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EAN : 9782213721248
312 pages
Fayard (10/11/2021)
3.6/5   42 notes
Résumé :
Alexandra Kollontaï, quelle femme ! Et quel destin ! Aristocrate russe, elle rejette très tôt son milieu, son pays et choisit la révolution et le monde.

Révolution de 1905, exil, prison, agitation clandestine, et, en 1917, elle est avec Lénine dans la révolution. Elle fait partie de son premier gouvernement, ministre – commissaire du peuple – alors qu’en Europe les femmes n’accéderont, et rarement, à la fonction de ministre qu’après la Seconde Guerre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Jeunesse dorée entre Petrograd et la Finlande, éducation élitiste, forte personnalité, son destin bascule lors d'une visite d'usine quand elle prend conscience des conditions misérables dans lesquelles vit le peuple russe.

Elle s'investit dans la défense des femmes, sa maîtrise des langues lui permettant de briller lors des congrès ou lorsqu'elle doit argumenter et convaincre notamment lorsqu'on l'envoie au casse-pipe face aux marins férocement opposés aux bolcheviques.

Octobre 1917, Lénine bien roulé par l'Allemagne, l'argent qu'elle lui fournit pour sa révolution, Lénine si heureux alors d'annoncer enfin la paix aux Russes, sauf que l'Allemagne en profite pour intensifier son invasion et Lénine est acculé à un accord de paix désastreux pour la Russie (qu'il s'empressera d'annuler lors de la capitulation de l'Allemagne)

Passionnant aussi la genèse du gouvernement, la mainmise du parti et l'opposition à laquelle participe Alexandra Kollontaï reprochant la rupture avec le peuple, cause de son exil en Norvège où elle retrouve ses lettres de noblesse comme première femme ambassadrice!

Echappant à une tentative d'assassinat, Lénine lance une campagne de terreur mais qui ne réussira pas à relever l'industrie et à empêcher la famine en 1921.
Seule une nouvelle politique semi capitaliste y arrivera.

Lénine croyait en une révolution mondiale (qui m'a un peu évoqué Daesh) et j'ai mieux compris la phobie du communisme à cette époque.

La vie sentimentale d'Alexandra est bien chargée.
Elle institue la journée de la femme le 8 mars, se bat pour le vote des femmes, congés de maternité, défense des femmes islamistes, des prostituées, et pour rendre de la liberté aux femmes, une éducation des enfants entièrement prise en charge par la collectivité.

Elle saura faire profil bas et se rendre utile sous Staline et sera la seule bolchevique à sauver sa peau et celle de son fils.
Semi paralysée par un AVC elle quitte à 75 ans son poste d'ambassadrice à Stockholm, honorée de titres élogieux mais qui seront oubliés par Staline, cinq ans plus tard en 1952 à son discret enterrement.
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Dans un style très académique (et pour cause!), sans fioriture, Hélène Carrère d'Encausse nous offre la biographie richement documentée d'Alexandra Kollontaï, ( 1872- 1952) qui conserva pour L Histoire (même si elle demeure peu connue), son nom d'épouse malgré son divorce. Née dans une famille noble, originaire de l'Ukraine, le père et la mère partageaient des idées libérales et une vision peu conformiste de l'existence. Elle put dans ce milieu quelque peu avant-gardiste, entreprendre et poursuivre des études, parlant couramment anglais, allemand, finnois.
Très vite elle se passionne pour la politique, plus particulièrement les questions sociales ayant trait à la condition féminine – celle des ouvrières du textile, en particulier- l'éducation des enfants sexualité féminine...
Figure vibrante et active du socialisme grâce à ses écrits et discours , elle devient commissaire du peuple du premier gouvernement de Lénine. Elle sera plus tard diplomate sous Staline, ne s'opposant jamais directement à lui et quand on évoquait la tragique liste des victimes staliniennes, elle concluait que dans l'état de la Russie «  la dictature était inévitable » ; « qu'elle avait d'ailleurs commencé par des bains de sang sous Lénine, et que quel que fût l'homme qui dirigerait l'URSS, il ne pourrait en être autrement ».
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Quel personnage qu'Alexandra Kollontaï !
Issue de l'aristocratie russe et née le 19 mars 1872, elle s'engagea jeune dans la lutte révolutionnaire.

