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En tant que grande fan du travail de Diglee, je me devais d'avoir ce livre en ma possession ! Outre l'objet-livre vraiment sublime, le contenu en est tout autant magnifique et intéressant. Diglee a réussi à me faire apprécier la poésie le temps de ce recueil, ce qui n'était pourtant pas gagné d'avance.

Je serai le feu regroupe les vies de poétesses qui ont eu un impact important dans la vie professionnelle et personnelle de Diglee : des femmes aux destins divers et variés, réunies dans ce recueil au travers de 8 thématiques reprenant un point essentiel de leur vie ou créant un point commun entre elles. Car, effectivement, comment regrouper ces femmes d'époques et d'horizons si différents si n'est au travers de thématiques.

Ainsi, j'ai pu en apprendre plus sur certains noms de la poésie que je connaissais déjà, que je n'avais cependant jamais lus pour la plupart. Mais ce recueil a surtout été l'occasion pour moi de découvrir de nouvelles poétesses et connaître certains détails de leurs vies qui m'ont donné envie d'en savoir plus sur elles. J'ai aimé la grande variété de poétesses présentées ici montrant que les femmes ont eu leur rôle à jouer dans ce genre littéraire, hier comme aujourd'hui encore.

J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont sont présentées les poétesses. Un texte de présentation de chacune de ces femmes est accompagné, à chaque fois, d'un échantillon de poèmes emblématiques ou chers au coeur de Diglee. le tout est sublimé par de magnifiques illustrations représentant la poétesse ou un élément important de sa vie. Chacune des illustrations est d'une incroyable beauté, toutes en encre noire, avec parfois quelques touches de doré. Un régal pour les yeux !

Je serai le feu est un très bel hommage aux femmes poétesses, notamment toutes celles qui ont eu un impact dans la vie de Diglee : c'est un très beau partage que nous offre ici l'autrice-illustratrice. L'objet-livre en lui-même est une merveille, et son contenu l'est tout autant. J'ai, par ailleurs, terriblement envie de découvrir un peu plus les textes de certaines de ces femmes, envers lesquelles ma curiosité a été piquée à vif !
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Un livre à (s')offrir à toutes les femmes. Un livre à mettre dans toutes les mains. Cette anthologie regroupe des textes et des biographies de femmes qui brûlent de vivre. Poésie, émotions, délicatesse par-ci, violence par là, on ne peut que se laisser consumer par l'incandescence de l'oeuvre !
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Quelle belle découverte !
Je ne suis pas une grande lectrice de poésie, mais ce recueil m'a vraiment donné envie de retrouver les ouvrages des femmes qui m'ont inspiré au cours de ce voyage avec Diglee. Il m'a également décomplexé avec le fait que ce langage est parfois obscure et que c'est OK de ne rien-y-comprendre : chacun sa sensibilité.
Les illustrations de Diglee sont évidemment un plus, puisqu'elles donnent un visage à ces femmes oubliées tout en aérant la mise en page. La façon dont se présente le recueil nous permet, si on le souhaite, de le lire d'une traite ou de piocher par-ci par-là. C'est donc un objet que l'on peut facilement s'approprier.
Pour ce qui est du contenu, j'ai trouvé les biographies bien fournies sans être trop longues. J'apprécie le fait que Diglee nous partage également ses propres expériences de lectures et ses sentiments, sans pour autant imposer son point de vue.
Pari gagné donc pour Diglee qui souhaite, à travers ce travail de recherches, d'écriture et de dessin, désacraliser la poésie !
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Ce livre regroupe les biographies et extraits de poèmes de 50 poétesses choisies comme coups de coeur par Diglee.

Elle les a réparties en 8 catégories :
- Les filles de la lune : Emily Dickinson, Christina Rossetti, Rosemonde Gérard, Jeanne Mette, dite Jane Catulle Mendès, Anna de Noailles, Cécile Sauvage.
- Les prédatrices : Marie de Heredia, dite Gérard d'Houville, Natalie Clifford Barney, Vita Sackville-West, Simonne Michel Azais, Joyce Mansour, Joumana Haddad.
- Les mélancoliques : Marceline Desbordes-Valmore, Marie Nizet, Lucie Delarue-Mardrus, Catherine Pozzi, Anna Akhmatova, Ingeborg Bachmann.
- Les magiciennes : Hilda Doolittle, dite H.D., Valentine Penrose, Anaïs Nin, Angèle Vannier, Anise Koltz, Claude de Burine, Marie-Claire Bancquart, Patti Smith, Laura Kasischke.
- Les excentriques : Claude Cahun, Irène Hamoir, dite Irine, Meret Oppenheim.
- Les insoumises : Louise Ackermann, Valentine de Saint-Point, Mina Loy, Maya Angelou, Audre Lorde, Annie le Brun, Nikki Giovanni, Catherine Voyer-Léger.
- Les alchimistes du verbe : Marie Krysinska, Lise Deharme, Marie-Jeanne Durry, Louise de Vilmorin, Edith Boissonnas, Gisèle Prassinos, Andrée Chedid.
- Les consumées : Else Lasker-Schüler, Renée Vivien, Marina Tsvetaeva, Sylvia Plath, Alejandra Pizarnik.

