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EAN : 9782246813774
Grasset (07/02/2018)
3.76/5   19 notes
Résumé :
La disparition d'un être cher nous bouleverse parfois au-delà de ce qu'on pouvait imaginer. Dans le cas d'un animal familier, c'est l'âme silencieuse d'une maison qui s'en va. Comme si le piano familial devenait muet. Le chagrin qui nous étreint alors s'apparente à la fois à un chagrin d'enfant dont la fulgurance semble devoir durer toujours, et à une peine d'adulte, lourde de souvenirs anciens et de blessures enfouies.Pendant la maladie de sa chatte Margot, Olivier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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« Les larmes sont comme l'amour : inutile de les maîtriser ou de chercher à les analyser, c'est un irrépressible abandon. »

Olivier Bellamy est, selon moi, un des meilleurs interviewers actuels. Dans son émission « Passion Classique » sur Radio Classique, il reçoit bien entendu tout ce que compte le monde de la musique de compositeurs, chanteurs, cantatrices ou musiciens mais aussi artistes de tous bords, comédiens, réalisateurs, auteurs, etc…

Pendant une heure, il pose de bonnes questions, c'est plutôt rare, et surtout, il écoute les réponses, n'hésitant pas à rebondir si besoin ! Un moment de profondeur et d'intelligence comme on en trouve peu.

Je ne connais rien à la musique, encore moins à la musique classique, mais j'ai toujours grand plaisir à l'écouter en parler. Un mélange d'érudition, de finesse et d'écoute bienveillante, avec une pointe d'humour bienvenue.

Ma préférence va évidemment à ses échanges avec des auteurs. Chaque fois, j'ai l'impression d'en sortir un peu plus intelligent… Ce n'est qu'une impression, je sais, mais qu'est-ce que ça fait du bien !


Cette longue mais nécessaire introduction m'était indispensable pour vous indiquer ce qui m'a conduit sur le chemin de son dernier livre, désireux de découvrir si sa plume valait son verbe… Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas été déçu.

Parler de la perte d'un être cher, voilà bien qui a déjà été maintes fois traité, lu et relu. Mais parler de la perte d'un être cher quand il s'agit d'un animal, c'est bien plus rare.

Qui parmi nous n'a jamais été affecté par la perte d'un animal familier, d'un chat ou d'un chien ?

Personnellement, je me souviens de la perte d'un chien quand j'étais ado comme d'une des plus sombres journées de ma jeune existence alors. Pour Olivier Bellamy, c'est la perte imminente de Margot, une petite chatte noire au port de reine, normal quand on s'appelle Margot, adorable compagne de ses jours comme de ses nuits qui lui a inspiré ce récit.

La saveur de son histoire tient aux parallèles que lui inspire sa douleur et qu'il fait avec ses relations avec sa mère, avec la musique de Mozart, avec ses amours, avec sa vie même.

Requiem pour un chat, un récit empreint d'une douce mélancolie, de sensibilité et d'une sincérité qui ne laissera personne indifférent.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Tout d'abord, je remercie du fond du coeur les éditions Grasset pour cet envoi. A chaque fois, je me sens extrêmement honorée de chaque nouvelle lecture qui s'offre à moi. C'est une aventure toute neuve et pleinement de sentiments que chaque livre nous donne à vivre. Et dans celui-ci, ce n'est pas rien de le dire... J'aimerais donc aussi les remercier pour leur extrême patience car, pour x raisons, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir lire et chroniquer ce livre, et je m'en excuse sincèrement.

L'histoire que nous propose Olivier Bellamy, c'est la sienne. du moins, celle de son narrateur qui porte le même prénom et exerce le même métier que lui. C'est celle d'un amour si inconditionnel entre un être humain et son animal qu'ils en viennent à ne plus faire qu'un tant leur complicité et leur besoin dévorant l'un de l'autre sont évidents. Cela ne peut que nous transpercer en plein coeur, qu'on soit propriétaire d'un animal ou non. Cet amour-là, increvable, on l'éprouve tous et on en est tous aussi la victime.

