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EAN : 9791038700529
608 pages
Zulma (02/09/2021)
4.02/5   47 notes
Résumé :
Un jour de désœuvrement, Pablo Martín Sánchez tape son nom dans un moteur de recherche. Par le plus grand des hasards, il se découvre un homonyme au passé héroïque : un anarchiste, condamné à mort en 1924. Férocement intrigué, il se pique au jeu de l’investigation et cherche à savoir qui était… Pablo Martín Sánchez le révolutionnaire.

Happé, l’auteur se fond dans cette destinée tourbillonnante et picaresque, alternant le récit d’une épopée révolutionn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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L'écrivain Pablo Martín Sánchez entre un jour son nom dans un moteur de recherche, navigue un peu puis tombe sur l'un de ses nombreux homonymes auquel le site français « Dictionnaire international des militants anarchistes » consacre un article. Autrefois, un Pablo Martin Sanchez, militant de la CNT, membre dans les années 1920 du groupe d'action Los Solidarios, fut arrêté le 17 janvier 1921 à Barcelone sous le nom de José Ramon Cuartero. Impliqué dans l'expédition Vera de la Bidasoa, il fut condamné à la peine capitale à Pampelune le 14 novembre 1924 et donné pour mort.
Le romancier espagnol ne se doutait pas que cette occupation anodine un jour de désoeuvrement allait l'entraîner sur les traces de l'anarchiste et l'amener à reconstituer en dépit des années passées le parcours de cet homme, et à travers lui, tout un pan de l'anarcho-syndicalisme espagnol, jusqu'à la dictature de Primo Rivera et à la Semaine Tragique.

Ce panorama de l'anarchisme est l'un des aspects les plus intéressants de l'ouvrage. Dans son exil parisien, Pablo Martín Sánchez travaille dans l'imprimerie de Sébastien Faure, et fréquente les autres exilés espagnols farouches opposants au dictateur Primo de Rivera, communistes, socialistes, anarchistes, catalanistes, républicains ou tout simplement démocrates. C'est ainsi que Durruti et Ascaso se trouvent à côtoyer militants, citoyens et intellectuels comme Miguel de Unamuno ou Vicente Blasco Ibáñez.

L'autre aspect touchant de l'ouvrage est la résurrection du double, de cet anti-héros condamné au garrote vil, dont il ne restait que quelques entrées dans les sites militants, ainsi qu'une photographie prise lors de l'arrestation et qui reprend vie page après page. Certes c'est l'imagination de l'autre Pablo Martín Sánchez qui comble les vides. La nièce âgée décède rapidement au début de sa quête, il ne peut associer à ses recherches ni proches, ni familiers, et pourtant Martín Sánchez l'anarchiste est sorti de l'oubli.
Je remercie les Editions Zulma & La Contre Allée pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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« Bien qu'à vrai dire, patient lecteur, je me tiendrai pour satisfait si je suis parvenu à te mener jusqu'à la dernière page en espérant que tu aies apprécié cette promenade, car écrire n'est rien d'autre que déambuler et flâner avec quelqu'un qu'on ne connaît pas encore. Parce que si je me réjouis de quelque chose, c'est d'avoir partagé cette histoire avec toi, l'histoire d'un anarchiste qui s'appelait comme moi, l'histoire de Pablo Martín Sánchez, une histoire dont j'espère qu'elle valait la peine d'être racontée. »

Que Pablo Martín Sánchez se rassure : son roman est tout à fait passionnant, et je n'ai éprouvé aucune difficulté à avancer dans la vie de son homonyme telle qu'il nous la raconte. Il voulu rester au plus près de ce que l'on sait de la vie de cet obscur anarchiste espagnol. Autour de ce cadre le travail de brodure littéraire, de mise en situation, est tout à fait impressionnant et maîtrisé.

Le premier chapitre nous emmène à Paris, à Belleville plus précisément, à l'automne 1924, dans le petit monde des réfugiés espagnols. Pablo Martín Sánchez, trente-quatre ans, est en fin de semaine typographe dans une petite imprimerie radicale, ce qui lui permet de payer le loyer de la chambre de bonne qu'il loue. Il est responsable de l'édition d'un journal hebdomadaire de 4 pages, Ex-Ilio. Pour subsister, le reste de la semaine il s'occupe d'une propriété dans le Nord.

Un an déjà que Miguel Primo de Rivera s'est imposé à la tête de l'Espagne par coup d'état, avec le soutien du roi Alphonse XIII. Des intellectuels de premier plan, tels Miguel de Unamuno, Vicente Blasco Ibáñez, Eduardo Ortega y Gasset s'apprêtent à une offensive médiatique contre cet autocrate.