Parallèlement à la misère du peuple russe qui la révoltait, elle fut une militante féministe de choc.

Apôtre de l'amour libre, d'une égalité absolue entre hommes et femmes, et bien que membre du Comité central du Parti communiste d'URSS, elle se heurta à la vision machiste des dirigeants bolcheviques.

Proche de Lénine, elle a pris une part active à la Révolution d'Octobre. Elle est la première femme à avoir été ministre, en tant que Commissaire du peuple à la Santé. Elle va notamment oeuvrer à l'amélioration du sort des femmes.

Puis elle devient ambassadeur d'URSS en Norvège, puis au Mexique et enfin en Suède. C'est la première fois dans L Histoire qu'une femme occupe ce poste.

Nous sommes dans les années trente et Staline a tout le pouvoir. Ce sont les arrestations, les procès de Moscou et les exécutions qui visent, entre autres, les compagnons de Lénine. L'URSS entrait dans une période de terreur qui, par sa violence d'Etat, la mettait au niveau de l'Allemagne nazie...

Et c'est à ce moment que les réactions d'Alexandra Kollontai posent problème : elle apporta son soutien à la ligne politique de Staline et approuva les purges...Est-ce à ce prix là qu'elle fut la seule dirigeante bolchevique proche de Lénine à avoir survécu aux purges staliniennes ?...
Au début des années vingt, elle avait alors l'énergie de représenter l'Opposition ouvrière (tendance du Parti communiste) face à la dureté de Lénine après la Révolution. La terreur soviétique n'a pas commencé avec Staline, celui-ci n'a fait que l'intensifier.
Il faut se rappeler qu'après la Révolution d'Octobre les syndicats furent muselés, les élections au parlement, la Douma, annulées, les bolchéviques étant loin d'y avoir la majorité.
En 1921, après trois ans de guerre civile, de justice expéditive, il y a eu des mouvements populaires pour une amélioration de la vie quotidienne qui se dégradait depuis la Révolution de 1917. Et notamment, les marins de la base navale de Cronstadt. Ces marins furent le fer de lance de la Révolution d'Octobre et combattirent vaillamment contre les armées blanches contre révolutionnaires. Ils protestèrent contre les conditions de vie imposées au peuple russe.
Le pouvoir communiste traita la question...au canon !

Sur ce drame, sur ce que devenait le grand "rêve" révolutionnaire, Alexandra Kollontaï ne trouva rien à redire...

Hélène Carrère d'Encausse a écrit là une biographie où elle ne cache rien de la personnalité d'Alexandra Kollontaï.

Ce n'est pas ma première lecture d'Hélène Carrère d'Encausse, et encore une fois c'est une réussite.
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Alexandra Kollontaï
Hélène Carrère d'Encausse.
Fayard, novembre 2021.

Belle femme certes, beauté slave : les occasions lui seront données d'en jouer, non pas d'en tirer gloire mais d'en disposer en termes de pouvoir dans cette Russie en proie à l'idéologie, "l'intelligentsia" ; et pas que belle Alexandra, intelligente, élégante, polyglotte, issue de la noblesse tsariste, hors du commun et commune à beaucoup d'hommes, ce qui gênait même Lénine conforme au mariage, ce qui ne l'empêcha d'avoir quelques aventures et maîtresse. C'est précisément ce qui va heurter leur relation : Alexandra y voit un révolutionnaire marxiste soucieux égoïstement de ses privilèges d'homme. Là où Lénine pratiquera le lavage de cerveau chez le peuple, la belle Alexandra s'éloignera de de cette monstruosité et se rapprochera à la fois des femmes et des ouvriers, victimes du système totalitaire. On pourrait peut-être plus aisément la définir par ce qu'elle ne fit pas tellement elle était entreprenante, omnisciente, ou là où était sa constance, comme farouchement hostile aux guerres par exemple. On la retrouve comme première féministe russe dès le début du siècle passé. Elle en impose même en Occident. Commissaire du peuple, puis ambassadeur, elle va réussir grâce à son habileté à déjouer tous les pièges de la bourgeoisie renaissante dans cette Russie soviétique, fatiguera Staline sans être inquiétée.
Il n'est rien d'étonnant à ce que Hélène Carrère d'Encausse en tant qu'historienne et femme de lettres s'empare du sujet et éclaire la dimension outrageuse, sulfureuse de la personne . Ajoutons à cela qu'Alexandra avait une plume remarquable, savait galvaniser les foules, ses nombreux combats en faveur de la cause des ouvriers contre la puissance de l'Etat resteront légendaires. Carrère d'Encausse est donc parvenue à cerner ce personnage si déroutant.

