussi avec le fameux XXX tant prisé par les filles et qui laisse Conan sur le carreau. On se laisse happer avec plaisir dans cette intrigue prenante.

La suite de l'affaire d'Osaka est vraiment intéressante et nous offre un aspect de la personnalité de Heiji nouvelle, têtue mais quelque peu irréfléchie. L'ambiance sombre, rendue par la nuit et la pluie, s'accentue à la fin et Gosho s'amuse à nous faire un peu peur dans une scène très bien menée qui joue parfaitement avec le suspense.



Pour la seconde affaire, on joue sur un drame personnel, où le mensonge, l'envie et la jalousie conduisent à une situation extrême. Les émotions sont fortes, le stratagème utilisé est intelligent, mais il est difficile pour moi de comprendre comment on peut finir par agir de cette façon trop exagérée, comme pour la fin.



Troisième affaire, un ton moins sombre dans l'intrigue elle-même qui use d'un bon humour pour relâcher la tension. Mais à côté de ça, l'intrigue principale avance d'un pas, avec l'arrivée d'un personnage intéressant et mystérieux, qui semble connaître l'homme au bonnet de laine. De nouveaux ennemis pour Shinichi en perspective?



Le tome se termine sur un dernier chapitre qui nous ramène à l'histoire d'amour policière. Satô est drôle, désinvolte, mais se met du coup dans une situation un peu délicate. L'humour et la romance sont au rendez-vous, ce qui promet une suite assez bonne.

On entame le tome avec Sonoko qui résout l'affaire de la poterie: le stratagème utilisé pour cacher le corps est bien trouvé, ça reste une affaire basique.



On suit ensuite les pas de Kogoro, Ran et Conan, pour une intrigue où une usurpation d'identité conduit nos héros à résoudre deux affaires en une. Il y a à nouveau beaucoup d'humour, puisqu'on retrouve le benêt inspecteur Yamamura et ses déductions aussi ridicules que Mouri, ainsi que ce dernier qui joue sur sa réputation en prenant la grosse tête et en voulant draguer. L'intrigue est sympathique, elle joue sur une légende qui terrifie Ran au plus haut point; la résolution est au final assez simple.



Les Shonen Boys sont de la partie pour l'affaire suivante: on a une ambiance légère, festive sur la plage avec les enfants qui s'amusent. L'atmosphère se noircit un peu avec le meurtre d'un homme sur la plage. Il est marrant de voir ici Sonoko non endormie qui clame avoir résolu l'affaire, un peu comme le fait Mouri, mais en se trompant bien sûr. Ce qui est important ici, c'est de voir Ai faire un pas vers Ran, ouvrant la porte pour une nouvelle amitié.



On s'envole pour la fin du tome vers Osaka, retrouver Heiji, de plus en plus présent dans les enquêtes. Mais ici, le sentiment de compétition reprend le dessus sur le jeune homme qui fait tout pour arrêter un tueur avant que Conan n'arrive. Le suspense n'est guère présent, mais la ténacité d'Heiji est excellente et nous entraîne avec plaisir à sa suite.



La dernière affaire nous conduit sur les traces d'un personnage historique (on apprend quelques notions intéressantes) avec un mystère qui promet d'être des plus passionnants. L'ambiance est noire, oppressante, accentuée par le trait foncé de Gosho.

Ce tome 30 offre de bonnes histoires, dont une en particulier qui nous fait réellement retenir notre souffle.



Avec la première, nous retrouvons les inspecteurs Satô et Takagi dans une situation délicate, qui pourrait bien finir avec Takagi assistant de Mouri. Petite frayeur (gentille et drôle) que nous fait Gosho. Du côté de l'histoire, c'est du déjà-vu hélas (affaire de Shinichi dans l'avion pour les States), ce qui est dommage. Ce n'est pas vraiment innovant, ça se lit très bien mais sans plus.



La seconde affaire par contre nous réserve une intrigue passionnante, plaisante avec une bonne dose de suspense qui nous laisse perplexe, effrayés et finalement soulagés. L'histoire est bien écrite et menée d'une main de maître, laissant la place aux scènes surprenantes. Que dire de la résolution, qui dépasse le cadre du code et qui nous offre une fin exceptionnelle de justesse et de stupeur. Une affaire géniale, qui se dévore.



On enchaîne avec une petite affaire plus tranquille, avec pour héros Genta, à la mémoire défaillante pour le coup. Conan résout rapidement cette affaire. Avec quelques touches d'humour (l'appétit de Genta) on lit avec plaisir deux chapitres courts et sympas.



Le début d'une nouvelle intrigue termine ce tome avec l'effet Columbo. Une nouvelle fois, on sait qui est le tueur, avec par contre ici un autre mystère qui trouble Conan. Pas pour longtemps, le temps de lire le prochain tome.

