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EAN : 9782707322944
153 pages
Editions de Minuit (07/03/2013)
3.5/5   308 notes
Résumé :
Du jour où j'ai décidé d'écrire un roman américain, il fut très vite clair que beaucoup de choses se passeraient à Detroit, Michigan, au volant d'une vieille Dodge, sur les rives des grands lacs. Il fut clair aussi que le personnage principal s'appellerait Dwayne Koster, qu'il enseignerait à l'université, qu'il aurait cinquante ans, qu'il serait divorcé et que Susan, son ex-femme, aurait pour amant un type qu'il détestait.
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Critiques, Analyses et Avis (81) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 308 notes
"L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai..."

En adaptant en 1970 le tube de Christie "Yellow River", Joe Dassin a recouru pratiquement au même stratagème que Tanguy Viel avec "La disparition de Jim Sullivan". Tous les deux ont pris un thème très américain, pour le traiter d'une façon très française.
Et tout comme pour Joe Dassin l'Amérique est la terre de toutes les promesses, pour Tanguy Viel c'est un pays d'où sort la plupart des romans lus dans le monde entier, ce qui est, convenez-en, le rêve de tout écrivain.
Le but de Tanguy Viel est donc écrire un roman "typiquement américain" avec tous ses ingrédients, clichés et poncifs, mais son livre n'est pas juste une parodie. Il y a aussi de ça, car on le lit en souriant, mais c'est surtout une étude de ce qui est nécessaire pour fabriquer un "bon" roman américain susceptible de plaire. Ce qui nous met à mi-chemin entre une parodie et un hommage. Mais c'est avant tout un chouette exercice de style : quelque chose qu'on ne trouve que rarement dans un "vrai" roman américain. Peut-être que les auteurs américains se prennent trop au sérieux pour cela, qui sait...?

Quel est donc le brûlant secret du roman américain et de son succès international ? de ses traductions en toutes les langues imaginables, et de ces quatrièmes de couverture alléchants qui nous avertissent qu'on tient entre nos mains "une oeuvre dont la portée universelle dépasse les frontières", ce qui est, malheureusement, rarement le cas avec la production française ?
Ha ! Dans le style : "cela devrait se passer quelque part aux alentours de Detroit", et "un nom comme Dwayne Koster pourrait convenir à mon personnage", Viel construit peu à peu son récit en recourant au conditionnel et au futur. C'est donc davantage une genèse de roman, mais l'histoire de Dwayne en ressort comme sur un palimpseste, et elle a bien un début et une fin. Et même quelques prémices, car dans un bon roman américain, un petit saut dans l'histoire familiale est de mise, comme vous l'aviez certainement remarqué pendant vos lectures américaines...

Alors, jouons le jeu : on va d'abord deviner l'âge et le métier de Dwayne, puis sa situation familiale, et vous aurez un bonbon pour chaque bonne réponse !
Je vois déjà les mains se lever... Oui, ceux qui ont opté pour un quinqua divorcé qui enseigne la littérature à la fac ont trois bonbons d'un coup ! Ceux qui osent timidement avancer que sa spécialité pourrait être Herman Melville vont probablement garder le paquet, mais ce n'est pas fini...
Bien sûr que Dwayne aura une maîtresse (un bonbon pour avoir deviné où ils se sont rencontrés), et sa femme aura un amant. Elémentaire, mon cher Tanguy ! Cet amant, qui ça pourrait bien être ? Si, à tout hasard, l'idée d'un collègue prétentieux de la fac vous effleure l'esprit, il va doucement falloir dégrafer votre pantalon, car tous ces bonbons ne peuvent pas rester sans séquelle.
Comment régler la situation et donner une petite leçon à son rival, sans s'empêtrer dans une histoire politico-mafieuse qui ne présage rien de bon ? La question reste rhétorique, car j'ai pitié de votre ligne et de votre dentition. Mais si vous êtes amateurs du roman américain, une chose basique de ce genre ne devrait pas... bref !

Mais que Jim Sullivan vient-il faire dans tout ça ? C'est le chanteur préféré de Dwayne, voilà ! Il est de bon ton de rajouter un personnage "réel" dans la fiction américaine, et Jim, qui a mystérieusement disparu en 1975 dans le désert du Nouveau-Mexique, au bord l'autoroute de Santa Rosa, est tout simplement idéal pour que Viel puisse finir son histoire de la façon dont il la finit.

"There is a highway
telling me to go where I can
Such a long way
I don't even know where I'm..."