Ce recueil m'avait fait de l'oeil à sa sortie, véritable objet-livre rose pâle et doré, composé d'une biographie subjective par Diglee pour chacune, et d'un dessin en noir et blanc.
Les poèmes anglophones inédits ont été traduits par Clémentine Beauvais.

J'en connaissais certaines (Emily Dickinson, Alejandra Pizarnik, Anna de Noailles, Anaïs Nin, Patti Smith et Andrée Chedid), et ai découvert avec plaisir et curiosité toutes les autres.
On sent tout le travail de recherche de l'auteure, et sa passion pour la poésie se ressent dans son écriture des biographies.

Petit bémol pour la police de caractères utilisée qui ne permet pas de déchiffrer immédiatement certains mots, même si elle donne de belles lettres sur le rendu.

Des poétesses de différentes origines et avec des styles poétiques distinctifs.
De la poésie amoureuse,
engagée,
féministe,
mélancolique,
raison de vivre,
automatique,
sous emprise de substances,
De la poésie + Des femmes passionnées = Un livre brûlant et flamboyant de beauté.
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Je Serai le Feu est un magnifique livre-objet dont la seule couverture fait envie ! Mais le contenu est tout aussi magnifique. Il s'agit d'un recueil de poèmes, d'un hommage sublime à 50 poétesses.
Ce livre m'a fait un bien fou. J'ai rarement croisé le chemin de poétesses pendant mes longues études littéraires et, si je n'avais pas été familiarisée avec la poésie anglo-saxonne, j'en connaîtrais peut-être encore moins. Pourquoi la France est-elle si réticente à mettre en avant les femmes qui écrivent ?
Outre la joie de lire de la poésie écrite par des femmes, j'ai ressenti une profonde révolte. Beaucoup des poétesses de ce recueil ont été reconnues à leur époque, voire récompensées par des prix prestigieux. Pourquoi ne pas les avoir mises dans les programmes scolaires ? Pourquoi les effacer, laissant croire aux petites filles qu'elles ne peuvent s'identifier qu'à des hommes ?
Vous rencontrerez donc dans ce livre 50 poétesses, certaines très connues, d'autres méconnues. Diglee nous livre de brèves mais fascinantes biographies, des illustrations associées à l'univers de chaque poétesse et une sélection de poèmes. C'est un ouvrage très personnel, où l'autrice-illustratrice exprime ce que chaque écrivaine évoque pour elle.
Du 19ème au 21ème siècle, ces figures féminines parlent d'amour, de passion, de désir, du corps, d'ésotérisme, de la nature, et bien d'autres. Ce sont des femmes souvent passionnées par la psychanalyse et la spiritualité.
Ce recueil d'une grande sensualité valorise le corps, les émotions, les sentiments, la sensibilité. C'est un hommage sublime et émouvant.
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Bercée par la poésie depuis son plus jeune âge, Diglee constate une fois adulte qu'elle ne connaît aucune poétesse: la poésie qu'elle a apprise à l'école et dans les oeuvres qui peuplent la bibliothèque familiale est exclusivement écrite par des hommes. Diglee entreprend alors de partir à la découverte de la poésie féminine, celle que l'on relègue trop souvent et injustement au rang de poésie mièvre et précieuse. de Simonne Michel Azais à Emily Dickinson, d'Irène Hamoir à Marina Tsvetaïeva, Diglee nous plonge dans la vie et dans les vers de cinquante poétesses qui ont toutes marqué leur époque, qu'elles soient ensuite tombées dans l'oubli ou au contraire devenues célèbres et adulées. Je serai le feu : ce recueil porte le nom à la fois puissant et solaire d'un vers de Claude de Burine. Diglee y rend hommage avec passion et humilité à toutes les poétesses qui l'ont profondément émue par leur capacité à écrire la sensibilité, le désir, ou encore la mélancolie, mais aussi par leur faculté à créer, à s'engager sans jamais se soumettre. Une démarche toute personnelle parfaitement réussie: on referme cette anthologie magnifiquement illustrée avec une folle envie de lire de la poésie.
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De merveilleux moments en perspective avec ce magnifique recueil de poétesses ! Magnifique travail de @diglee_glittering_bitch qui a sélectionné une cinquantaine d'autrices. Pour chacune, une illustration, une courte biographie et une sélection de quelques poèmes. Hâte de retrouver les mots des quelques-unes dont je connais une partie des oeuvres et surtout de découvrir celles (la grande majorité des poétesses du recueil) qui me sont encore inconnues
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L'objet, déjà, est un trésor.
Couverture entoilée vieux rose, avec impression noir et or. Un petit ruban doré pris dans la couture de la reliure.
Le travail sur la police dans laquelle sont écrits les poèmes, avec les liaisons entre les lettres... de l'orfèvrerie.
Diglee mérite les honneurs pour avoir sorti de l'obscurité ces poétesses. Clémentine Beauvais a son nom sur la couverture pour la traduction de poèmes inédits.
Mais j'ai envie de saluer Marianne Zuzula, l'éditrice à l'ombre du feu, qui a mis au monde ce trésor, réuni les autrices, les graphistes, fait les choix qui ont conduit à m'apporter ce plaisir de la poésie, livré dans un écrin.
Je veux offrir ce livre à tout le monde en 2022.
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De Diglee, illustratrice, autrice de bandes dessinées et romancière française, j'avais beaucoup aimé (mais non chroniqué) Ressac, récit d'une retraite de cinq jours dans une abbaye bretonne.
Quand j'ai découvert, par hasard, cette sélection de poèmes uniquement écrits par des poétesses et illustrés par l'autrice, j'ai aussitôt craqué.
Si beaucoup de noms m'étaient familiers, je ne peux pour autant pas affirmer que j'avais forcément lu des textes de ces femmes que Diglee prend le temps de nous présenter, soulignant souvent la difficulté de dénicher des informations les concernant, aussi bien que leurs textes.
On sent la ferveur qui accompagne sa démarche et l'incite à les désigner sous les termes de "Les filles de la lune", "les insoumises, "les alchimistes du verbe", entre autres catégories .
Une anthologie à laquelle à a également pris part Clémentine Beauvais qui signe ici la traduction des poèmes anglophones  inédits en français.