On débute le tome avec la suite de l'affaire des jeunes filles fashion agressées. Cette intrigue est sombre et met en avant Sonoko d'une manière qui change beaucoup et qui est très intéressante. On touche également à une motivation démesurée pour ces attaques, qui touche à la folie. L'ambiance sombre et dangereuse est accentuée par le comportement étrange de Megure, qui semble se remémorer un souvenir particulier. On finit par découvrir ce qu'il en est, pour finir sur une touche plus joyeuse.



La seconde intrigue nous renvoie à la trame principale du manga. Gosho nous rappelle le danger permanent qui rôde autour de Shinichi et qui semble se rapprocher d'un peu trop près dans ce bus. On se pose des questions sur les nouveaux personnages qui apparaissent et sur la suite qui promet une bonne énigme à venir. Conan fait à nouveau preuve d'un grand courage et d'une sensibilité envers Ai qui est touchante.



La troisième affaire est plus légère avec l'enlèvement d'un petit chien. Rien d'extraordinaire, on est dans une affaire classique avec les Shonen Boys. Il n'y a pas vraiment de suspense mais plutôt une ambiance légère. Cette intrigue n'est pas vraiment passionnante et se lit très vite sans marquer pour autant.



La dernière affaire qui clôt ce tome est plus sombre que la précédente, et touche Conan d'une certaine façon. On voit sa passion pour démontrer une certaine vérité, mais cela le conduit au résultat inverse. Déception, tristesse, il n'est pas courant de le voir ainsi. Mais on remarque également la petite touche romantique qui pèse sur Ran, et la fin qui tend vers le sourire avec un Conan très enfant.



On a un tome un peu inégal dans ses enquêtes, mais Gosho nous entraîne facilement à sa suite.

On débute le tome avec la suite de l'affaire commencée dans le précédent, et si la résolution est intéressante de par son point de vue, l'affaire en elle-même n'est guère passionnante.



La deuxième intrigue est classique, mais le point fort est la cliente qui ment: quel est son but? Si une seconde on aurait pu croire à un nouveau membre dangereux de l'Organisation, la révélation est bien plus drôle et sympathique. La tension mise en place par Gosho à travers ces deux chapitres disparaît rapidement pour laisser place à l'humour.



Pour la troisième affaire on retrouve Heiji et Kazuha avec le trio de choc, en route pour une île à la légende surprenante. Les meurtres qui s'y déroulent sont bien imaginés et rappellent la légende de la sirène. Comme souvent, c'est un drame plus conséquent qui se cache derrière ces meurtres, et la résolution laisse un léger goût amer.



Pour terminer ce tome, on s'attaque à des filles habillées fashion. Gosho n'hésite pas, comme à son habitude, à instaurer d'abord un climat de tension pour le couper net avec l'apparition plus légère et drôle de Sonoko, Ran et Conan. Il s'amuse même avec Kogoro qui ressemble quelque peu à Ryô Saeba de City Hunter dans son comportement de dragueur.Cet instant d'allégresse ne dure pas, et la tension et le suspense sont de retour, avec une fin de tome particulièrement forte qui nous laisse présager une révélation sur un des personnages secondaires.

Ce tome 27 est excellent, rempli de suspense à différents niveaux et il nous présente un nouveau personnage assez intéressant et ambiguë.



On commence par une affaire détonante qui remet sur le devant de la scène Eri, la mère de Ran. Ce personnage est très bon: intelligente, vive d'esprit, Eri n'a rien à envier à Shinichi (au contraire de son mari). Ici, c'est donc elle qui est mise en avant, pour une enquête difficile puisque que Mouri est le suspect numéro 1. Le suspense est donc bien présent, alimenté par quelques touches d'humour, de la jalousie et du romantisme. La fin de l'histoire nous réserve une bonne surprise, même si comme Ran, on reste un peu sur notre faim.



La seconde affaire est une "cold case", vieille affaire qui ressurgit le temps d'une journée et qui touche l'inspecteur Satô. Entre deux affaires distinctes qui finissent par se retrouver au détour d'un malheureux hasard, c'est Takagi qui nous surprend. Alors qu'il parait souvent en retrait, un peu cafouilleur, c'est lui qui résout en premier la vieille enquête. Bonne surprise qui lui donne enfin un peu d'importance.

On retrouve ici aussi l'entêtement des Shonen Boys, toujours promptes à se mettre dans des situations impossibles car ils ne réfléchissent pas.





On retrouve ensuite Sonoko et cie dans une arcade de jeux, où le trio rencontre Jodie Sensei, la nouvelle professeure d'anglais des filles. On a une affaire classique, vite résolue par Conan. L'intérêt de cette enquête n'est pas tant le meurtre, mais la présentation de ce nouveau personnage qui ne semble pas être ce qu'il dit être. Conan est-il en danger? Va-t-on retrouver l'intrigue principale avec les hommes en noir? Gosho parvient une nouvelle fois à imbriquer du suspense et à nous lancer dans le brouillard de l'organisation.