... chantait (vraiment) Jim, avant d'être probablement enlevé par les extraterrestres, et c'est aussi le sentiment global que me laisse le livre.
C'est amusant et Tanguy Viel réussit son exercice avec brio, mais quelque part on se demande à quoi tout cela a servi. Je ne saurais dire... mais une chose est certaine ! Si les extraterrestres ont enlevé Jim afin de posséder un spécimen pour étudier tous les clichés et poncifs de la country music, ils n'ont pas raté leur coup !
3/5. C'est drôlement bien écrit, ça vaut quand-même une lecture, mais ce n'est pas "une oeuvre dont la portée internationale dépasse les frontières".
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Voici une parodie de roman américain, écrite du point de vue de l'auteur, français, qui se regarde écrire une histoire à la manière d'un auteur américain. J'ai trouvé l'exercice à la fois brillant et lassant.

J'aime pourtant les récits dits d'auto-fiction, ou d'exofiction, ou de docu-fiction... bref j'aime la fiction du réel, ces histoires dans lesquelles l'auteur fait son apparition dans la narration de manière opportune, parce que cela apporte du sens au récit. Pour exemples : « l'adversaire » de Carrère, ou « l'imposteur » de Cercas, dans lesquels les auteurs se mettent en scène, parce qu'ils sont partie prenante de l'histoire. Dans « l'adversaire », Carrère a interrogé sa relation à Roman, et c'était passionnant. Dans « l'imposteur », idem. Sans oublier la référence en la matière, « de sang froid », de Truman Capote (Et aussi l'excellent « Le journaliste et l'assassin » de Janet Malcolm).
Mais ici, l'on se demande ce que fait dans le récit Tanguy Viel : quel rapport avec Jim Sullivan (personnage réel), quel lien avec l'histoire ? Aucun, si ce n'est qu'il est écrivain, qu'il écrit un roman, et qu'il a décidé de pasticher les romans américains en décryptant leur genèse, et en l'intégrant à son récit. Il en fait même son point de focalisation. L'exercice est certes réussi, brillant même, mais il m'est vite apparu lassant malgré la rapidité du récit, et surtout gratuit. Une sorte de nombrilo-fiction qui manque terriblement de sens à mon goût.

La critique semble avoir apprécié. Moi pas vraiment. Je me demande du reste (comme brumaire ici), pour qui ce genre de livre peut bien être écrit : pour le public, ou pour l'intelligentsia ?
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A 50 ans, Dwayne Koster avait tout : une femme, deux enfants, une belle maison dans un quartier chic de Detroit, un poste d'enseignant à l'université, des voisins et amis. Une liaison avec une de ses étudiantes plus tard, Dwayne a tout perdu. Il en est réduit à noyer son chagrin dans l'alcool et à surveiller les fenêtres de son ex-femme derrière le volant de sa vieille Dodge de 1969. Susan s'est installée dans une nouvelle maison avec les enfants et, entre tous les hommes de la ville, elle a choisi d'avoir une liaison avec Alex Dennis, un collègue de Dwayne, celui qu'il déteste tout particulièrement. Il n'en faudrait pas beaucoup pour que Dwayne accepte la proposition de son oncle Lee : régler le "problème Alex Dennis" en échange d'un service pas très légal...


Non, ceci n'est pas le résumé d'un roman américain écrit par un écrivain américain mais le roman américain d'un écrivain français qui veut donner à son récit une dimension internationale. Et pour cela, rien de plus simple, il suffit d'appliquer quelques recettes qui ont fait leurs preuves! D'abord, il faut planter le décor -dans son cas ce sera Detroit-, décrire la ville et ne pas oublier d'en rappeler l'histoire. Ensuite, il faut un héros américain, lui choisir un nom qui sonne bien, faire des retours en arrière sur son enfance, raconter ses ancêtres, lui trouver un traumatisme lié à la guerre du Vietnam et, pour finir, le mettre dans une situation difficile. Après, l'histoire roule toute seule entre des description des grands espaces américains, des références obligées à la guerre en Irak et aux attentats du 11 septembre, un zeste d'intrigue policière avec un agent du FBI (mais pas trop si on ne veut pas écrire un thriller), de l'amour, du sexe (hors mariage bien sûr), des motels, des bars (avec une serveuse prénommée Milly), des voisins sympathiques, des barbecues le dimanche, etc, etc.
Cette mise en abyme d'un écrivain qui raconte comment il écrit son roman américain est une réussite totale! On se plaît à décrypter avec lui les codes de la littérature américaine et on se prend à se souvenir de tous les livres qu'on a lus et qui les utilisaient. Et cerise sur le gâteau, on se prend au jeu! Tanguy VIEL a bel et bien écrit un roman américain! On s'attache à son Dwayne Koster si plein de clichés et on veut savoir ce qui lui arrive, ce qu'il va devenir.
Un livre frais, drôle et léger qui remet les pendules à l'heure pour le plus grand plaisir du lecteur.
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Voilà un bouquin qui se lit d'une traite. Tanguy Viel explique son choix d'écrire un roman américain. C'est fait avec une malice et un humour bienvenus. Ces personnages sont un prétexte pour jouer avec les mots, les phrases, s'amuser avec les codes du roman dit "international". Mais sous cette plume en apparence légère, c'est bien un talentueux auteur qui se cache derrière ce roman. Intelligent et surtout jubilatoire.
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Et voilà ! J'ai ouvert ce livre blanc et bleu en début d'après-midi d'un beau jour de mai ( quelle folie ), un peu par hasard ; et au lieu de partir en balade, j'ai rapidement voulu savoir qui était ce Jim et pourquoi il avait disparu. Impossible de lâcher le bouquin avant d'en connaître la fin ! Vous êtes prévenus.