La mère d'Alexandra était autoritaire, exercera sur sa fille une éducation stricte. Quand celle-ci manifestera ses premiers signes d'indépendance en conquérant le coeur d'un pauvre, sa mère réagira avec vigueur et enverra promener sa fille en Occident pensant l'éloigner du prétendant Kollontaï. Ce fut peine perdue : elle se mariera avec le roturier quelques temps plus tard. Elle acte ainsi son émancipation. En réponse à sa mère estimant qu'il s'agissait d'un mauvais parti, elle déclara qu'elle travaillerait pour joindre les deux bouts. Répartie cinglante de la mère :
" Tu travailles, vous qui ne pouvez même pas faire votre propre lit pour avoir l'air bien rangé ! Vous qui n'avez jamais ramassé une aiguille ! Vous qui marchez dans la maison comme une princesse et n'aidez jamais les serviteurs dans leur travail ! Toi qui es comme ton père tu vas rêver et laisser tes livres sur chaque chaise et table de la maison !"

Alexandra sera marxiste ..comme seule femme aux commandes avec Lénine ..
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On connaît l'extrême érudition d'Hélène Carrère d'Encausse pour ce qui concerne le monde Russe. S'y ajoute une grande exigence, et un style clair. C'est par conséquent avec le plus grand intérêt que l'on s'aventure dans la découverte de la vie d'une femme qu'elle a choisi de ne pas laisser dans l'oubli: Alexandra Kollantaï.
Compte tenu de la personnalité de l'auteure, nous ne sommes pas face à une biographie romancée, adoucie, accommodée, mais à un travail d'historienne. L'histoire de la Russie (et de l'URSS après 1922) va défiler tout au long de cette vie, de la fin du XIX° siècle jusqu'au début des années 1950.
A.Kollantaï était d'un milieu aisé de Saint Pétersbourg (on disait: Pétrograd). Pourtant, elle va très jeune s'intéresser au sort malheureux des ouvriers d'usine, et particulièrement à celui des ouvrières. Au sein du "parti ouvrier", elle n'aura de cesse de tenter de mettre en avant la nécessité d'améliorer le sort de ces femmes, et elle se heurtera à un certain scepticisme, la particularité féminine, en l'occurrence, n'apparaissant pas justifier une vision différenciée aux leaders du parti. Elle aura, il faut le dire, des idées hardies, qui pouvaient surprendre, choquer, et difficilement l'emporter. Par exemple, pour soulager les femmes - déjà exténuées par leur labeur sur leur lieu de travail - des tâches ménagères et de la charge des enfants, elle envisageait des centres d'éducation: les enfants seraient confiés à ces instituts, avec tous ces avantages: des femmes libérées d'une lourde charge, des enfants bien nourris, et aussi éduqués convenablement, et, pourquoi pas, formatés comme il convient.
Arriveront ensuite les révolutions de 1917, l'arrivée au pouvoir de Lénine, l'opposition entre les bolchéviques et les menchéviques, et les purges du moindre opposant. Kollantaï, encore idéaliste - elle était contre la peine de mort... - aura du mal à trouver sa place. Lénine reconnaissait son talent, mais cherchait surtout à l'éloigner du coeur du pouvoir: d'où le poste d'ambassadrice en Norvège qu'il lui a confié, mission exceptionnelle alors pour une femme. Ouf, il pouvait massacrer en paix tout ce qui semblait s'opposer autour de lui, Alexandra ne serait pas là pour lui en faire le reproche. Il faut dire que les talents de la dame, excellente oratrice - qui en outre maîtrisait plusieurs langues -, étaient parfaitement adaptés aux nécessités de la fonction diplomatique.
Puis viendra Staline, à partir de 1924. Rebelote. Kollantaï va à nouveau se voir proposer des postes honorifiques; elle échappera ainsi au sort malheureux des victimes de nouvelles purges, que subiront la totalité des anciens proches de Lénine, dont deux hommes qui avaient été ses amis, et aussi ses amants.