Un objet magnifique, tant par la présentation que par le contenu.



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L'incandescence.
Ce n'est pas un hasard si "Je serai le feu" est édité par "La Ville brûle".
Le feu appelle le feu, et la beauté aussi.
La grâce, la clarté et l'incendie.
Tout ça et puis le reste, la beauté des mots, leur chant souvent incantatoire.

Avec "Je serai le feu", Diglee -illustratrice, romancière et auteur de bande dessinée- réunit dans un écrin d'or, d'encre et de velours réunit les textes de pas moins de cinquante poétesses courant du XIXème siècle au XXIème siècle. Il y a celles que l'on connaît, mais si mal et si peu au fond: Emily Dickinson, Rosemonde Gérard, Marceline Desbordes-Valmore, Sylvia Plath, Anaïs Nin, Patti Smith… Et celles qui sont tombées dans l'oubli, parce qu'aujourd'hui, on lit si peu de poésie et parce qu'elles étaient des femmes. Surtout parce qu'elles étaient des femmes.
Comme si la poésie n'était qu'une affaire d'hommes... C'est presque ce qu'on a appris à l'école d'ailleurs...non?

Avec le talent, l'engagement et surtout la sensibilité qu'on lui connaît, Diglee fait sortir de l'oubli où les a plongé l'histoire littéraire ces femmes et leurs textes.
C'est une anthologie complètement subjective qu'elle nous propose, faite de fragments et d'éclats, de bribes et d'étincelles des textes qu'elle aime et qu'elle accompagne de biographies toutes aussi subjectives de ces magiciennes du verbes, différentes mais toutes ardentes à leur manière, qu'elles soient "filles de la lune" ou "prédatrices", "mélancoliques" ou "consumées", "insoumises ou alchimistes".
L'ensemble n'en est pas moins érudit pour autant, mais il n'a ni froideur, ni distance. Il est composé et illustré avec le coeur et les tripes, avec passion, avec poésie et s'y plonger, c'est prendre le risque d'y laisser le coeur et les tripes, de partager les mots et les souffrances, les rêves et les embrasements de chacune des poétesses qui se livrent-là...

Et de la beauté de ces vers jaillissent tant de forces et tant de choses...
La lumière des étoiles et la sensualité, la tristesse et le désir qu'elles ont osé écrire.
Et tant pis pour la moral.
La grandeur de la nature et la tentation du désespoir. de la mort aussi parfois. Celle de l'érotisme qui affleure sous le désir et du feu qui consume.
Et tant pis pour ceux qui condamnent.
La force du langage brandit comme une formule magique et la puissance de l'écriture qui fait fleurir le désert et plier l'orage.
Et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas.

Elles étaient le feu.
Elles faisaient, elles aussi, la beauté qui s'appose, comme un incandescent papillon, sur nos bouches assoiffées de poésie. Au même titre que tous les autres.
Merci à Diglee de nous le rappeler.














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