Ce roman concis, brillant, m'a permis de passer deux bonnes heures dépaysantes dans le Michigan, en compagnie du héros Dwayne Koster, prof de fac de littérature américaine ( bien sûr ), 50 ans, divorcé, amant d'une de ses étudiantes, Milly, et fan de Jim Sullivan, chanteur disparu étrangement 40 ans plus tôt ; de son ex-femme Susan Fraser, maîtresse du collègue détesté de Dwayne ; sans oublier une myriade de personnages secondaires qui pimentent le récit.

L'Intrigue principale peut se résumer ainsi : Dwayne veut se venger de l'amant de son ex-femme et finit par organiser une expédition punitive contre lui. Mais c'est bien trop réducteur. En effet, pour en arriver là, Tanguy Viel , tout en disséquant régulièrement les clichés du roman américain avec ironie, nous entraîne dans une histoire saisissante où se mêle avec brio les personnages de fiction et les événements récents de l'histoire américaine - il nous prévient même " Ce n'est pas dans nos habitudes à nous, Français, de mélanger les vrais personnes avec les personnages de fiction ". Clin d'oeil à Forrest Gump ?

En 150 pages seulement s'agence un récit étonnant à l'écriture racée qui finit par nous faire sortir de la route bien balisée à l'américaine qu'il semblait avoir emprunté au démarrage.
Suspense et originalité donc pour un très bon moment de lecture.
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critiques presse (6)
Actualitte
21 juin 2013
De superbes ellipses qui en disent bien plus long qu'un texte plus complet, plus élaboré. Une histoire merveilleusement suggérée. Qui laisse à l'imagination toute la place pour faire son chemin. J'ai été surpris et conquis.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaLibreBelgique
09 avril 2013
Un intelligent et réjouissant roman de Tanguy Viel où il se met lui-même en scène. “La disparition de Jim Sulivan” démonte les recettes du roman américain. [...] Dans cette mise en abîme du roman lui-même et de ses techniques, c’est comme si le roman français dansait le tango, ou plutôt le rock, avec son homologue américain.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
09 avril 2013
Dans son sixième roman, Tanguy Viel reprend à son compte tous les clichés du roman américain contemporain, qu'il confronte à la conception française du genre. Entre plaisir du récit et critique malicieuse: un pur régal.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lhumanite
25 mars 2013
De tout cela surgit un véritable petit joyau littéraire. Assurément le livre le plus enlevé de Tanguy Viel, formidable exercice d’écriture et de lecture critique. [...] Tanguy Viel ou l’art d’accommoder les poncifs à la grande sauce littéraire.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Bibliobs
15 mars 2013
Un zeste d'ufologie, des barbecues géants, des routes toutes droites témoignent d'un sens aiguisé du détail qui fera reconnaître au lecteur qu'il est dans un authentique roman américain. On ne sait bientôt plus si la parodie se joue de l'intrigue, ou l'inverse. Ecrire, c'est mystifier. Chapeau, the artist !
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Liberation
11 mars 2013
Ceci n’est pas tout à fait un roman, même si c’en est aussi un, mais le making of du roman, son atelier d’écriture à la lumière de la question.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Même dans le Montana, même avec des auteurs de Montana qui s'occupent de chasse et de pêche et de provisions de bois pour l'hiver, ils arrivent à faire des romans qu'on achète aussi bien à Paris qu'à New York. Cela, c'est une chose qui m'échappe. Nous avons des hectares de forêts et de rivières, nous avons un pays qui est deux fois le Montana en matière de pêche et de chasse et nous ne parvenons pas à écrire des romans internationaux.
Du jour où j'ai compris cela, je dois dire, j'ai pris une carte de l'Amérique, je l'ai accrochée sur le mur de mon bureau et je me suis dit que l'histoire entière de mon prochain livre se déroulerait là-bas, aux Etats-Unis.
