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EAN : 9782370470478
300 pages
Editions Lajouanie (09/03/2018)
3.83/5   83 notes
Résumé :
Un chemin dans la campagne normande, trois heures du matin. Un homme passablement éméché, rentrant de chez sa maîtresse, regagne son domicile en essayant d'éviter les contrôles de police. Fenêtre ouverte pour tenter de se dégriser, il entend un coup de feu. S'arrête, descend, tend l'oreille. Fait le tour de sa voiture. Une silhouette apparaît, se précipite au volant et tente de démarrer... Courte échauffourée, il éjecte l'intruse de son véhicule, la tête de la mal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 83 notes
Se retrouver avec un cadavre sur les bras et continuer son chemin avec, par peur des conséquences...
Bonne idée ?

C'est ce que va vivre notre personnage principal.
N'étant pas totalement sobre lors du drame, le narrateur va s'embarquer dans un périple morbide complètement haletant.

Ce roman fut une agréable surprise. Je ne m'attendais pas à être autant happée par cette histoire.
La plume de David Coulon est acide, piquante. Ses phrases sont courtes et percutantes.
Le style est un peu particulier car parfois les phrases et les mots sont récurrents.
Mais l'auteur écrit comme son personnage pense. C'est comme une immersion dans sa torture mentale.

On suit le narrateur au fil des jours.
Faire semblant et ne rien laisser paraître à l'entourage.

« On ne connaît jamais vraiment les gens qu'on aime. »

Les circonstances s'aggravent et deviennent de plus en plus dangereuses.
Que faisait cette jeune femme au bord de cette route de campagne en pleine nuit ? Que cherchait-elle à fuir ? Et pourquoi paraissait-elle si effrayée ?
Son acharnement et sa curiosité vont le pousser dans des situations extrêmes.
Plusieurs passages font grimper la tension.
Je n'ai jamais adhéré aux choix du narrateur, mais l'auteur arrive tellement bien à ancrer le lecteur dans sa tête qu'on parvient presque à le comprendre.
Entre recel de cadavre et dissimulation de preuves, on saisit le choix de l'auteur de ne pas révéler le prénom du narrateur. Comme si celui-ci cherchait à rester anonyme de ses méfaits.

Certains détails sont macabres et dégoûtants.
Mais ce livre souligne avant tout certaines failles de notre société comme la précarité de l'emploi, les problèmes du système éducatif et les difficultés liées aux différences socio-culturelles.
J'ai aimé la fin qui reste ouverte en nous offrant deux possibilités.
Nous laissons alors libre cours à notre imagination lorsqu'on referme ce livre. Ce qui est assez plaisant.

Une lecture addictive qui plaira sûrement aux amateurs du genre.
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Je serai le dernier homme n'est pas la préquelle de Je suis une légende. Pas de post-apo ou pré-apéro en vue mais un cocktail Coulonov. Mélange de polar, de thriller psychologique, de roman social, le tout n'étant qu'un prétexte pour te parler du monde et des gens. le village des ténèbres était déjà noir bien comme il faut, Dernière fenêtre sur l'aurore encore plus, Je serai le dernier homme repousse les limites. Plus noir qu'une caisse de campagne électorale (et je ne parle pas de voiture).


Ce dernier homme est un narrateur anonyme. Je l'appellerai David, moitié pour éviter de répéter “narrateur” trente-douze fois da,s la chronique, moitié parce que pendant la lecture je l'imaginais avec la tête de Coulon, moitié parce que son histoire démarre comme un autre David, Vincent celui-là, par un raccourci vers les emmerdements. (Là, tu vas me dire que le compte n'y est pas. A quoi je rétorquerai que je suis aussi doué en maths que toi en second degré.)
Or donc, l'ami Dave roule dans la cambrousse. Coups de pétoire. Il s'arrête, descend de sa caisse (là, par contre, je parle de voiture). Une damoiselle en détresse surgit, quiproquo, accrochage, boum. La voilà viandée par terre, aussi morte que l'ISF. Moi, je l'aurais enterrée pas loin, ni vu ni connu. le narrateur, lui, panique et la fourre dans son coffre (fourrer, dans le sens ranger, hein, ne va pas imaginer un trip nécrophile…).
S'ensuit une histoire pas piquée des vers (à l'inverse du cadavre). Comment planquer un corps qui a une fâcheuse tendance à se barrer en morceaux et à puer la mort ? Pourquoi ne pas le retourner à l'envoyeur, puisque d'après les actualités, la donzelle avait été kidnappée par un taré ? Mais qui ? Comment vivre avec ça et le reste ?


