Au bout de 100 pages, on se dit : l'intrigue va démarrer.
Au bout de 200 pages, on s'ennuie.
Au bout de 300 pages, toujours pas de rebondissement, de la description toujours de la description
Au bout de 400 pages, on abandonne. On n' a même plus envie de savoir qui a tué qui...
Au bout de 500 pages, on range définitivement ce livre
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Je suis à contre courant de l'avis des autres lecteurs de ce livre. J'ai trouvé que ce roman avait une très bonne intrigue. Depuis quelques temps, Scarpetta a été appelée sur la base militaire de Dover pour autopsier les corps des soldats morts aux combats. En pleine tempête de neige, elle doit réintégrer la morgue dont elle est restée la directrice pour l'autopsie d'un homme dont le corps a saigné après la mort. Là, elle va de surprise en surprise. Mais que s'est-il passé à la morgue depuis son absence ? J'ai bien aimé le retour de Benton dans l'enquête, et ses échanges avec Kay, mais regretté la quasi-absence de Marino. J'ai trouvé que le soupçon concernant l'utilisation des armes de hautes technologies était bien trouvé, il nous fait partir sur une fausse piste. Quant à Fielding, je ne le sentais pas depuis le départ. Marino s'est toujours méfié de lui, contrairement à Scarpetta qui lui trouvait toujours des circonstances atténuantes. Mais je n'en dévoilerai pas plus, pour ne pas compromettre la lecture de ceux qui s'apprêtent à ouvrir cet ouvrage.
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A chaque pas qui nous rapproche de la mort de l'homme et de la disparition du chien dans le froid polaire, que je refuse désespérément , un sentiment d’urgence s'empare de moi. J e marche avec eux comme si je les menais la-bas, parce que je sais ce qui va se passer et qu'ils l'ignorent. Je voudrais les arrêter, les contraindre à rebrousser chemin.
.../...
Les pertes massives ne se cantonnent pas au théâtre des combats, encore que je ne sache plus très bien où se situent aujourd'hui les champs de bataille. Peut-être tout est-il devenu un champ de bataille, expliquerai-je à la télévision : nos maisons, nos églises, les avions de ligne, nos lieux de travail, de courses, de vacances...
J'ai l'impression d'enquêter sur ma propre mort, comme si ma vie antérieure s'était évaporée pendant mon absence et que je tente de reconstituer ce qui m'a tuée.
Lorsque je suis sa tante Kay, j'en arrive presque à demeurer indifférente à ce qu'est Lucy Farinelli, c'est à dire un génie légèrement sociopathe.
Quoi qu'on puisse me dire des circonstances de la mort, le cadavre, lui ne ment pas.
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir.
Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux.
Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement.
Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées :
Comtesse de Ségur
Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott
Fred Vargas
Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell
Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS :
Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque.
Réalisation : Paul Sanfourche.
Générique : Longing - Joachim Karud.
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