Je suis si heureuse d'avoir pu découvrir l'écriture d'Olivier Bellamy, ainsi que l'ingéniosité de cette plume. En effet, tout tourne autour de la lettre M dans ce récit. M comme Maman, M comme Mozart, comme Moïse, comme Monde, mais surtout M comme Margot, la prunelle des yeux de l'écrivain, son bébé, son animal. J'ai été tout simplement impressionnée qu'en partant de ce simple M, milieu de l'alphabet (M comme Milieu, voyez ?), l'auteur réussisse à faire, à établir autant de connections entre la famille, la musique classique qui lui est si chère, la religion, l'Amour, la Vie, la Mort, tout ce cycle ; le monde... Tant de liens qui se révèlent inébranlables et véridiques. Olivier Bellamy a écrit son roman comme un compositeur l'aurait fait d'une partition où chaque note est parfaitement accordée à la suivante, et où celles-ci justement se suivent sans aucune dissonance. Tout est exactement à sa place et fonctionne à merveille. La magie de ce requiem a totalement opéré sur ma personne et c'est purement et tout simplement brillant. Merci au chef d'orchestre d'exception qu'est Olivier Bellamy pour ce délice exquis qui nous enveloppe tout entier.

Là où Olivier Bellamy sait trouver les mots exacts pour décrire une palette d'émotions et de vérités qui nous dépassent et qui pourtant nous enveloppent tout entier, à moi justement les mots me manquent pour rendre un digne hommage à ce roman de vie. Cela vous arrive-t-il d'éprouver un sentiment tel qu'à la fin d'une lecture, vous vous sentez baigné d'une lumière révélatrice, sans pour autant réussir à trouver les bons mots pour le décrire car ce que vous avez vécu lors de la dite expérience de lecture se suffit à lui-même et parce que tout a été dit ? Il n'y a rien à ajouter, tout est à sa place et marche à la perfection, de façon naturelle, telle la démarche chaloupée et irrésistiblement féline de Margot. Je ne saurais trouver les mots justes pour vous expliquer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre car Olivier Bellamy nous narre si bien son histoire d'amour fusionnel avec Margot, il nous dresse un portrait si authentique et beau de cet animal fascinant et maître de son monde qu'est Margot, que cela s'impose comme une évidence à nous. Il n'y a pas à tergiverser. Olivier Bellamy nous fait éprouver ses sentiments pour Margot, la reine de son univers, de manière si naturelle, qu'on s'en retrouve tout chamboulés, en émoi : l'animal de compagnie devient le maître, celui qui nous apprivoise à coups de rituels du soir avec la danse lascive et obsédante du pied de table de chevet, il fait de notre chambre, de notre lit, de nos bras avides de caresser et d'aimer, comme une drogue, son territoire privilégié. Et on le laisse faire, parce que c'est notre petit bébé, on veut le protéger à l'aide de nos maigres forces, et l'amour qu'il fait naître en nous nous consume tout entier, de notre tête à la raison défaillante quand il s'agit de le sauver ou de tempérer notre amour débordant et carrément vital jusqu'à nos doigts de pied frémissants sous l'effet des câlins prolongés, ces retrouvailles tant désirées. Grâce à Olivier Bellamy, j'ai pu vraiment faire l'expérience de ce sentiment d'appartenance que peut ressentir un maître envers son animal, et inversement, cette empreinte indélébile qui marque deux êtres vivants au lien incassable, réunis dans une bulle de bonheur et d'amour éternelle rien que pour eux deux, que l'extérieur ne saurait briser. Ou du moins, ne se risquerait pas à le faire. Comment oser ruiner, menacer l'existence, aussi dispensable que l'air qu'on respire, de Margot et de son maître ? Impensable, et pourtant... Je me suis amourachée de cette chatte si farouche, câline, féminine, séduisante, au charme imparable de chatte fatale, aux yeux et à la frimousse si expressifs qu'ils en rendent le langage parlé obsolète. Margot ne peut être prise pour une imbécile : elle affronte sa dégradation de santé avec beaucoup de dignité et de courage, sans en perdre sa superbe. Force et honneur jusqu'au bout. Olivier Bellamy nous dépeint le portrait d'une guerrière, d'une battante que l'impuissance ne met pas à genoux, là où nous, humains lamentables, avons juste envie de nous rouler en boule, de pleurer toutes les larmes de notre corps et de ne plus jamais lâcher le corps amaigri de Margot tant elle va nous manquer. Mais Margot est tel un souvenir immuable. Je ne suis pas prête d'oublier cette chatte admirable, unique, exceptionnelle, centre de son univers à tout jamais, comme si elle avait été mon animal à moi, qui n'en ai jamais eu. Ce lien noué avec elle, si spécial, ne se brisera jamais. Grâce à la plume d'Olivier Bellamy, je sais enfin ce qu'un propriétaire d'animal peut ressentir. Son animal est à lui et il appartient à son animal, corps et âme. Cela dépasse les strates des relations humaines pour atteindre un tout autre sentiment de connexion entre deux âmes soeurs qui ne font plus qu'une. Cet extase amoureux, cette tendresse sans bornes et cette complicité de tous les instants m'en ont fait exploser le coeur dans ma poitrine. WAW. Juste WAW.