Et tout ça, quelque part, on s'en balance. Certes, Coulon bâtit autour de son macchabée encombrant une histoire policière qui tient debout, mais l'intérêt du roman est ailleurs. La preuve, on connaît le coupable à la moitié du bouquin (le colonel Moutarde avec la bouteille de vin dans la chambre de Beaune). L'important ici réside dans le “mais pas que…” de la couv'.
Commençons par l'évidence, Je serai le dernier homme parle de culpabilité. Logique pour une histoire qui démarre sur une autoroute perdue très lynchienne dans l'âme (enfin, un chemin de terre, parce qu'en France, on a moins de budget). Tout involontaire qu'il soit, un homicide, faut vivre avec. Pas facile, dirait un diplômé en litote. Avec en prime la question aussi primordiale que tarte à la crème : qu'est-ce que tu aurais fait, toi, dans cette situation ? Dans mon cas la réponse est simple : rien, je n'ai pas le permis (lol, comme on dit).
Ce roman est aussi celui de la boule de neige. Pas la gentille des batailles hivernales pour de rire. Non, celle qui dévale, grossit, emporte tout sur son passage. Un choix foireux en entraîne un autre, qui amène une décision prise dans la panique ou l'urgence, et ainsi de fuite (en avant).


Je serai le dernier homme brosse surtout le portrait d'une humanité perdue. Qui ne sait plus où elle en est, encore moins où elle va, mais elle y court quand même à fond. le monde part en vrille dans une ambiance très fin de siècle… sauf que l'histoire est contemporaine, autant dire qu'on l'attaque tôt la fin du siècle, un peu comme les fins de mois qui démarrent le 8.
Fermetures d'entreprises, luttes syndicales dont le résultat est écrit d'avance, chômage, politique de reclassement à la traîne quand elle existe, voilà une région où il fait bon vivre… comme n'importe quelle autre. Avec par-dessus disparitions, viols, meurtres, ici ou ailleurs dans le pays… ou d'autres, pas mieux lotis avec leurs attentats pires que chez nous, leurs guerres civiles, leurs populations jetées sur les routes ou dans la Méditerranée.
Et au milieu, un type comme tant d'autres, très entouré pour un dernier homme. Très seul aussi, entre une femme qu'il n'aime plus, une maîtresse qu'il n'aime pas, une fille qu'il se sent incapable de protéger de la misère du monde, des amis avec lesquels il n'a rien en commun, des collègues qui n'en sont plus, la faute au chômage… Et la planète tout autour qui pète de partout.
Un dernier homme relié à tout le monde et personne. En témoigne une omniprésence de la représentation, à travers la photo, la radio, la télé. Tout est lointain, creux, fugace. Interconnexion permanente et artificielle.
Pour son roman de la solitude au milieu des gens, Coulon n'aurait pu trouver meilleur titre.
Lien : https://unkapart.fr/je-serai..
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Je dégaine, pour la deuxième fois de l'année, la catégorie « Livre qui décoiffe ta tête de lectrice sans te faire bouger de ton canapé » ! Non mais c'est quoi ce bouquin !

Alors là mes amis, vous voulez du noir, du sombre, avec un style que je n'arrive même pas à qualifier tant il change de ce qu'on lit habituellement, vous allez être servis !

Non mais t'es pas bien David Coulon !
Ce livre, il a fait sortir mon coeur de lectrice ma cage thoracique tellement j'ai eu un putain de coup de coeur pour lui !

