Dans cette longue lettre,
Tahar Ben Jalloun honore à la fois le peintre Delacroix, le Maroc et ses habitants.
Selon l'auteur, les tableaux de Delacroix, réalisés plusieurs années après son retour, de mémoire ou grâce à ses carnets, font davantage ressortir l'émotion, le souvenir que la réalité. C'est cette absence de réalité qui fait la beauté et la profondeur de ses oeuvres. le peintre a su prendre l'âme du pays.
Delacroix a su peindre les chevaux, meilleurs amis des marocains et transcrire leur énergie dont ils sont le symbole.
Tahar Ben Jalloun regrette que ces peintures ne soient pas exposées au Maroc, d'autant plus qu'il y a peu de peintres dans ce pays suite à une mauvaise interprétation du Coran.
Ce livre est l'occasion pour l'auteur de présenter le Maroc sous son vrai regard : des gens sauvages mais non barbares, naturels, disponibles, doux et chaleureux. Les marocains ont échappé aux invasions ottomanes et n'ont été que sous protectorat français (contrairement à l'Algérie), ce qui garantit l'authenticité du pays.
Cette lettre est très agréable à lire grâce au style littéraire de
Tahar Ben Jalloun et aux reproductions des peintures et carnets de Delacroix.
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