"On veut une vie riche, pas une vie de riches."
Les marchandises ont un prix, mais ce prix n'est que la version économique de leur valeur, prix qui correspond strictement à la conception utilitariste et bassement matérialiste de la richesse ; à la misérable richesse que peuvent se payer les riches : vivre comme des porcs et penser comme on calcule.
La valeur d'une marchandise n'est en réalité rien d'économique, de mesurable, de comptable : ce qui fait la valeur d'une marchandise, c'est la soif de richesse qu'elle provoque ; pas la misérable richesse des riches, mais la vraie richesse de la vie : la vie pleine de vie, la vie riche de vie.
Évidemment, aucune marchandise ne peut étancher cette soif, et ce n'est pas son but.
Son but est au contraire de raviver cette soif, de sorte que vivre consiste à quémander de quoi croire pouvoir l'étancher.
L'économie dicte cette croyance : vivez premièrement comme des porcs qui calculent, et la richesse vous sera donnée par surcroît.
Le but de toutes les marchandises, qui sont toutes éduquées par l'argent, est de faire suffisamment miroiter la richesse - mais miroiter seulement - pour que tous reviennent se coller aux vitrines, et que ceux qui le peuvent se paient une part de la richesse version porcs, et que les riches porcs calculent les bénéfices.
Lien :
https://youtu.be/Nh9Wac9WzQA