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Je ne dis pas que tous les romans internationaux sont des romans américains. Je dis seulement que jamais dans un roman international, le personnage principal n'habiterait au pied de la cathédrale de Chartres. Je ne dis pas non plus que j'ai pensé placer un personnage dans la ville de Chartres mais en France, il faut bien dire, on a cet inconvénient d'avoir des cathédrales à peu près dans toutes les villes, avec des rues pavées autour qui détruisent la dimension internationale des lieux et empêchent de s'élever à une vision mondiale de l'humanité. Là-dessus, les Américains ont un avantage troublant sur nous : même quand ils placent l'action dans le Kentucky, au milieu des élevages de poulets et de des champs de maïs, ils parviennent à faire un roman international" (p.10)
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Les Américains ont un avantage troublant sur nous : même quand ils placent l'action dans le Kentucky, au milieu des élevages de poulet et des champs de maïs, ils parviennent à faire un roman international.
Même dans le Montana, même avec des auteurs du Montana qui s'occupent de chasse et de pêche et de provisions de bois pour l'hiver, ils arrivent à faire des romans qu'on achète aussi bien à Paris qu'à New York. Cela, c'est une chose qui m'échappe. Nous avons des hectares de forêts et de rivières, nous avons un pays qui est deux fois le Montana en matière de pêche et de chasse et nous ne parvenons pas à écrire des romans internationaux
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Est ce qu’au fond de lui il sait déjà qu’il va la détruire? Non, ce n’est pas possible, n’est-ce-pas, on ne peut pas se mettre au volant d’une voiture et se dire déjà, consciemment, qu’on va la détruire, sous prétexte qu’une pensée en lui, une seule pensée en lui est allée vers ça, parmi cinquante pensées possibles de lui au volant de sa Dodge Coronet blanche, et dans toutes ces pensées, il choisirait celle où il va partir dans le fossé, où il va donner un coup de volant pour aller dans le fossé, non, bien sûr que non , il ne se dit pas ça consciemment.
Au contraire, consciemment il se met au volant et il se concentre, il accélère doucement, très doucement et il se dit que c’est juste comme d’habitude, et d’une certaine manière c’est vrai, elle accélère et elle freine comme d’habitude, avec les cent vingt chevaux à l’arrière, se dit-il, comme d’habitude, se dit-il,, mais s’il commence à penser à ça, se dit il aussi, alors il est foutu, parce qu’alors c’est comme si il était poursuivi par une horde en furie qui lui dit que ce n’était pas lui qui décide, mais eux, les cent vingt chevaux, les cents vingt pur-sang qui galopent juste derrière lui.
Lui, donc, dans son cerveau ça a fait ça, ça a cogné bizarrement, de sorte que les pur-sang derrière, il a eu l’impression qu’il le rattrapaient, qu’ils allaient lui passer dessus, il a eu cette impression très vive dans la ligne droite, qu’il fallait qu’il accélère parce qu’ils allaient lui passer dessus et le piétiner, et que plus il accélérait plus ils s’encoléraient juste derrière lui. Il a essayé de dire des choses, il a essayé de se dire qu’il faudrait ralentir un peu, là mais lui, l’autre en lui qui conduit ne lui répond pas, il ne sait même pas s’il l’écoute à ce moment là, il entend seulement les chevaux enragés qui lui collent au train et qui piétinent son cerveau, et alors je ne sais pas s’il accélère encore mais c’est sûr qu’il ne ralentit pas, que peut être le compteur, il marque quelque chose comme cent vingt ou cent trente miles, et bien sûr la ligne droite à un moment c’est très clair, elle va s’arrêter d’être une ligne droite.
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Nous, en France, bien sûr que ça nous fait bizarre de mettre une équipe de hockey sur glace dans un livre, parce qu'alors on pense à Chambéry ou à Annecy, et qu'on n'imagine pas souvent raconter des histoires qui se passent dans ces villes-là, je veux dire, des villes où il est plausible qu'il y ait une équipe de hockey - quoique même à Brest, j'ai appris qu'il y avait une équipe de hockey sur glace, ce que je n'aurais jamais soupçonné, parce que c'est quand même un sport violent, un sport extrêmement sauvage qui va très bien avec une certaine idée de l'Amérique et à mon sens, beaucoup moins bien avec une certaine idée de la Bretagne (...).
(p. 45)
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