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La trilogie psychiatrique tome 3 sur 4
EAN : 9781547238835
312 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (14/06/2017)
3.91/5   23 notes
Résumé :
ATTENTION : il s'agit du dernier tome d'une trilogie débutée par les romans "Regis" et "Sandrine", parus en 2016 !

Le Mal poursuit sa course. Inexorablement. Dolores est son nouveau pantin. Bras armé, victime désignée ? Toxique et paumée, elle se débat pourtant. Fuit en avant. Se heurte aux limites et aux murs de sa prison. Chaque jour, elle oeuvre à sa propre destruction... Mais la trilogie turbulente qui va prendre fin ici n'aura été qu'une étape. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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En général, dans une trilogie il y a souvent un tome qui est en dessous des autres.. mais ici ce n'est pas le cas. Les trois romans sont juste magistraux, avec pour moi peut être une petite préférence malgré tout pour Dolorès.

L'écriture de James Osmont est une musique, parfois douce, parfois virulente, avec des rythmes différents selon les besoins, mais une chose est sûre c'est que cette musique des mots ne peut laisser indifférent.

Certes , le scénario est atypique. Il sort des normes, des sentiers battus. Ceci combiné a une écriture agréable qui se veut parfois poétique et parfois cynique , avec la touche d'humour qu'il faut juste là ou il faut, m' a juste procuré un énorme moment de plaisir lors de ma lecture.

C'est évident, que James maîtrise parfaitement son sujet.. mais comme je l'ai dit lors de mon avis sur le tome deux... je vais continuer a suivre cet auteur sans regret, avec juste l'envie de savoir ou il va m'emmener et jusqu'ou.

J'oubliais , roman lu avec la play list .. ;)
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Voilà que prends fin la saga de James Osmont, et quelle pépite ce tome 3.

Dans l'ordre, il y « Régis » puis « Sandrine ». Nous sommes plongé dans un univers littéraire complètement inédit. Des oeuvres de James, ont peut les qualifier de thrillers psychiatriques. Mais pas que... elles sont poétiques, artistiques dans le style de l'écriture, mais il y a aussi la volonté et la recherche de l'auteur à y intégrer des chansons venant illustrer ce que ressentent les personnages. C'est un gros travail d'orfèvre qui a été fait dans ces oeuvres. Que l'on aime ou pas l'histoire, ce qui est quelque chose de propre à chacun, on ne peux qu'applaudir la qualité du travail fournit. Cette saga nous plonge en plein coeur de la folie de l'âme humaine, jusqu'où la maladie peut emmener des individus dans les ténèbres ou à les conduire sur le chemin du « mal »...Sommes-nous tous protégé de cela ? Avec « Régis » on explore l'univers de la psychose, avec « Sandrine » davantage celui de la névrose et avec Dolores nous sommes dans l'entre-deux, l'état limite, même si au final on y retrouve tout les thèmes.

Je vais maintenant vous parlez de « Dolores » plus précisément, qui est pour moi le plus aboutit des trois romans et celui que je préfère. Il clôture à merveille et de façon très intelligente cette saga, j'ai adoré cette fin, une vraie fin qui à la fois surprend et boucle le tout.

Dolores est une jeune adulte meurtrie, une écorchée vive qui fait d'elle une personne instable, immature, dépendante... une vraie tornade dans les moments de crise. Elle est Borderline, un pied dans la psychose et un autre dans la névrose, évoluant sur un fil instable. C'est un sujet, que je trouve passionnant à la base, donc ce livre je ne pouvais que l'aimer connaissant la plume de l'auteur. Elle n'a de cesse que de repousser les limites, se retrouvant hospitalisé suite à de nombreuses tentatives de suicides. Lors d'une hospitalisation, elle fait la rencontre de Lucas, un autre patient, fils d'un psychiatre. Il a un caractère tout opposé à Dolores, ils vont tous deux réussir à nouer un semblant de lien. On va suivre Lucas à travers le récit et en même temps découvrir un aspect politique/administratif de la psychiatrie. On retrouve également Sandrine dans quelques passages ainsi que le fameux Thorsten, qui représente le mal dans ce roman, une personne qu'il vaux mieux ne pas croiser sur son chemin. Les chapitres s'enchaînent au rythme des mélodies avec chacun de ces personnages. Mais quel lien entres eux ? Où l'auteur veux t-il nous emmener ? Je n'en dirais pas plus pour vous laisser découvrir l'histoire... Attendez-vous à quelques passages un peu dur, mais qui m'ont tout de même fait rire dans la façon dont l'auteur les décrits. Les métaphores qu'il utilise sont géniales.