Ce à quoi je m'attendais moins en ouvrant ce livre, ce que le récit de la vie de Margot soit entremêlé à des souvenirs de l'enfance du narrateur, de sa vie de famille et des différents chats que le narrateur avait eus avant l'arrivée de la seule et unique Margot. En effet, je pensais tout bêtement que cette histoire ne se focaliserait que sur le chat désigné par le titre sacrément accrocheur et singulier de l'oeuvre. Mais que nenni, ce que j'étais bête ! (ne te flagelle pas Anaïs, voyons !) Ce requiem a été savamment composé par Olivier Bellamy, ce chef d'orchestre hors-pair, en l'honneur de la vie même, et de toutes les formes d'Amour qui peuvent la peupler. Tout cet amour XXL qui prend toutes les intensités et visages possibles se concentre en chacun de nous et se transmet au fur et à mesure que le cycle de la vie suit son cours. Notre âme, notre mémoire et nos sentiments continuent à exister et à briller de toutes leurs forces. The show must go on, le rythme tantôt doux, tantôt endiablé de la musique ne cesse jamais de nous embarquer, de résonner à nos oreilles. Cet air est sempiternel. L'air de la vie, de l'Amour, de la Beauté, du Bonheur et de la peine, telle une bulle de chaleur qui nous rassemble tous et qui nous fait garder espoir en l'Humanité, en l'existence et sa lumière vacillante. Merci Olivier Bellamy de m'avoir rappelé tout cela.

Sur ce, amis des animaux ou non, que vous en possédiez un ou non, je vous encourage de tout coeur à lire la partition du requiem d'Olivier Bellamy. C'est beau, c'est raffiné, ça coule de source, ça nous pénètre et ça nous transporte vers d'autres sphères. Je n'ai pas été déçue d'entendre cette mélodie ; au contraire, je me suis sentie privilégiée. Pénétrez-vous aussi en tant que voyeur invité (ooouuuh, la belle oxymore !) dans la vie de chat de la ravissante Margot. Mais, dites-moi, un chat, ça a neuf vies, n'est-ce pas ?
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Même si le roman n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Bien sûr, il s'agit d'un homme qui raconte l'agonie puis la mort de son chat, puis son deuil, mais ce n'est en fait que prétexte pour parler de plusieurs autres deuils non réglés, enfouis, qui remontent à la surface dès l'annonce imminente de la mort du chat. La manière de racontée est jolie, un peu éparse, touchante et intrigante à la fois. le narrateur allie Mozart, les souvenirs d'enfance, la maladie de son chat et l'écriture en un amalgame hétérogène, triste et émouvant.
J'ai pleuré en lisant les passages concernant le chat, j'ai un vieux chat de 16 ans qui passera par là bientôt et l'anticipation d'un deuil à venir fait déjà très peur et serre le coeur. Ce n'est pas banal, le deuil d'un animal qu'on aime.
Pour finir, j'ai vu comme un véritable espoir (un rayon de soleil dans la noire tristesse due à la mort) l'anecdote humoristique complètement surréaliste avec le nouveau chat qui prend l'avion. Ça finit en beauté le roman, le sourire aux lèvres.
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Confronté moi-même il y a 3 ans à la perte successive de deux de mes chattes, j'ai lu ce livre avec curiosité. J'ai été un peu déçu.