Je serai le dernier homme est une histoire de dingue, macabre au possible, du genre « noir c'est noir, y a plus d'espoir« . le style narratif renforce l'horreur de la situation, qui est pourtant déjà bien abominable, accrochez-vous car il y a certains passages qui décapent et vous colleront au choix : des frissons de dégoût, un certain ahurissant, la nausée, ou une certaine jouissance morbide de lecteur de polar qui en a marre des thrillers conventionnels parce qu'il aime les polars qui tabassent, mais ça on ne le dira pas car mine de rien on a quand même un peu honte de réagir comme ça – je vous laisse deviner ma réaction à moi tiens !

Le style d'écriture est absolument décapant, vif, nerveux, tu t'en prends plein la tronche pendant toute ta lecture : les phrases sont courtes, très courtes, parfois la phrase est découpée en mot, en un seul mot avec un retour à la ligne à chaque fois. Rythme nerveux, rythme effréné calqué sur les émotions de notre personnage qui vit une véritable descente aux enfers. Il prend des libertés avec son écriture David, à en déclencher un infarctus aux profs de lettres ou amateurs de belles lettres soucieux d'un style littéraire rigide et cadré, et pourtant ! Pourtant c'est hyper recherché ce qu'il écrit, c'est bourré de figures de styles, des anaphores, des répétitions, beaucoup, histoire que tu comprennes bien que là, ton personnage en bave sévère et que c'est un gros bordel dans tête. C'est écrit de manière juste, c'est son style à lui et vous accrochez ou pas, en tout cas moi, je suis totalement fan !

Le personnage principal est un mec anonyme, menant une vie simple et complètement banale. Il a une femme et une fille, il est au chômage depuis peu, propriétaire d'un petit pavillon dans un petit quartier à la Desperate Housewives, dans une région gangrenée par les fermetures d'usine, le chômage. le fait qu'il soit anonyme fait que forcément, tout le monde se sent concerné. ça pourrait être vous ou moi (enfin surtout vous vu que moi, je suis une femme ! ). Finalement à travers cet anonymat, et à l'utilisation d'une narration à la première personne, l'auteur nous démontre qu'il suffit de peu de choses pour que tout parte en live, que votre vie s'effondre, parce que vous êtes là au mauvais endroit au moment, parce que vous prenez à un moment une mauvaise décision qui entraînera une succession de catastrophes et d'autres mauvaises décisions derrière pour ne pas perdre la face… Imaginez un peu, vous êtes est en train de traverser une tempête dans votre vie personnelle et professionnelle, et en plus vous vous retrouvez avec le cadavre d'une femme que vous avez tuée sans le vouloir, et que vous ne connaissez même pas… Allez donc expliquer aux flics que vous avez accidentellement tué cette femme, sacrément arrangée physiquement d'ailleurs, et que vraiment, vous n'y êtes pour rien ! Forcément, personnes ne vous croirait et vous seriez accusé de son meurtre (et d'autres bricoles pas très sympas d'ailleurs).

Le mot de la fin
C'est quand je lis des bouquins comme ça que je me dis que j'apprécie la plupart du temps mes lectures parce que je les choisis bien, mais que pour me créer un vrai coup de coeur, il me faut vraiment quelque chose de différent.

J'aime ce que fait David Coulon depuis le premier livre que j'ai lu de lui il y a trois ans, je suis en quelque sorte une fidèle parmi les fidèles, mais là dans ce livre, y a du niveau et c'est un cran au-dessus de tout le reste !

J'ai toujours aimé le hors norme, les gens et les choses qui ne rentrent pas dans les cases. J'ai toujours aimé ce qui sort de l'ordinaire, les gens qui osent, qui sortent de leur zone de confort et qui te font sortir toi, de ta p'tite zone de confort de lecteur. Et c'est pour ça que j'ai absolument et totalement adhéré à ce livre !