Dans le style de l'écriture donc, on y retrouve une précision incroyable, les termes cliniques sont très justes, il n'y a pas de fausses notes. La lecture demande de prendre son temps, car c'est une écriture assez rigoureuse. Concernant ce qui touche à l'aspect musical du roman, pour ma part je n'arrive pas à lire et écouter la musique en même temps et j'avoue que ce n'est pas mon style de musique de prédilection. J'en garde donc les paroles qui illustrent le texte à merveille. Par ailleurs petit clin d'oeil à Regis, certains protagonistes se retrouve avec le lecteur MP3...serait-il maudit ? Il provoque toujours une interrogation chez eux avec son mode aléatoire.

Je tenais également à faire un petit retour sur la photo de couverture car elle peux être...effrayante certes mais elle est sublime. Lorsqu'on découvre Dolores, on comprend cette couverture et voici comment je l'interprète : Ce regard vide, noir mais avec des petits yeux présents qui nous montre la profondeur de sa souffrance. Une souffrance indicible que les personne Borderline ressentent. Cet effet est accentué par cette bouche ouverte comme un cri sans fin de désespoir. L'image est floutée sur une partie, tout comme Dolores qui a une perception flou d'elle-même, et plus particulièrement dans les moment de dissociation/dépersonnalisation, elle ne se (re)connaît pas.

Donc voilà pour mon ressentie, j'ai relevé une quantité assez importante de passages, le livre était couvert de post-it. J'ai mis d'autres citations sur le site pour les curieux et si vous voulez vous faire un avis sur l'écriture de James Osmont.

N'hésitez pas à le découvrir, si cela vous tente, il mérite d'être reconnu pour son travail en tant qu'auteur auto-édité.
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Oui je pourrais tout à faire faire « copier-coller » sur ma chronique de Sandrine l'année dernière et l'appliquer mot pour mot au troisième volet de la trilogie psychiatrique de James Osmont.
Il s'agit bien d'une trilogie à lire impérativement dans l'ordre sous peine de sombrer comme les héros … car on y retrouve ses personnages, du moins ceux qu'il a eu la délicatesse de ne pas tuer au cours des deux premiers tomes. Et là je copie : l'auteur nous immerge dans les cerveaux que l'on qualifie communément de malades mais dont les affections guettent chacun(e) d'entre nous, fragilisés que nous sommes par les accidents de la vie. Éprouvante lecture car elle nous renvoie au jugement que nous portons sur l'autre et pour cela même elle est incontournable. Au-delà du fond « psychiatrique », notons une galerie de personnages hauts en couleurs, qu'il ne ferait pas bon de rencontrer dans un bois …
James Osmont nous étonne encore dans ce récit atypique, émaillé de citations poétiques et musicales … peut-être un tome 4 avec les rescapés ?
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J'ai fini le dernier volet de la trilogie de James Osmont, Dolores, et j'avoue être passée par diverses émotions et ressentis ne sachant plus si j'aimais ou non au final. C'est donc pour cela que j'ai eu du mal à écrire ce retour et décrire au mieux tout ce que j'ai pu vivre au long de cette lecture.
J'avais eu un gros coup de coeur pour « Régis » qui m'avait complètement transportée non seulement dans un univers que je ne connaissais pas mais surtout avec ce personnage tellement emblématique. Il m'avait carrément retournée !!!
Ensuite « Sandrine » que j'avais apprécié mais différemment peut-être un peu moins intense pour moi.
Donc en débutant « Dolores » je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre et si j'allais encore une nouvelle fois adhérer à cette histoire.
Pour être honnête je me suis un petit peu perdue au début mais finalement, grâce aux personnages en autre, j'ai retrouvé le droit chemin.
A nouveau ils sont tellement à part que nous sommes obligés de ressentir toutes sortes d'émotions et j'irai même jusqu'à dire à les vivre avec eux.
Le personnage de Dolores est carrément perturbant. Cette jeune fille que nous sentons meurtrie au plus profond de son âme, de son être avec un comportement autodestructeur mais qui m'a sincèrement émue.
Celui de Lucas est tout aussi dérangeant mais touchant aussi avec ses obsessions.
Par son écriture qui est toujours aussi affutée et précise, James nous amène loin dans la folie, la noirceur, la peur mais n'oublie aucunement le côté humain ce qui nous permet de se ressentir beaucoup d'empathie.
Son écriture est fluide, simple mais ponctuée encore avec des extraits musicaux ce qui a renforcé mes émotions aux moments opportuns. C'est la première fois que je me prête au jeu d'écouter de la musique en même temps que je lis et j'avoue que ça donne une autre dimension.
Donc voilà pour essayer de résumer mon ressenti je l'ai à la fois adoré et détesté ce qui est très paradoxal.
Cet auteur est vraiment à découvrir, à suivre car il a un talent énorme. Il arrive à nous surprendre, nous attendrir, nous rebuter, nous mettre mal à l'aise aussi en fonction des situations mais c'est tellement puissant que j'en redemanderais encore avec plaisir.
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[ Lecture dense et style décalé ]
Comme je le disais dans ma précédente chronique, Sandrine, James Osmont a réussi à créer un genre de thriller à part entière, qui ne ressemble à rien d'autre qui existe déjà dans ce genre littéraire. Et ce troisième opus est l'occasion pour lui de prendre les mêmes ingrédients qui ont réussi à séduire un lectorat toujours plus grand en deux ans, mais en y affinant son style.