Le tome se finit sur une affaire classique, avec Genta qui fait encore des siennes et qui met Ai et lui en danger. L'enquête reste sympathique mais sans plus.

Ce tome est exceptionnel par sa surprise, les différents sentiments abordés et son lot de suspense et d'action.



La fin du tome 25 nous laissait perplexe face à la réaction de Ran; ici, Gosho n'hésite pas à nous surprendre plus que de raisons afin de cacher la véritable identité de Conan. Et pour cela, il nous offre une aventure merveilleuse, qui se marie très bien avec le retour de Shinichi. Entre humour et meurtres (les compagnons préférés de l'auteur), on se délecte de cette histoire qui est très bien écrite. Mais le point le plus intéressant reste le caractère de Shinichi: on le voit bien plus imbu de sa personne que quand il est Conan, et cela pourrait lui porter préjudices.



L'affaire du restaurant est un beau clin d'oeil aux parents de Shinichi. Mais ici on retrouve une part de tristesse chez Ran, qui paraît plus désespérante que les autres fois où on peut la voir pleurer. On sent alors la détresse de Conan qui ne peut rien y faire. Même si c'est à petite dose, Gosho n'oublie pas les sentiments de ses personnages ni leur relation. On sent malgré tout qu'un pas en avant a été fait, et il tarde de voir une autre scène de retrouvailles.



Pour finir ce tome rempli d'émotions, Gosho revient vers une affaire plus calme et tranquille, qui est sympathique mais sans plus.

Ce tome commence bien, avec une affaire intrigante et Sonoko en témoin. Il y a beaucoup d'humour ici, notamment avec Kogoro qui n'arrête pas, comme à son habitude, de débiter des âneries sans réfléchir. La fin reste assez simple, peut être un peu trop pour moi.



Conan retrouve Heiji et Kazuha pour un meurtre en chambre close, où le démon araignée aurait lancé son courroux. En mêlant une vieille légende à un meurtre, Gosho parvient à donner une atmosphère oppressante à son histoire, accentuée par le fait que ça se passe la nuit. Même s'il y a quelque touche d'humour, le ton reste assez sérieux, et même dramatique lors de la résolution de l'affaire. Cette histoire est intéressante à plusieurs niveaux et est très bien menée.



La troisième histoire monte d'un cran dans le climax: Gosho n'hésite pas ici à mettre en danger son héros, qui se retrouve impuissant à aider ses amis. Pourtant les Shonen Boys font preuve de beaucoup de courage et d'intelligence pour s'en sortir, une grande première pour eux. Quant à la fin de ce tome, elle est puissante en suspense et semble amener l'histoire vers un autre chemin.

Ce tome jongle entre humour et suspense à haute dose, en nous présentant d'abord une affaire plutôt légère malgré le meurtre qui y est présent. Le ton est comique, entre la situation presque embarrassante de l'inspecteur Satô, la peur exagérée de Megure et la folie de tous les policiers à la recherche de Satô. Même s'il y a un petit danger à la fin, la chute est drôle grâce aux dialogues. Cette aventure avec les Shonen Boys est sympathique et aère quelque les affaires sérieuses, comme celle que l'on retrouve juste après.



L'intrigue du médecin est tragique et terrible quand on apprend la vérité sur son meurtre. Mais ce qui est mis en avant ici, c'est notamment la jalousie de Conan, qui voit Ran un peu moins souvent, ou bien durant l'enquête quand sa chère et tendre amoureuse se colle un peu trop à un autre. Malgré le sérieux des évènements, Gosho parvient à distiller quelques pointes d'humour pour alléger une ambiance un peu trop suffocante, très bien rendu par une panne de courant. La fin est renversante d'hilarité.



Mais la dernière affaire nous replonge dans la plus grande noirceur qui existe malgré tout dans ce manga, avec la réapparition des hommes en noir. Et ce qu'on découvre n'est pas très plaisant: danger, compte à rebours, identité à protéger, on est dans un vrai thriller qui ne laisse pas la place au comique. Gosho nous rappelle que le danger est toujours présent, fortement même, et qu'il en faut peu pour y passer. Le suspense est de mise ici, on craint pour la vie de nos compagnons.



Avec ce tome, l'auteur nous montre qu'il sait manier les genres à merveille, et qu'il peut nous faire passer du rire aux stress (voire aux larmes) en quelques pages, sans pour autant que ses histoires n'en pâtissent. C'est donc un très bon retour à l'intrigue principale qui nous fait entrevoir une suite dangereuse.