Un ami d'enfance de Pablo, Robinson, frappe à la porte de l'atelier. Et Pablo se joindra à un projet fou : avec d'autres activistes armés, revenir clandestinement en Espagne pour provoquer un soulèvement populaire... Ce qui s'est réellement produit à Vera de Bidasoa. Et qui conduira Pablo à être condamné au garrot.

À partir du second chapitre se met en place le dispositif de narration choisi : l'année 1924 est le pivot autour duquel le roman est bâti. En alternance on trouvera un chapitre sur ce qui est antérieur (à commencer donc par l'enfance de Pablo) et un autre sur ce qui se passera pendant cet automne 1924. Quand la boucle sera bouclée fin et début se confondent.

Malgré son sujet, qui pourrait laisser croire que l'auteur a voulu s'en tenir aux faits avérés, il y a une très belle épaisseur romanesque dans ce texte. La vie de Pablo est un roman : on y trouvera par exemple une amitié indéfectible, un amour contrarié, un duel, un voyage en Amérique, une visite guidée des tranchées de Verdun...

Difficile donc de ne pas se laisser emporter par ce livre, à la fois généreux et mouvementé !

J'ai pu le découvrir grâce aux éditions Zulma et La Contre Allée, ainsi qu'à Babelio, qui me l'ont adressé dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je les en remercie.
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Pablo Martin Sanchez a su allier la richesse d'une recherche historique sur le milieu anarchiste Franco espagnol entre 1890 et 1924 ,au plaisir ludique du romanesque. Il découvre presque par hasard qu'il a un homonyme et que cet homme était anarchiste et a été condamné à mort pour avoir participé à une tentative de révolte contre le dictateur Primo de Rivera. Piqué de curiosité il va reconstituer l'histoire de cet homme principalement à partir des souvenirs d'une vielle dame,Teresa qui n'est d'autre que la nièce de Pablo l'anarchiste. Son écrit va finalement constituer un très beau playdoyer et une juste réhabilitation de cet homme !
Le récit alterne les périodes en partant de l'enfance de Pablo puis de sa vie de jeune adulte et du simulacre de procès qui le condamnera. J'ai beaucoup aimé suivre Pablo enfant,quand lui même suivait son père inspecteur de l'éducation nationale dans la région de Salamanque,et ses passages à Madrid où il va découvrir les premiers pas du cinéma et,sans s'en douter lier ses premiers contacts avec un futur " compagnon". Il va aussi faire connaissance avec Robinson qui sera son plus fidèle ami et frère d'arme. Son amour magnifique pour Angela va aussi prendre vie à cette période et ne s'éteindra jamais. Après plusieurs expériences de vie son chemin va le conduire à Paris dans les années 20, là où les utopies fleurissent ainsi que l'espoir de la liberté pour tous les espagnols qui sont venus s'y réfugier afin de préparer une révolte contre Primo de Rivera,pensant que le peuple espagnol s'y prépare également. Cette période est passionnante et la soif de liberté de toute cette jeunesse est contagieuse ! Pablo se fait embaucher à l'imprimerie La Fraternelle du grand monsieur Faure bien engagé lui aussi dans cette lutte bien que plus réaliste et prudent que ces fougueux jeunes gens. Ces utopies politiques sont nourries d'amitiés et de solidarité mais entravées aussi par de beaux parleurs qui n'hésitent pas à manipuler les militants et les engager dans des combats perdus d'avance. Toute cette fresque historique est incarnée avec beaucoup d'humanité par ce jeune Pablo qui,pour l'anecdote a une anomalie physique puisque ses organes sont inversés,ainsi il a le coeur à droite...ce qui est le comble pour un anarchiste ! Pourtant ,cette anomalie lui sauvera une fois la vie ..
L'auteur ajouté un épilogue et surtout un addenda qui viennent ouvrir des perspectives positives que je n'osais espérer puisqu'un roman historique ne peut tricher pour offrir une happy-end.
Bien que limité quant à la période qu'il traverse et aussi son espace géographique,ce roman m'a rappelé le magnifique " La mémoire des vaincus" de Michel Ragon.
Je suis insatisfaite de mon billet car je n'ai pas su transmettre toute la richesse et la force de ce roman ...mais il en est souvent ainsi lorsqu'il y a tant à dire qu'on doit se résigner à une synthèse forcément réductrice...
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Un homonyme anarchiste !


C'est ce que se découvre l'auteur. Intrigué, on le serait à moins, il décide de faire des recherches sur cet homme, recherches qui donneront naissance à cet ouvrage.

Toute la partie consacrée au milieu anarchiste, notamment à Paris, est passionnante et très bien documentée. On y rencontre tous les libertaires importants, et pas seulement espagnols, de cette époque. Leurs conditions de vie souvent difficiles et misérables sont très bien décrites.