Je viens de terminer consécutivement deux bouquins franchement décalés, pas de doute que le retour au thriller classique va être compliqué…

Un thriller édifiant, terrifiant, politiquement incorrect. Si vous n'avez qu'un seul livre à acheter cette année, c'est celui-là qu'il vous faut !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Je m'attendais à pas mal de choses avec ce roman de David Coulon : quelque chose de dur , d'incisif , de mordant , de sanglant , de pire peut être …mais pas à ÇA !
Là c'est au-delà de l'abominable , de l'effroyable qu'un homme puisse supporter .
Et pourtant comme lui , on y a cru , on a espéré que tout se terminerait bien …

Tout a commencé pour lui à trois heures du matin alors qu'il regagnait sa maison , retrouver sa femme Mathilde et sa petite fille , Emma .
Sortant du lit de sa maîtresse , Anna , éméché , il décide de prendre l'autoroute des alcooliques , cette route de Normandie où les flics ne sont jamais là avec un alcootest à la main .
Mauvais endroit , mauvais moment ? Décidant de s'arrêter quelques instants après avoir entendu des bruits sourds il va causer accidentellement la mort d'une jeune femme , sortie de nulle part , comme fuyant un danger extrême .
Impossible pour lui de laisser ce cadavre sur place il va donc décider de le mettre dans son coffre …Sa vie bascule alors définitivement dans l'horreur quand il prend conscience qu'il est devenu un meurtrier .
Se livrer ou continuer ? Choix cornélien surtout quand on n'a pas cessé de mentir à sa femme , à soi-même : un ouvrier chômeur qui a abandonné la lutte pour retrouver un travail et qui se morfond dans son existence où l'amour a disparu et l'espoir avec .
Il décide alors de cacher son secret mais , découvrant que la jeune femme semblait s'être enfuie d'un pavillon à proximité du sien et que d'autres individus ont disparu dans les environs , il décide de mener ses propres recherches . Rapidement cette quête se transforme en nécessité vitale , irraisonnée mais essentielle pour lui . Comme une rédemption indispensable alors que la raison lui dicte de fuir l'inévitable péril qui se rapproche de lui à grands pas .

Pas de besoin de vous dire que j'ai avalé ce roman en quelques heures , comme aimanté par ce récit qui conduit toujours plus loin dans le noir le plus total .
Comme ces banlieues décrépies entourées d'usines déshumanisées surmontées de cheminées crachant une fumée toxique et obscure de sombres destins .
Ne nous fions par pour autant à ces pavillons qui ont fleuri plus loin à proximité de la forêt dans les caves desquels règnent peut être l'horreur la plus absolue .
Le lecteur suit fiévreusement pendant quelques jours l'existence de cet homme , chamboulée par la cruauté du monde su travail , qui tombe peu à peu , comme dans un cauchemar éveillé , dans un engrenage infernal où la barbarie , l'indicible , le macabre , la folie ordinaire des hommes , n'a plus de limites .
Un récit implacable , déstabilisant , dont l'écriture est à fleur de peau , écorchée vive , comme pour mieux nous faire ressentir la douleur morale et physique
qu'éprouve le personnage principal . On vit intensément ce roman et on tourne la dernière page , presque avec un certain soulagement .
Un grand roman noir . Un auteur à suivre assurément .
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Ah,pour être noir,c'est noir!! Il faut " s'accrocher"!!

Un homme ( nous ne connaîtrons jamais son nom) ,au retour d'une soirée bien arrosée chez sa maitresse rentre chez lui en empruntant la route dite : route des alcooliques ; ce sont de petits chemins de campagne qui évitent les contrôles de police souvent postés sur les grands axes.
Fenêtre ouverte roulant doucement il entend des déflagrations stoppant son véhicule, il sort de celui-ci ,soudain une jeune femme visiblement terrorisée, en état de choc ,à moitié dénudée, se précipite au volant de sa voiture et tente de démarrer ,réagissant violemment notre homme l'ejecte brutalement de sa voiture ,hélas en tombant sa tête heurte une pierre ; il l'a tuée ! Mais alors là s'ensuit un comportement très étrange de notre homme ,au lieu de prévenir la police il la met dans son coffre de voiture.Pourquoi? Lui-même ne comprend pas son geste.
Et la suite alors ,je ne vous dis que ça !!:entre enlèvements,meurtres,cadavres ayant ėtė suppliciés le tout bien sûr baignant dans des mares de sang,j'ai été servie!!
Le style est bon, enlevé, pas de temps morts ,malgré la mort partout !!
Quel message l'auteur at-il voulu faire passer ?
En bref : la société se décompose ( et là ,on connaît les différentes étapes de la décomposition : merci Sébastien alias : Stanislas Petrosky ) le monde est pourri ,désespoir de l'auteur au travers cette histoire d'une noirceur absolue. J'ai " ingurgité " ma dose et je vais pouvoir affronter de nouveau : Esteban Lehydeux sans aucune appréhension avec un petit verre de rosé ( tu vois Sébastien vous allez arriver à me convertir!! Doucement mais sûrement! ( voir ma critique du 9 février 2017 concernant :Je m'appelle requiem et je t.'........)
POUR LES AMATEURS DU : GORE ,TRASH ,NOIRCEUR .⭐⭐⭐