La qualité de l'écriture est sans conteste. Olivier Bellamy a une belle plume.
Cependant, j'ai été gêné par ce que je considère comme de nombreuses digressions que je n'ai pas réussi à rattacher à l'histoire de la chatte Margot.
En outre, il m'a semblé que le narrateur tient son sujet à bonne distance. De deux choses l'une : ou il l'a voulu ainsi par pudeur, ou il l'a vécu ainsi et, dans les deux cas, je ne m'y retrouve pas du tout. J'ai perdu ma première chatte, j'étais anéanti, au bord du précipice et les quelques pages que j'ai écrites à ce moment-là de ma vie transpirent le chagrin. Je ne trouve dans ce livre que de la tristesse convenue et j'ai préféré lire les récits de Claude Ansgari ("Plume : lettre à un chat disparu", par exemple) qui parlent davantage à ma propre sensibilité. Pour autant, je dois reconnaître et accepter que chacun réagit différemment face à des situations difficiles.

Je trouve néanmoins une vertu cardinale à ce livre : il est une pierre supplémentaire posée dans le jardin du respect que nous devons à tout être vivant. Olivier Bellamy a osé mettre en scène un tabou : celui du chagrin éprouvé par la perte d'un animal. Ce travail d'écriture a rarement été fait et constituait une gageure. Le résultat est, à mes yeux, imparfait mais il reste intéressant et très utile.
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🐱 “La relation avec un animal ne ressemble à aucune autre. Ce n'est pas un enfant, ce n'est pas un ami, ce n'est pas un amoureux, ce n'est pas un copain, ce n'est pas un frère, un parent, c'est encore autre chose. Cet amour est réel, unique, incomparable.”

🐱Dans son requiem pour un chat, Olivier Bellamy, dont je découvre la plume, raconte la disparition de sa belle Margot, sa tendre et chère Margot, sa compagne de vie. Et comment parler de la mort d'un animal de compagnie ? Étant l'âme du domicile, présence à la fois furtive, insaisissable mais essentielle, la disparition d'un chat est bien plus que ce qu'elle pourrait laisser croire. En mêlant à son récit sa propre histoire personnelle et familiale, conjuguée à sa passion musicale et littéraire, l'auteur livre un vibrant hommage à sa reine Margot.

🐱Oui, à ceux qui aiment et/ou ont un animal de compagnie, ce livre parlera sans aucun doute ; rien n'est plus indéfinissable que le lien qui unit un animal à son maître, un lien tacite, intuitif et purement sensible. Mon compagnon à moi s'appelle 🐶 Alphonse, adopté il y a six ans maintenant à la SPA, et il a toute sa place dans ma vie, et en ces moments parfois difficiles, il est un vrai compagnon, celui avec qui je partage mon pain quotidien, mes tourments et mes peines, mes joies et mes bonheurs, mes hauts et mes bas.

