Michel Bussi et autres Éditions sont de connivence car avec un bandeau aussi élogieux sur la couverture, on a vite compris. Cela est d'un grotesque absolu. Que ne ferait-on pas au nom de l'argent. On s'amusera ainsi à lire cet éloge gluant et partisan d'une fange française pseudo historique arrangée à la sauce néo- wokiste , :
" Les yeux d'Elena nimbent ce roman noir d'un éclat très particulier, où l'inavouable côtoie l'inacceptable, mais où, surtout, la vie, envers et contre tout, garde un charme fou »
Je crois que la limite du grotesque est atteinte de même que celle de la flagornerie.
Mais, avant de poursuivre je donne mes impressions sur ce roman bien long et, comme d'habitude, moralisateur.
En effet bien trop de digressions et de descriptions banales, sans style ni intérêt, il faut remplir des pages pour combler le vide des pensées et des analyses.
Le traitement de deux histoires parallèles est complètement grotesque et surfait, mais nous sommes habitués désormais à ce procédé chez l'autrice.
Bref on n'y croit pas une fois encore et donc impossibilité d'identification à quelque personnage, et ce qui navre une fois de plus est le style comme les diverses péripéties qui relèvent d'une copie d'une élève de primaire au début du 20ème siècle.
Ce qui m'a le plus agacée, dans ce roman, c'est le traitement d'une page « historique » oubliée de la France, quand des enfants furent envoyés dans la Creuse, pour être protégés de la guerre, et qu'ils auraient été très mal traités.
Cela dit je n'avais jamais entendu parler de « l'affaire scandaleuse » des enfants de la Creuse (26.000 « déportations » d'enfants en provenance de la Réunion) dont parle l'autrice. Aussi me suis-je plongée à travers les infos d'internet pour me faire une idée. Bien entendu rien de bien grave ni d'alarmant. Des enfants issus de la métropole eux aussi ont été envoyés. Bref de simples remous, mais bien agités par certains. Et ce sont toujours les partis extrémistes qui mènent la danse. Pour résumer, d'après une enquête de Lindsey Dodd (trad. Benjamin Bâcle)
: « Les archives témoignent néanmoins que certains enfants étaient exploités dans les fermes. de riches fermiers étaient ainsi accusés de se servir de jeunes « domestiques parisiens », non payés – et pour lesquels les familles d'accueil recevaient une subvention journalière. Aucun des gens que j'ai interviewés n'a cependant dit avoir fait l'objet d'un tel traitement ».
Après réflexion - parce que j'aime aller au fond des choses et mener ma propre enquête sur un auteur et un roman (n'en déplaise aux nunuches qui donnent automatiquement un satisfecit à toute daube, sans l'avoir lue d'ailleurs ou pour toucher 10 euros), je découvre qu'il est probable qu'un très haut placé du journal le Monde ait glissé à l'autrice quelques mots à ce sujet, car je doute qu'elle ait pu connaître ce pseudo scandale. Ou bien est-ce l'un de ses nombreux appuis qui l'a mise sur cette piste. On sait hélas l'acharnement de ces partis et réseaux à déterrer voire inventer des actes inhumains ou « scandaleux » de manière à rabaisser et culpabiliser plus encore notre France.
D'ailleurs cette histoire de la Creuse fait écho aux reproches habituels décernés (par exemple le fameux « colonialisme » voire « racisme » ) à notre pays. Je pense par la même occasion à
Au revoir là-haut, de
Pierre Lemaitre, auteur « engagé » , qui accuse la France de n'avoir pas pris soin de ses « gueules cassées ». de même à ses assertions sur la politique « néfaste » des barrages construits en France après la guerre…Même topo, même parti pris.
Je précise qu'il semble de toute évidence que ce « roman » de Piacentini paru en 2017 a inspiré un grand nombre d'ouvrages et de films qui se sont empressés de critiquer l'attitude de la France, ouvrages évidemment d'auteurs et réalisateurs d'appartenance exclusivement ultra-gauchiste.
Bref, vous l'aurez compris encore, l'autrice s'affirme de plus en plus dans ses positions partisanes et justicières unilatérales. .
On se serait bien passé de cet opus qui n'apporte rien, sinon ennui, mensonge et consternation. Et aussi colère !