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
INSOMNIE. JE PENSE À TOI. J’ESPÈRE QUE TU VAS BIEN. QUE TOUT S’EST BIEN PASSÉ. JE T’AIME. M.
Oui.
Tout s’est bien passé à Lille.
Entretien nickel.
Retour sans encombres.
Personne sur la route.
Ah si. Il y a eu une femme. Une femme que j’ai butée, mais c’est tout. À part ça, RAS. Elle attend sagement dans le coffre de ma voiture, mais elle va se tenir tranquille, t’inquiète, pas de souci.
Je coupe mon portable.
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Nous sommes loin de la douleur du monde. Nous sommes ensemble. Nous nous aimons.
Je me souviens de ces phrases.
Non. Nous ne nous aimons plus.
Je ne t’aime plus.
On ne connaît jamais vraiment les gens qu’on aime. Ils se dévoilent, puis se referment dès qu’émerge la partie la plus sombre de leur être. Comme des plantes vénéneuses. Belles, odorantes, nous nous ouvrons, puis nous dévorons.
Nous cachons en nous la faim et l’horreur.
Nous nous refermons.
Nous ne voulons pas que l’autre puisse voir ça.
Je suis ta plante vénéneuse, Mathilde. Je me referme, tu ne me connais pas, tu ne me connais plus.
Je me souviens. Je me souviens de la main de Mathilde dans la mienne, de la petite main d’Emma.
Je me souviens de ma femme, de ma fille.
Je me souviens.
Nous nous aimions.
Nous étions loin de la douleur du monde
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Les jardins secrets sont des cimetières dans lesquels nous enfouissons nos cadavres.
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-Nous sommes des enseignants .Et comme tous les enseignants, nous voulons que nos élèves réussissent. Soyons plus précis.Nous voulons que nos élèves les plus méritants réussissent. Durant la scolarité ,on n'arrête pas de dire que les meilleurs passeront au niveau supérieur.Que les meilleurs choisiront ce qu'ils feront.Que la sélection aura lieu.Mais non.Regarde dans quel monde on vit.Les plus mauvais sont toujours là, à l'arrivée. On ne s'en débarrasse pas. Jamais .Ils errent dans l'arrière-cour du monde la salissent ,la souillent de leur présence. L'école devait leur servir à apprendre ,et ils n'ont rien appris. Et maintenant ,ils profitent .Aide sociale.Soutien social.Ces cancres ces racailles ,qui n'ont jamais rien foutu,regarde-les. Ouvriers crades revendeurs de drogue, putes ,étrangers,truands.Ce sont eux qui pourrissent les communes dans lesquelles nous vivons.Leurs cerveaux sont vides.Ils ne parlent pas. Ils éructent. .....(page 247/248).
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On ne connaît jamais vraiment les gens qu’on aime. Ils se dévoilent, puis se referment dès qu’émerge la partie la plus sombre de leur être. Comme des plantes vénéneuses. Belles, odorantes, nous nous ouvrons, puis nous dévorons.
Nous cachons en nous la faim et l’horreur.
Nous nous refermons.
Nous ne voulons pas que l’autre puisse voir ça.
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Videos de David Coulon (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Coulon
Écrivain normand, David Coulon salue la Galerne et présente son nouveau roman Biotope qui vient de paraître aux éditions Cosmopolis.
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