Femme "moderne", émancipée, indépendante, mère, amante, militante féministe engagée, Kollantaï aura été tout cela, et ce livre nous raconte ici une vie qui défile sous nos yeux, au milieu des évènements majeurs, et combien dramatiques, qui ont marqué l'Europe au cours la première moitié du XX° siècle.
Rendons hommage à l'auteure: son récit exhaustif et sans concession est passionnant. On en sort convaincus que l'on a beaucoup appris, non seulement sur cette femme, mais sur cette période, sur la Russie, et sur une partie toute récente de l'histoire de notre continent.
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critiques presse (1)
LeFigaro
18 janvier 2022
L’académicienne retrace la vie trépidante d’un personnage méconnu mais essentiel pour comprendre la révolution russe de 1917.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les sociaux-démocrates réclamaient depuis longtemps que les futures mères bénéficient d’un congé de seize semaines avec un salaire plein, et d’allocations pour leurs enfants. Mais deux questions restaient en débat. À qui seraient accordés ces droits ? Aux seules femmes mariées ? Ou aux mères célibataires aussi ? Et quelle serait l’origine des fonds qui leur étaient destinés ? Un impôt ? Ou une contribution à un fonds d’assurance ? Kollontaï considérait que la maternité était une fonction sociale et qu’elle devait par conséquent être financée par l’État. Elle voulait que l’on reconnaisse aux mères célibataires les mêmes droits et avantages qu’aux femmes mariées, alors que pour la majorité des socialistes fidèles à une conception traditionnelle de la maternité, on ne pouvait supprimer la distinction entre mères mariées et mères célibataires en matière de droits sociaux sous peine d’encourager un « comportement dépravé ».
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" Le développement industriel de la Russie, accéléré depuis 1855 par la volonté du pouvoir de doter le pays d'un réseau ferroviaire à sa dimension, encourage aussi l'exode paysan. Les masses ouvrières, qui se concentrent alors dans quelques villes, sont constitués de mécontents, d'esprits inquiets, prêts à répondre aux appels à la grève et à la sédition .."

On le serait à moins, décrire les conditions de travail de l'époque eût été utile ici. Ce prolétariat né de l'industrialisation de la Russie qui est en train de se dessiner est issu de la paysannerie elle-même misérable (elle était plus des 4/5 de la population russe) : elle ne croyait plus aux promesses des tsars, réformes comprises : jusqu'à la révolution, ces vieilles rancoeurs dans un contexte toujours favorable aux puissants vont subsister et se trouver renforcées par la confiscation du pouvoir par l'intelligentsia.
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...en 1938, seuls deux compagnons de Lénine étaient encore en vie, préservés de cette tempête : Staline et elle. En 1936, discutant avec Marcel Body au cours d’une promenade en forêt proche de Stockholm, à l’écart donc d’oreilles dévouées à Staline, elle fit ce commentaire : « Nous devons nous contenter d’exécuter ce qu’on nous dicte. Entre mes collaborateurs et moi il n’y a ni camaraderie ni amitié. Nos rapports sont froids et la méfiance est partout. » Et elle ajouta : « J’ai compris que la Russie ne pouvait passer de l’obscurantisme à la liberté en quelques années. La dictature de Staline, ou d’un autre qui aurait pu s’appeler Trotski, était inévitable. Cette dictature fait couler beaucoup de sang. Mais sous Lénine, beaucoup de sang, et sans doute beaucoup de sang innocent, coulait déjà. »
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