Laurie Moran, tome 1 : L'affaire Cendrillon

Bienvenue dans le rêve américain. Tous les personnages de ce polar sont beaux, intelligents et riches. Les hommes sont tous bâtis en athlète, ont la mâchoire carrée, sont bronzés tout au long de l'année, et ont d'épais cheveux bruns ou blonds ondulés. Ils jonglent avec autant de dollars que de maîtresses, sont avocats, metteurs en scène mondialement connus, patrons milliardaires de startups, ou ex-star de cinéma… Les femmes ne sont pas en reste : elles sont talentueuses, irrésistibles, ont des corps de rêve, et ont le don de se lever toute maquillée dès potron-minet. Des personnages lisses, rutilants, vides, ennuyeux au possible, invraisemblables, sans fêlures… Personnellement j'ai trouvé ça assommant. Histoire de changer un peu, J'aurais bien voulu voir un petit gros, ou une de ces divas se tordre un pied en glissant sur un pavé avec ses hauts-talons, mais non !
L'intrigue était pourtant alléchante. Une émission de téléréalité se propose de reconstituer un crime non résolu en réunissant la famille et les proches de la victime. Pas besoin d'être Mary Higgins Clarck pour savoir que l'assassin sera confondu dans les cinq dernières pages du livre. Ah ça ! on va en apprendre de belles sur nos bellâtres surdoués et nos beautés fatales. Derrière les belles apparences, que de turpitudes, de vilénies, de vilaines mesquineries, et de grosses saloperies. Si les dialogues n'avaient pas été aussi cul-cul la praline, on aurait pu croire à une dénonciation implacable de la société du paraître.
Le livre s'emballe un peu dans les trente dernières pages. J'en ai profité pour essayer de deviner qui était l'assassin. Je m'en suis plutôt bien sorti. L'assassin était le deuxième de ma liste (c'est vrai aussi qu'il n'y avait que trois suspects possibles !!!).
Comment dit-on déjà ? Vite lu, vite oublié…

Mary Higgins Clark s'associe cette fois avec Alafair Burke, auteur de roman policiers américaine également.
L'Affaire Cendrillon est écrite dans la lignée du Bleu de tes Yeux puisqu'on y retrouve les mêmes personnages principaux. Laurie Moran, productrice d'émissions télévision, se lance dans une série Suspicion, dont l'objet est de revenir sur des crimes anciens non élucidés, afin de pouvoir relancer les affaires et apporter une réponse aux familles.
Cette fois, c'est l'histoire de Susan, jeune étudiante retrouvée morte près de son campus qui intéresse la productrice. Susan est retrouvée avec une seule chaussure aux pieds, d'où le titre de cet opus. Pour son émission elle fait appel à l'ancien entourage de la jeune fille afin de les faire se confronter lors du tournage de l'émission. Et très vite n comprend que beaucoup ont un secret à cacher…
Par contre, même si ce n'est pas forcément nécessaire pour comprendre l'intrigue principale, il est quand même mieux d'avoir lu le livre précédent pour comprendre tout ce qui touche à la vie personnelle des personnages, il y a quand même beaucoup de rappels qu'on ne comprendrait pas sans avoir lu le précédent.
Sinon, c'est une lecture agréable, le style est fluide, facile mais on est quand même bien loin du suspense auquel nous avait habitués l'auteur dans ses plus anciens romans. Ça se lit vite et bien, mais à mon avis, ça s'oublie tout aussi vite.
Par contre, j'ai relevé plusieurs erreurs dans l'écriture, Laurie qui devient subitement Laura deux lignes plus loin, Laurie Moran qui devient Laurie Collins (nom d'un autre personnage de l'histoire), ce serait quand même sympa que la relecture soit faite un peu plus attentivement avant l'impression du livre.

Je suis enfin arrivée à bout de ce roman, que ce fut laborieux. Je n'ai pas du tout senti la "patte" d'Alafair Burke.
Toujours ces mêmes personnages stéréotypés ( toujours beaux, riches et intelligents ), une enquête molassonne, un dénouement convenu. Bref à oublier.

Après le succès de son roman le bleu de tes yeux (que j'ai lu et bien aimé) Mary Higgins Clark a eu l'idée de reprendre le personnage de la productrice Laurie, son émission Suspicion (mettant en scène de vieilles affaires de cold case pour les remettre au gout du genre et en parler avec familles et amies des victimes) en compagnie de l'auteure Alafair Burke.
L'affaire Cendrillon nous permet donc de retrouver Laurie, ses proches et son émission de télé réalité.
Je trouve que c'est une bonne idée car Laurie est un personnage marquant, je me souviens très bien du roman le bleu de tes yeux et je dois avouer que j'étais ravie de la retrouver.
Malheureusement, ce roman met en scène pas mal de personnages, il y a pas mal de rebondissements et de suspense, certes. Mais ça reste prévisible quand on connait bien l'auteure !
Je n'ai pas été réellement surprise du dénouement même si certaines choses m'ont étonnés, mais parfois ça a été un peu trop.
Je n'ai pas accroché plus que ça, je trouve l'ensemble très moyen, et je mets trois étoiles, pas plus.
Je ne suis pas sure de lire les prochains tomes de cette série, je pense que je me suis un peu lassée de Mary Higgins Clark, tout simplement !

Je n'ai aucun goût pour les émissions de télé-réalité et « Suspicion » n'avait aucune chance de susciter mon intérêt. Orchestrée par Laurie et son équipe, elle a pour but d'aider à résoudre des « cold cases » grâce à la réunion de témoins-suspects dans un lieu clos, sous la baguette du grand chef animateur, Alex , séduisant avocat et show-man . Cela a un petit parfum de Dix petits nègres, non ?

La mission du jour ? Découvrir qui a bien pu, il y a vingt ans, tuer Susan, brillante chercheuse et comédienne amateure, Susan dont on a retrouvé le corps à huit cent mètres de la maison d'un producteur d'Hollywood connu, en plein Laurel Canyon Park, un pied seulement chaussé d'un escarpin de soirée, ce qui valut à l'affaire le surnom d' "Affaire Cendrillon".

Laurie prend très à coeur de venir au secours de Rosemary, la maman de Susan, qui ne parvient pas à faire son deuil, faute d'explications et de savoir qui a tué sa fille et pourquoi.

Nous sommes en Californie, entre labos d'UCLA, studios d' Hollywood et riches entrepreneurs de la Silicon Valley, maisons de luxe. Des personnages riches ou qui voudraient bien l'être côtoient les membres d'une secte, pseudo-église qui extorque des fonds à ses membres au nom de Dieu. Un zeste de pédophilie, un soupçon d'autisme génial (forcément), une intrigue pas trop compliquée, une enquêtrice attachante et marquée par un deuil immense, tels sont les ingrédients de ce nouvel (pour moi!) opus de MHC dont je découvre tardivement l'univers. Ici aidée par une autrice apparemment connue nommée Alafair Burke.

Toujours pas enthousiasmée après ce deuxième livre trouvé dans une salle d'attente d'hôpital, comme le précédent. Avec un peu de chance, je vais trouver « La nuit du Renard » qui a valu un prix à son auteure !