La propre vie de cet homonyme est racontée de façon romancée, très romancées, trop romancée ? L'auteur parle, à la fin de son livre, du récit de cette vie qu'il interprète comme une grande promenade dont il espère que nous l'ayons partagée avec lui jusqu'au bout. Certes, mais que le chemin fut parfois long, jamais ennuyeux mais que de longueurs.

Peut-être que mes lectures précédentes, qui concernaient déjà le mouvement anarchiste en la personne de Victor Serge et Durruti, auront influencé mon jugement et que la comparaison entre tous ces ouvrages ne pouvait se faire qu'au détriment de ce dernier.


Quoiqu'il en soit, si vous avez aimé ce livre et que vous vous intéressez à l'Anarchisme sans avoir envie de lire des ouvrages trop théoriques, vous pouvez, devriez, lire "La mémoire des vaincus" de Michel Ragon.



Merci à Babelio et aux éditions Zulma et La Contre Allée pour cet envoi.

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Quelle magnifique idée littéraire et fictionnelle !
Rechercher son homonyme sur Internet.
C'est ce qu'a fait l'écrivain espagnol Pablo Martin Sanchez.
Pablo Martin Sanchez a écrit l'anarchiste qui s'appelait comme moi en 2012 et son roman vient d'être traduit aux Editions Zulma et La contre-allée.
Pablo Martin Sanchez est connu pour être le traducteur en espagnol de Raymond Queneau, Delphine de Vigan ou Hervé le Tellier.
Il fait aussi partie de L'Oulipo. L'Oulipo a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l'expression à travers des jeux d'écriture.

Donc Pablo Martin Sanchez tape son nom sur google et au milieu d'un nombre important d'intrants , il découvre son nom dans le dictionnaire des anarchistes espagnols .
3 petites lignes dans un article consacré à l'anarchiste Enrique Gil Galar : "Capturé, il fut condamné à mort et exécuté avec d'autres militants, comme Julian Santillan Rodriguez et Pablo Martin Sanchez ".
"Membre d'un groupe d'action, Enrique Gil Galar participa le 6 et 7 Novembre 1924 à l'expédition de Vera de Bidasoa au cours de laquelle une centaine de camarades venus de France étaient entrés en Espagne "
Pablo Martin Sanchez se lance dans l'investigation et recherche documents et informations concernant cet homonyme ayant vécu au début du 20éme siècle. tout cela se concentrera à Barracaldo dans la banlieue de Bilbao.
Il rencontrera Térésa, une vieille femme de 90 ans, qui est la nièce de l'anarchiste Pablo Martin Sanchez et qui lui permettra de dérouler le fil menu de la vie de l'anarchiste.
Mais comment démêler le vrai du faux, entre récit historique et fiction ?
Il est évident que c'est jubilatoire pour Pablo Martin Sanchez de nous entrainer entre fiction et réalité. Et il le fait diantrement bien !
Il profite des interstices inconnus de la vie de Pablo Martin Sanchez pour nous immerger dans le Paris du début du 20ème siècle : les quartiers populaires , les années folles mais encore les petits commerces et les linotypistes.
Une capitale dans laquelle grenouille les anarchistes de tous poils et plus spécialement espagnols.
Car c'est aussi la grande réussite de ce roman : nous faire découvrir une partie de l'histoire espagnole en ces années 1920. Nous connaissons plus de l'Espagne la période la guerre civile de 1936. Elle a pourtant été précédée par la dictature de Miguel Primo de Rivera qui a écrasé ces rêves anarchistes et libertaires. des rêves précurseurs de ce que seront le Pays Basque et la Catalogne.
Enfin comment ne pas être touché par ces engagements jusqu'à la mort ?
Je suppose que Pablo Martin Sanchez l'écrivain a du cheminer longuement auprès de Pablo Martin Sanchez l'anarchiste. Un cheminement qui se poursuit 10 ans après la naissance du roman avec son édition en France.
J'ai rencontré Pablo Martin Sanchez à la Fête du livre de Bron en Mars 2022.
Il était toujours imprégné de ce roman et de ce cheminement.
Sa dédicace :" Cette histoire du passé qui parle bien du présent."
Le cheminement de deux homonymes à 100 ans d'écart mais qui parlent d'une même voix .
Un livre qui parle d'aventure, d'Histoire, d'amour et de convictions.
je vous le recommande chaudement.
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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critiques presse (1)
LeMonde
09 janvier 2022
L’écrivain retrace avec brio le parcours d’un homonyme dans l’Europe du début du XXe siècle.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Contexte: Paris, 1924, "épicentre de l'anarchisme espagnol", suite au coup d'état de Primo de Rivera

(...)meeting de protestation motivé par le premier anniversaire du coup d'Etat de Primo de Rivera... célébré avec trois semaines de retard, histoire de ne pas démentir une réputation espagnole bien méritée (...)