Il y a beaucoup à dire au sujet du style narratif de l'auteur. D'abord, c'est dense, très, et ça reflète en quelque sorte l'état psychique des personnages qu'il nous présente. L'auteur joue merveilleusement avec les mots et une écriture qui se veut nerveuse, ils sont le reflet des maux profonds des personnages. de nombreuses virgules ponctuent les phrases, les figures de style notamment d'accumulation sont légion et rendent le récit très dynamique, presque de manière obsessionnelle, ça frôle la névrose et ça nous donne l'impression d'être plongé en plein dans les méandres de leurs esprits dérangés. le langage est à l'image des deux autres tomes, soutenu, et je me retrouve à nouveau face à un ouvrage très littéraire sans pour autant tomber dans quelque chose d'écrasant et de laborieux à lire. A nouveau, de nombreux extraits musicaux ponctuent le récit, renforçant à nouveau se sentiment de « gros capharnaüm mental » mais tout en apportant une sorte de bouffée d'air au lecteur.

L'écriture se fait quasiment poétique à certains moments, certaines vérités vous sont jetées à la figure et débrouillez-vous ensuite avec pour continuer d'essayer de vous voiler la face. Ce n'est pas une lecture de tout repos, j'ai relevé un nombre incalculable de passages qui raisonnaient en moi, et qui ont laissé plané une ombre au-dessus de moi après avoir terminé cette lecture.

[ Et puis du renouveau… ]

Changement radical de style dans le dernier quart du livre, comme ça, sans prévenir… D'un thriller psychiatrique où l'action était principalement centrée sur les patients et les soignants au sein de l'unité de soins, on migre tout doucement sans s'en rendre compte dans du thriller pur et dur. Terminés les longs passages tortueux qui te font un noeud au cerveau en te faisant te poser des questions sur la vie et la société, place à des scènes plutôt orientées vers du thriller « classique » (à utiliser avec de gros guillemets car les scènes en question tabassent!). C'est nouveau chez lui, et je n'ai pas souvenir d'un changement de style aussi radical dans Régis et Sandrine.

De l'aveu même de l'auteur, il a mis ses tripes sur la table et il se sent vidé après avoir écrit 3 ouvrages aussi complexes. C'est normal, c'est compréhensible, et c'est ce qui fait que c'est aussi réussi. S'il avait été moins impliqué dans son écriture, plus « étranger » on va dire et qu'il avait pris plus de recul, aucun doute que cela aurait été bien moins percutant, immersif et aurait été plus conventionnel. Alors je me demande, si consciemment ou inconsciemment , James ne serait pas en train de migrer doucement vers quelque chose de différent pour ses prochains livres afin de varier et de ne pas s'enfermer dans le même style littéraire, surtout étant donné le fait que Dolores clôture cette série. A moins que ça ne soit un moyen de préparer le lecteur à autre chose?

