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Les rois qui ont fait la France tome 8 sur 25
EAN : 9782857042648
313 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (04/07/1997)
4.01/5   37 notes
Résumé :
Petit-fils de Philippe VI de Valois, le vaincu de Crécy, fils de Jean le Bon, le vaincu de Poitiers, Charles V assuma la régence pendant la captivité de son père.

Au cours de cette période tragique, il sut faire front aux Anglais, aux Navarrais, à la commune insurrectionnelle suscitée par Etienne Marcel, aux routiers des Grandes Compagnies. Devenu roi, il parvint, avec l'aide de Du Guesclin, à reconquérir la totalité des provinces cédées par le trait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Soyons indulgents : Georges Bordonove, ayant lu les travaux de grands historiens et de bons biographes des rois, a entrepris de constituer une galerie des rois de toutes les dynasties destinée essentiellement à les rendre familiers au grand public.
Pour Charles V dit Le Sage, on dispose d'impressionnants travaux écrits, dans l'ordre par Roland Delachenal, Joseph Calmette, Jeannine Quillet et Françoise Autrand.
On ne situera donc pas le travail de Bordonove à la même hauteur, mais on le mettra, en revanche, en bonne place dans la liste des ouvrages du vulgarisation, faciles et agréables à lire, sans dévaluer cette biographie ni voir sous ces mots d'intention négative.
Raconter une histoire, et d'abord celle des hommes à tête couronnée, était un véritable bonheur pour Georges Bordonove, qui ne nous apprend rien de nouveau, mais qui sait parfaitement résumer pour ses lecteurs ce qu'il y a à retenir.

On oppose généralement la figure du Sage roi, troisième Valois à monter sur le trône, à celle de ses deux prédécesseurs, Philippe VI de Valois et Jean II le Bon, qui menèrent leur royaume au bord du désastre face aux Anglais dans les premières décennies de la guerre de Cent Ans. Mais le portrait idéalisé de ce roi presque parfait que l'on croit reconnaître chez Charles V le Sage est aussi donné en exemple pour le comparer plus qu'avantageusement à son successeur, le pauvre Charles VI le Fou (qui fut pourtant assez bien aimé au début de son règne).

Bordonove aurait certes pu pousser la réflexion un peu plus loin sur ce sujet, afin que son portrait de Charles V retienne aussi bien l'attention des médiévistes que celle du public. Mais il n'avait visiblement pas cette ambition ou cette prétention, et c'est un fait qu'il est toujours resté assez modeste.

François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)


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Son règne se situe au milieu de la guerre de cent ans, peu après la grande peste.
Ce fut un roi efficace et paisible, bien disant et subtil, plus à l'aise dans sa librairie que dans les camps.
Sachant s'attacher les talents, grand roi et seigneur de "Duguesclin", il était déjà un chef d'état moderne.
Cet agréable livre d'histoire est le cinquantième ouvrage de Georges Bordonove, il annonce la fin du moyen-âge dans un récit complet, clair et extrêmement documenté.
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La biographie d'un de nos plus grands rois qui a dû louvoyer, jouer au plus fin avec les Anglais, les bourgeois pour gouverner pendant la captivité de son père et affirmer son pouvoir dans un Moyen Age où l'absolutisme royal n'est pas encore abouti.
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La biographie d'un de nos plus grands rois qui a dû louvoyer, jouer au plus fin avec les Anglais, les bourgeois pour gouverner pendant la captivité de son père et affirmer son pouvoir dans un Moyen Age où l'absolutisme royal n'est pas encore abouti.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Avec Charles IV, troisième et dernier fils de Philippe le bel, la dynastie des capétiens directs s'éteignait ; la couronne de France allait échoir aux Valois. "Toute la lignée de Philippe le Bel, en moins de 13 ans, fut défaillie et amortie, dont ce fut grand dommage" écrivait le chroniqueur de Saint-Denis.
Les Capétiens régnaient depuis trois siècles et demi (987-1328). L'oeuvre qu'ils avaient accomplie tenait du prodige. Elle était, pour une large part, le fruit de leurs qualités, en particulier de leur persévérance.
Elle résultait aussi de la volonté populaire : on oublie trop souvent qu'en mettant fin aux disparités féodales, la monarchie avait été, et restait, un facteur évident de progrès...
(extrait de l'introduction "L'héritier des Capétiens", insérée en début de l'édition parue chez "Marabout" en 1990)
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... Mais le roi Charles VI n'avait que douze ans. Ses oncles n'allaient pas tarder à se disputer le pouvoir. Lorsque le cœur du Sage fut porté à Rouen, selon ses dernières volontés, aucun de ses frères ne l’accompagnait, ne fut-ce que par révérence : il y avait là plus qu'un symptôme ! le roi mort avait réalisé son grand dessein, ou presque. Il avait effacé le douloureux traité de Brétigny. Les Anglais ne conservaient plus de l'ancien duché de Guyenne que Bordeaux, Bayonne et Calais. Il eût suffit de très peu d'années pour les bouter entièrement hors du royaume des lys, mais le sort en avait décidé autrement....
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Louis XVI, BORDONOVE Georges
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