Il y avait là les gens les plus divers, mais tous réunis par une double qualité: être espagnols et exilés. Les libertaires prédominaient, car Paris est à ce moment-là l'épicentre de l'anarchisme espagnol, mais il y avait aussi un grand nombre de communistes, de républicains et de catalanistes, de syndicalistes et d'intellectuels, et même des fugitifs et des déserteurs. En définitive, tous ceux qui pour une raison ou une autre ont dû se réfugier en France, pour fuir les coups et les tortures de la Garde civile espagnole. Etaient présentes des grandes figures politiques du moment, comme Marcelino Domingo ou Francesc Macià; ou même, en dépit de sa très vive inimitié avec Blasco Ibáñez,$, Rodrigo Soriano, le politicien et journaliste qui s'était battu en duel quelques années plus tôt avec Primo de Rivera en personne. Des intellectuels renommés, comme Eduardo Ortega y Gasset, qui avait dû s'exiler en France pour avoir crié "Vive la liberté" quand Miguel de Unamuno l'était à Fuerteventura, ne manquaient pas non plus ce rendez-vous. (...) Il y avait aussi dans la salle les hommes d'action, comme Buenaventura Durruti, avec son air sérieux de pistolero strabique, ou Francisco Ascaso, qui insistait pour démentir avec son esprit andalou ce qui était un secret de polichinelle: à savoir qui c'est lui qui a tiré l'an dernier sur l'archevêque de Saragosse, Juan Soldevila.
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Prologue

Il y a quelque chose d'émouvant et d'effrayant à la fois dans l'idée que le hasard puisse gouverner nos vies. D'émouvant, parce que cela fait partie de l'aventure même de vivre; d'effrayant, parce que, comme tout ce qui est incontrôlable, cela donne le vertige. Dans le cas de l'écriture, le hasard joue souvent un rôle plus étrange qu'on ne le pense généralement, même si certains auteurs en ont fait le protagoniste de toute leur oeuvre. Toutefois, l'histoire que le lecteur a entre les mains n'aurait pas vu le jour si le hasard n'avait pas frappé avec insistance à la porte de celui qui écrit ces mots. Ou plutôt: cette histoire n'existerait pas telle qu'elle est racontée, car une bonne partie des faits concernés peuvent être débusqués dans les hémérothèques et les archives, ces cimetières sans fleurs de la mémoire. Mais une histoire sans récit est une histoire qui n'existe pas encore: il faut que quelqu'un tisse le fil des évènements. Et le hasard ou la coïncidence a croisé mon chemin pour que ce soit moi. C'est l'histoire d'un anarchiste qui s'appelait comme moi. C'est l'histoire de Pablo Martin Sanchez, une histoire qui vaut peut-être la peine d'être contée. (p. 11)
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Alexander Berkman était devenu l'un des anarchistes les plus célèbres d'Amérique après sa tentative manquée , en 1892 , d'assassiner Henry Clay Frick , le sanguinaire exécuteur du programme élaboré par La Carnergie Steel Company pour réprimer la grève de ses propres ouvriers ; maintenant , après quatorze ans de prison ( bien que condamné à 22 ans ) , il était de nouveau dehors , changé en une véritable icône de la cause libertaire , dont la branche la plus radicale considérait les tyrannicides et les régicides comme le moyen le plus direct pour atteindre ses objectifs . Si on en veut confirmation , qu'on en parle au vingt- cinquième président des États-Unis , William Mc Kinley , assassiné au début du siècle par l'anarchiste Léon Czolgosz .
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L'origine de la peine de mort, telle que l'appliquent actuellement les Etats, est certainement la vengeance, la vengeance sans mesure, aussi terrible que peut l'inspirer la haine, ou la vengeance réglée par une sorte de justice sommaire, c'est à dire la peine du talion : dent pour dent, oeil pour oeil, tête pour tête.

Elisée Reclus
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...l'importance de récolter des fonds parmi les ouvriers espagnols d'Amiens, en déplorant l'esclavage auquel nous soumet "ce puissant seigneur appelé argent, cet opium trompeur inventé par la bourgeoisie pour nous salir les mains et l'esprit ".
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Littérature : Pablo Martín Sánchez nous raconte le parcours d'un jeune anarchiste espagnol du début du XXe siècle dans "L'anarchiste qui s'appelait comme moi" (Zulma & La Contre Allée).
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