Connelly explique dans son avant-propos ce qui l'a amené à l'écriture. A peine âgé de 16 ans, il va être témoin dans une affaire. Il va côtoyer la police et une fois reporter, intégrera une de leurs équipes pendant une semaine. Ce n'est pas sans rappeler la série "Castle" dans laquelle on retrouve parfois
Michael Connelly jouant aux cartes avec notamment
Stephen King et
James Patterson.
Dans ce recueil, il a compilé les articles qu'il a écrit en tant que reporter. Lues à la suite, c'est assez redondant et parfois j'ai frôlé l'overdose des répétitions de l'action principale. Pour avoir lu la plupart de ses romans, j'ai retrouvé des amorces d'histoires que
Michael Connelly a développées dans ses romans.
Certaines n'ont jamais été élucidées et c'est pour cela que dans son premier roman "
Le poète", où il a utilisé un journaliste, le tueur sans tire et qu'il n'avait pas prévu de suite.
Michael Carlson qui écrit quelques mots sur
Michael Connelly en fin de roman, le décrit comme quelqu'un d'assez cynique avant la naissance de sa fille.
Il a donc des traits communs avec son personnage de Bosch et comme lui, il ramasse les douilles des salves tirées à des enterrements de policiers et qu'il conserve dans un bocal.
Assez effrayant finalement de savoir que ces histoires sont réelles et que celles qu'écrit
Michael Connelly dans ses romans pourraient l'être.
Une nature humaine bien noire même si Connelly y place toujours quelques personnages empathiques.
Pas un roman indispensable à lire mais qui permet de le comprendre et de mieux le connaître.