🐱 Et vous, avez-vous lu ce roman ? Avez-vous aussi un compagnon qui rend votre vie plus douce ?
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
08 mars 2018
La maladie de sa chatte Margot, prétexte pour l'écrivain Olivier Bellamy à de belles réflexions sur ce qui nous lie.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaLibreBelgique
21 février 2018
La maladie de sa chatte Margot, prétexte pour Olivier Bellamy à de belles réflexions sur ce qui nous lie.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je rencontre Philippe Claudel pour son livre L'Arbre du pays Toraja, que j'ai adoré. Nous bavardons. Il me demande aimablement sur quoi je travaille. Je lui parle de Margot. Son visage change. Il me dit qu'il a beaucoup pleuré la mort de son chat. "En plus, c'est lui qui nous avait choisis." C'était un chat vagabond qui avait élu domicile chez eux. Il me rappelle ce mot de Jean-Luc Godard : "Avec les humains, on communique, avec un animal, on communie."
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J’étais à Ispahan qu’on nomme la Moitié du Monde, sillonnant un pays encore situé dans « l’axe du Mal » par une partie de l’Occident, lorsque M m’est apparu et s’est imposé à moi.

C’est une lettre mystique qui invite à la méditation et au pardon. Le Messie des chrétiens n’a-t-il pas sauvé une certaine Marie-Madeleine de la lapidation ? On dit même qu’elle était tout proche du Christ dont la mère s’appelle Marie, mère de l’humanité que nous prions « maintenant et à l’heure de notre mort ». Et où Bernadette Soubirous a-t-elle vu Marie ? Dans la grotte de Massabielle, lieu du miracle.

M est l’initiale de Moïse et de Mahomet. Du Messie, on l’a dit. De la mosquée, du minaret, du muezzin, du mollah, du marabout, du ma ’âd (l’au-delà), de la messe aussi, ne l’oublions pas. Pour les bouddhistes et les hindouistes, tout commence avec Om, syllabe magique qui structure l’univers, source et substance du monde.

Et Abraham ! Il est le premier donc A, logique, mais la dernière impression, ce qui reste en bouche, c’est m. Comme dans Bethléem. M adoucit l’islam, règle le pas du moine, centre le chamane, murmure au cœur de l’âme.

Même en Iran, tout me ramenait à M. Pour les chiites, le Messie est le douzième imam après le prophète Mahomet et il s’est appelé… Mehdi. En comptant Mahomet, Mehdi est le treizième. Or M est la treizième lettre de l’alphabet. Et pour moi tout est parti de Marseille. Or Marseille est dans le département des Bouches-du-Rhône : 13 !

On dit parfois que la musique de Mozart soigne et guérit. Qu’il devrait être remboursé par la Sécurité sociale dont les matricules ont, mais oui, treize chiffres.

C’est difficile à croire, j’en conviens, mais si Mozart s’était appelé… Focard, sa musique n’aurait pas été aussi parfaite. Et si Margot n’avait pas porté un prénom si proche de celui de ma grand-mère chérie, l’aurais-je autant aimée ?
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Quand on doute de l'amour de sa mère, comme ça a été le cas toute ma vie, la bienveillante indifférence que les chats manifestent à notre égard possède la force rassurante d'un repère (un re-père, dirait Lacan). Car on n'est jamais sûr que les chats nous aiment. Ils tiennent trop à leur liberté et à leurs habitudes pour nous signifier leur attachement.
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Souvent dans les couples [...], les rôles se partagent entre celui qui s'inquiète et celui qui rassure. L'un se veut rassurant (alors qu'il est tout aussi inquiet) parce que l'autre extériorise son angoisse. Chacun exacerbe son sentiment mais pourrait tout aussi bien défendre le point de vue opposé. On ne dit pas ce qu'on pense, on émet l'argument inverse par automatisme, pour rétablir un équilibre fictif qui remplace l'action.
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Qui c'est le père, demande Marius, celui qui donne la vie ou celui qui paye ? Et César a cette réponse inspiré par le ciel : "Le père, c'est celui qui aime."
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