[ le mot de la fin ]

Un final admirable pour clôturer une série hors norme. Je ne peux que vous conseiller de découvrir cet univers inhabituel. Il faudra vous habituer au rythme, au style original et parfois tarabiscoté de James Osmont, mais si vous avez une certaine curiosité à découvrir quelque chose de différent, foncez!

Chronique complète sur mon blog
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Blindé, cynique.

Banaliser était devenu naturel pour lui. Il y jouait depuis tout petit, sur le tapis du salon : sauver le monde, sauver des vies, cowboy du secours aux personnes,preux chevalier de la victime en détresse... Huit mois de formation via Pôle Emploi, avec l'objectif de prendre son pied, d'être valorisé, enfin utile, moulé dans son costume, pectoraux vengeurs. Mais la réalité était moins glorieuse...."T'a pas cinq mètres, c'est que dalle ! " Et puis les suicidaires, ça lui posait un problème. Il y avait assez à faire avec ceux qui demandaient de l'aide, pour perdre son temps avec ceux qui réclamaient la mort, n'en finissaient plus de la provoquer,de s'y frotter, d'aiguiser son appétit... Ceux là, en plus, ne disaient pas"Merci". Pas une once d'admiration dans leurs yeux. Par définition, ceux là faisaient la gueule, n'offraient aucune gratitude, et parfois même, figurez-vous qu'ils voulaient vraiment mourir...

Pas juste faire chier.
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Si la jeune femme avait fait la preuve....la démonstration même au sens critique du terme... de son incapacité à intégrer des codes sociaux ; la danse, ce dialogue du corps avec l'espace, lui donnait accès à une autre dimension. Cet art de l'éphémère autorisait à s'extraire du cadre de la chorégraphie pour inventer une spatialité différentes, une "kinesphere", suivant son instinct, à tout moment, une inspiration, une noble pulsion pour une fois... Abreaction. Dans la douleur aussi, la mise en scène de soi et la sublimation que tout cela représentait. Un être qui danse, c'est un corps vacillant qui s'apprête sans cesse à chuter,qui défie la pesanteur, palpe le sol à l'occasion, s'enroule, se redresse, mais finalement ne tombe jamais, et rebondit plutôt, puis fait de ses élans incertains, de ses déséquilibres volontaires, des bonds héroïques et de belles arabesques. Des réussites au lieu d'échec.
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Souffrir, avoir mal, n'être plus qu'une blessure... La douleur, de nos jours,se cote et s'evalue,se résume à un chiffre. On la voudrait objective,concordante, éloignée de la sensation et de sa traduction mentale. Sans parler du tabou du plaisir... La négation de cette parole du corps génère des mutismes dans les esprits. On rend inacceptable la plainte et l'alarme déclenchée par cet"impalpable" qui habite nos chairs. On est sourd aux cris répétés, on muselle, on se détourne. Au mieux,on soigne le symptôme physique. Parfois même, on accuse. Pour l'âme affligée, réfugiée au fond d'elle même, la douleur - routine, rengaine, vieille compagne- n'est plus qu'un"trou dans une dent creuse"...

....dont on ne chercherait même plus la racine.
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Elle enviait la normalité des autres, leur constance, mais cultivait sa différence, son instabilité, sa cécité émotionnelle... Parce que l'excès de lucidité éblouit parfois, fait dépérir, et pousse à détruire.
C'était si moche, parfois, tout ça...
Ces problèmes de comportement lui donnaient au moins un statut, et cela valait mieux que l'invisible de la dépression.
" Non, pas de tristesse ! Rien que d'la rage !... "
En danger, rétive, farouche, indocile, hérissée, entêtée, intenable, égoïste, indomptable, faible, enfantine, ambivalente, révoltée, masochiste, lacunaire... Dolores : personnalité borderline.
Une proie pour le Mal qui rôde.
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Les spéculations qui entouraient certaines candidatures à la présidence, masquaient des intérêts privés qui crevaient l'écran, mais semblaient pourtant invisibles pour l'opinion, otage du marketing et de la force incantatrice des instituts de sondage. Ces nouveaux oracles démocratiques guideraient bientôt aveuglement le vote de ceux qui sont toujours "pour celui qui gagne".
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