Ou comment apprendre que toute relation est un échange de bon procédé et qu'il faut un minimum de compromis et de bonne communication pour que ça se passe bien. Moui, bon d'accord. ça parait logique.
Après, chacun a ses limites, à poser clairement.
Bref, ce livre m'avait laissé un sentiment assez mitigé, si je me souviens bien, car je l'ai lu il y a bout de temps déjà. J'avais eu l'impression de lire des évidences qui n'avançaient pas à grand chose, du moins dans mon cas assez particulier (face à des parents très particuliers). (Disons que comparé à un "relations et jeux de pouvoir" de J.J. Crèvecoeur, c'était beaucoup moins bien.)
Commenter  J’apprécie         120
Je connaissais l'auteur dans le cadre du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) où avec le Dr Zermatti il fait partie des personnes à suivre et à lire.
Je me suis donc dirigée en toute confiance vers ce livre.
Il traite des relations humaines. J'ai trouvé le début dérangeant mais intéressant sur les dettes dans les relations, mais le livre ne dépasse pas cela. Il ne conçoit les relations humaines qu'à travers ce qui est dû, donné, à donner, etc. J'ai eu plusieurs moments de choc en me disant qu'il ne pouvait pas dire ce qu'il disait sans prendre de précautions, que son discours était potentiellement dangereux, mais il l'a bien écrit.
J'ai interrompu ma lecture car j'ai trouvé le propos très malsain.
Je suis psychologue et moi aussi j'ai accompagné des patientes qui avaient des problèmes pour "trouver un mec bien" et en gros il leur conseille d'accepter les mecs qui friment avec leur grosse voiture, etc. parce que selon lui c'est un signe d'intérêt pour elles qu'ils friment et donc de la séduction, alors qu'elles souhaitent des relations honnêtes et franches.
Je suis aussi une femme, et j'ai très bien compris sa patiente qui est trop polie pour le dire (moi je m'en bats les gonades): elle veut pas de "gros lourd", elle veut pas d'un kéké, elle veut sortir avec un homme adulte responsable qui va pas la traiter comme un objet décoratif et/ou sa môman.
Et lui, il passe complètement à côté de ça, à côté de ce qu'on vit dans les couples hétéros quand on est une femme.
Alors juste fuck, sentez ce qu'il vous faut, prenez le temps de goûter la solitude avant de vouloir à tout prix vous caser avec n'importe qui.
Là où l'auteur était rigoureux dans la thématique des TCA, il donne son avis personnel sans sources, sans appuis théoriques ni rien... dommage.
Commenter  J’apprécie         60
En racontant des histoires vraies, glanées au cours de ma pratique quotidienne, je voudrais mettre au jour les fondements élémentaires de la relation humaine afin d’en définir, pour chacun, le bon usage au quotidien.
J'aborde donc dans ce livre les règles de base de la communication: donner et recevoir constituent les fondements du lien social. Mais pour que l’échange soit satisfaisant, il convient de donner aux autres de telle sorte qu'ils nous rendent la pareille. Cela nécessite qu'on comprenne les enjeux de ces échanges. Cela se vérifie dans la vie professionnelle, les relations amicales et, bien sûr, les relations amoureuses.
La voila donc, notre première croyance irrationnelle, cause de bien des souffrances, conduisant à des vains efforts: si tout va mal entre moi et les autres, c’est ma faute ou bien la leur.
Tout devient diffèrent dès los qu’on pose le problème, non pas au niveau de la nature des personnes, mais au niveau de la relation. Si, entre moi et cet autre, les choses ne se passent pas comme je le souhaite, ce n’est pas parce que l’un d’entre nous est défectueux, c’est parce que nous (moi, l’autre, les deux) ne nous y prenons pas de la bonne façon.
Il ‘y a donc pas à changer sa nature, mais sa façon de faire, son système relationnel.
Le niveau d’études, le niveau culturel et le niveau économique sont, pour les femmes, à classer plutôt parmi les handicaps: les hommes, qui sont sociologiquement encore terriblement machistes, même s’ils prétendent le contraire, aiment choisir des partenaires qui, si elles ne leur sont pas forcement inférieures sur ces critères, ne leur sont pas non plus supérieurs.
Or, il n’est pas rare, dans la pratique, que ce soient les petites aventures qu’on croyait sans lendemain qui évoluent en relations durables, ou bien qu’une camaraderie se colore de désire. Un petit torrent de montagne aura alors fini en Mississippi.
Quelques idées fausses à propos de la séduction
1) La séduction est un processus automatique et spontané.
2) On séduit en étant sympathique, franc et loyal, en s’intéressant à l’autre, à ce qu’il est profondément.
3) Etre séduisant est bien, chercher à séduire est mal.
4) Si on séduit par des artifices, qu’on trompe l’autre sur soi-même, alors la relation qui en résulte sera faussée et inauthentique.
5) Les personnes naturellement belles séduisent automatiquement ; les personnes laides ou moins belles ne peuvent pas séduire quoi qu’elles fassent.
6) Séduire, c’est manipuler l’autre, se laisser séduire, c’est être manipulé.
Gérard Apfeldorfer, psychothérapeute discute avec le psychiatre Serge Hefez de la relation entre alimentation et émotion, une approche thérapeutique largement développée dans linecoaching.com